Vivo Energy Maroc a annoncé le renouvellement de son partenariat avec l’association Injaz Al Maghrib, à l’occasion d’une séance d’engagement au programme de bénévolat au sein de ses locaux. En présence de Mme Laila Mamou, Présidente de l’association Injaz Al Mahgrib, cette rencontre a permis d’encourager et confirmer l’engagement bénévole des collaborateurs de Vivo Energy Maroc.

L’entreprise témoigne ainsi de son rôle de partenaire stratégique de l’association, acteur majeur de la formation à l’entrepreneuriat des jeunes au Maroc.

« Partie prenante de l’initiative Injaz-Al Maghrib, nous avons pour vocation d’être une entreprise apprenante, et nous consolidons tous nos efforts pour ouvrir de nouveaux horizons professionnels à la jeunesse marocaine. Nous sommes fiers également de l’engouement de nos collaborateurs pour participer aux différents programmes d’éducation à l’entrepreneuriat d’Injaz. Ce sont eux qui à travers nos enquêtes de satisfaction internes nous ont demandé d’être plus impliqués dans la vie sociétale de notre entreprise et de contribuer à des actions citoyennes », a déclaré Asaf v Sasaoglu, Président Directeur Général de Vivo Energy Maroc.

« Vivo Energy Maroc est un partenaire de référence. Grâce à leur soutien et leur implication, nous avons pu mener à bien des programmes majeurs d’encouragement à l’entreprenariat. Au-delà de la contribution financière, les collaborateurs de l’entreprise se proposent comme bénévoles pour dispenser les programmes d’Injaz. Une entreprise comme Vivo Energy Maroc fait de la RSE un réel axe stratégique de développement, en mettant en avant son mécénat de compétences », témoigne Laila Mamou, Présidente d’INJAZ Al Maghrib.

L’Institut marocain de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et le Centre australien de recherche pour l’Énergie et Technologie (CET) relevant de l’université Adelaid, ont signé, le 3 octobre à Casablanca, une convention de coopération et de partenariat dans le domaine des énergies renouvelables. 

En vertu de cet accord, qui a été signé par le directeur général de l’IRESEN, Reda Ikken, et le directeur du Centre de recherche australien, Gus Nathan, les deux parties souhaitent explorer conjointement les possibilités de renforcer et d’optimiser leur coopération afin de soutenir la recherche appliquée et l’innovation dans les domaines des énergies renouvelables, des réseaux intelligents, de l’efficacité énergétique, de la mobilité durable, du stockage de l’énergie, du lien eau / l’énergie et les mines vertes.

Le CET et IRESEN ont également fait part de leur intention de collaborer pour rechercher, évaluer et définir mutuellement la faisabilité de mener à bien des activités communes suivantes, ainsi que pour évaluer et définir les implications financières et les ressources pouvant être nécessaires pour ces activités notamment l’échange de connaissances, à travers l’organisation de formations, des ateliers et des conférences conjointes, ainsi que l’échange de personnel et d’étudiants.

Il s’agit également de cofinancer de projets communs, et de prendre des initiatives stratégiques conjointes dont le développement des outils d’intérêt commun (feuilles de route stratégiques pour l’innovation, analyse de la chaîne de valeur et de la chaîne d’approvisionnement).

Les deux parties ont également convenu, dans ce cadre, d’échange des informations sur des investissements communs dans des infrastructures d’innovation en Australie et / ou en Afrique (incubateurs, relais), de procéder à la diffusion conjointe des activités communes, d’organiser des réunions conjointes avec des institutions australiennes, marocaines ou internationales ainsi que des activités de perspicacité et de prospective.

La cérémonie de signature de cette convention, qui s’est déroulée en marge de la 24 è édition de SolarPACES, a été présidée par le ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabah qui également assisté à la signature d’un accord entre la société allemande CS Services et la start-up marocaine Farash systems.

Cette dernière a obtenu, dans le cadre de la 10e édition du Salon international des équipements, des technologies et des services de l’environnement « Pollutec Maroc 2018 », inauguré le 2 octobre à l’Office des foires à Casablanca, le grand prix Global Cleantech Innovation Programme (GCIP)/Maroc (1-er prix dans la catégorie énergie renouvelable).

