L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) vient d’être autorisé par le gouvernement à prendre des participations dans le capital des 5 sociétés créées pour la réalisation des 5 parcs du Projet éolien intégré 850 MW.

Le décret relatif à cette opération a été publié au Bulletin officiel du 22 mars 2018, rapporte Le Matin. L’ONEE est ainsi autorisé à participer à hauteur de 30% dans le capital de chacune de ces sociétés : Parc éolien Midelt, Parc éolien Jbel Lahdid et Parc éolien Tanger II.

Quant aux sociétés chargées des parcs de Boujdour et Tiskrad, l’Office détiendra 10% du capital de chacune. Chaque société sera chargée de la conception, du financement, de la construction et de l’exploitation et maintenance du parc concerné ainsi que de la vente, en exclusivité à l’ONEE, de l’électricité produite dans le cadre du contrat d’achat et de fourniture d’électricité (PPA) conclu pour une durée de 20 ans.

La mise en service des 5 parcs sera progressive à partir de 2019.

C’est à Abidjan en Côte d’Ivoire que s’est tenu, les 26 et 27 mars 2018, l’Africa CEO Forum, la plus importante rencontre internationale réunissant dirigeants d’entreprises, investisseurs et décideurs financiers venus de plus de 70 pays, dont 40 africains.

Et cette année, l’Africa CEO Forum a connu la participation active de l’Agence marocaine des énergies renouvelables (MASEN).

Cette participation a permis de promouvoir les projets du Groupe en Afrique et à l’international et sera une occasion de networking et d’échange de bonnes pratiques.

Et au second jour de cette édition, l’expertise de MASEN, notamment en projets solaires, a été partagée lors du panel « Solaire : les recettes pour un déploiement à grande échelle » auquel a pris part Mustapha Bakkoury, Président de MASEN.

En marge des 3e rencontres africaines de l’efficacité énergétique, Engie a signé un accord de partenariat avec l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE).

L’accord signé se fixe pour objectif le développement et la mise en œuvre de solutions d’efficacité énergétique (EE) ainsi que sa promotion à travers des actions de formation, de sensibilisation et de démonstration.

« Cette convention matérialise l’engagement d’Engie pour le déploiement de solutions d’efficacité énergétique concrètes, en accord avec les priorités nationales et la stratégie de notre Groupe en tant qu’acteur de la transition énergétique » précise Amine Homman Ludiye, Directeur Régional Afrique du Nord du groupe Engie. Concrètement, le partenariat doit permettre la mise en place de projets pilotes pour développer l’efficacité énergétique notamment dans le bâtiment, l’industrie ainsi que la mobilité électrique. Outre le volet projets de ce partenariat, « nous sommes ravis de voir les grands acteurs mondiaux de l’efficacité énergétique se développer dans notre pays. Cela facilitera le transfert de savoir-faire et la formation dans ce domaine » précise Saïd Mouline, directeur général de l’AMEE.

L’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies nouvelles (IRESEN) a démarré l’installation des premières bornes pour la recharge des véhicules électriques sur les aires de repos autoroutiers, et ce dans le cadre du projet Green Miles, initié par l’institut en partenariat avec Schneider Electric et Autoroute du Maroc.

 

L’IRESEN, en collaboration avec le groupe Schneider Electric, Autoroutes du Maroc et l’ensemble des distributeurs de carburant installés sur l’axe autoroutier Tanger-Agadir, travaille sur la mise en place du premier réseau pilote de bornes de recharge au niveau des aires de repos tous les 60 km.

Au total, ce sont 37 bornes, avec 74 points de recharge de différentes puissances qui sont en cours d’installation sur les aires de repos autoroutières afin de couvrir le trajet de 800 km.

La mise en place de ce réseau se fait dans le cadre d’une approche globale qui intègre le couplage avec des ombrières solaires, la communication intelligente entre les bornes et le développement de solutions innovantes prenant en considération toutes les spécificités du contexte socio-économique marocain.

Cette approche contribuera à développer le marché local et à créer l’écosystème de la mobilité électrique au Maroc. Le projet, initié par l’IRESEN en 2017, fait suite à de nombreux projets de recherche et développement sur la mobilité durable que l’institut mène depuis 2014 sur sa plateforme de recherche le Green Energy Park à BenGuerir.

