Dans le cadre du renforcement de la dissémination de l’information scientifique et technique dans le domaine des technologies vertes, IRESEN mets à disposition de la communauté nationale et continentale deux dispositifs innovants ; la première revue africaine spécialisée et un portail interactif dans le domaine des énergies vertes.

L’IRESEN vient de lancer un appel à communication pour la revue Solar For Africa and Renewable Energies.

Ce périodique à comité de lecture accrédité a pour principal objectif de fournir une plateforme d’échange d’idées entre les scientifiques africains et de publier les articles scientifiques des dernières avancées du secteur des technologies vertes.

 

Le projet Feuille de Route pour une Mobilité Durable au Maroc a été présenté et cité comme un exemple à suivre lors du Sommet Climate Chance d’Abidjan, les 28 et 29 juin.

« Avec sa Feuille de Route pour une Mobilité Durable, le Maroc a fourni un travail remarquable et initié une dynamique de réflexion collective dont d’autres pays doivent s’inspirer », a confirmé Patrick Oliva, co-fondateur du Processus de Paris pour la Mobilité et le Climat, l’initiative qui a engagé et promu la formulation de feuilles de route pour le secteur transport au niveau mondial, continental et national après la COP21 de Paris.

L’atelier « Favoriser une mobilité et des transports durables en Afrique », organisé par le PPMC et ses partenaires était ainsi l’occasion de discuter des opportunités et défis de la mobilité en Afrique et de motiver divers acteurs dans la démarche de construction de feuilles de route nationales qui sauront guider l’évolution des pays vers une mobilité durable.

Rappelons que l’Association Climate Chance réunit les acteurs non-étatiques autour des objectifs du développement durable et de la protection du climat. Le Sommet d’Abidjan était organisé conjointement avec l’Assemblée des Régions et Districts de Côte d’Ivoire. Le premier Sommet Climate Chance en Afrique avait été accueilli à Agadir en 2017.

 

La Tanzanie ambitionne de collaborer avec le Maroc en matière d’énergie et des mines, a affirmé, le 3 juillet à Rabat, le ministre tanzanien de l’Énergie, M. Medard Matogolo Kalemani, lors d’une réunion avec le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah.

Après avoir passé en revue les atouts, les projets, les réformes et les politiques menées par son pays dans les secteurs de l’énergie et des mines, M. Kalemani a émis le souhait de développer une coopération fructueuse avec le Royaume, à travers l’élaboration d’études et l’échange d’expertises, de manière à promouvoir davantage ces secteurs et valoriser la richesse des minéraux.

Pour sa part, M. Rabbah a indiqué que « la Tanzanie, qui regorge de grands potentiels et de minéraux, a conduit un ensemble d’études dans ce domaine, nécessitant des investisseurs, vu le coût très élevé de l’électrification dans ce pays », ajoutant que des projets « énormes » ont été et vont être lancés dans le domaine du gaz, des combustibles et des énergies renouvelables dans ce pays, ce qui contribuera à la conclusion d’un partenariat maroco-tanzanien fructueux et bénéfique au niveau des secteurs privés des deux pays.

Il a également salué l’excellence des relations entre les deux pays, rappelant l’intérêt particulier que porte Sa Majesté le Roi Mohammed VI au continent africain, et la détermination du Souverain à consolider davantage la coopération avec l’Afrique et à renforcer encore plus la coopération Sud-sud pour le développement durable des pays africains.

Lors de cette réunion, l’accent a été mis sur les investissements dans le domaine des énergies renouvelables, la coopération technique et dans le domaine de la législation et de l’électrification du monde rural, en raison de l’expérience marocaine réussie en la matière.

Tout en se félicitant de la qualité des échanges bilatéraux, les deux parties ont convenu de mettre en place un plan d’action pour la mise en œuvre du mémorandum de coopération, à travers une équipe de travail technique mixte qui accompagnera l’implémentation des conventions et le suivi des projets conclus, et ont également convenu de poursuivre les contacts pour renforcer davantage la coopération via le partage d’expériences et la promotion de partenariats rentables.