Cette distinction a été décerné à « Farasha Systems » pour avoir proposé des solutions pour détecter tous les défauts cachés, mêmes invisibles à l’œil dans un délai 10 fois plus rapide et beaucoup plus précis grâce aux caméras thermiques et visuelles embarquées dans un drone aérien ou véhicule terrestre.

ACWA Power qui vient d’adhérer à la Fédération de l’Energie, est un développeur, investisseur et exploitant d’un parc de centrales électriques et d’unités de dessalement d’eau, présent dans 10 pays à travers le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord ainsi que l’Afrique du Sud et l’Asie du Sud Est.
Le parc de ACWA Power, totalisant un investissement de plus de 30 milliards de dollars, représente une capacité de production d’électricité de plus de (+27 GW) et une capacité de dessalement d’eau de 3 millions de m3 par jour et approvisionne aussi bien les services publics que privés (clients industriels) sur la base de contrats long-terme, de partenariats public-privé, de concessions ou encore de gestions délégataires de services publics.

ACWA Power dont le siège social est situé au Royaume d’Arabie Saoudite, est détenu par huit conglomérats saoudiens, Sanabil Direct Investment Company (détenue par le Fonds d’investissement public de l’Arabie saoudite), l’Agence Saoudienne des pensions publiques et la Société Financière Internationale (SFI – membre du Groupe Banque mondiale).

ACWA Power s’inscrit dans l’objectif de fournir, de manière fiable, de l’électricité et de l’eau dessalée au plus bas coût possible, en contribuant ainsi au développement social et économique des communautés et des pays où le Groupe investit et qu’il accompagne.
En mettant la sécurité, le capital humain et la performance au cœur de son management et de sa gestion opérationnelle, ACWA Power s’assure l’aboutissement réussi de l’ensemble de ses projets.

 

Conférence internationale de l’ingénierie de l’énergie solaire concentrée et des procédés chimiques (SolarPACES)

