Jean-Bernard Lévy, Président-Directeur Général du Groupe EDF, Bruno Bensasson, Directeur Exécutif Groupe en charge du Pôle énergies renouvelables et Simone Rossi, Directeur Général d’EDF Energy ont inauguré, 22 juin 2018, deux projets novateurs au Royaume Uni : le parc éolien en mer de Blyth et l’installation de stockage par batterie de West Burton B.

Le parc éolien en mer de Blyth : Situé au large de la côte du comté de Northumberland, le parc éolien en mer de Blyth est composé de cinq turbines d’une puissance totale de 41,5 MW. Il intègre plusieurs innovations qui contribuent à accroître la compétitivité de l’éolien off-shore.

Blyth est le premier parc éolien en mer à utiliser une technologie de « flottaison et submersion ». Les éoliennes reposent sur des fondations gravitaires transportées par flottaison, ce qui permet de réduire les coûts de la phase d’installation. Les turbines de 8,3 MW de puissance unitaire sont parmi les plus puissantes au monde de ce type à être installées en mer. Une antenne dédiée à l’exploitation-maintenance du parc a été créée sur le port de Blyth et emploie 9 personnes.

Le groupe EDF, via EDF Renewables, exploite déjà au Royaume-Uni le parc éolien en mer de Teesside, d’une puissance de 62 MW et situé à environ 80 km des nouvelles installations de Blyth. En mai dernier, le Groupe a également acquis le projet de parc éolien en mer « Neart na Gaoithe » de 450 MW en Ecosse, disposant de toutes les autorisations administratives.

L’installation de stockage par batterie de West Burton B : D’une puissance de 49 MW, l’installation de stockage par batterie située sur le site de la centrale de West Burton B, est le plus important projet du nouveau système de régulation qui sera déployé dans tout le Royaume-Uni. Dans un contexte de fort développement de la production d’énergies renouvelables et de fermeture des moyens de production vieillissants, la technologie de stockage par batterie permet d’améliorer la stabilité du réseau électrique et de répondre rapidement aux fluctuations de la fréquence de ce réseau.

Jean-Bernard Lévy, Président-Directeur général du Groupe EDF, a déclaré que « Ces deux projets innovants illustrent notre expertise dans le domaine des énergies renouvelables et du stockage de l’électricité. Ils constituent une contribution importante à la décarbonation du mix énergétique du Royaume-Uni, notre deuxième marché après la France. Ces deux réalisations s’inscrivent pleinement dans la stratégie CAP 2030 du groupe EDF qui vise notamment à doubler la production d’énergies renouvelables d’EDF àl’horizon2030.Ellesfontégalementpartiede notre Plan Stockage Electrique qui prévoit l’installation de 10 GW de nouveaux moyens de stockage au service de systèmes électriques d’ici à 2035».

Simone Rossi, Directeur général d’EDF Energy, a déclaré que « Ces projets reflètent la façon dont EDF investit dans les technologies nouvelles pour promouvoir le développement des énergies renouvelables au Royaume-Uni. À Blyth, nous avons eu recours à l’innovation pour réduire le coût de l’éolien en mer et à West Burton B, nous mettons en place des infrastructures qui garantiront la viabilité d’un système toujours plus axé sur l’énergie bas carbone. Ces deux projets démontrent notre engagement à fournir aux consommateurs britanniques une énergie bas carbone fiable et abordable, en utilisant différentes technologies, notamment à partir des énergies renouvelables, des batteries et du nucléaire ».

Bruno Bensasson, Directeur exécutif Groupe en charge du Pôle énergies renouvelables a déclaré que « Je me réjouis d’inaugurer ces projets innovants. Ils prouvent l’importance du rôle que joue le Groupe EDF dans l’évolution des énergies renouvelables et sa capacité à proposer des solutions fiables pour assurer son expansion à l’échelon mondial. La construction rapide de Blyth met en évidence la solide expertise du Groupe EDF dans l’éolien en mer dont nous entendons poursuivre le développement sur le marché britannique, mais aussi en France et ailleurs ».

 

La production nationale de l’énergie électrique maintient son évolution favorable à fin avril 2018, affichant un accroissement de 6,5%, après une hausse de 1,5% une année auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières, relevant du ministère de l’Économie et des finances.