Cette première réunion du Comité mixte, visant à saisir les opportunités offertes au Maroc et en Tanzanie dans ces secteurs, intervient dans le cadre du suivi du Mémorandum d’entente de coopération dans les domaines des hydrocarbures, de l’énergie, des mines et de la géologie, signé par les Gouvernements des deux pays, lors de la visite officielle de Sa Majesté Le Roi en Tanzanie en octobre 2016.

La délégation tanzanienne aura également, lors de sa visite, plusieurs rencontres avec l’Office national de l’électricité et de l’eau Potable (ONEE), l’Agence marocaine pour l’énergie solaire (MASEN), l’Office chérifien des phosphates (OCP), l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles du Maroc (IRESEN), ainsi qu’avec les Fédérations de l’énergie et de l’industrie minérale, ayant été représentés par de hauts responsables lors de cette réunion.

 

Le ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah a souligné, le 10 juillet à Rabat, que 9 nouvelles licences ont été attribuées à des opérateurs économiques en vue de promouvoir le secteur des hydrocarbures et de renforcer la concurrence dans ce domaine.

Lors d’une séance plénière à la Chambre des Représentants consacrée à l’examen du rapport sur la mission exploratoire temporaire relative à la détermination des prix de vente au public et la fixation des conditions de concurrence dans le secteur des hydrocarbures après la décision de la libéralisation des prix, M. Rabbah a indiqué que les prix des carburants au Maroc sont impactés par la conjoncture internationale et les fluctuations des cours du pétrole au niveau mondial.

Le Maroc a opté pour la libéralisation des hydrocarbures à l’instar de plusieurs secteurs, a-t-il relevé, rappelant que la loi sur la libéralisation des prix a été promulguée en 2000 et la structure des prix a été fixée en 2009. Le ministre a affirmé que le gouvernement est prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour baisser les impôts à condition de préserver le budget et maintenir son équilibre.

Le secteur des énergies renouvelables connaît une dynamique soutenue au Maroc, a indiqué le ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rebbah qui a mis en exergue les perspectives prometteuse de ce domaine dans le cadre du développement durable qui renforce l’équilibre entre les dimensions environnementales, économiques et sociales.

S’exprimant, le 4 juillet à l’ouverture d’un atelier de sensibilisation sur « le pompage solaire: levier de l’efficacité énergétique et de développement durable dans le secteur de l’agriculture », M. Rebbah a rappelé les avantages multiples du recours à l’énergie verte en termes d’investissements, d’emploi, d’innovation, d’industrie, d’entreprenariat ainsi qu’en ce qui concerne la recherche scientifique.

Le ministre a en outre souligné que grâce à la percée réalisée en matière d’énergies renouvelables, le Maroc est bien en marche pour cibler des marchés en Afrique et au niveau international à la faveur des compétences marocaines, des grands projets lancés ainsi que des mécanismes de financement, de soutien et d’accompagnement mis en place.

Abondant dans le même sens, le directeur général de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique (AMEE), Said Mouline, est revenu sur les efforts consentis par le Maroc pour réduire la facture énergétique et assurer une rationalisation de l’utilisation de l’énergie notamment dans le domaine agricole grâce à la promotion de l’efficacité énergétique dans les différents secteurs.

Après avoir insisté sur la nécessité de sensibiliser les acteurs du secteur de l’agriculture, M. Mouline a passé en revue les multiples partenariats tissés par l’AMEE pour garantir l’efficacité énergétique qui fait partie des grandes orientations de la nouvelle stratégie énergétique nationale.

La représentante du Programme de l’ONU pour le développement (PNUD) a salué, de son côté, les efforts consentis par le Maroc pour développer l’économie verte et garantir l’efficacité énergétique mettant en exergue l’apport du Royaume dans la recherche de solutions pertinentes aux défis du développement durable.

En marge de cet atelier organisé dans le cadre de la 4ème édition du Salon international de pompage solaire, il a été procédé à la signature de deux conventions entre l’AMEE d’une part et la société « ZEECA » et l’association « Reso vert », portant sur la mise en œuvre d’un programme de formation et de promotion des énergies renouvelables et de sensibilisation à l’importance de l’efficacité énergétique.

Le prix Hassan II pour l’environnement a été remis le 12 juillet à Rabat, lors d’une cérémonie organisée par le Secrétariat d’État chargé du Développement durable et célébrée pour la première fois sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.

