Total Maroc a annoncé dans un communiqué, cinq nouvelles nomination au de son comité de direction.

Depuis le 1er septembre 2018 : Mme Bouchra Belabbes a été nommée Directrice Gaz ; M. Abdelmoughit Berroho, Directeur Lubrifiants et Commerce Général ; M. Xavier Chouan, Directeur Supply&Logistique; M. Khalifa Hanafi, Directeur Hygiène, Sécurité, Qualité, Environnement ; enfin, M. Brahim Kahfy, Directeur financier.

Présent au Maroc depuis plus de 90 ans, Total Maroc est un acteur majeur sur l’ensemble du marché des produits pétroliers : réseau de stations-service, clients industriels, lubrifiants, aviation, GPL et logistique.

Pour la cinquième fois depuis 2012, le délégataire casablancais, Lydec, obtient le trophée «Top Performer RSE» décerné par l’agence de notation extra-financière, Vigeo Eiris, aux entreprises les plus performantes en matière de responsabilité sociale et de maîtrise des risques de durabilité.

Sélectionnée parmi les 44 premières sociétés marocaines cotées en bourse et évaluée sur la base de 38 critères et plus de 330 indicateurs, Lydec a été distinguée aux côtés de 15 autres entreprises. Ces dernières ont reçu les meilleurs scores en matière de tangibilité de leurs informations et de cohérence et d’efficacité de leur système managérial, et ce, dans six domaines, à savoir le capital humain, les droits de l’Homme, l’environnement, l’éthique des affaires, la gouvernance et l’engagement sociétal.

Cette année, Lydec est consacrée pour sa performance globale et plus particulièrement pour 5 critères  : La gestion responsable des restructurations ;
L’intégration de critères de conformité sociale dans l’homologation et la sélection des fournisseurs ;
La maîtrise des impacts liés à l’utilisation et à l’élimination du produit ou du service ;
L’orientation responsable des contrats et le respect des droits des clients ;
La prévention de la corruption et du blanchiment.

En outre, Lydec a intégré «Casablanca ESG 10», le nouvel indice de référence Environnement, Social et Gouvernance (ESG) qui vient d’être lancé par La Bourse de Casablanca, en collaboration avec l’agence de notation extra-financière, Vigeo Eiris.
Constitué des 10 Top Performers RSE, ce nouveau référentiel permet de donner un coup de projecteur à la place financière de Casablanca à l’échelle internationale et répond aux besoins des investisseurs socialement responsables.

Avec l’obtention, pour la 5e édition consécutive, du trophée Top Performers RSE et à son intégration au nouvel indice boursier «Casablanca ESG 10», Lydec confirme ainsi la maturité de sa démarche RSE et son positionnement d’acteur de référence en matière de développement durable.

« Cette double distinction nous incite à fournir plus d’efforts pour maintenir et améliorer notre niveau de performance extra-financière et mériter cette reconnaissance au regard de nos différentes parties prenantes. Le déploiement de la nouvelle feuille de route Développement Durable 2030 de Lydec prévu d’ici la fin de l’année sera, de ce point de vue, un élément majeur dans cette démarche d’intégration renforcée de la RSE à tous les niveaux de l’entreprise», tient à souligner Abdellah Talib, Directeur du Développement Durable, de la Communication et de l’Innovation à Lydec.

La production nationale de l’énergie électrique s’est consolidée de 6,4% à fin août 2018, après une hausse de 2,9% une année auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie et des finances.

