Geneve, le 12 mars 201.
Images d’illustration autour des bornes Schneider Electric sur le stand Renault au Salon Automobile de Genève 2011. Photo Pierre Albouy.

Après la mise en service des bornes sur ce premier axe autoroutier, l’équipement du réseau Green Miles va se poursuivre jusqu’à Agadir sur une longueur totale reliant la ville du détroit à la capitale de Souss-Massa de 800 km. Y seront installés 37 bornes avec 74 points de recharge de différentes puissances au niveau des aires de repos, tous les 60 km.

À partir de la fin de ce mois de juin, les propriétaires de voitures électriques circuleront sans stress sur les deux sens de l’axe autoroutier Tanger-Casablanca. Entendez, ils trouveront facilement des bornes électriques pour recharger leurs batteries. Partant, ils ne se feront plus de souci à ce sujet. C’est du moins ce que révèle l’IRESEN : « Le réseau Green Miles de bornes de recharge électrique est prêt à hauteur de 85% sur l’axe Tanger-Casablanca. Les quelques bornes qui restent seront installées incessamment et leur mise en service est programmée à la fin du mois de juin ».

Cet axe autoroutier sera donc le premier équipé et ouvert aux usagers. La mise en place du réseau Green Miles se fait dans le cadre d’une approche globale intégrant le couplage avec des ombrières solaires, la communication intelligente entre les bornes et le développement de solutions innovantes prenant en considération toutes les spécificités du contexte socio-économique marocain.

Cette approche est privilégiée pour contribuer à développer le marché local et à créer l’écosystème de la mobilité électrique au Maroc. Autrement dit, les promoteurs du projet, principalement l’IRESEN et Schneider Electric, veulent aller au-delà de la simple installation de bornes de recharge électrique. En effet, à travers Green Miles, ils ont commencé à éveiller la conscience des distributeurs de carburants et de leurs partenaires sur ce projet, sur la nécessité de basculer vers l’énergie solaire qui leur permet de faire des économies substantielles sur leurs factures. Résultat: nombre d’entre eux, à commencer par les réseaux Afriquia et Shell, sont en train de revoir toutes les installations de leurs stations-services.

La Banque mondiale a annoncé, le 12 juin, un appui additionnel de 125 millions de dollars en faveur du développement de technologies solaires innovantes au Maroc. Ce financement, auquel contribue le Fonds pour les technologies propres à hauteur de 25 millions de dollars, soutiendra le développement et la construction des centrales de Noor-Midelt I et II, qui cumuleront à terme une capacité de 600 à 800 MW.

Ces installations constitueront le deuxième complexe solaire thermodynamique à concentration (CSP) construit dans le cadre du Plan solaire marocain Noor. Ce plan occupe une place centrale dans la volonté du Maroc de générer 52 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici à 2030.

La centrale de Noor-Ouarzazate, qui devrait être livrée cette année avec une capacité de 580 MW, sera le plus grand complexe CSP au monde. Elle permettra d’alimenter en électricité plus d’un million d’habitants, mais aussi de réduire la dépendance du Maroc au pétrole à hauteur de 2,5 millions de tonnes par an, et les émissions de carbone de 760 000 tonnes par an. Quand il sera terminé, le complexe solaire de Noor-Midelt sera encore plus grand que celui de Noor-Ouarzazate.

« Pour le Maroc, c’est une nouvelle étape vers un avenir propre », souligne Marie Françoise Marie-Nelly, Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, citée dans le communiqué, ajoutant que « le complexe électrique de Noor-Midelt confirme le rôle pionnier du Maroc dans la région en matière d’énergie renouvelable ». Les deux centrales de Noor-Midelt bénéficieront d’une nouvelle conception combinant les technologies CSP et photovoltaïque. Si l’énergie photovoltaïque est moins coûteuse, elle a une capacité de stockage inférieure à la technologie CSP, qui a l’avantage de continuer à produire de l’électricité même sans soleil.