Cette progression est attribuable au bon comportement de la production de l’ONEE (+12,6%), bénéficiant de la bonne tenue de l’ensemble de ses segments de production, explique la DEPF dans sa dernière note de conjoncture, ajoutant que la production privée d’énergie électrique s’est renforcée de 3,3% à fin avril 2018, après une quasi-stagnation une année auparavant (+0,4%).

Du côté des échanges du secteur avec l’extérieur, le volume des importations de l’énergie électrique s’est contracté de 17,7% au terme des quatre premiers mois de 2018, compte-tenu de l’appréciation du volume de l’énergie nette appelée de 2,2%, après 3,6% une année plus tôt. Quant à la consommation de l’énergie électrique, elle s’est appréciée de 0,9% à fin avril 2018, contre +2,5% il y a une année, relève la DEPF, qui explique que cette évolution provient d’une hausse des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension de 0,1% et de la hausse de 3,4% de la consommation de l’énergie de basse tension.

 

L’expérience cumulée par le Maroc en matière d’énergies renouvelables a été mise en lumière par M. Obaid Amrane, membre du Directoire de l’Agence marocaine pour l’énergie solaire (Masen), à l’occasion du premier «Forum Transition Monaco», organisé les 26 et 27 juin, dans la principauté de Monaco sous le thème «réinventer les business models».

Intervenant lors de ce forum, qui ambitionne de créer un hub européen d’investissements dédié à la transition et à la construction d’un nouvel écosystème pour accélérer le déploiement des technologies propres, M. Amrane a mis l’accent sur les objectifs ambitieux qui font du Maroc une référence régionale, voire mondiale, en la matière.

Le Maroc envisage ainsi de porter la part du renouvelables dans le mix énergétique à 52 % d’ici à 2030 en vue de réduire sa dépendance énergétique de l’étranger, a-t-il affirmé en soulignant que le Royaume s’est également doté d’une stratégie intégrée faisant du développement industriel, de l’accélération de la recherche et développement (R&D), de l’innovation et du développement territorial, des axes complémentaires à celui de la génération de l’énergie renouvelable. M. Amrane a insisté, par ailleurs, sur l’importance qu’accorde le Maroc à la coopération internationale, à travers notamment les actions menées par l’agence Masen, acteur central des énergies renouvelables dans le pays.

Des échanges d’expériences et de pratiques ont ainsi fait l’objet d’accords avec plus d’une dizaine de pays subsahariens dans l’objectif d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables sur le continent africain et de répondre aux besoins énergétiques des populations, a-t-il précisé en soulignant la nécessité de continuer d’oeuvrer pour réunir les conditions de réalisation des projets en termes de ressources financières, d’environnement, d’investissement et de cadres institutionnels et législatifs adaptés.

Quelque 500 participants ont pris part à cette première édition du forum, qui se tient sous la présidence effective de SAS le Prince Albert II de Monaco, dont des leaders internationaux, des investisseurs, des chefs d’entreprise, des entrepreneurs des technologies propres, qui ont tous en commun l’engagement pour un futur où la soutenabilité serait érigée en modèle économique.

Le chef du gouvernement, Saad-Eddine El Othmani, s’est entretenu, mardi (26/06/18) à Rabat, avec le ministre-président wallon, M. Willy Borsus.

Le ministre-président de la Wallonie, Willy Borsus, a salué, le 27 juin à Rabat, les engagements pris par le Maroc en matière de lutte contre le réchauffement climatique, à la lumière de l’adoption de la proclamation de Marrakech, lors de la Conférence mondiale sur le climat (COP22).

Lors de ses entrevues avec le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah, M. Borsus, en visite de travail dans le Royaume du 24 au 27 juin, s’est félicité de l’excellence des relations de coopération entre le Maroc et la Wallonie, rappelant le riche passé minier de la Belgique, en mettant en avant les importants apports et contributions du Maroc au développement de l’activité d’extraction en Belgique par l’envoi de travailleurs immigrés marocains.

M. Borsus a, également, salué les partenariats industriels dans les secteurs innovants de la production et le stockage d’énergie, notamment dans le domaine thermo-solaire, avec des projets de partenariats écosystème entre des entreprises wallonnes et marocaines, soulignant la consécration, en 2014, par la Belgique d’une année de commémoration des 50 ans de l’immigration marocaine en Belgique, et « qui ont honoré une génération qui a fait de la Belgique une des premières puissances industrielles du début du 20e siècle ».