En effet, plusieurs études ont démontré l’importance de l’infrastructure de recharge comme moteur pour le développement de la mobilité électrique au Maroc.

Ainsi, face à une population en nette croissance, des zones urbaines en pleine extension et un gisement important en énergie solaire, les voitures électriques peuvent être adoptées pour renouveler le parc automobile actuel, tout en épargnant plus de 15 millions de tonnes équivalent CO2 par an.

L’exonération totale de la vignette des véhicules hybrides et électriques ainsi que la mise en place d’une infrastructure de recharge dans le cadre du projet Green Miles contribuera à motiver et à encourager, d’une part, les investisseurs, les développeurs et les industriels et d’autre part les utilisateurs.

Les bornes de recharge ont été cofinancés par l’IRESEN et le groupe Schneider-Electric, tandis que l’ingénierie, les études, l’installation et la mise en place des bornes sont assurés conjointement par les distributeurs de carburant, l’IRESEN et ADM.

Les premières stations du groupe Afriquia sont en cours d’équipement et seront suivis dans les trois prochaines semaines par l’installation des bornes de recharge dans les autres aires de repos des distributeurs de carburant présents sur l’axe autoroutier Tanger-Agadir.

Conformément à ses statuts, la Fédération de l’Energie informe ses membres qu’elle tiendra son Assemblée Générale Ordinaire, le Lundi 02 avril 2018 à 15h au siège de la CGEM. Cette Assemblée Générale Ordinaire sera suivie par une conférence, qui aura lieu à l’Auditorium de la CGEM, et qui sera animée par M. Cédric PHILIBERT de l’Agence Internationale de l’Energie sur le thème :

« Energies Renouvelables : Nouvelles perspectives mondiales – Quel rôle pour le Maroc ? ».

Cluster Solaire et la GIZ ont organisé, le 21 mars à Casablanca une conférence autour du thème « L’analyse de l’état d’investissement et les conditions du marché dans le secteur solaire ».

Objectif : identifier les opportunités de développement et de définir les actions à mener pour la création d’une filière solaire compétitive. Globalement, le marché marocain du solaire évolue à deux vitesses.

D’un côté, le marché des grands projets, pour lequel tous les moyens nécessaires ont été mis en place pour atteindre les objectifs fixés.

D’un autre côté, le marché des applicatifs solaires traditionnels qui n’exploite pas tout son potentiel. Dans le cas du pompage solaire, la concurrence du gaz butane et le manque de financement empêchent ce segment de s’épanouir. Un frein au développement qui entrave au même titre l’évolution du segment du chauffe-eau solaire, doté également d’un potentiel tout aussi considérable.

Le marché des applicatifs solaires est partagé entre le photovoltaïque (PV), un marché mature sur les plans national et international, et le CSP, moins mature que le PV. De son côté, le marché du PV est segmenté entre les applications de grandes capacités (centrales solaires et éoliennes) et les projets de petites capacités.

Selon une étude réalisée par Cluster Solaire, le PV et le CSP offrent un potentiel de taux d’intégration, respectivement entre 20 et 80% et entre 20 et 50%.

« Toutes les technologies représentent ainsi un potentiel de développement énorme, compte tenu que le TI actuel varie autour de 30% », souligne Fatima-Zahra El Khalifa, directrice générale de Custer Solaire.

Selon El Khalifa, plusieurs leviers peuvent être actionnés pour concrétiser ce potentiel.

Si des partenariats techniques peuvent combler le manque de compétences dans certains domaines, les nouveaux projets, comme la centrale de Noor Midelt, sont une opportunité pour maximiser la présence nationale, surtout dans le domaine du photovoltaïque.

« À titre indicatif, le taux d’intégration fixé en amont dans le cadre du projet Noor1 était de 30%. Nous avons atteint 34,7%. Aussi, des entreprises 100% marocaines, comme Prominox, ont contribué de manière significative à ces projets », a-t-elle souligné.

Que doivent faire les entreprises marocaines pour accompagner cet élan de la filière solaire ? Il faut être présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur et saisir les opportunités dans des secteurs comme l’agroalimentaire ou le tertiaire. Éclairage, froid solaire, vapeur, pompage, etc.

