La Journée internationale du zéro déchet, célébrée le 30 mars, constitue une occasion pour souligner l’impératif de promouvoir des modes de consommation et de production durables permettant de préserver les ressources naturelles et d’endiguer la menace exercée par les déchets dans un contexte de crise planétaire due aux changements climatiques.

Proclamée le 14 décembre 2022 lors de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, cette journée promeut la consommation durable, les modèles de production et la circularité, tout en sensibilisant aux contributions des initiatives zéro déchet à l’Agenda 2030 pour le développement durable.

Dans un message adressé à la communauté internationale, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé à agir à l’unisson pour mettre fin à l’accumulation “dévastatrice” des déchets.

“Chaque année, l’humanité produit plus de deux milliards de tonnes de déchets solides municipaux (…), autant de déchets qui sont mis au rebut chaque année sans considération aucune pour notre eau, notre sol et notre air“, a déploré le chef de l’ONU dans ce message.

Cette Journée souligne le besoin crucial de renforcer la gestion des déchets à l’échelle mondiale, en édifiant un partenariat public-privé, portant pour les entreprises sur l’extension du cycle de vie de leurs produits et la réduction du gaspillage d’emballage, d’après M. Guterres.

Il a appelé les autorités publiques à bâtir une économie circulaire et à investir dans des programmes modernes de gestion des déchets fondés sur la réutilisation, le reconditionnement, la récupération et la réduction.

Au Maroc, la question des déchets fait l’objet d’une politique publique intégrant leur gestion, leur traitement et leur valorisation, mise en évidence notamment à travers la loi-cadre n° 99-12 portant Charte nationale de l’environnement et du développement durable, ainsi que la loi n° 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination.

Promulguée en 2006, la loi n° 28-00 vise notamment la prévention de la nocivité des déchets et la réduction de leur production, l’organisation de la collecte, du transport, du stockage, du traitement des déchets et de leur élimination de façon écologiquement rationnelle et leur valorisation par le réemploi et le recyclage visant à obtenir des matériaux réutilisables ou de l’énergie.

La promulgation en 2015 de la loi 77-51 portant interdiction de la fabrication, de l’importation, de l’exportation, de la commercialisation et de l’utilisation des sacs en matières plastiques a également renforcé l’arsenal juridique du Maroc en matière de gestion des déchets.

Afin d’accompagner le chantier de gestion des déchets sans cesse en évolution, notamment à cause du développement démographique, urbain et technologique, la Charte nationale de l’environnement et du développement durable prévoit dans son article 8 des mesures législatives et réglementaires, visant l’actualisation du cadre législatif relatif aux déchets, dans le but d’instaurer un système de collecte sélectif, promouvoir la valorisation des déchets et intégrer le principe de responsabilité élargie et de gestion écologique des déchets dangereux.

C’est dans ce sens que la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, avait mis en avant l’importance d’une nouvelle vision de gestion des déchets ménagers, visant à les valoriser et les éliminer d’une manière écologique, ainsi qu’à réduire leurs effets nocifs sur l’environnement et les citoyens.

“Cette nouvelle vision porte sur la préparation d’un projet de loi modifiant et complétant la loi 28.00 sur la gestion et l’élimination des déchets, qui tend à introduire un ensemble d’amendements au cadre juridique régulant la gestion des déchets“, avait indiqué la ministre en janvier dernier à la Chambre des représentants.

Ces amendements se rapportent au développement des techniques de valorisation des déchets, à la consolidation du principe de responsabilité élargie des producteurs, au renforcement de la gouvernance de la gestion des déchets et à la promotion de la justice réparatrice.

Mme Benali avait également fait état de l’élaboration d’un programme spécial visant les communes qui produisent moins de 50.000 tonnes d’ordures ménagères par an, comprenant 13 projets dont le budget est estimé à 330 millions DH.