Pour sa part, M. Rabbah a passé en revue les différentes politiques entreprises par le Royaume en matière de développement du secteur énergétique et la prise en compte des besoins industriels en matière de respect de l’environnement, notamment dans le domaine de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Il s’est félicité des rapprochements entre l’Office National des Hydrocarbures et des Mines et le Réseau LIEU (Liaison Entreprises-Universités des universités et hautes écoles de Wallonie) en vue de faciliter des collaborations scientifiques et technologiques dans le domaine minier d’une part, et entre l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique et le cluster wallon TWEED (Technologie Wallonne Energie – Environnement et Développement durable) pour la formation d’experts conseillers marocains en efficacité énergétique, d’autre part.

Les deux responsables se sont également entretenus sur des sujets de coopération bilatérale dans les domaines du génie minier, de l’efficacité énergétique, du développement durable et des énergies renouvelables. Ils ont convenu de donner une impulsion politique commune afin de soutenir ces initiatives de partenariat et d’encourager de nouvelles collaborations dans les secteurs du développement durable.

Celles-ci pourront se matérialiser par l’organisation de séminaires conjoints lors de la mission économique des trois régions de Belgique, prévue en novembre prochain 2018, ainsi que par des actions soutenues par les deux gouvernements. Les deux ministres ont également convenu de poursuivre les échanges afin d’aboutir à une entente qui pourra être signée durant ladite mission par M. Rabbah et son homologue Pierre-Yves Jeholet, vice-président du gouvernement de la Wallonie et Ministre de l’Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation.

Sur le plan bilatéral, les deux responsables ont affiché leur volonté d’œuvrer à leur consolidation et à leur diversification. Ils se sont également réjouis de la convergence de leurs vues sur la question du développement économique et durable.

Le Conseil de gouvernement, réuni le 21 juin sous la présidence du chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani, a adopté le projet de loi No 49/17 relatif à l’évaluation environnementale, a indiqué le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, Mustapha El Khalfi.

Présenté par le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, ce projet de loi qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la loi-cadre No 12/99 portant Charte nationale de l’environnement et du développement durable, vise à surmonter certaines lacunes qui ont vu le jour lors de l’application de la loi No 12/03 relatif à l’étude d’impact sur l’environnement, dont le non recours aux études d’impact sur l’environnement pour certains projets polluants et la non-conformité du système de contrôle avec l’évolution institutionnelle qu’a connu la police environnementale.

Le projet vise également à mettre en place un mécanisme juridique pour l’évaluation de l’impact environnemental des politiques publiques, des stratégies, des programmes et des plans de développement, ce qui permettra d’intégrer en amont les impacts et les grands défis ayant trait à la dimension sociale, environnementale et économique dans le processus de prise de décision dans le domaine de la planification stratégique.

Parmi les nouveautés de ce texte, on peut citer l’obligation de soumettre à l’évaluation stratégique environnementale les politiques, les stratégies, les programmes, les plans et les schémas de développement sectoriel ou régional qui sont susceptibles d’avoir des impacts sur l’environnement, la définition des modalités de l’étude de l’évaluation environnementale stratégique et le recours à la consultation publique, le renforcement des rôles des commissions par la création des sous-commissions régionales, en plus de l’adoption de l’audit environnementale prévu dans la loi-cadre précitée.

Après une première édition tenue à Marrakech en 2017, c’est au tour de la capitale administrative ivoirienne Yamoussoukro d’accueillir la deuxième édition du «Green Africa Innovation Booster» (GreenAIB), une plateforme de rencontres, d’échanges et de promotion de l’innovation verte itinérante en Afrique.

Organisée par l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles du Maroc (IRESEN), en partenariat avec l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire (INP-HB), les travaux de la 2e édition se dérouleront les 26 et 27 juin courant, avec la participation de plusieurs personnalités et académiciens de différents pays africains, ainsi que d’acteurs de la recherche & développement et de l’innovation en énergies renouvelables en Afrique. Au total, ce sont plus de 100 startups et 1.000 participants qui se réuniront sur cette plateforme autour de conférences, de tables-rondes et d’un espace d’expositions.

Le GreenAIB prévoit également le «Green Africa Innovation Contest», un concours annuel qui vise à renforcer l’esprit d’innovation verte entre opérateurs africains.
En organisant cette compétition, souligne un communiqué de l’IRESEN, l’Institut entend promouvoir l’excellence en matière d’énergie verte et soutenir la recherche et développement ainsi que l’innovation en Afrique. Pour cela, plusieurs sessions de pitching seront organisées pour des porteurs de projets venant du monde entier.