« La conception de Noor-Midelt repose sur des technologies éprouvées. Son fonctionnement inédit permettra de tirer à la fois parti des technologies CSP mais aussi photovoltaïques sur un seul site », indique Moëz Cherif, économiste principal de l’énergie à la Banque mondiale pour le Maghreb. La conception et la construction du nouveau complexe seront pilotées par l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), indique la même source, notant que cette dernière a déjà mené à bien le premier complexe solaire via un partenariat public-privé (PPP), et appliquera le même modèle au projet Noor-Midelt.

Ce modèle a permis de mobiliser des financements auprès du secteur privé en faveur du développement d’infrastructures énergétiques renouvelables et de faire baisser le prix de la CSP en recourant à des appels d’offres concurrentiels. L’Agence a en outre émis la première obligation verte du Maroc en 2016 afin de financer la transition vers des énergies propres.

« La ‘start-up’ MASEN est arrivée à maturité en quelques années seulement, montrant aux autres pays de la région qu’ils peuvent s’inspirer de son exemple pour mettre en œuvre avec succès leurs politiques d’énergie renouvelable », conclut Sameh Mobarek, spécialiste senior de l’énergie à la Banque mondiale et coresponsable des projets Noor.

 

Le ministre des Mines, des carrières et de l’énergie du Burkina Faso, Bachir Ismaël Ouedraogo, a effectué une visite au Maroc pour prospecter de nouvelles opportunités de coopération avec le Royaume. Cette visite fait suite à l’accord de coopération dans les domaines de l’énergie, des mines et de la géologie signé récemment par le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, et le ministre burkinabé du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat Harouna Kaboré. Cet accord fixe le cadre de la coopération entre les deux pays dans les domaines de l’énergie, des mines et de la géologie notamment en matière d’échange d’informations, d’expertise, d’expériences et de savoir-faire dans ces domaines.

Ainsi, dans le cadre de cette visite, M. Ouedraogo a eu le 11 juin des entretiens avec le Directeur Général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) Saïd Mouline, axés sur le développement de la coopération entre le Maroc et le Burkina Faso dans le domaine de l’efficacité énergétique. M. Mouline a donné à son interlocuteur un aperçu sur le rôle de l’Agence dans la mise en œuvre de la stratégie énergétique au Maroc, avant d’aborder les différents projets et programmes structurants menés par cette institution dans les secteurs de l’industrie, du bâtiment, de l’agriculture, du transport et de l’éclairage public.

M. Mouline a ajouté à cette occasion que l’AMEE, qui collabore avec plusieurs agences et institutions africaines, est très sollicitée pour des actions de renforcement de capacité et d’échange d’expériences, et ce, grâce à la « Green platform », centre de formation pratique de l’AMEE à Marrakech qui est classé aujourd’hui, sous l’égide de l’Unesco, en tant que centre régional d’excellence de catégorie II pour l’efficacité énergétique. Ce centre, relève la même source, a pour mission de renforcer la coopération internationale et régionale pour le développement des ressources humaines et institutionnelles dans le domaine de l’efficacité énergétique et du développement durable.

Aziz Rabbah s’entretient à Rabat avec le secrétaire général de la Charte internationale de l’énergie, Urban Rusnak.

De par ses multiples atouts, le Maroc apporterait par son adhésion au Traité de la Charte internationale de l’énergie une valeur ajoutée pour l’ensemble de ses membres, a indiqué, mercredi 30 mai à Rabat, le secrétaire général de la Charte internationale de l’énergie, Urban Rusnak.

« La politique africaine menée par le Maroc, ainsi que sa position géographique en tant que pont reliant l’Afrique à l’Europe, la sécurité et la stabilité dont il jouit et sa politique de protection des investissements, obligent la Charte de l’énergie à approfondir et accélérer les négociations en vue de son adhésion.

Le Royaume dispose, en effet, de l’ensemble des atouts nécessaires et apporterait par son adhésion au Traité de la Charte internationale de l’énergie une valeur ajoutée pour l’ensemble de ses membres », a affirmé M. Rusnak, dans une déclaration à la MAP, au terme de ses entretiens avec le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah.