Outre le cadre législatif et institutionnel, le Maroc a lancé le programme national de valorisation des déchets (PNVD) et le programme national de gestion des déchets (PNDM).

Cet ensemble d’initiatives liées à la gestion et au traitement des déchets montrent l’engagement indéfectible du Maroc dans la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD), particulièrement l’ODD 12 “consommation et production responsables“.

La relation entre les changements climatiques et les droits de l’Homme a été au centre d’une rencontre organisée, le 29 mars au siège du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), dans le cadre du cycle “Agora des droits de l’Homme” .

Les intervenants lors de cette troisième session placée sous le thème “Les changements climatiques : une menace mondiale pour les droits de l’Homme” ont discuté des multiples menaces que font planer les changements climatiques sur l’ensemble des droits humains, notamment pour les catégories vulnérables, ainsi que des démarches à entreprendre pour faire face à ce fléau en vue de garantir un avenir durable.

Ils ont, dans ce sens, abordé l’adéquation de la performance du Maroc sur le plan climatique avec les efforts de développement durable au niveau international et les mécanismes d’évaluation des politiques publiques dans le domaine de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique, outre les moyens à même d’apporter des solutions innovantes et des recommandations pour sensibiliser à la protection et à la responsabilité partagée pour assurer la durabilité à long terme des ressources naturelles au profit des générations futures.

Appelant à la sensibilisation des citoyens, notamment des jeunes, sur les enjeux posés par le changement climatique, ainsi qu’à un accompagnement scientifique adapté, les panélistes ont souligné l’importance de la recherche, du transfert de technologie et de l’engagement politique dans la lutte efficace contre le changement climatique.

Par ailleurs, les participants à cette rencontre ont plaidé pour la mise en place d’une stratégie claire et inclusive pour lutter contre ce fléau, insistant sur la nécessité de prôner une approche participative et réduire les disparités qui existent entre les pays les plus industrialisés et les moins industrialisés.

La note conceptuelle de cette rencontre rappelle que le Maroc a pris plusieurs mesures pour relever les défis climatiques, dont la ratification d’accords internationaux, tels que la Déclaration de Stockholm sur l’environnement humain et les trois Conventions de Rio sur la biodiversité en 1995, ainsi que l’implication active du Royaume dans l’organisation de la Conférence des Parties aux Conventions-cadres des Nations Unies sur les changements climatiques à Marrakech à deux reprises en 2001 (COP 7) et en 2016 (COP 22).

Le Maroc, fait observer la même source, a enregistré des progrès importants en matière d’indice de performance climatique, le Royaume figurant dans le top 10 des pays ayant des taux élevés dans trois domaines fondamentaux : la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie et la politique climatique.

Cette rencontre a été marquée par la participation d’experts en climat et en eau, ainsi que des représentants de secteurs gouvernementaux, de la société civile et de professeurs universitaires spécialisés.

L’implémentation de leviers techniques et financiers constitue une condition pour atteindre la neutralité carbone et l’efficacité énergétique, a affirmé, le 2 avril, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Plus précisément, la stratégie bas carbone à long terme du Maroc pour l’horizon 2050 nécessite la mise en place d’une évaluation des impacts macroéconomiques des scénarios de décarbonation et la proposition de mesures opérationnelles, a indiqué Mme Benali lors d’une rencontre avec la CGEM.

Cette stratégie met l’accent sur diverses orientations telles que l’accélération du déploiement des énergies renouvelables, l’augmentation de l’électrification, le développement d’une agriculture résiliente et durable, ainsi que la promotion de villes intelligentes avec un système de transport zéro émission.

Elle a dans ce sens relevé que la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) vise à piloter la trajectoire du développement durable du Maroc à l’horizon 2035, notant que la refonte de la feuille de route du secteur énergétique implique un alignement avec le Nouveau Modèle de Développement (NMD) et les programmes gouvernementaux, ainsi qu’une approche consultative et collaborative impliquant toutes les parties prenantes aux niveaux national et régional.