Le Maroc est activement engagé dans une transition énergétique vers les énergies propres, ont affirmé, le 2 octobre à Casablanca, les participants à la 24e édition de la conférence internationale de l’ingénierie de l’énergie solaire concentrée et des procédés chimiques (SolarPACES).
Le Royaume dispose de tous les ingrédients nécessaires pour jouer un rôle de premier plan dans la transition énergétique mondiale, et devenir un hub énergétique pour un échange de l’électricité durable, ont-ils ajouté lors de cette rencontre, co-organisée par l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et l’Agence marocaine de l’énergie durable (Masen), sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Dans une allocution, lue en son nom, le ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabah, a notamment rappelé l’importance capitale accordée par le Maroc en faveur du climat et au développement des énergies renouvelables en particulier. 
M. Rabbah a souligné que le Maroc s’est fixé un nouveau cap pour les énergies renouvelables en portant leur part de 42% dans la puissance installée en 2020, à 52% à l’horizon 2030.
Ouvrant les travaux de cette conférence, Mustapha Bakkoury président Directeur Général de l’Agence marocaine de l’énergie durable (Masen), a indiqué que le Maroc a montré que le pari des énergies renouvelables est « déjà gagné » et le royaume est en train d’amplifier sa stratégie qui était d’ailleurs revue à travers l’ambition d’atteindre 52% de mix électrique à l’horizon 2030.
Selon M. Bakkoury, cette conférence, deuxième du genre organisée par le Maroc après celle de Marrakech en 2012, est une occasion pour les personnalités, notamment les experts, qui y participent de voir ce qui a été accompli par le royaume, en matière des énergies renouvelables, depuis 2012.
D’ailleurs, à l’issue de la conférence ces personnalités vont visiter le complexe de Ouarzazate, ce qui constitue « une démonstration concrète de la dynamique et de la marche du Maroc, qui est conforme à ce qui a été planifié dans ce domaine ». 
De son côté, Badr Ikken, directeur général de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), a mis en exergue les résultats positifs enregistrés dans le secteur énergétique au Maroc, qui témoignent « du succès de notre modèle de transition énergétique », observant que les institutions internationales notamment l’AIE viennent conforter les choix stratégiques du Maroc et les réformes qu’il avait entamées.
Le Maroc accorde une attention particulière à la formation, à la recherche et développement, ainsi qu’à l’intégration industrielle dans le domaine des énergies renouvelables, a-t-il ajouté, mettant l’accent sur l’esprit de coopération qui anime les différents intervenants.
Selon M. Ikken, le Maroc a développé une expertise et il n’a pas seulement construit des centrales solaires pour produire de l’énergie propres, mais il a également des universités et centres de recherche qui travaillent sur le sujet.
« Le prochain défi c’est d’avoir plus d’intégration, ce qui nécessite plus de collaboration entre le monde académique ainsi qu’une valorisation des résultats de recherche avec le monde socio- économique, afin d’aider à se spécialiser et développer plusieurs filières », a-t-il relevé. 
Le Maroc œuvre afin de tirer profit de l’expertise de ses partenaires, développés dans ce domaine, et dans le but d’accompagner les pays voisins du Sud en vue de faire de l’Afrique un marché phare des énergies renouvelables, notamment le solaire. 
Cette conférence, qui rassembler près de 600 participants de plus de 40 pays, dont des experts de renom, ainsi que des décideurs et des acteurs politiques et économiques de haut niveau, constitue une opportunité pour l’échange et le développement de la filière solaire, notamment le CSP (centrale solaire thermodynamique à concentration).
Il s’agit, selon ses organisateurs, d’une plateforme pour la promotion de la recherche & développement, la présentation des progrès technologiques réalisés, ainsi que la présentation des projets innovants développés ou en cours de développement.
En effet durant 4 jours, le CSP sera examiné sous tous les angles à savoir les hybrides, les marchés et projets, la supply chain, les technologies innovantes, les performances, le stockage, les mesures, les intrants machines, le financement, l’intégration du Grid. 
L’Objectif étant d’élaborer des recommandations qui permettent aux professionnels du secteur de maîtriser toute la chaîne de valeur de cette technologie « très prometteuse ».
« SolarPACES » est un réseau de coopération international regroupant des équipes d’experts du monde entier qui se concentre sur le développement et le marketing de systèmes d’énergie solaire thermique. 
Il fait partie d’un certain nombre de programmes collaboratifs, appelés « Programmes de collaboration technologiques » qui ont pour mission d’aider à trouver des solutions aux problèmes énergétiques mondiaux. 
Les 19 pays membres se réunissent et collaborent à travers des activités visant à résoudre le large éventail de problèmes techniques liés à la commercialisation de la technologie solaire à concentration, notamment les tests de systèmes à grande échelle et le développement de technologies, composants, instruments et techniques d’analyse avancés. 

Le Maroc accorde une grande importance à la lutte contre les changements climatiques et à la protection de l’environnement et se positionne en tant que « leader régional » dans le domaine des énergies renouvelables, a indiqué l’Institut européen de la Méditerranée (IEMed).
Dans un récent rapport intitulé « le financement vert en Méditerranée », l’Institut relève que le Maroc, en concrétisation de ses engagements internationaux, a adopté la charte nationale de l’environnement et du développement en 2009 et a procédé à la mise en oeuvre de deux stratégies nationales relatives à la protection de l’environnement et au développement, en plus de la création d’un centre des compétences en changement climatique en vue de coordonner les initiatives dans ce domaine.
En 2016, Il a été également procédé à l’actualisation de la stratégie nationale d’énergie qui vise à augmenter la contribution des énergies renouvelables à la production d’électricité à hauteur de 52 % à l’horizon 2030, a fait observer le document, rendu public à l’occasion de la 14e conférence de la Commission méditerranéenne de la Ligue européenne de coopération économique (4-5 octobre à Rome). 
Le rapport rappelle, dans ce sens, que le Maroc dispose d’un projet d’envergure, le premier du genre à l’échelle mondiale, en l’occurrence le parc solaire de Ouarzazate, notant que ce complexe géant est un projet pionnier à l’échelle mondiale.
Financé par de nombreux acteurs nationaux et internationaux, le complexe porte sur la création, durant la période 2015-2020, de cinq parcs d’énergie solaire qui permettront la production de 2000 mégawatt d’électricité, explique la même source.
De même, la banque centrale du Maroc, poursuit le rapport, a intégré dans sa stratégie le financement de projets de l’économie verte.
Le document indique, par ailleurs, que le financement vert constitue désormais une ligne de conduite principale au pôle financier de Casablanca qui ambitionne de devenir le hub de l’Afrique pour les finances vertes. 
Le rapport de l’IEMed a été élaboré avec la contribution de nombreux acteurs et experts d’établissements internationaux concernés par les questions liées au climat et à l’environnement.