Le Royaume « s’est engagé très tôt dans l’adhésion à cette Charte en signant en tant que premier pays africain en 2012 la Charte européenne de l’énergie et a couronné cet engagement par l’organisation, en février 2015, du +Rabat Energy Forum+, conjointement avec le secrétariat de la Charte de l’énergie », en plus de sa participation active à toute les sessions de négociation comme preuve tangible de sa volonté d’honorer ses engagements internationaux, a souligné M. Rusnak.

Le Maroc a également signé la Charte internationale de l’énergie en 2015, lors de la conférence ministérielle de La Haye II, a de même rappelé M. Rusnak, faisant remarquer que le Royaume, qui œuvre sans cesse pour la promotion des énergies renouvelables, verrait sa position au niveau international se renforcer davantage grâce à l’adhésion au Traité de la Charte de l’énergie.

A noter que la Charte de l’énergie est une convention sectorielle multilatérale, signée à l’issue de la conférence de La Haye en décembre 1991. Juridiquement non-contraignante, elle met en place le cadre, les fondements et les principes généraux nécessaires à la création d’un climat approprié pour la coopération régionale et internationale dans le domaine de l’énergie.

La Charte a pris, en 1994, la forme d’un instrument international juridiquement contraignant, à savoir le Traité de la Charte de l’énergie, dont la fonction est d’établir et d’améliorer le cadre juridique pour la coopération énergétique, prévu par la charte.

Pour sa part, M. Rabbah a mis en avant la volonté ferme du Maroc pour honorer l’ensemble de ses engagements internationaux, notant que son adhésion au Traité de la Charte devrait prendre compte des opportunités que le Royaume peut s’offrir à travers cette adhésion, ainsi que ses retombées et impacts.

Il a relevé les principaux objectifs de cette Charte concernent le développement des échanges dans le domaine de l’énergie, la coopération, l’efficacité énergétique et la protection de l’environnement, expliquant que la décision doit émaner de l’ensemble des parties concernées, dont le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

M. Rabbah a de même fait savoir que le Royaume place la réussite de la transition énergétique au centre de ses priorités, en assurant le suivi et la mise en place d’un marché libre pour les énergies renouvelables, laquelle politique préfigure les principes prônés par la Charte.

A l’issue de ces entretiens, les deux parties ont convenu d’élaborer conjointement une feuille de route, accompagnée d’un plan d’action et de la création d’un comité ad hoc chargé d’assurer le suivi des négociations, si toutes les parties prenantes décident de ladite adhésion.

Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, chargé de la Coopération africaine, lors de la cérémonie de son installation, jeudi (25/01/2018) à Rabat.

Le Gazoduc Nigeria-Maroc est un vrai projet de développement socio-économique pour la région d’Afrique de l’Ouest, a souligné, le 11 juin à Rabat, le ministre délégué chargé de la coopération africaine, Mohcine Jazouli.

« La signature de la convention sur le projet gazoduc est une étape fondamentale. Nous allons maintenant passer aux études d’avant-projet détaillées, mais pour cela il faut avoir à l’esprit que c’est un projet, certes technique, politique, financier, juridique, mais avant tout un projet de développement socio-économique, tel qu’il a été souhaité par SM le Roi Mohammed VI pour favoriser l’émergence des pays d’Afrique de l’Ouest », a déclaré M. Jazouli.

Mettant l’accent sur l’importance de l’axe Rabat-Abuja qui est fondamental et un des piliers de la vision royale pour l’Afrique, le ministre a fait remarquer que ce gazoduc traversera une douzaine de pays, ce qui permettra d’aller vers des projets « Gas to power » et « Gas to fertilizers » à même de fournir de l’électricité aux pays de la sous-région et de créer des industries de fertilisants.

Pour ce qui est des deux autres accords de coopération bilatérale signés entre le Maroc et le Nigeria, M. Jazouli a relevé qu’ils s’inscrivent dans « la logique de sécurité alimentaire et de nourrir l’Afrique », mettant en avant la complémentarité entre les deux pays qui permettra de fournir des engrais aux agriculteurs nigérians et d’améliorer la productivité de leur agriculture.

