L’Alliance internationale pour les objectifs du développement durable (AIODD) dispose d’une antenne au Maroc depuis le 10 février. La création de l’antenne marocaine de l’AIODD permettra d’agir localement pour la concrétisation des objectifs du développement durable de l’Alliance et mettra aussi à profit ses acquis et son expérience afin de contribuer, aux côtés des pouvoir publics marocains, a la concrétisation de la stratégie nationale de développement durable 2030 (SNDD). En 2013, le ministère délégué chargé de l’Environnement a lancé la SNDD qui vise à mettre en œuvre les fondements d’une économie verte et inclusive au Maroc d’ici 2030.

Il s’agit d’un processus continu qui s’appuie sur des enjeux communément acceptés et des objectifs à atteindre. Le processus d’élaboration de cette stratégie s’est basé sur un diagnostic partagé, discuté et vérifié avec les différentes parties prenantes permettant ainsi de dégager un consensus sur les enjeux, les axes stratégiques et les objectifs fondamentaux pour la mise en œuvre de la SNDD à travers une démarche inclusive et concertée durant toutes les phases de son élaboration.

La cohérence de la SNDD repose sur 4 principes: celui de la conformité internationale, celui de la conformité avec les principes de la Loi-cadre 12-99 portant charte nationale de l’environnement et du développement durable, celui de l’engagement des parties prenantes et le principe d’une stratégie opérationnelle.

L’alliance relève par ailleurs que cette stratégie comporte 7 enjeux majeurs visant à consolider la gouvernance du développement durable, réussir la transition vers une économie verte, améliorer la gestion et la valorisation des ressources naturelles et renforcer la conservation de la biodiversité, accélérer la mise en œuvre de la politique nationale de lutte contre le changement climatique, accorder une vigilance particulière aux territoires sensibles, promouvoir le développement humain et réduire les inégalités sociales et territoriales et promouvoir une culture du développement durable.

L’Alliance internationale pour les objectifs du millénaire (AIODM) a été créée en 2006 et a changé de nom après 10 ans d’activité et la création de 12 antennes pour s’adapter au nouvel agenda post 2015 de l’ONU. Depuis, elle est devenue l’Alliance internationale pour les objectifs du développement durable et continue à s’engager pour le programme des Nations Unies (PNUD).

En septembre 2015, les pays ont adopté un nouveau programme de développement durable, articulé autour de 17 objectifs de développement durable. Cet accord est l’aboutissement d’un travail de concertation avec les gouvernements, la société civile et d’autres partenaires pour définir un ambitieux programme de développement pour l’après 2015 et ambitionne de mettre fin à la pauvreté, promouvoir la prospérité et le bien-être pour tous, protéger l’environnement et faire face aux changements climatiques.

Les projets et programmes d’action créés ou soutenus par l’AIODD sur la période 2006-2017 ont concerné l’agriculture, l’éducation, l’égalité des sexes, la réduction de la mortalité infantile et maternelle, le combat de certaines maladie, l’environnement et le partenariat mondial.