Des ministres et responsables arabes chargés de l’énergie ont appelé lundi 1er octobre à Marrakech, à tirer profit de la complémentarité entre les pays arabes dans le domaine énergétique.


Lors d’une plénière destinée à présenter les stratégies et visions des pays arabes dans le domaine de l’énergie, dans le cadre de la 11è Conférence arabe sur l’énergie, ces ministres ont renouvelé leur engagement en faveur du renforcement de la coopération arabe commune dans le domaine de l’énergie.


Intervenant à cette occasion, le ministre de l’Energie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, qui présidait cette plénière, a noté que les pays arabes accordent un grand intérêt à la question de l’énergie, à la diversification de ses sources et à la réalisation de la « sécurité énergétique ».


Pour se faire, explique M. Rabbah, plusieurs pays ont adopté des stratégies énergétiques visant à augmenter les taux de production du pétrole et gaz pour répondre aux demandes de la consommation locale en constante évolution.
D’autres pays arabes ont procédé à l’évaluation de l’économie des énergies renouvelables et l’évaluation et la sélection des meilleures compétences économiques à même de promouvoir l’utilisation de ces énergies et l’identification des principales initiatives de nature à développer un secteur durable des énergies renouvelables.


Le Conseiller pour les entreprises au ministère saoudien de l’énergie, de l’industrie et des ressources minières, Abdul Rahman bin Muhammad Abdul Kareem, a pour sa part, exposé la stratégie 2020-2030 de son pays et qui vise la construction d’une industrie pétrolière plus forte et d’une chaîne complémentaire de production de pétrole (exploration, production, traitement, transport, raffinage).


Et de faire savoir que l’Arabie saoudite investira 200 milliards de dollars dans l’énergie solaire tout en visant 200 Gigawatts à l’horizon 2030, ce qui est de nature à créer plus de 100.000 postes d’emploi et à réduire le coût de la production de l’électricité. 


M. Abdul Rahman bin Muhammad Abdul Kareem a relevé que son pays demeure engagé à préserver la stabilité du marché du pétrole sans porter atteinte aux intérêts des consommateurs, à renforcer la coopération entre les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et à coordonner avec les pays producteurs en dehors de l’OPEP.

Le ministre égyptien du pétrole et de la richesse minière, Tarek Al-Molla, a de son côté, relevé que la stratégie énergétique 2020-2030 de son pays est de nature à répondre aux besoins énergétiques de l’économie nationale et partant garantir une augmentation de la contribution de l’énergie dans le produit intérieur brut (PIB), faisant savoir que la contribution du mix des énergies renouvelables atteindra 40% à l’horizon 2035. La stratégie énergétique 2020-2030 vise à transformer l’Egypte en un centre régional énergétique.


Le ministre algérien de l’Energie, Mustapha Guitouni, a de son côté, mis l’accent sur les efforts « considérables » de l’Etat algérien dans le domaine du raccordement à l’électricité et au gaz naturel, faisant savoir dans ce contexte que le taux de couverture du raccordement à l’électricité à atteint 99% et celui du gaz naturel plus de 60%.


Et d’indiquer que le programme national de transition énergétique vise à produire 22.000 Mégawatts à l’horizon 2030 et permettra de répondre aux besoins du marché national algérien en constante évolution.
M. Mustapha Guitouni a en outre, souligné que son pays œuvre à adapter le cadre juridique et fiscal pour les activités d’exploration et de production pour le rendre plus attractif pour les investisseurs étrangers.