Le concours d’Innovation «Green Africa Innovation Contest» récompensera trois catégories : «Les meilleures startups innovantes», «Le meilleur projet R&D innovant» et «La meilleure thèse de doctorat».

Le Maroc et le Burkina Faso ont signé récemment à Rabat une convention-cadre de partenariat visant le développement de projets d’énergies renouvelables dans les deux pays, a indiqué l’Agence marocaine pour l’énergie solaire (MASEN) dans un communiqué.

Signée par le président de MASEN, Mustapha Bakkoury et le ministre burkinabé de l’Energie, Bachir Ismaël Ouedraogo, cette convention vise à renforcer le socle de coopération entre les deux pays dans le domaine des énergies renouvelables à travers notamment l’échange d’informations, d’expertises, d’expériences et de savoir-faire.
Elle constituera ainsi la plateforme des échanges entre les deux parties, en vue de porter la pénétration des énergies renouvelables dans le mix énergétique à des niveaux appréciables.

A cette occasion, M. Bakkoury a affirmé que « chez Masen, nous croyons fermement que le partage d’expertise et de savoir-faire avec nos voisins du Sud et du Nord, est essentiel au développement technologique et économique des énergies renouvelables, afin d’en faire des technologies compétitives et accessibles ».

Le ministre burkinabé de l’Energie a effectué une visite officielle au Maroc, du 07 au 09 juin, au cours de laquelle il a eu une série de rencontres avec des responsables marocains en charge du secteur de l’énergie.
Cette visite fait suite à l’accord de coopération dans les domaines de l’énergie, des mines et de la géologie signé récemment par le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, et le ministre burkinabé du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat Harouna Kaboré.

Cet accord fixe le cadre de la coopération entre les deux pays dans les domaines de l’énergie, des mines et de la géologie notamment en matière d’échange d’informations, d’expertise, d’expériences et de savoir-faire dans ces domaines.
Dans le cadre de cette visite, M. Ouedraogo a eu des entretiens avec le Directeur Général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) Saïd Mouline, axés sur le développement de la coopération entre le Maroc et le Burkina Faso dans le domaine de l’efficacité énergétique.

Le ministre burkinabé a également visité le complexe solaire Noor Ouarzazate et s’est dit « émerveillé » par la taille et la qualité de l’investissement. Il a fortement apprécié cette performance du Maroc en la qualifiant de « fierté africaine ».

La Fédération de l’Energie vient d’accueillir quatre nouveaux membres en 2018.

Il s’agit de :

  •  Enel/Endesa
  •  Aveo
  •  Voltalia
  •  Norton Rose Fulbright.

Dans le cadre de sa stratégie de développement au Maroc et en Afrique, Eaton, leader mondial en gestion de l’énergie électrique, vient d’annoncer la signature d’un accord avec l’entreprise Schiele-Maroc, qui dispose d’une expertise locale et à l’international dans le secteur de la distribution de produits électriques et électroniques ainsi que l’ingénierie industrielle.

Ce partenariat stratégique permettra à Eaton-Maroc de vendre ses produits et solutions dans tout le Royaume, d’assurer la disponibilité de ses produits et de renforcer la proximité clients, ont précisé les deux entreprises dans un communiqué conjoint. De par son historique au Maroc et son expertise professionnelle dans la distribution électrique, Schiele-Maroc est un partenaire de choix qui accompagnera Eaton à développer ses parts de marchés et à renforcer sa présence au Maroc principalement dans les secteurs tertiaire et industriel, pour les activités de distribution de produits électriques et tableaux de distribution électriques en basse tension.

Ayant pour priorité la sécurité des personnes et des biens, Eaton s’appuie sur les compétences de ce partenaire pour fournir à ses clients des solutions de qualité, sûres et conformes aux standards de sécurité requis par le secteur électrique. Depuis sa présence au Maroc en 2007, Eaton dirigée par M. Kassem Benhaddou, Directeur Général Afrique du Nord et Afrique Francophone, a réussi à multiplier par dix ses ventes et ses effectifs.