Le Maroc et le Niger ont signé, le 27 mars à Rabat, un accord-cadre visant le renforcement de la coopération énergétique.

Paraphé par le ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah et la ministre nigérienne de l’Energie, Amina Moumouni, cet accord-cadre engage les deux parties à développer des actions de coopération dans les domaines de l’électricité, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.

L’accord ambitionne, notamment, l’encouragement du partenariat entre les organismes et institutions publics et privés ainsi qu’entre les entreprises des deux pays pour la réalisation des actions dans les domaines précités.

Les deux parties ont également convenu de créer un comité mixte pour la supervision de son application. Ce comité est chargé de l’approbation, du contrôle et du suivi de l’évaluation de toutes les activités réalisées.

S’exprimant à cette occasion, M. Rabbah a souligné que cet accord confirme l’engagement du Maroc dans la coopération africaine, relevant que le Maroc est disposé à partager son expérience et son savoir-faire avec le Niger notamment dans les domaines des énergies renouvelables et de l’électrification rurale.

Pour sa part, Mme Moumouni a indiqué qu’à travers cet accord les deux pays seront amenés à partager leurs expériences mutuelles face aux défis des changements climatiques auxquelles ils sont confrontés.

Ils s’engagent également à mettre en œuvre un programme d’assistance technique mutuelle dans les domaines objet de ce nouveau cadre de coopération.

L’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies nouvelles (IRESEN) a démarré l’installation des premières bornes pour la recharge des véhicules électriques sur les aires de repos autoroutiers, et ce dans le cadre du projet Green Miles, initié par l’institut en partenariat avec Schneider Electric et Autoroute du Maroc.

L’IRESEN, en collaboration avec le groupe Schneider Electric, Autoroutes du Maroc et l’ensemble des distributeurs de carburant installés sur l’axe autoroutier Tanger-Agadir, travaille sur la mise en place du premier réseau pilote de bornes de recharge au niveau des aires de repos tous les 60 km.

Au total, ce sont 37 bornes, avec 74 points de recharge de différentes puissances qui sont en cours d’installation sur les aires de repos autoroutières afin de couvrir le trajet de 800 km.

La mise en place de ce réseau se fait dans le cadre d’une approche globale qui intègre le couplage avec des ombrières solaires, la communication intelligente entre les bornes et le développement de solutions innovantes prenant en considération toutes les spécificités du contexte socio-économique marocain.

Cette approche contribuera à développer le marché local et à créer l’écosystème de la mobilité électrique au Maroc.

Le projet, initié par l’IRESEN en 2017, fait suite à de nombreux projets de recherche et développement sur la mobilité durable que l’institut mène depuis 2014 sur sa plateforme de recherche le Green Energy Park à BenGuerir.

En effet, plusieurs études ont démontré l’importance de l’infrastructure de recharge comme moteur pour le développement de la mobilité électrique au Maroc.

Ainsi, face à une population en nette croissance, des zones urbaines en pleine extension et un gisement important en énergie solaire, les voitures électriques peuvent être adoptées pour renouveler le parc automobile actuel, tout en épargnant plus de 15 millions de tonnes équivalent CO2 par an.

L’exonération totale de la vignette des véhicules hybrides et électriques ainsi que la mise en place d’une infrastructure de recharge dans le cadre du projet Green Miles contribuera à motiver et à encourager, d’une part, les investisseurs, les développeurs et les industriels et d’autre part les utilisateurs.

Les bornes de recharge ont été cofinancés par l’IRESEN et le groupe Schneider-Electric, tandis que l’ingénierie, les études, l’installation et la mise en place des bornes sont assurés conjointement par les distributeurs de carburant, l’IRESEN et ADM.

Les premières stations du groupe Afriquia sont en cours d’équipement et seront suivis dans les trois prochaines semaines par l’installation des bornes de recharge dans les autres aires de repos des distributeurs de carburant présents sur l’axe autoroutier Tanger-Agadir.

La 3e édition des Rencontres africaines de l’efficacité énergétique a été organisée, le 13 mars à Casablanca. Axée sur thème de « l’efficacité énergétique dans les territoires : renforcement des capacités et financement vert », ce rendez-vous s’est focalisé sur les questions liées au financement et à l’investissement dans l’efficacité énergétique. L’ensemble des interventions ont été et animées par des professionnels et des experts marocains, sénégalais, ivoiriens, français et américains.