Il a, par ailleurs, indiqué que la mission du ministère délégué chargé de la coopération africaine consiste, de manière générale, à opérationnaliser la vision royale de l’Afrique, et particulièrement à accompagner les opérateurs privés et publics, marocains et nigérians, dans la réalisation de leurs projets. A signaler que le président nigérian Muhammadu Buhari a effectué les 10 et 11 juin une visite de travail et d’amitié officielle dans le Royaume à l’invitation de SM le Roi Mohammed VI.

Aziz Rabbah s’entretient avec le ministre espagnol de l’Énergie, du Tourisme et de l’Agenda numérique, Alvaro Nadal Belda

Le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah, a souligné, lundi 28 mai à Rabat, la nécessité de renforcer l’inter-connectivité avec l’Espagne pour bénéficier d’une électricité dans de meilleures conditions et sécuriser l’approvisionnement du marché national en la matière.
Au terme de ses entretiens avec le ministre espagnol de l’Énergie, du Tourisme et de l’Agenda numérique, Alvaro Nadal Belda, M. Rabbah a indiqué, dans une déclaration à la presse, que la coopération énergétique “féconde” entre le Maroc et l’Espagne s’inscrit dans une vision d’intégration régionale qui place le Royaume comme relais entre l’Europe et l’Afrique, notamment en matière d’interconnexion et d’ouverture des marchés, faisant observer que le Maroc travaille sur une 3e ligne d’électricité, compte tenu de la demande croissante au niveau des deux pays.
Tout en exprimant sa satisfaction du niveau de la coopération entre les deux pays en matière d’énergie, le ministre a rappelé les domaines prioritaires retenus dans le cadre d’un Mémorandum d’entente relatif à l’intégration des réseaux et des marchés énergétiques, au développement des énergies renouvelables, aux économies des énergies et à l’efficacité énergétique.
Il a, par ailleurs, relevé l’impératif de créer un cadre favorable pour des joint-ventures entre les entreprises marocaines et espagnoles et d’encourager la création de partenariats privés-privés pour répondre à la demande croissante dans le domaine énergétique, tant aux niveaux espagnol que marocain.
M. Rabbah a souligné que cette entrevue a été, aussi, l’opportunité d’examiner les meilleurs scénarios pour l’avenir de l’après 2021 concernant le projet relatif au Gazoduc Maghreb-Europe (GME), dont le contrat arrivera à terme en 2021.
De son côté, M. Nadal Belda s’est réjoui de l’intensité des relations bilatérales en matière d’énergie, appelant à les consolider davantage dans le cadre de groupes de travail, appelés à privilégier les domaines prioritaires.
« La relation politique entre l’Espagne et le Maroc demeure prioritaire et ne se limite pas à la négociation », a-t-il affirmé, soulignant la nécessité de combiner les efforts dans le domaine énergétique, compte tenu des avantages que ce secteur pourrait apporter au service des deux pays. Le ministre espagnol a, par ailleurs, indiqué que cette rencontre a été l’occasion de partager l’expérience espagnole avec son homologue marocain en matière d’hydrocarbures liquides et d’examiner les moyens à même de garantir une énergie efficace respectant les accords du climat.
Les deux parties ont, également, convenu de préparer conjointement une feuille de route, accompagnée d’un plan d’action, en prévision de la signature d’un Mémorandum d’entente, programmée lors de la prochaine visite du Souverain espagnol au Maroc.