Le laboratoire central de contrôle de la qualité des eaux « reste mobilisé quotidiennement » pour assurer la qualité de l’eau potable, a affirmé, le 7 février à Rabat, le Chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani.
S’exprimant lors d’une visite au laboratoire central relevant du complexe Bouregreg de l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE), en vue de permettre aux organes de presse de s’informer sur place des étapes de traitement et de production de l’eau potable, ainsi que du processus du contrôle de sa qualité, M. El Othmani a salué les efforts déployés par les cadres du laboratoire dans le contrôle de la qualité de l’eau, tout en louant leur expertise et leur compétence en la matière.
Le laboratoire central de contrôle de la qualité est « une fierté pour le Royaume », a souligné le Chef du gouvernement dans une déclaration aux médias présents sur place, notant que les équipes de cette structure veillent à assurer la qualité de l’eau à chaque étape du traitement, conformément aux normes de qualité internationales et aux standards de l’OMS.
Il a fait savoir que le laboratoire central a pour principale mission de contrôler la qualité des ressources en eau ainsi que la qualité de l’eau potable distribuée, en s’assurant que cette eau est conforme aux normes de potabilité, et ce 24h/24 et 7jours/7.
Pour sa part, le directeur général par intérim de l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE), Abderrahim El Hafidi a indiqué que le laboratoire procède à de nombreux prélèvements d’eau chaque jour, afin de l’analyser et de mesurer sa qualité, saluant la fiabilité et l’efficacité du travail effectué par les équipes d’experts.
M. El Hafidi a, par ailleurs, mis en avant l’ensemble des certifications du laboratoire notamment la norme ISO 9001 pour la qualité de gestion du processus du contrôle de la qualité des eaux, ainsi que l’accréditation ISO 17025 qui spécifie les exigences générales concernant la compétence des laboratoires d’étalonnages et d’essais.
Ces accréditations, qui témoignent de la fiabilité des résultats d’analyse et la compétence technique de son équipe, sont le fruit des efforts consentis par le laboratoire pour mettre en place un système de gestion de qualité qui assure l’exactitude et l’authenticité des résultats obtenus, a-t-il ajouté.
Créé en 1968, le laboratoire central de contrôle de la qualité des eaux, qui célébrera, cette année, son 50e anniversaire, a pour objectif de produire et desservir une eau potable de qualité et préserver un environnement sain.

Un accord pétrolier portant sur la zone onshore nommée « Tanfit » d’une superficie de 9990 km2, a été signée entre l’Office national des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et les sociétés pétrolières Repsol exploration Tanfit et Shell exploration et production du Maroc (Gmbh).
« Suite aux résultats des travaux de reconnaissance réalisés sur cette zone par la société Shell, en partenariat avec l’ONHYM dans le cadre d’un contrat de reconnaissance, Shell et Repsol ont décidé de poursuivre les travaux dans le cadre d’un permis d’exploration avec l’ONHYM », indique l’ONHYM dans un communiqué.
Opérateur de ce projet, Repsol est l’une des plus importantes compagnies pétrolières cotées en bourse dans le monde, avec des opérations à l’international dans les régions les plus prometteuses en termes de potentiel énergétique.
Fondée en 1890, Shell est l’un des Majors de l’industrie pétrolière opérant des projets pétroliers et gaziers dans plus de 70 pays.

Selon l’Office des changes, les importations du Maroc en 2017 ont atteint 435,2 milliards de dirhams, soit une hausse de 6,4% par rapport à 2016. Cet accroissement des importations s’explique en partie par la hausse de la facture des produits énergétiques de 27,4%, des produits bruts de 15,8% ou encore des produits finis de consommation de 5,2%, précise l’Office dans une note sur ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs à fin 2017.

L’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) a annoncé le lancement d’appels à projets dans les domaines des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique au titre de l’année 2018, destinés aux universités et entreprises marocaines et étrangères.

Ces appels à projets entrent dans le cadre des programmes “Green Inno-project” pour le financement de projets collaboratifs de recherche appliquée et “Green Inno-boost” pour l’incubation et l’accélération de projets innovants. A noter que le programme annuel de l’IRESEN de financement de la recherche et de l’innovation dans les domaines des technologies vertes est doté de 50 millions de dirhams au titre de l’année 2018.

Le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, qui présidait le Conseil d’administration de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), a mis en exergue l’importance des investissements engagés au Maroc depuis 2000 dans le domaine de recherche des hydrocarbures, et qui sont de l’ordre de 25 milliards de dirhams (MMDH), dont 96% faits par les partenaires de l’Office. Par ailleurs, il a indiqué que l’année 2017 a été marquée par des efforts continus en termes d’investissements, s’élevant, dans le domaine de la prospection pétrolière, à environ 12,42 MMDH pour les partenaires et 27 millions de dirhams pour l’Office, notant que les opérations d’exploration des hydrocarbures ont couvert une superficie globale de près de 170 000 km2, avec 22 permis en onshore, 77 permis en offshore, 3 autorisations de reconnaissance et 9 concessions d’exploitation.