Et d’ajouter que dans le cadre de la transition vers une économie circulaire au Maroc, des mesures sont prises pour la gestion des déchets, dont la planification, la réduction à la source, la collecte sélective, le recyclage, l’éco-élimination et la valorisation énergétique, et des projets sont également en cours pour promouvoir une économie circulaire dans six villes hôtes de la Coupe du monde 2030.

Enfin, une réforme dans le secteur minier est envisagée pour intégrer la politique minière à la politique de développement industriel du Maroc, valoriser les minerais stratégiques, investir dans le savoir et le développement de l’intelligence minière, et promouvoir un secteur minier durable et influent à l’échelle régionale et continentale, a relevé la ministre.
Cette rencontre a constitué une opportunité pour les deux parties d’échanger sur les stratégies menées par le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, de réfléchir sur les points d’intérêt commun, et de discuter des moyens d’approfondir leur collaboration.

Le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) ont signé, le 27 mars à Salé, une convention de partenariat visant à renforcer la collaboration entre le secteur de la recherche et l’innovation et le gouvernement en faveur du soutien au développement durable et de l’accélération de la transition vers une économie verte et inclusive au Maroc.

En vertu de cette convention, paraphée par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et le président de l’UM6P, Hicham El Habti, les deux parties s’accordent à mutualiser leurs efforts et à créer des synergies et des convergences en vue de mettre en œuvre les actions inscrites dans le cadre de ce partenariat.

Cette convention de partenariat couvre la promotion de l’entrepreneuriat, de l’innovation et de la recherche appliquée pour créer des solutions durables adaptées aux besoins spécifiques du Maroc, en harmonie avec la politique nationale de transition énergétique et de développement durable.

Elle prévoit également le renforcement de la synergie entre la formation supérieure, la recherche, l’entrepreneuriat vert et les politiques publiques à travers une approche intégrée, outre l’appui au déploiement du Programme de coopération Sud-Sud, renforçant ainsi les initiatives internationales dans les domaines de prédilection du ministère.

Cette occasion a été également marquée par la signature d’un accord de partenariat entre l’UM6P et la Centrale d’Achat et de Développement de la Région minière du Tafilalet et de Figuig (CADETAF) visant à soutenir notamment la recherche et l’innovation pour le développement aval des chaînes de valeur des produits miniers de la région, et leur valorisation en lien avec la politique industrielle du Maroc.

Cet accord vise également la création d’un centre national d’excellence d’exploitation minière artisanale et d’incubation des startups minières, l’objectif étant d’insuffler une dynamique nouvelle à la promotion de la recherche et du développement, ainsi qu’au développement de solutions novatrices répondant aux défis multidisciplinaires de l’environnement et du développement durable.

S’exprimant à cette occasion, Mme Benali a indiqué que ce partenariat vise l’élaboration d’une vision relative à l’innovation et à la technologie moderne dans le domaine de la protection de l’environnement, précisant que cet objectif s’inscrit en droite ligne des missions de son département.

La signature de cette convention, a-t-elle ajouté, témoigne de la confiance que place le ministère en l’UM6P, notamment dans le cadre de la stratégie nationale de développement durable qui ambitionne d’avoir un impact positif et concret sur la vie des Marocains.

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable a, en outre, mis l’accent sur l’importance du partenariat avec la CADETAF, le qualifiant d’accord de nouvelle génération qui permettra au ministère de consolider ses relations avec la Centrale.

Mme Benali a dans ce sens soutenu que cet accord permettra également aux chercheurs à l’UM6P de collaborer avec les artisans miniers en faveur du développement de la région et de la promotion des atouts dont elle regorge.

De son côté, M. El Habti a souligné que la convention de partenariat contribuera au développement d’initiatives novatrices autour de la “cleantech”, permettant ainsi aux jeunes de développer des startups à même de trouver des solutions en lien avec la transition énergétique.