Aziz Rabbah s’entretient à Rabat avec le secrétaire général de la Charte internationale de l’énergie, Urban Rusnak

De par ses multiples atouts, le Maroc apporterait par son adhésion au Traité de la Charte internationale de l’énergie une valeur ajoutée pour l’ensemble de ses membres, a indiqué, mercredi 30 mai à Rabat, le secrétaire général de la Charte internationale de l’énergie, Urban Rusnak.
« La politique africaine menée par le Maroc, ainsi que sa position géographique en tant que pont reliant l’Afrique à l’Europe, la sécurité et la stabilité dont il jouit et sa politique de protection des investissements, obligent la Charte de l’énergie à approfondir et accélérer les négociations en vue de son adhésion. Le Royaume dispose, en effet, de l’ensemble des atouts nécessaires et apporterait par son adhésion au Traité de la Charte internationale de l’énergie une valeur ajoutée pour l’ensemble de ses membres », a affirmé M. Rusnak, dans une déclaration à la MAP, au terme de ses entretiens avec le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah.
Le Royaume « s’est engagé très tôt dans l’adhésion à cette Charte en signant en tant que premier pays africain en 2012 la Charte européenne de l’énergie et a couronné cet engagement par l’organisation, en février 2015, du +Rabat Energy Forum+, conjointement avec le secrétariat de la Charte de l’énergie », en plus de sa participation active à toute les sessions de négociation comme preuve tangible de sa volonté d’honorer ses engagements internationaux, a souligné M. Rusnak.
Le Maroc a également signé la Charte internationale de l’énergie en 2015, lors de la conférence ministérielle de La Haye II, a de même rappelé M. Rusnak, faisant remarquer que le Royaume, qui œuvre sans cesse pour la promotion des énergies renouvelables, verrait sa position au niveau international se renforcer davantage grâce à l’adhésion au Traité de la Charte de l’énergie.
A noter que la Charte de l’énergie est une convention sectorielle multilatérale, signée à l’issue de la conférence de La Haye en décembre 1991. Juridiquement non-contraignante, elle met en place le cadre, les fondements et les principes généraux nécessaires à la création d’un climat approprié pour la coopération régionale et internationale dans le domaine de l’énergie.
La Charte a pris, en 1994, la forme d’un instrument international juridiquement contraignant, à savoir le Traité de la Charte de l’énergie, dont la fonction est d’établir et d’améliorer le cadre juridique pour la coopération énergétique, prévu par la charte.
Pour sa part, M. Rabbah a mis en avant la volonté ferme du Maroc pour honorer l’ensemble de ses engagements internationaux, notant que son adhésion au Traité de la Charte devrait prendre compte des opportunités que le Royaume peut s’offrir à travers cette adhésion, ainsi que ses retombées et impacts.
Il a relevé les principaux objectifs de cette Charte concernent le développement des échanges dans le domaine de l’énergie, la coopération, l’efficacité énergétique et la protection de l’environnement, expliquant que la décision doit émaner de l’ensemble des parties concernées, dont le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
M. Rabbah a de même fait savoir que le Royaume place la réussite de la transition énergétique au centre de ses priorités, en assurant le suivi et la mise en place d’un marché libre pour les énergies renouvelables, laquelle politique préfigure les principes prônés par la Charte.
A l’issue de ces entretiens, les deux parties ont convenu d’élaborer conjointement une feuille de route, accompagnée d’un plan d’action et de la création d’un comité ad hoc chargé d’assurer le suivi des négociations, si toutes les parties prenantes décident de ladite adhésion.

Le Maroc joue un rôle stratégique dans le secteur énergétique et contribue à l’expansion des énergies renouvelables dans le continent africain, souligne le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina.

« Le Maroc est l’un des leaders de l’énergie solaire en Afrique et dans le monde entier. Son agence pour l’énergie durable, Masen, réalise un excellent travail dans ce domaine », a indiqué M. Adesina dans une interview accordée à la MAP au lendemain de la clôture des Assemblées annuelles 2018 de la BAD.

Mettant en avant la qualité des relations entre le Maroc et la BAD, il a fait part de son souhait de voir le Royaume mettre l’agence Masen au service du développement de l’énergie solaire dans d’autres pays africains. « Le Maroc est l’un des portefeuilles de la BAD les plus larges. Nous investissons beaucoup dans le domaine de l’énergie renouvelable », a affirmé M. Adesina, ajoutant que l’institution financière panafricaine soutient l’extension du projet réussi de la Centrale solaire Noor à Ouarzazate.