Cette progression s’explique par l’accroissement de la production privée de 5,8% (après -1,1%), de celle des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables de 63,9% (après +14,2%) et de celle de l’ONEE de 4,2%, dont la plus grande partie est attribuable au bon comportement de la production d’origine hydraulique (+19,4%), explique la DEPF dans sa dernière note de conjoncture.
Quant à la consommation de l’énergie électrique, elle s’est repliée au terme des huit premiers mois de 2018 de 2,6%, après une hausse de 4,3% une année plus tôt, relève la DEPF qui explique cette baisse par un recul des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension de 3,5% (après +4,5%), conjointement à une quasi-stagnation de celles de basse tension (+0,2% après +3,3%).
Suite à cette évolution, le solde des échanges de l’énergie électrique avec l’Algérie et l’Espagne a diminué de 33,6% à fin août 2018, résultant du recul de 32,2% du volume de l’énergie importée et de la hausse de 27,1% des exportations et ce, compte-tenu d’une quasi-stagnation de l’énergie nette appelée (-0,3%, après +4,8% il y a une année).

L’Observatoire marocain de l’énergie (OME) a été lancé lundi 15 octobre à Rabat, avec pour objectif notamment de faciliter l’accès aux données du secteur de l’énergie produites dans le domaine informationnel.

A l’occasion du lancement de l’OME, un séminaire a été organisé par le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable avec le soutien du Projet d’appui à la politique énergétique du Maroc (PAPEM II), afin de présenter les activités assurées par la direction de l’observation, de la coopération et de la communication et à ériger cette dernière au rang de référence nationale.Le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, a souligné qu’à travers cet outil d’observation permanent, le ministère œuvre à faciliter l’accès aux informations du secteur de l’énergie via notamment un portail web accessible au grand public.

Il a également expliqué que compte tenu du développement rapide du secteur énergétique, la prise de décisions en matière de politiques nationales nécessite un accès rapide aux statistiques, aux bases de données et aux indicateurs, d’où la nécessité de mettre en place un dispositif d’information, de communication, de veille et de prise de décision.
Gunnar Lorenz, conseiller technique principal du P

APEM II, a indiqué de son côté que l’initiative de lancement de l’OME est menée dans le cadre de ce projet de l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ), destiné à accompagner le développement d’un système informatique sectoriel et d’un système intégré de modélisation énergétique pour la planification de l’offre et de la demande en matière énergétique.
Il s’agit de renforcer les capacités des acteurs clés marocains en matière d’énergie, a-t-il ajouté, notant qu’à travers le PAPEM II, la GIZ entend continuer à soutenir le Maroc pour qu’il puisse atteindre les objectifs de sa politique énergétique.


Ce séminaire se veut également, selon lui, une occasion pour mettre en avant les projets de coopération maroco-allemande dans le domaine de l’observation et de la prospective énergétique.
La cérémonie de lancement de l’OME s’est déroulée en présence des représentants des départements ministériels et de la Fédération de l’Energie, des entreprises et établissements publics, ainsi que des partenaires régionaux et internationaux.

Le Maroc est un « modèle distingué » sur les plans africain et méditerranéen en matière de transition vers l’économie verte, a indiqué, le 24 octobre à Dubaï, la secrétaire d’État chargée du développement durable, Nezha El Ouafi.

« Le Maroc a franchi de grands pas en matière de transition vers l’économie verte après avoir adopté, depuis deux décennies, une série de stratégies et de programmes ambitieux, conformément à la vision clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI », a dit la responsable marocaine qui prenait part à la 5ème session du « Sommet mondial de l’économie verte ».
La stratégie énergétique que le Maroc a fait sienne porte essentiellement sur l’exécution d’un projet pionnier de production de 2.000 MW d’énergie solaire à l’horizon 2020, a-t-elle ajouté, relevant que ce projet d’envergure permettra de développer les potentialités dont dispose le Maroc en la matière, de réduire la dépendance énergétique, de préserver l’environnement et de répondre aux besoins croissants en énergie.
Selon la secrétaire d’Etat, un autre plan intégré d’énergie éolienne a été également adopté en vue de produire 2.000 MW à l’horizon 2020, portant la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national à 42 %, dont 14 % (solaire), 14 % (éolien) et autant pour l’énergie hydroélectrique.
Les initiatives et chantiers lancés par SM le Roi dans ce domaine ont donné un coup d’accélérateur à l’ambition du Maroc de porter à 52 % la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique du pays et ce, à travers des investissements d’environ 30 milliards USD et la création de 11.000 emplois, a poursuivi Mme El Ouafi.