S’agissant de l’accord de partenariat, il vise à examiner les moyens d’apporter les solutions et les idées développées au sein des laboratoires de recherche de l’UM6P au niveau de la région gérée par la CADETAF, le but étant d’impacter positivement les artisans.

Ces deux partenariats vont permettre à l’UM6P et au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable de renforcer leur lien dans les domaines de l’innovation, de la recherche et de la formation.

Le directeur de la CADETAF, Ali El Ghazi, a pour sa part mis l’accent sur l’importance de l’accord conclu avec l’UM6P, relevant que ce partenariat couvre plusieurs domaines, dont l’exploration minière et la formation au profit du personnel de la Centrale.

La signature de ces conventions représente en outre une avancée significative vers la concrétisation des engagements communs des partenaires en faveur d’un avenir plus durable, se sont par ailleurs félicitées les deux parties.

Un protocole d’accord stratégique relatif à la coordination des pouvoirs publics en vue de la mise en œuvre d’un Programme de développement d’infrastructures gazières durables a été signé, le 26 mars à Rabat, pour le lancement de la feuille de route de l’infrastructure gazière.
Ce protocole conclu entre les ministères de l’Intérieur, de l’Économie et des Finances et de l’Équipement et de l’Eau et le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, s’inscrit dans la continuité de l’engagement constant du Royaume du Maroc en faveur de la consolidation de sa souveraineté énergétique, la décarbonation de son économie et la connectivité dans les marchés régionaux et mondiaux.

Associant cinq organismes et sociétés publics, à savoir, l’Agence nationale des ports (ANP), l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), la société Nador West Med S.A. (NWM), ainsi que la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM), ledit protocole vise à renforcer la coordination des pouvoirs publics en vue de la mise en œuvre accélérée d’un programme de développement d’infrastructures gazières durables.

Ce programme, qui s’étendra sur plusieurs années, ambitionne de doter le Royaume du Maroc de plusieurs points d’entrée pour l’importation de gaz naturel liquéfié (GNL), ainsi que d’une infrastructure de stockage et de transport du gaz naturel.

A court terme, il vise à apporter l’appui aux gazoducs raccordant les bassins de production de gaz domestiques aux consommateurs, ainsi que le développement d’un terminal GNL au port de Nador West Med et d’un nouveau gazoduc pour connecter le terminal au Gazoduc Maghreb Europe.

Ce programme permettra de renforcer l’accélération du développement des énergies renouvelables, le déploiement de l’offre Maroc pour les nouvelles filières de l’hydrogène vert et de ses dérivés et le développement du Projet du gazoduc Afrique-Atlantique.

Le Groupe Akwa vient de se doter d’un nouveau pôle dédié aux énergies renouvelables, à l’environnement et au développement durable, dit « Pôle Transition Energétique, Environnement & Développement Durable » (TEEDD).

Le nouveau Pôle a pour mission de positionner le Groupe comme un acteur de choix dans divers secteurs, notamment ceux des énergies renouvelables, de l’Hydrogène vert et ses dérivés, du gaz naturel ou encore du dessalement, indique un communiqué du groupe.

La direction de ce pôle a été confiée à Mohammed Rachid Idrissi Kaïtouni, fort de près de 30 ans d’expérience dans le secteur de l’énergie, notamment en tant que directeur général du pôle gaz au sein d’Akwa Group.

Quant au pôle « Gaz », il sera désormais dirigé par Tawfiq Hamoumi qui assurait jusqu’à présent la direction de Afriquia Gaz.

Par ailleurs Le groupe Akwa vient de nommer Adil Ziady à la tête d’Akwa Africa, Said El Baghdadi prend la direction du Pôle Carburants & Lubrifiants et Khalid Mouchtaki nommé directeur général de Afriquia SMDC.

Bien plus que des promotions internes, cette nouvelle phase de réorganisation d’Akwa augure d’une nouvelle étape dans le développement de ce groupe qui parmi les plus anciens du Royaume mais qui a toujours su négocier le virage de modernité de manière à s’inscrire pleinement dans le développement économique du Royaume.