Le ministre de l’énergie et de l’industrie du Qatar, Mohammed bin Saleh, a pour sa part relevé le rôle important de l’Organisation des pays arabes exportateurs du pétrole (OAPEC) dans le développement de l’industrie du pétrole au monde arabe, soulignant que la stratégie de son pays vise à transformer le Qatar à l’horizon 2030, en un pays développé capable de réaliser le développement durable et la prospérité à son peuple pour des générations futures.
M. Mohammed bin Saleh a passé en revue la vision de son pays dans le domaine énergétique qui vise à préserver la position du Qatar en tant que pays pionnier de production du gaz naturel.

Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette rencontre a examiné, quatre jours durant, la situation de l’énergie, ses évolutions récentes et futures et son impact sur le secteur énergétique dans le monde arabe.


Organisée par le ministère de l’énergie, des mines et du développement durable, le Fonds arabe pour le développement économique et social, la Ligue arabe, l’OAPEC, et l’Organisation arabe du développement industriel et minier (OADIM), cette conférence a discuté aussi de la sécurité énergétique en tant que partenariat mondial et des investissements nécessaires au développement du secteur de l’énergie dans les pays arabes.

Le groupe Valorem, opérateur en énergie verte, pionnier de l’éolien en France et acteur mondial des énergies renouvelables (EnR), et DLM EnR, filiale du Groupe Delattre Levivier Maroc, spécialiste des solutions d’autoconsommation électrique à base d’énergies propres et de systèmes d’approvisionnements complémentaires en électricité, ont convenu de mettre en commun leurs savoir-faire respectifs.

Ce partenariat prend la forme d’une augmentation du capital de DLM EnR par l’entrée du Groupe Valorem. Ce dernier est désormais actionnaire de DLM EnR à hauteur de 25%, et entend faire de ce rapprochement

stratégique un vecteur de croissance pour le secteur marocain et africain des EnR. Leur objectif : enrichir le marché de solutions fiables, efficaces et innovantes pour aider encore les industriels à produire de l’électricité et à maîtriser leurs factures énergétiques.

Par son positionnement privilégié au Maroc et en Afrique, l’expertise de ses équipes et leur longue expérience dans le domaine des énergies propres appliquées aux secteurs de l’industrie, de l’agriculture et des services, DLM EnR s’est très vite imposée comme un acteur de référence sur le marché continental des énergies renouvelables. Pour sa part, le Groupe Valorem, qui souhaite étendre davantage son champ d’expertise sur les marchés marocain et africain, entend élargir la palette des solutions qu’il propose aux clients souhaitant optimiser et maîtriser leur consommation en électricité.

Aussi, ce rapprochement répond aux impératifs environnementaux qui exigent des entreprises industrielles, marocaines et africaines, une meilleure optimisation de leur énergie, ainsi que la réduction des effets de leur empreinte environnementale.

Des objectifs rendus désormais possible par l’introduction de dispositifs innovants capables de réduire significativement la dépendance vis-à-vis du réseau électrique classique, et ce par voie de diversification des sources d’énergie. Des solutions portées aujourd’hui par le Groupe Valorem et DLM EnR qui ont fait le choix d’unir leurs forces pour faire avancer l’offre et le marché et faire bénéficier le Maroc et l’Afrique des technologies les plus efficaces et les plus pointues en EnR, porteuses d’une réelle valeur ajoutée pour l’environnement et l’industrie.

  • A propos du Groupe Valorem

Opérateur français et indépendant en énergies vertes, le groupe Valorem maîtrise tout le processus de valorisation des énergies renouvelables, du développement à l’exploitation-maintenance en passant par des prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage, de construction ou d’audit. Pionnier de l’éolien en France et fort de près de 200 collaborateurs, Valorem est également présent aux Caraïbes, en Amérique Latine, en Europe et en Afrique. Depuis 2014, Valorem est certifié ISO 9001:2015 et ISO 14001:2015 et depuis 2017 OHSAS :18001.