La Fédération de l’énergie a organisé, le 17 octobre, à Casablanca une rencontre dédiée aux perspectives énergétiques en Méditerranée.

Une occasion pour l’Observatoire méditerranéen pour l’énergie (OME) de présenter sa dernière publication qui fournit en effet une analyse approfondie du secteur dans la région méditerranéenne avec un aperçu complet de son évolution passée, de la situation présente ainsi qu’une perspective à l’horizon 2040.

Deux scénarios ont été établis dans ce sens dressant ainsi un portrait préoccupant du futur énergétique de la Méditerranée.

Pour le Maroc, l’OME indique que la demande doublerait dans le scénario de référence alors qu’elle baisserait d’un quart dans le scénario proactif par rapport au premier scénario.

La production électrique triplerait dans le scénario de référence avec 26 % de la production provenant des renouvelables contre 44 % dans le proactif. L‘Observatoire estime par ailleurs que la part des renouvelables restera la plus élevée dans le secteur électrique (44 %) mais pourrait atteindre quasi 20 % de la demande totale énergétique en 2040. Et d’ajouter que la consommation finale des renouvelables pourrait doubler mais leur part restera faible eu égard au potentiel et en termes de part. S’agissant des investissements cumulés, ils atteindraient au Maroc 113 milliards d’euros d’ici 2040 dans le scénario de référence contre 125 milliards dans le proactif.

M. Amzazi intervenant lors du lancement du projet d’utilisation des énergies renouvelables au niveau des cités universitaires

L’Office national des œuvres universitaires sociales et culturelles (ONOUSC) a lancé, lundi 15 octobre à Rabat, un projet d’utilisation des énergies renouvelables et de promotion de l’efficacité énergétique au niveau des cités universitaires, visant une économie d’énergie de 15%.
Étalé sur la période 2018-2020, ce projet initié avec le soutien de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), s’inscrit dans les objectifs de la stratégie nationale pour l’efficacité énergétique à l’horizon 2030 et vise à instaurer un système de gestion d’énergie efficace, selon la norme ISO 50001, au niveau des cités universitaires en vue de maîtriser la facture énergétique qui s’est élevée à 26 MDH en 2017.

Ce système de gestion d’énergie sera accompagné par la mise en œuvre des actions pilotes au niveau des cités universitaires, qui visent essentiellement à moderniser les processus et les équipements utilisés au niveau de ces établissements pour générer des économies du coût énergétique d’au moins 15% et de minimiser les émissions de gaz à effet de serre par la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables et de l’amélioration de l’efficacité énergétique.
En outre, des mesures d’accompagnement en termes de communication et de sensibilisation seront engagées à l’adresse des responsables des bâtiments, du personnel et des étudiants des différentes cités universitaires.
Deux cités universitaires pilotes sont concernées dans un premier temps par le projet, qui sera mis en œuvre en trois phases essentielles : le pré-diagnostic organisationnel et l’audit énergétique, l’établissement de la structure organisationnelle et technique pour le système de la gestion d’énergie et la mise en œuvre du système de gestion d’énergie.
Intervenant lors de la cérémonie de lancement du projet, le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Said Amzazi a mis en avant le rôle de la performance énergétique comme enjeu de premier plan pour l’ensemble des acteurs publics et privés, expliquant que la gestion systématique de l’énergie permet d’améliorer la compétitivité et les performances, d’accroitre la productivité et de répondre aux engagements en matière de développement durable.
Les projets lancés par SM le Roi Mohammed VI, tels que les stations Nour 1 et Nour 2, l’organisation de la COP22 et la stratégie nationale pour l’efficacité énergétique, démontre l’engagement du Maroc dans son choix indéfectible pour un Maroc de demain maître de sa facture énergétique, écoresponsable et respectueux de son environnement.
M. Amzazi a indiqué que l’ONOUSC avait entrepris les démarches requises afin de concevoir des projets thématiques liés à l’utilisation des énergies renouvelables et à la promotion de l’efficacité énergétique, en collaboration avec les partenaires potentiels dans un objectif de réduire la consommation énergétique.
De son côté, le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah a fait savoir que le département de l’éducation nationale est le premier concerné par la question de l’efficacité énergétique, vu la consommation importante d’électricité et du carburant enregistrée au niveau de ce secteur.
Saluant le rôle joué par le ministère de l’Éducation nationale en matière de recherche scientifique, la formation liée à l’énergie et la sensibilisation autour du développement durable, M. Rabbah a émis le souhait de voir ce projet servir d’exemple pour le reste des départements ministériels.
L’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Maroc, Götz Schmidt-Bremme s’est félicité, pour sa part, du partenariat stratégique entre le Maroc et l’Allemagne, qui porte sur plusieurs volets, dont l’énergie, mettant en exergue les opportunités découlant de cette coopération, ayant pour but de trouver des solutions pour les questions de l’énergie.
Par la même occasion, il a été procédé à la signature d’une convention entre l’ONOUSC et l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), définissant le cadre général de partenariat entre les deux parties, pour la réalisation des projets en relation avec l’efficacité énergétique au niveau des établissements relevant de l’ONOUSC.
Les domaines du partenariat portent, notamment, sur l’audit énergétique des bâtiments, l’appui et l’assistance technique relative à la mise en place des plans d’action en matière d’efficacité énergétique et la sensibilisation, la formation et le renforcement des capacités dans le domaine de l’efficacité énergétique.