Le Groupe Akwa vient de se doter d’un nouveau pôle dédié aux énergies renouvelables, à l’environnement et au développement durable, dit « Pôle Transition Energétique, Environnement & Développement Durable » (TEEDD).

Le nouveau Pôle a pour mission de positionner le Groupe comme un acteur de choix dans divers secteurs, notamment ceux des énergies renouvelables, de l’Hydrogène vert et ses dérivés, du gaz naturel ou encore du dessalement, indique un communiqué du groupe.

La direction de ce pôle a été confiée à Mohammed Rachid Idrissi Kaïtouni, fort de près de 30 ans d’expérience dans le secteur de l’énergie, notamment en tant que directeur général du pôle gaz au sein d’Akwa Group.

Quant au pôle « Gaz », il sera désormais dirigé par Tawfiq Hamoumi qui assurait jusqu’à présent la direction de Afriquia Gaz.

La demande mondiale de pétrole devrait “augmenter plus fortement que prévu” au premier trimestre 2024, alimentée notamment par une amélioration des perspectives aux Etats-Unis, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

La demande est attendue à 102,03 millions de barils par jour (mb/j) sur les trois premiers mois de l’année, soit 1,7 million de plus qu’au premier trimestre 2023 et 270.000 barils de plus que lors de la précédente estimation, a indiqué l’AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole, publié le 14 mars.

D’après l’agence de l’énergie de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), cette augmentation s’explique notamment par une demande américaine soutenue par des opérations pétrochimiques en hausse et une économie relativement dynamique.

Néanmoins, pour l’ensemble de l’année, “alors que la croissance pour 2024 a été révisée à la hausse de 110.000 barils par jour en comparaison avec le rapport du mois dernier, le rythme de l’expansion est en passe de ralentir, passant de 2,3 mb/j en 2023 à 1,3 mb/j”, note l’agence, basée à Paris.

Le ralentissement de la croissance a un rythme plus proche de sa tendance historique, après une période de reprise post-Covid, mais cela n’empêchera pas la demande d’atteindre un sommet historique en 2024, selon l’AIE.

La 21e session du Conseil d’Administration de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), s’est tenue à Rabat le 19 mars 2024 sous la présidence de Mme Leila Benali, Ministre de la Transition Energétique et du Développement Durable.

Au cours de cette réunion, Mme Amina Benkhadra, Directeur Général de l’ONHYM a présenté l’activité de l’ONHYM au cours de l’année 2023, le projet de budget 2024 et l’arrêté des comptes sociaux et consolidés de l’exercice 2022.

 

Recherche et développement des Hydrocarbures

Le portefeuille du partenariat hydrocarbures compte, à fin décembre 2023, 13 sociétés opérant en partenariat avec l’ONHYM dans la recherche des hydrocarbures conventionnels, sur une superficie totale de 230 523,11 km² répartie en 28 permis onshore, 46 permis offshore, 1 autorisation de reconnaissance offshore et 11 concessions d’exploitation. Le domaine minier opéré par l’ONHYM seul est constitué de deux concessions d’exploitation d’une superficie totale de 40,51 km². L’année 2023 a été marquée par le forage de 5 puits dont un offshore.

A fin décembre 2023, les investissements des partenaires se sont élevés à 1 384 millions

de DH. Les investissements de l’ONHYM sont de 22 millions de DH.

L’activité du partenariat hydrocarbures a été marquée, à fin décembre 2023, par la signature de quatre (4) accords pétroliers, de dix (10) avenants aux accords pétroliers, de six (6) accords de confidentialité, d’un (1) mémorandum d’entente, de deux (2) avenants aux accords de confidentialité et dépôt de quatre (4) demandes de concessions d’exploitation et d’une demande de période de prorogation d’une autorisation de reconnaissance.