La BAD a lancé récemment l’initiative « Du désert à l’électricité » qui vise à produire 10.000 mégawatts d’énergie solaire en exploitant l’électricité provenant du soleil dans tout le Sahel, ce qui permettra de connecter 250 millions personnes, a-t-il poursuivi, estimant que le Royaume, à travers Masen, peut accompagner et apporter « une précieuse aide technique » afin d’atteindre les objectifs de ce projet.

Par ailleurs, le président de la BAD a salué la Vision de SM le Roi Mohammed VI pour le développement en Afrique et l’orientation du Royaume vers la coopération sud-sud. « Le Maroc apporte son expertise en matière de technologie, d’innovation, du financement du secteur privé et bien d’autres domaines cruciaux pour l’Afrique », a-t-il noté. Dans ce sens, M. Adesina a jeté la lumière sur l’aéronautique, une industrie où le Maroc « s’est hissé au rang de hub mondial », faisant savoir que la BAD soutient ces efforts en investissant notamment dans le port de Tanger Med. Au sujet de l’emploi des jeunes en Afrique, le président de la BAD a souligné la nécessité de transformer cet atout démographique de l’Afrique en dividende économique.

« L’Afrique est une terre de grandes richesses et au vaste potentiel non encore exploité. Le continent dispose de 420 millions de jeunes de 15 à 35 ans, un chiffre qui devrait passer à 830 millions à l’horizon 2050 », a-t-il fait observer, notant qu’en collaboration avec ses différents partenaires et ses 54 pays membres, la BAD cherche à réduire les menaces économiques et sociales qui privent les jeunes, femmes et hommes, de nombreuses opportunités, les poussant par milliers sur le chemin de la migration, à travers le désert ou la mer méditerranéenne, au péril de leur vie.

Tenues du 21 au 25 mai à Busan (Corée du Sud), les Assemblées annuelles 2018 de la BAD se sont focalisées principalement sur l’accélération de l’industrialisation de l’Afrique, l’une des cinq priorités stratégiques de l’institution panafricaine. Elles ont constitué une occasion pour les responsables issus des différents pays du contient d’échanger entre eux et avec les responsables sud-coréens sur cette thématique.

Fort du succès de la première édition des prix EDF Pulse Africa close en décembre 2017, EDF renouvelle la démarche avec toujours le même objectif : révéler et accompagner des innovateurs africains au service du développement énergétique du continent.

A partir du 23 mai 2018, les start-up africaines pourront soumettre des projets dans trois catégories : production électrique off-grid, usages et services d’électricité et accès à l’eau grâce à l’électricité (agriculture et eau potable). Les start-up sont aujourd’hui définitivement intégrées dans le paysage socio-économique africain.

Pour autant, le dynamisme économique de l’Afrique cohabite avec une réalité plus complexe qui concerne notamment des difficultés d’accès aux financements et à l’industrialisation pour les jeunes entrepreneurs, principaux freins au développement des start-up. Avec les prix EDF Pulse Africa, EDF souhaite contribuer à la dynamique entrepreneuriale en Afrique avec deux objectifs :

  •  Identifier des partenaires potentiels en dénichant les pépites technologiques du continent,
  •  Soutenir l’innovation en associant les entrepreneurs locaux au développement d’offres plus innovantes

Le concours s’adresse aux start-ups de tous les pays africains, aussi bien francophones qu’anglophones. Elles auront jusqu’au 9 juillet 2018 pour déposer leur dossier de candidature sur le site https://africa-pulse.edf.com. Des comités d’experts de l’innovation sélectionneront les dix projets les plus innovants, parmi lesquels le Grand jury décernera trois prix. La remise des prix aura lieu le 22 novembre 2018 à Paris.