Dans la catégorie recherche scientifique et technique, le prix a été attribué à Abdelhadi El Karouali pour son travail sur la lutte contre l’émission du méthane des vaches en utilisant les additifs alimentaires naturels.

Dans la catégorie médias, le prix a été décerné à Naïma Achrai pour son reportage sur la mine d’or de Tiouit et la problématique environnementale, Mohamed Tafrouti pour l’ensemble de ses articles autour du thème de l’environnement et des enjeux du développement durable, à Adil Boukhima et Youssef Zouintni pour leur reportage télévisé diffusé sur la chaîne 2M intitulé « Maroc, l’énergie de demain », ainsi qu’à Lahbib Slimani pour son émission radio hebdomadaire « Al kawkab al hay » et particulièrement un dossier sur l’aspect environnemental africain dans la politique Maroc, diffusée sur la station régionale de Tanger de la Radio nationale.

Quant aux associations Almaouja de Ouarzazate, Talassemtane pour l’environnement et le développement de Chefchaouen et Dar Si Hmad d’Agadir, elles ont remporté le prix de l’action associative. Par ailleurs, le prix des initiatives des entreprises a été remporté ex æquo par les entreprises Afrique Cables, Lidec et ST Microelectronics Bouskoura, tandis que le prix des collectivités territoriales a été décerné à la collectivité de Marrakech pour avoir intégré l’environnement dans un ensemble de projets de la ville intitulés “Greening de la ville de Marrakech” et à la collectivité d’Agadir pour ses projets visant à relever les défis du développement durable et des changements climatiques.

Le chef du gouvernement Saâd Eddine El Othmani, qui présidait cette cérémonie, a indiqué que ce prix traduit l’intérêt que porte le Maroc aux questions relatives à l’environnement et au développement durable, précisant que le prix a été créé pour appeler à une mobilisation collective et sociétale quant à ces questions cruciales pour toute l’humanité.

Le Royaume a pu, grâce aux orientations de SM le Roi Mohammed VI, porter le flambeau de la question du développement durable sur le plan international, régional et au sein de l’Afrique, a-t-il ajouté. Pour sa part, la secrétaire d’État chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi, a souligné que ce prix est organisé dans un contexte où la planète est sur le point d’épuiser ses ressources naturelles, notant cependant que le Royaume jouit d’une forte expérience en matière de développement durable et connait actuellement une dynamique sans précédent sous la conduite éclairée de SM le Roi.

En plus de l’ensemble des stratégies du Royaume concernant les énergies renouvelables, le Maroc a adopté la stratégie nationale de développement durable lors du conseil ministériel du 25 juin 2017, a-t-elle rappelé, ajoutant que le gouvernement a actuellement préparé 21 projets pour l’année 2019, dont certains relatifs au développement durable. Pour cette 12ème édition, le nombre des candidatures a atteint 99, dont 44 pour le prix de recherche scientifique et technique, 24 pour le prix de l’action associative, 24 pour le prix des médias, 5 pour le prix des initiatives des entreprises et 2 pour le prix des collectivités territoriales.

Le prix Hassan II pour l’environnement participe à la mobilisation des acteurs et des partenaires du secteur public et privé, de la société civile, des instituts de recherche scientifique et des médias, et ce en encourageant toutes les actions et initiatives qui contribuent à la protection de l’environnement et à la conservation du patrimoine culturel et naturel. La cérémonie, à laquelle ont pris part plusieurs ministres, ambassadeurs et représentants des organismes internationaux, du secteur privé, de la société civile et des médias, a également été marquée par la présentation du rapport du jury ainsi que par la diffusion d’un film sur le prix Hassan II pour l’environnement.

Présent au Maroc depuis plus de cent ans, SPIE y est progressivement devenu un acteur de premier plan, avec un portefeuille complet de services et de solutions performantes, adapté aux enjeux actuels et futurs de ses Clients et Partenaires.

Le groupe ENGIE a conclu le 2 mars dernier l’acquisition de SPIE Maroc afin de soutenir et d’accompagner ses ambitions en Afrique. Cette acquisition vient renforcer la position du groupe en tant que leader dans le domaine des services à l’énergie au Maroc et au-delà en Afrique.