Par ailleurs, les projets de développement de Tendrara et d’Anchois sont en cours par nos partenaires.

 

Recherche Minière

Les travaux de recherche minière au cours de l’année 2023 portent sur 35 projets situés dans les zones les plus prometteuses du pays dont 19 projets propres et 16 en partenariat, pour les métaux de base, métaux précieux, métaux rares, roches et minéraux industriels avec une  attention particulière pour les substances stratégiques.

L’ONHYM a mené des programmes de recherche pour :

  • Les substances énergétiques renouvelables (géothermie, hydrogène naturel) et d’autres nouvelles (hélium, CO2).

Pour les métaux stratégiques et critiques : 

  • identification de projets intéressants pour les terres rares, le lithium, le cobalt, le cuivre et le manganèse.

Pour les métaux précieux, les projets de Al Warma,, Imatalane-Tichla dans les provinces du Sud, Afoud dans l’Anti-Atlas et plusieurs prospects dans les secteurs de Tidzit, Al Malhate, Lafwila, Kerdous

Pour les métaux de base, les projets de Tiouli Est (plomb, zinc), Merija (Cuivre, argent), Oulad Yaacoub (cuivre), Tazougart (Cuivre) et Tizi N’ouchène (Cobalt, Cuivre).

La potasse, le projet de Boufakrane.

L’ONHYM en tant que leader dans les phases amont de l’exploration minière, a renforcé ses activités ces dernières années sur une très large gamme de substances stratégiques et critiques (REE, Nb, Ta, Th, U, Cu, Co, Li, Mn …) nécessaires à la transition énergétique et à la transformation numérique, soit par ses moyens propres soit en partenariat.

Plusieurs prospects, mis en évidence par l’ONHYM, ont été cédés ou font l’objet de partenariat avec des opérateurs nationaux ou étrangers. Nous pouvons notamment citer :

La mine de cuivre de Tizert, de taille mondiale qui démarrera la production en 2025 par Managem.

La mine de potasse de Khemissat en cours d’études d’ingénierie détaillée avec l’OCP.

Les projets de recherche en partenariat pour les métaux critiques (terres rares, lithium, cobalt, cuivre).

Suite aux découvertes par l’Onhym des gisements de cuivre de Tizert et de potasse de Khemisset, il y a lieu de citer les investissements importants réalisés par le privé sur les  différents projets miniers.

 A fin 2023, 12 accords de cession et de coopération ont été signés avec différents partenaires.

 Par ailleurs, les laboratoires mines et pétrole ont renouvelé leur certification (la norme ISO 9001 version 2015).

 

Activités Midstream

L’ONHYM a mené plusieurs projets majeurs, notamment :

  • La gestion du GME (Gazoduc Maghreb Europe) totalement reprise depuis le 31/10/2021 (maintenance du gazoduc et le transport du gaz de l’Espagne vers les centrales de l’ONEE).

Le projet de Gazoduc Africain Atlantique Nigéria-Maroc :  

  • Poursuite des études d’ingénierie détaillées qui seront finalisées fin mars 2024 ;
  • Signature de quatre Mémorandums d’Entente entre la Nigerian National Petroleum Company Limited « NNPC » (Nigéria), l’Office National des Hydrocarbures et des Mines « ONHYM » (Maroc) d’une part et la Société Nationale des opérations pétrolières « PETROCI » (Côte d’Ivoire), la National Oil Company of Liberia « NOCAL » (Libéria), la Société Nationale des Hydrocarbures « SNH-Bénin » (Bénin) et la Société Nationale des Pétroles « SONAP» (République de Guinée)  d’autre part ;
  • Négociation de l’accord intergouvernemental (IGA) ;
  • Lancement des études survey et des ESIA sur certains tronçons.

Dans le cadre de la stratégie nationale du gaz, l’ONHYM contribue par les études de développement des infrastructures de transport et de stockage du gaz naturel.