Au-delà des dotations pour le développement de projet, les lauréats bénéficieront d’un accompagnement complet, comprenant :

  •  Conseil opérationnel ou financier,
  • Partenariats de développement de projets avec des acteurs locaux tel que « Energy Generation », (incubateur et centre de formation dédiés aux start-up du secteur de l’énergie basé au Togo) et avec les experts d’EDF, notamment via sa filiale EDF Nouveaux Business
  • Accès à l’écosystème d’innovation d’EDF : la R&D et les labos de créativité internes d’EDF.

Cette deuxième édition d’EDF Pulse Africa confirme l’engagement d’EDF aux côtés des entrepreneurs qui relèvent des aujourd’hui les défis de l’Afrique de demain. Implantée en Afrique depuis 50 ans, EDF y développe activement des solutions énergétiques bas-carbone tout en poursuivant l’électrification du continent. La démarche EDF Pulse Africa se situe dans la continuité des prix EDF Pulse qui, depuis leur lancement en 2012, ont déjà permis de faire émerger et d’accompagner 1500 projets d’innovations portés par des start-up en France, au Royaume Uni et en Italie.

Valérie Levkov, Directeur Afrique du Groupe EDF : « Le succès de la première édition d’EDF Pulse Africa a confirmé l’intérêt de cette démarche en révélant l’incroyable potentiel d’innovation des start-up africaines. C’est avec enthousiasme que nous lançons la seconde édition du concours, tout en continuant à accompagner les gagnants de l’édition précédente. Nous espérons voir émerger de nouvelles technologies et de nouveaux produits, qui permettront de répondre aux défis énergétiques du continent africain et qui s’inscrivent dans la dynamique de notre portefeuille de projets hydraulique, biomasse et off-grid en cours de développement en Afrique ».

Rappel des gagnants de la première édition :

1er prix : MAJIK WATER, projet porté par l’entrepreneuse kényane Beth Koigi. Majik Water développe des générateurs d’eau atmosphériques alimentés par des panneaux solaires pour transformer l’humidité de l’air en eau.

2ème prix : LONO, une start-up ivoirienne qui transforme les déchets organiques en biogaz pour le combustible de cuisson et en biométhane pour la production d’électricité.

3ème prix : EDUAIR, projet porté par le camerounais Yann Nkengue. Ce dernier commercialise des box numériques donnant accès à tout type de contenu digital sans connexion internet. Ces boitiers sont connectés et alimentés 24h/24h et favorisent la réduction de la fracture numérique.

Le jury a décidé d’accorder un Prix spécial « coup de cœur » à Nicolas Sancy pour son projet NANOE venu de Madagascar, qui est une solution collective de production, de stockage et de distribution d’énergie solaire en local.

L’ONEE a pris part, du 9 au 11 mai 2018 à Abidjan, à la première édition du salon itinérant de l’électricité en Afrique «Elec Expo» sous le thème « Eclairer l’Afrique par les africains ». La cérémonie d’ouverture du salon s’est déroulée en présence de la Vice-Présidente de l’Assemblée Nationale Ivoirienne, Mme. Brou Adjoua Jeanne et de l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, M. Abdelmalek Kettani.

Organisé à l’initiative de la Confédération Africaine d’Electricité (CAFELEC), «Elec Expo Abidjan» a connu une forte participation de la délégation marocaine conduite par l’Agence Marocaine de Promotion et de Développement des Investissements et des Exportations -AMDIE- et la Fédération Nationale de l’Electricité, l’Electronique & des Energies Renouvelables -FENELEC-.

Cette première édition, qui a vu la participation d’une dizaine de pays du continent, a réuni près de 150 exposants fabricants d’équipements, distributeurs, bureaux d’études, fournisseurs d’électricité, installateurs, bailleurs de fonds et donneurs d’ordre.

Des conférences plénières portant sur les enjeux énergétiques actuels tels que l’efficacité énergétique, les inter-connectivités des pays ou encore les sources d’énergies alternatives ont été organisées en marge de cette manifestation. L’ONEE a pris part au programme de conférences à travers des interventions sur la planification des réseaux de distribution, l’électrification des zones rurales et les travaux sous-tension.