  • A propos de DLM EnR

DLM EnR est la filiale spécialisée dans les énergies renouvelables de Delattre Levivier Maroc (DLM), leader de la construction métallique. Portant les ambitions que nourrit DLM pour le développement des énergies vertes et les innovations qui permettent de les utiliser efficacement dans l’alimentation des processus de production, DLM EnR accompagne ses clients dans leur

démarche d’ouverture aux énergies propres, et leur utilisation comme source complémentaire d’approvisionnement en énergie. Ainsi, DLM EnR propose des solutions clé en main, et se spécialise dans l’ingénierie & l’expertise technique, la maintenance, l’audit énergétique et l’assistance à maîtrise d’ouvrage.

Le groupe d’ingénierie et de technologie SENER s’apprête à entamer les derniers essais à Noor Ouarzazate III, après avoir achevé, en août dernier, la première synchronisation de l’installation solaire. Avec ces étapes clés, SENER entame la dernière phase avant la mise en service commerciale de la centrale et sa livraison finale au client.

Il s’agit de la deuxième installation équipée de la technologie de tour centrale et du système de stockage de sels fondus, concue par SENER.

Noor Ouarzazate III est également l’une des premières au monde à appliquer cette configuration à une échelle commerciale. Les hautes performances de cette technologie permettent d’atteindre des températures optimales comparées aux autres technologies CSP. Les températures élevées maximisent l’efficacité thermodynamique et permet de gérer l’énergie solaire et répondre à la demande du réseau, même en l’absence de rayonnement. Cette caractéristique unique du CSP change radicalement le rôle des sources d’énergies renouvelables à l’échelle mondiale.

Pour le cas de la centrale solaire Noor Ouarzazate III, SENER a pris en charge l’ingénierie conceptuelle, qui comprend l’installation, l’ingénierie détaillée, la fourniture des équipements du système de stockage thermique, l’ingénierie et la construction du champ solaire et du récepteur des sels fondus ainsi que la mise en service totale de la centrale. Celle-ci devra être livrée au client a la fin de 2018.

Noor Ouarzazate III est composée d’un champ solaire de 7 400 héliostats HE54 (conçu et breveté par SENER).Ces derniers dirigent le rayonnement solaire vers un récepteur situé au sommet de la tour à hauteur de 250 m grâce à un système de suivi très précis, connu sous le nom de «tracker solaire». En collaboration avec des entreprises marocaines, le groupe a également pris en charge la conception et la construction du récepteur, doté d’une puissance de plus de 600 MW thermiques.

Noor Ouarzazate III est équipé d’un système de stockage de sel fondu qui lui permet de produire de l’électricité pendant 7,5 heures sans rayonnement solaire garantissant ainsi une distribution de l’électricité optimale. De la même façon, SENER a entièrement développé un élément majeur dans ce type d’installation: le système de contrôle intégré du récepteur et du champ solaire.

Anas Raisouni, Directeur Général Régional de SENER au Maroc, a déclaré: «La synchronisation de Noor Ouarzazate III est la dernière étape avant la livraison finale à ACWA et à MASEN. Avec son investissement visionnaire dans l’énergie solaire, MASEN a assuré au Maroc un approvisionnement propre, durable et gérable en électricité, tout en développant l’industrie nationale dans un secteur de pointe comme le CSP. Nous sommes très fiers d’avoir travaillé pour ces deux entités (ACWA et MASEN), en concevant et construisant l’une des centrales solaires thermiques les plus avancées au monde. Une fois opérationnelle, celle-ci marquera un tournant dans le secteur des CSP et consolidera ainsi la position de SENER en tant que société d’ingénierie leader dans le secteur ».

Noor Ouarzazate III fait partie du complexe Noor, piloté par MASEN qui est le plus grand complexe solaire au monde. Dans ce complexe, SENER fait partie du consortium de constructeurs clé en main des centrales Noor Ouarzazate I et Noor Ouarzazate II dotées de la technologie des capteurs cylindro-paraboliques SENERtrough®, et Noor Ouarzazate III qui applique les innovations évoluées de la pionnière centrale Gemasolar, à Séville (Espagne), développée et construite par SENER.