De ce fait, ENGIE la nouvelle marque adoptée par SPIE au Maroc traduit l’engagement du Groupe ENGIE d’être au plus près de ses Clients et de ses Partenaires, fort de sa capacité à se réinventer et à se projeter vers l’avenir.

Dans la même perspective, SPIE Maroc a adopté depuis, le 11 juin, une nouvelle dénomination sociale et devient ENGIE Contracting Al Maghrib.

« ENGIE est le nom d’une vision du monde de l’énergie et des services que nous souhaitons faire partager : une vision humaine et positive qui invite chacun à reconsidérer sa relation à l’énergie. Les activités de SPIE au Maroc seront donc désormais fédérées autour de cette marque forte au service de nos Clients et de nos Partenaires, au cœur des territoires partout dans le monde», déclare Mohamed Amine Homman Ludiye, Président d’ENGIE Contracting Al Maghrib et CEO d’ENGIE Afrique du Nord.

« Avec cette acquisition, notre positionnement sur le marché marocain se renforce et nos ambitions pour aller au-delà, notamment en Afrique sub-saharienne, deviennent de plus en plus importantes. Nos expertises combinées à celle d’ENGIE nous permettent indéniablement de se positionner sur des offres plus complètes en faveur de nos clients et sur l’ensemble de la chaine de valeur», indique Hatim Ismaili, Directeur Général d’ENGIE Contracting Al Maghrib.

Ce changement de marque et de dénomination sociale est l’affirmation d’une nouvelle ambition du groupe ENGIE, et celle d’une symbolique forte pour renforcer l’adhésion de ses Clients et Partenaires, et des femmes et des hommes qui contribuent à ce projet d’entreprise.

Ahmed Nakkouch, vice-président de la fédération de l’énergie a représenté la Fédération aux travaux de l’Africa Energy Forum qui s’est tenu du 19 au 22 juin à Maurice. Cet événement annuel, destiné aux investisseurs et pouvoirs publics agissant dans le domaine de l’énergie, célèbre en 2018 sa 20e édition. Au programme : le gas-to-power, les énergies renouvelables, ou encore les nouveaux modes de financement pour solutions innovantes.

Il y a vingt ans se tenait la première édition de l’Africa Energy Forum. Depuis, grâce aux idées que ce lieu d’échanges et de débats a vu naître, des dizaines de projets, partenariats, et contrats, regroupant plusieurs dizaines pays, ont été conclus dans les domaines de l’énergie, mais également de l’industrie et du BTP, principaux consommateurs d’énergie à l’échelle mondiale. Rien qu’en 2017, 2 000 participants originaires de 77 pays -dont 33 d’Afrique- ont pu assister à la conclusion de nombreux accords impliquant la Banque mondiale, l’USTDA, ou encore InfraCo Africa.

2 000 experts internationaux

Pour cette 20e édition, dont le thème « Réflexions sur les 20 dernières années » constitue le fil rouge, plus de 2 000 experts ont participé aux différents échelons du salon. Investisseurs, représentants politiques nationaux et internationaux, décideurs, banques commerciales ou de développement, fonds d’investissement, consultants, cabinets juridiques, ainsi que plusieurs dizaines d’entreprises et start-up : l’Africa Energy Forum a offert un aperçu global de la situation industrielle et énergétique du continent africain. Objectif : provoquer des rencontres, identifier des opportunités, former des partenariats, et faire avancer l’Afrique au plus près des nouvelles technologies. Des institutions de premier plan -comme la Banque mondiale ou l’université de Berkeley- ont été représentées.

L’avenir aux énergies renouvelables

Cinq thèmes principaux ont été abordés tout au long des quatre jours de salon, notamment la question du gas-to-power. En développement, par exemple, au Maroc, ce procédé – qui nécessite la construction de centrales à cycle combiné fonctionnant au gaz – permet de diversifier le mix énergétique, tout en compensant les moins-rendements éventuels des énergies renouvelables. Celles-ci ont fait l’objet d’une attention particulière, puisque l’Africa Energy Forum a cherché à identifier les nouvelles opportunités dans le domaine des énergies solaire, éolienne, hydraulique, et géothermique. Un point a été également fait sur les grands politiques publiques en cours dans le domaine des ressources, de même que sur le processus de financement des projets. Enfin, cette année, un focus a été fait sur les politiques énergétiques de neuf pays africains (Maroc, Égypte, Éthiopie, Maurice, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigeria, Mozambique, et Afrique du Sud).