M. Amzazi intervenant lors du lancement du projet d’utilisation des énergies renouvelables au niveau des cités universitaires

L’Observatoire marocain de l’énergie (OME) a été lancé lundi 15 octobre à Rabat, avec pour objectif notamment de faciliter l’accès aux données du secteur de l’énergie produites dans le domaine informationnel.
A l’occasion du lancement de l’OME, un séminaire a été organisé par le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable avec le soutien du Projet d’appui à la politique énergétique du Maroc (PAPEM II), afin de présenter les activités assurées par la direction de l’observation, de la coopération et de la communication et à ériger cette dernière au rang de référence nationale.
Le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, a souligné qu’à travers cet outil d’observation permanent, le ministère œuvre à faciliter l’accès aux informations du secteur de l’énergie via notamment un portail web accessible au grand public. Il a également expliqué que compte tenu du développement rapide du secteur énergétique, la prise de décisions en matière de politiques nationales nécessite un accès rapide aux statistiques, aux bases de données et aux indicateurs, d’où la nécessité de mettre en place un dispositif d’information, de communication, de veille et de prise de décision.
Gunnar Lorenz, conseiller technique principal du PAPEM II, a indiqué de son côté que l’initiative de lancement de l’OME est menée dans le cadre de ce projet de l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ), destiné à accompagner le développement d’un système informatique sectoriel et d’un système intégré de modélisation énergétique pour la planification de l’offre et de la demande en matière énergétique.
Il s’agit de renforcer les capacités des acteurs clés marocains en matière d’énergie, a-t-il ajouté, notant qu’à travers le PAPEM II, la GIZ entend continuer à soutenir le Maroc pour qu’il puisse atteindre les objectifs de sa politique énergétique.
Ce séminaire se veut également, selon lui, une occasion pour mettre en avant les projets de coopération maroco-allemande dans le domaine de l’observation et de la prospective énergétique.
La cérémonie de lancement de l’OME s’est déroulée en présence des représentants des départements ministériels et de la Fédération de l’Energie, des entreprises et établissements publics, ainsi que des partenaires régionaux et internationaux.

Le projet de station de transfert d’énergie par pompage (STEP) d’Abdelmoumen, à 70 Km d’Agadir, nécessitera un investissement de 3,8 milliards de dirhams, selon des données présentées à l’occasion d’une visite de chantier effectuée, le 8 octobre, par le ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rebbah.