La remise du prix « Zayed de l’énergie future » au titre de l’année 2018 au lycée Aouda Saâdia de Marrakech dans la catégorie des Écoles secondaires dans le continent africain, constitue une consécration de l’implication du système éducatif avec toutes ses composantes dans la sensibilisation à l’importance du recours aux énergies renouvelables, en tant qu’une alternative efficace pour la protection de l’environnement.

Cette récompense a été annoncée lors de l’ouverture de la Semaine de la Durabilité d’Abou Dhabi (ADSW) dans le cadre du « prix mondial des écoles secondaires », lancé en 2012 en vue de promouvoir la génération future de leaders en matière d’énergie et renforcer l’engagement continu en faveur de la durabilité.

Ce prix mondial est dédié aux écoles secondaires du monde entier en reconnaissance de leurs efforts exceptionnels en matière du renforcement de la durabilité et du recours aux énergies renouvelables au sein de leurs sociétés.

Le professeur et membre du club environnement du lycée Aouda Saâdia de Marrakech, Alam Saleh, a fait savoir que cette consécration vient suite à un projet ambitieux présenté à la « Fondation Zayed de l’énergie future », au cours duquel les conditions et critères de la Fondation émiratie ont été respectées, à savoir l’impact tangible, l’innovation, le leadership, la vision à long terme, le recours aux énergies renouvelables, la protection de l’environnement, l’efficacité énergétique et la gestion durable des ressources naturelles.

Il a, en outre, souligné que ce prix contribuera à l’approvisionnement de cet établissement en énergie solaire et l’organisation d’activités environnementales et de sessions de formation au profit des élèves afin de les sensibiliser et de les encourager à l’importance de la protection de l’environnement, ainsi que la diffusion d’une culture environnementale au niveau des autres établissements scolaires de Marrakech et le recyclage des déchets au sein de l’école.

Le prix « Zayed de l’énergie future » au titre de l’année 2018 a été également décerné à l’école « Centro Educativo Moparakayo » au Paraguay, l’école bahreinie « Bayan Bahreïn », l’école « Vladimir Nazur » de la Croatie et l’école secondaire Motofoua à Tuvalu d’Océanie.

Le prix Zayed de l’énergie future a été créé en commémoration de la vision du fondateur Feu Cheikh Zayed ben Sultan Al Nahyane, basée sur le développement durable et la protection de l’environnement aux Émirats arabes unis.

La participation des écoles secondaires issues de l’Afrique, d’Amériques, d’Asie, d’Europe et d’Océanie, a porté sur des projets d’autosuffisance au sein des établissements scolaires à travers la collecte et le stockage des eaux pluviales, l’utilisation de l’énergie solaire et une meilleure efficacité énergétique.

L’entreprise britannique SDX Energy, qui opère au Maroc, a annoncé le 23 janvier, avoir fait une nouvelle découverte de gaz au Maroc, plus précisément au bassin de Sebou dans le puits ONZ-7. Le forage du puits qui a démarré le 15 janvier a atteint actuellement une profondeur totale de 1.167 mètres avec une découverte de 5 mètres de gaz net. Il est à noter que les travaux sont toujours en cours sur le site pour booster la production du réservoir et augmenter sa capacité de production à 35,3%.

« Cette découverte est la quatrième réalisée par la compagnie sur les cinq campagnes qu’elle a menées à ce jour dans le royaume. Le puits ONZ-7 est celui qui va nous autoriser à explorer plus dans le périmètre de Sebou, près de Kenitra », précise Paul Welch, le directeur général de SDX.

Concernant cette découverte, la société a utilisé ses propres données sismiques en haute résolution 3D, comme ce fut le cas pour d’autres puits qui ont affiché un résultat positif. Ladite société mène actuellement au Maroc une campagne de forage où elle vise une augmentation du volume des ventes locales de gaz jusqu’à 50%. La société penche actuellement sur le développement des projets récents pour mettre en place une production de gaz à marge élevée supplémentaire en temps opportun. Pour rappel, le projet de Sebou, localisé dans le bassin du Gharb, a été acquis par SDX Energy en janvier 2017.