Le nouveau parc éolien Khalladi à Tanger, d’un investissement de 1,7 milliard de dirhams (MMDH) et d’une capacité installée de 120 mégawatts (MW), a été inauguré vendredi 29 juin.

Réalisé par le groupe saoudien ACWA Power et situé à Jbel Sendouq, à 30 km de Tanger, le parc Khalladi produira environ 370 gigawatts et approvisionnera, principalement, les gros clients industriels. Sa production d’électricité équivaut à la consommation annuelle moyenne d’une ville de 400.000 habitants.

Composé de 40 turbines éoliennes, de 3 MW chacune installée sur une tour de 80 mètres et équipée de 3 pales de 45 mètres, le parc contribuera à la réduction de plus de 144.000 tonnes d’émissions de CO2 par an. Le projet participe à la réalisation des objectifs du Maroc à l’horizon 2020, relatifs notamment au développement de 2.000 MW de capacité en énergie éolienne et une part de 42% des énergies renouvelables dans son mix énergétique.

La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence, notamment, du ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah et du ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et l’Eau, Abdelkader Amara, ainsi que du président du groupe AKWA Power et du président du Directoire de l’Agence marocaine pour l’énergie durable, Mustapha Bakkoury.

Le projet est financé par une contribution de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, en collaboration avec le Fonds pour les technologies propres et la BMCE Bank of Africa. Il est le premier projet en énergie renouvelable financé par la Banque européenne au Maroc.
ACWA Power est un développeur, investisseur et exploitant d’un parc de centrales électriques et d’unités de dessalement d’eau présent dans 10 pays à travers le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord ainsi que l’Afrique du Sud et l’Asie du Sud-Est.

Un séminaire sur le secteur des énergies renouvelables dans la région de la Méditerranée a été organisé, le 21 juin à Barcelone, à l’initiative de l’Union pour la Méditerranée (UpM) et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

Baptisée « Séminaire conjoint UpM-BERD : consultation publique sur la stratégie énergétique quinquennale (2019-2023) de la BERD », cette rencontre a reçu les contributions du plus grand nombre possible de parties prenantes afin que toutes les opinions soient entendues.

Ce séminaire a vu la participation de plusieurs parties prenantes au secteur des énergies renouvelables, notamment des universitaires, des responsables, ainsi que des représentants d’organismes gouvernementaux et de groupes de réflexion qui contribuent au développement du secteur de l’énergie dans la région méditerranéenne. Par ailleurs, l’UpM relève que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement encourage la transition vers des économies de marché et soutient le développement du secteur privé dans plusieurs domaines, dont celui des énergies renouvelables.

C’est dans ce cadre qu’intervient le « SEMed Private Renewable Energy Framework » (SPREF) –Cadre des énergies renouvelables privées– qui vise à surmonter les obstacles entravant le développement des marchés privés des énergies renouvelables au Maroc, en Tunisie, en Égypte et en Jordanie. Ce projet fournit des mécanismes de financement efficaces et un soutien technique de coopération ciblé pour la mise en œuvre de projets d’énergies renouvelables dans la région.

Le SPREF permettra aux pays concernés d’atteindre leurs objectifs en termes d’énergies renouvelables et de réduire leurs émissions de CO2. Le projet profitera à plusieurs acteurs dans ces quatre pays de la Méditerranée comme les entreprises d’énergie privées aussi bien locales qu’internationales, les sociétés ou particuliers qui achètent de l’électricité directement auprès du producteur (également appelés intermédiaires financiers) et les responsables politiques.

Ce projet devrait permettre de prévenir l’émission de 780.000 tonnes de CO2 par an. Par le biais de la SPREF, la BERD prévoit de financer jusqu’à 227,5 millions d’euros (250 millions de dollars) et mobiliser d’autres investissements provenant de divers acteurs pour couvrir des coûts de projet de 834 millions d’euros (917 millions de dollars).