Premier semestre encourageant pour Taqa Morocco. Le groupe affiche une production de 7.658 GWh avec un taux de disponibilité global de 93,4%. Ce producteur privé d’électricité a vu son bénéfice net part du groupe progresser de 1,3% à 543 millions de DH. Son résultat net consolidé frémit de 0,1% sur un an à 702 millions (+0,1%).

Sur la période, le groupe a affiché un chiffre d’affaires consolidé de 4,172 milliards, soit 2,4% de plus. Cette croissance s’explique par la bonne tenue opérationnelle de l’ensemble des Unités 1 à 6. Elle est aussi attribuée à l’augmentation des frais d’énergie de 7% consécutive à l’évolution du prix d’achat du charbon sur le marché international. La dépréciation du dollar face au dirham enregistrée sur le 1er semestre de l’année a également pesé dans la balance. Le résultat d’exploitation consolidé s’est, pour sa part, contracté de 2% à 1,316 milliard de DH.

Une baisse motivée par «la poursuite des efforts d’optimisation des charges d’exploitation et de maintenance, compensée par l’effet de la dépréciation de la parité dollar/dirham», a indiqué le DGA du pôle finance et développement de Taqa Morocco, Omar Alaoui M’hamdi, lors de la présentation des résultats financiers du groupe, le 25 septembre à Casablanca.

Globalement le résultat financier s’est amélioré de 11,9%, suite à l’effort de remboursement de la dette sur la période et de l’optimisation du placement des excédents de trésorerie. «La structure bilancielle a connu une amélioration continue entre 2014 et 2017, une tendance qui se confirme sur le 1er semestre avec une baisse de l’endettement et le renforcement des fonds propres», souligne le responsable.

Ces derniers s’élèvent à 5,866 milliards de DH et le besoin en fonds de roulement fléchit à 706 millions. À noter que le groupe a distribué, en juillet dernier, un dividende de 40 DH par action, soit 8% de plus qu’en 2016. «Nous affichons une hausse régulière depuis la première distribution en 2013, en ligne avec la progression des résultats réalisés par rapport aux prévisions du business plan», précise le top management du groupe qui reste confiant pour l’ensemble de l’année.

Vivo Energy a annoncé avoir conclu un accord avec Engen Holdings Limited pour restructurer l’acquisition d’Engen International Holdings (Mauritius) Limited par Vivo Energy Investments BV, filiale de Vivo Energy.

La transaction restructurée est désormais inconditionnelle, hormis les conditions de clôture habituelles, et les clauses de changements défavorables importants.

Toutes les autorisations réglementaires et de la concurrence requises ont été approuvées pour le transfert des activités internationales d’Engen dans neuf pays de l’Afrique subsaharienne.

La restructuration permet d’achever la transaction, annoncée pour la première fois le 4 décembre 2017, pour dérouler dans tous les pays autres que la République Démocratique du Congo. La finalisation est prévue pour le 1er mars 2019.

La transaction restructurée ajoutera des opérations dans huit nouveaux pays et plus de 225 stations-service portant la marque Engen seront ajoutés au

réseau de Vivo Energy, portant ainsi sa présence à plus de 2 000 stations-service réparties sur 23 marchés africains.

Les nouveaux marchés pour Vivo Energy sont le Gabon, le Malawi, le Mozambique, la Réunion, le Rwanda, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe. Les opérations d’Engen au Kenya (où Vivo Energy opère déjà) sont le neuvième pays inclus dans la transaction.

Conformément à l’accord du 4 décembre 2017 et à la suite de la restructuration de la transaction, la contrepartie du transfert d’EIHL est de 203,9 millions USD, comprenant une émission par Vivo Energy de 63,2 millions d’actions nouvelles évaluées au prix d’introduction en bourse de Vivo Energy de 165 pence par action1 et 62,1 millions de dollars en espèces, ce qui a conduit EHL à détenir une participation d’environ 5,0% dans Vivo Energy.

Le paiement de la contrepartie en espèces sera financé par un prélèvement sur la facilité de crédit multidevises de Vivo Energy, établie en mai 2018.