Une première nationale dans le métier de la distribution de l’électricité. Dans le cadre d’un partenariat exemplaire entre Lydec et l’ONEE, le délégataire casablancais s’est vu décerner la certification du système de management environnemental du poste source de Dar Bouazza, selon la norme marocaine de référence ISO 14001 version 2015. Equipé de trois transformateurs d’une puissance totale installée de 210 MVA, le poste source de Dar Bouazza a été mis en service par Lydec en 2004. Il permet de transformer l’énergie très haute tension 225 kV en énergie moyenne tension 20 kV, assurant la desserte de l’énergie à plus de 80.000 clients et environ 150 unités industrielles situés principalement dans les zones d’Aïn Diab, El Oulfa, Hay Hassani et Maarif extension. Pour la certification de cette infrastructure électrique, Lydec et l’ONEE ont été soumis, mi-décembre 2017, à un audit commun. A noter que l’office exploite une partie de cet ouvrage dans le cadre d’une convention bipartie signée en 2008. A l’issue de cet audit de certification environnementale, conduit par l’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR), les auditeurs n’ont relevé aucune non-conformité. Pas moins de 18 points forts ont été identifiés notamment l’engagement de la Direction Générale de Lydec, la propreté du site et les efforts fournis en matière de plantations. A cette occasion, Jean-Pascal Darriet, Directeur Général de Lydec, a déclaré : « Nous sommes très fiers de l’obtention de cette certification. Il s’agit non seulement d’une première au niveau national, mais aussi du fruit d’un partenariat exemplaire avec l’ONEE que nos équipes ont accompagné jusqu’à son aboutissement ». Et d’ajouter : « Cet audit commun s’est conclu par des résultats exceptionnels à la hauteur de l’ambition de Lydec et de l’engagement des deux parties ».

Suite à des informations relayées la semaine dernière par certains médias et à un message mis en circulation le 21 janvier 2018 sur WhatsApp mettant en doute la qualité de l’eau potable distribuée à Casablanca et Mohammedia, Lydec signale que les affirmations qu’ils contiennent sont erronées et infondées.

Afin de lever toute confusion à ce sujet, Lydec tient à apporter les précisions suivantes :

· Dès l’apparition de ces informations, Lydec a contacté par courrier le producteur national, l’ONEE, et a renforcé le contrôle de la qualité de l’eau en provenance du barrage de Sidi Mohamed Ben Abdellah ;

· L’office a aussitôt affirmé que « les résultats des enquêtes et des investigations réalisées révèlent l’absence de pollution au niveau des eaux brutes de la retenue du barrage de Sidi Mohamed Ben Abdellah ». Aussi, « aucune dégradation particulière n’a été observée au niveau des eaux brutes de la retenue et la production d’eau potable s’effectue d’une manière normale moyennant le traitement mis en place pour le complexe du Bouregreg », ajoute l’ONEE ;

· De ce fait, l’eau produite à ce niveau et qui alimente la ville de Mohammedia ainsi qu’une partie de Casablanca reste conforme aux exigences de la norme marocaine en vigueur, tel qu’attesté par les résultats des analyses d’eau effectuées par le laboratoire de Lydec, Labelma. Accrédité par le SEMAC selon le référentiel NM ISO/CEI 17025, ce dernier a confirmé que la qualité de l’eau distribuée n’a connu aucune dégradation quelconque. Ses paramètres physicochimiques, organoleptiques et microbiologiques sont conformes à la norme marocaine NM 03.7.001.

· Pour rappel, Lydec surveille en continu la qualité de l’eau distribuée à Casablanca et Mohammedia, depuis son arrivée dans les réservoirs, sur le réseau de distribution et jusqu’à son acheminement aux habitants. L’analyse des échantillons se fait quotidiennement à travers 167 points de prélèvement répartis sur tout le périmètre de la gestion déléguée.