Eaton souhaite inscrire sa démarche dans la dynamique de développement de l’économie marocaine en fournissant des solutions adaptées aux différents besoins du marché actuel, telles les énergies renouvelables, les infrastructures, l’industrie et aussi le tertiaire, a expliqué la même source. Eaton-Maroc dispose d’un site de production au Midparc de Casablanca s’étendant sur une superficie de plus de 15 000 m² de terrain, et emploie 300 personnes. Cette usine représente un site de production pilote des packs et systèmes de batteries de stockage énergétique, en plus d’autres produits comme les disjoncteurs hydromagnétique, les accessoires onduleurs et les cartes électroniques.

Présent au Maroc depuis près de 25 ans, Schiele-Maroc compte parmi les leaders dans le secteur de la distribution électrique, la fabrication des tableaux et armoires électriques ainsi que le développement de solutions pour l’automatisme, le contrôle industriel, les énergies renouvelables et les télécommunications. A travers ses 160 collaborateurs, dont 30 ingénieurs, Schiele-Maroc offre à sa clientèle une expertise pointue et une valeur ajoutée locale pour développer leur gain de productivité.

De même, ses succursales présentes à Agadir, Tanger et Fès permettent une large couverture et favorisent une proximité et réactivité pour répondre aux besoins de sa clientèle. Schiele-Maroc s’est aussi forgé une solide expérience en Afrique de l’Ouest concrétisée par la création de sa filiale Schiele Côte d’Ivoire en 2016. Installée en Afrique depuis 1927, Eaton dispose de bureaux en Afrique du Sud, au Kenya, en Ethiopie, en Côte d’Ivoire, au Maroc et au Nigeria, avec plus de 60.000 m² d’espace de fabrication situé en Afrique du Sud et au Maroc.

Eaton propose un large portefeuille complété par des produits et services «made for Africa». Egalement 900 employés d’Eaton et de nombreux distributeurs dans la région se sont voués à la croissance et à la transformation des entreprises africaines. Eaton est une société de gestion de l’énergie qui a réalisé un chiffre d’affaires de 20,4 milliards de dollars en 2017, elle fournit des solutions économes en énergie qui aident ses clients à gérer efficacement la puissance électrique, hydraulique et mécanique de manière plus efficace, sûre et durable.

Eaton se consacre à l’amélioration de la qualité de vie et de l’environnement grâce à l’utilisation de technologies et de services de gestion de l’énergie. Eaton compte environ 96.000 employés et vend des produits à des clients dans plus de 175 pays.

Geneve, le 12 mars 201.
Images d’illustration autour des bornes Schneider Electric sur le stand Renault au Salon Automobile de Genève 2011. Photo Pierre Albouy.

Après la mise en service des bornes sur ce premier axe autoroutier, l’équipement du réseau Green Miles va se poursuivre jusqu’à Agadir sur une longueur totale reliant la ville du détroit à la capitale de Souss-Massa de 800 km. Y seront installés 37 bornes avec 74 points de recharge de différentes puissances au niveau des aires de repos, tous les 60 km.

À partir de la fin de ce mois de juin, les propriétaires de voitures électriques circuleront sans stress sur les deux sens de l’axe autoroutier Tanger-Casablanca. Entendez, ils trouveront facilement des bornes électriques pour recharger leurs batteries. Partant, ils ne se feront plus de souci à ce sujet. C’est du moins ce que révèle l’IRESEN : « Le réseau Green Miles de bornes de recharge électrique est prêt à hauteur de 85% sur l’axe Tanger-Casablanca. Les quelques bornes qui restent seront installées incessamment et leur mise en service est programmée à la fin du mois de juin ».

Cet axe autoroutier sera donc le premier équipé et ouvert aux usagers. La mise en place du réseau Green Miles se fait dans le cadre d’une approche globale intégrant le couplage avec des ombrières solaires, la communication intelligente entre les bornes et le développement de solutions innovantes prenant en considération toutes les spécificités du contexte socio-économique marocain.

Cette approche est privilégiée pour contribuer à développer le marché local et à créer l’écosystème de la mobilité électrique au Maroc. Autrement dit, les promoteurs du projet, principalement l’IRESEN et Schneider Electric, veulent aller au-delà de la simple installation de bornes de recharge électrique. En effet, à travers Green Miles, ils ont commencé à éveiller la conscience des distributeurs de carburants et de leurs partenaires sur ce projet, sur la nécessité de basculer vers l’énergie solaire qui leur permet de faire des économies substantielles sur leurs factures. Résultat: nombre d’entre eux, à commencer par les réseaux Afriquia et Shell, sont en train de revoir toutes les installations de leurs stations-services.