Initié par AOB Group sous l’égide du ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, cet événement labellisé COP23 a réuni des décideurs nationaux et internationaux, des experts, chercheurs et acteurs publics et privés.

D’autres sessions de la 3e édition auront lieu, à partir du mois de septembre prochain, dans trois autres capitales, à savoir Le Caire, Dakar et Abidjan.

Le projet d’un coût de 17 millions de dollars financé à hauteur de 88% par la Banque Islamique de Développement (BID) consiste à construire deux centrales solaires photovoltaïques d’une puissance totale de 2.4 MWc destinées à raccorder 24 villages dans la région de Ségou située à 236 km au nord-ouest de Bamako.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a pris part à la cérémonie de lancement du projet « Énergie solaire pour le développement de l’électrification rurale au Mali ».

L’événement a eu lieu à Bamako, en présence de Malick Al Houssein, ministre malien de l’Énergie et de l’eau, de Hassan Naciri, ambassadeur du Maroc au Mali, de Noureddine Mabrouk, de la Banque islamique de développement, de Mamadou Ouattara, directeur général de l’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER) et de Khalil Lagtari, responsable de participations à l’ONEE.

Il a porté sur le lancement officiel d’un ambitieux projet d’électrification qui devra permettre de raccorder 24 villages dans la région de Ségou située à 236 km au nord-ouest de Bamako, et plus précisément dans les communes de Saloba composée de 13 villages et Sana de 11 villages.

Le projet, où l’ONEE est partie prenante, consiste à construire deux centrales solaires photovoltaïques avec stockage chacune d’une puissance de 1.25 MWc et 1.18 MWc, soit une puissance totale de 2.4 MWc.

Il porte également sur la construction d’un réseau de distribution de moyenne et basse tensions, notamment sur des longueurs approximatives de 67 km et 117 km respectivement, y compris les branchements de plus de 5.000 foyers moyennant des compteurs prépayés.

Il s’agit également de construire un réseau de distribution de moyenne et basse tensions avec des longueurs approximatives de 67 km et 117 km respectivement, y compris les branchements de plus que 5.000 foyers moyennant des compteurs prépayés, a expliqué Khalil Lagtari, responsable de participations à l’ONEE.

Dans le cadre de ce projet de coopération tripartite Mali-Maroc-BID, l’ONEE apporte sa contribution à travers une assistance pour la réalisation des études préliminaires géotechnique, hydraulique, hydrologique et topographique, l’accompagnement et l’assistance technique pour le choix des équipements et des constructeurs.

L’Office apportera également son assistance durant la réalisation des travaux de construction des ouvrages, à travers l’élaboration d’un schéma de concession, le transfert de savoir-faire et de compétences et la formation opérationnelle des membres de l’équipe au Maroc durant le projet.

Le coût estimatif du projet s’élève à 17 millions de dollars (environ 150 MDH).

La BID contribue au financement à hauteur de 88% par le biais d’une opération de prêt concessionnel, le gouvernement malien prend en charge 9% du coût et l’ONEE 3%.

« Le développement de l’accès à l’électricité et plus précisément l’électrification rurale est l’un des objectifs prioritaires de la Banque qui considère que l’accès à l’électricité est un moyen important de lutte contre la pauvreté », a indiqué Noureddine Mabrouk de la BID.

C’est dans ce cadre-là que le projet Énergie solaire pour le développement de l’électrification rurale au Mali a été approuvé par la banque en décembre 2016, a-t-il révélé.

Et d’ajouter que la Banque participe au financement de ce projet par deux opérations concessionnelles d’un montant total de 15 millions de dollars et que la première opération a été déjà mise en vigueur le 14 janvier 2018.

Ce projet a été conçu et développé dans le cadre d’une coopération entre deux pays membres de la banque, à savoir le Maroc et le Mali où la Banque a joué le rôle de facilitateur, a-t-il poursuivi.

Néanmoins, malgré les efforts considérables entrepris par le gouvernement malien et ses partenaires technique et financier, y compris la BID, au cours des dix dernières années, l’accès à l’électricité au Mali reste un grand défi à soulever en particulier en milieu rural où le taux d’accès n’est que d’environ 18%, a-t-il relevé.