L’ONHYM a également créé la filiale ONHYM-Midstream Co SA, chargée des activités, liées entre autres, au transport du gaz naturel (notamment la gestion, l’établissement et le développement de réseaux, l’entretien, la réparation et la construction d’infrastructures liées au transport du gaz naturel).

 

Production d’Hydrocarbures

La production de gaz naturel et de condensât s’est poursuivie dans les deux régions du Gharb et Essaouira.

Le chiffre d’affaires à fin décembre 2023 s’élève à 139,8 Millions de Dirhams H.T.

 

Coopération et promotion

L’ONHYM a participé à plusieurs grandes manifestations internationales afin de promouvoir les projets miniers auprès de l’industrie minière internationale et assurer la promotion des bassins marocains auprès de l’industrie pétrolière internationale.

A fin décembre 2023, l’activité de promotion a concerné la participation aux manifestations internationales minières PDAC virtuel, INDABA et AFRICA DOWN UNDER.

L’ONHYM a participé également à des congrès et des conférences internationales majeures du secteur pétrolier et gazier afin de promouvoir les opportunités d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures au Maroc : 

  • AAPG (ICE); 
  • MSGBC BASIN SUMMIT & EXHIBITION; 
  • Gas tech Africa Oil Week ; 
  • Africa Energies Summit; 
  • 24th World Petroleum Congress 2023 (WPC); 
  • 84rd EAGE Annual Conférence & Exhibition.

Les efforts de promotion déployés ont été couronnés par la réception de plusieurs manifestations d’intérêt de la part de sociétés minières et pétrolières souhaitant conclure des accords de partenariat avec l’ONHYM.

A l’occasion de cette séance, le conseil a approuvé les comptes consolidés et les comptes sociaux au titre de l’exercice 2022 et le projet de budget 2024.

Lydec a réalisé un chiffre d’affaires (CA) de 7,59 milliards de dirhams (MMDH) au titre de l’année 2023, en hausse de 2,9% par rapport à 2022.

Cette évolution s’explique par l’augmentation des ventes de fluides ainsi que la hausse des recettes des travaux et de maîtrise d’œuvre, indique Lydec dans un communiqué sur ses résultats financiers de 2023.

Dans le détail, le chiffre d’affaires électricité s’établit à 4,67 MMDH, en hausse de 1,7% par rapport à l’année précédente, avec des volumes vendus en hausse de 1,7%, expliquée principalement par la hausse des ventes aux clients patentés.

Le CA eau potable atteint, quant à lui, 1,39 MMDH, en hausse de 2,3% par rapport à l’année 2022.

Par ailleurs, l’excédent brut d’exploitation ressort à 1,06 MMDH, en hausse de 58 millions de dirhams (MDH) par rapport à 2022, expliqué principalement par la bonne performance des ventes de fluides et des travaux tiers.

Compte tenu de ces éléments, le résultat net à fin décembre 2023 s’élève à 38 MDH, en hausse de 27 MDH par rapport à 2022.

Les investissements de la gestion déléguée de l’année 2023 s’élèvent à 1,06 MMDH, dont 317 MDH financés par le délégataire.

Le niveau de trésorerie nette à fin décembre 2023 atteint 456 MDH, en amélioration par rapport à l’année précédente, due principalement à la réduction de l’endettement et à l’amélioration du recouvrement de l’entreprise.

Pour l’année 2024, compte poursuivre sa mobilisation afin de sécuriser l’alimentation en eau potable du Grand Casablanca, et faire face au risque lié au stress hydrique que subit le Maroc, ainsi que l’accompagnement du Plan de Développement du Grand Casablanca et des investissements en particulier dans les infrastructures d’assainissement pluvial.

L’entreprise s’engage également dans l’amélioration constante de la relation avec ses clients et la modernisation de ses services, et à poursuivre la mobilisation de ses équipes pour la finalisation de la 2ème révision du Contrat de Gestion Déléguée.