Ce projet qui sera réalisé sur une superficie de six hectares dans la commune de Bigoudine, relevant de la province de Taroudant, s’inscrit dans le cadre du plan de développement et d’intégration des énergies renouvelables au Maroc. La station consistant à stocker l’énergie sous forme hydraulique, permettra de produire 350 MW.
D’une durée de 48 mois, le chantier a démarré en avril de cette année et mobilise 200 emplois directes et indirectes, selon les mêmes données présentées lors de la visite en présence notamment du Wali de la région Souss-Massa, Ahmed Hajji et du gouverneur de la province de Taroudant, Lahoucine Amzal.

La STEP d’Abdelmoumen se veut une solution de stockage de l’énergie sous forme hydraulique. L’eau stockée dans un bassin en altitude sera libérée via une conduite de transfert de 3 km sur un dénivelé naturel d’environ 550 mètres vers un bassin situé en aval.

L’usine hydroélectrique de 350 MW sera installée entre les deux bassins le long de la conduite. Cette usine réversible permettra, en mode turbinage, la production d’énergie et en mode pompage la remontée de l’eau du bassin aval vers le bassin en altitude pour produire ainsi de l’énergie renouvelable à la demande. Le changement de cycle (pompage / turbinage) pourra se faire jusqu’à 20 fois par jour en fonction des surplus ou besoins d’énergie du réseau électrique national.

Dans une déclaration à la presse, M. Rebbah a indiqué que ce projet s’inscrit dans le cadre des chantiers majeurs de la stratégie nationale dans le secteur énergétique avec des investissements de l’ordre de 108 MMDH en vue d’assurer l’efficacité énergétique et accélérer la transition énergétique et le renforcement des énergies renouvelables.
Dans cette optique, la station d’Abdelmoumen permettra, a-t-il dit, de stocker l’énergie pour garantir une production de l’électricité à la fois équilibrée et accessible à tous les usagers. 

M. Rebbah a, mis en exergue, à cette occasion, l’effort considérable consenti par le Maroc pour étendre le réseau d’électricité à l’ensemble du territoire national, soulignant qu’une infime proportion de 0,5 pc dans des zones reculées reste encore à raccorder à ce réseau. 

Par ailleurs, Le ministre, qui était accompagné du Wali de la région Souss-Massa et du président du conseil régional, a effectué une visite au chantier de construction et d’exploitation d’une fabrique d’explosifs à usage civil. Le coût de réalisation de ce projet, situé aux environs d’Agadir, s’élève à 60 millions de dirhams.

Platinum Power a reçu six nouvelles Autorisations Provisoires, délivrées par le Ministère de l’Energie, des Mines et du Développement Durable pour le développement de ses centrales hydroélectriques, conformément à la loi 58-15 modifiant et complétant la loi 13-09 sur les énergies renouvelables.

Ces Autorisations concernent les centrales de la cascade d’Ahancal dont Tamajout 30 MW et Tillouguit Aval30MW, ainsi que les sites isolés de Bab Ouender30MW et de Boutferda 18 MW, qui avaient reçu auparavant des Autorisations limitants leurs seuils de capacité de génération à 12 MW. Ainsi, les nouvelles Autorisations répondent à l’engagement de Platinum Power de construire ses centrales hydroélectriques en respect des capacités maximales offertes par les caractéristiques morphologiques et hydrologiques de chaque site, suite aux changements des dispositions législatives récentes.

Par ailleurs, soucieux des impacts environnementaux et sociaux de ses projets, Platinum Power a revu leurs conceptions entrainant le déplacement du réservoir de la cascade plus en amont. Ainsi l’opérateur marocain a obtenu les Autorisations Provisoires pour deux nouveaux aménagements hydroélectriques Meloul (24MW) et Melloul 2 (24MW) relevant la capacité de la nouvelle cascade régularisée à 108MW, avec une retenue à l’amont d’environ 240 millions de m3 pouvant assurer la production d’énergie électrique en heures de pointes tout au long de l’année.

Le projet de la cascade hydroélectrique d’Ahancal s’inscrit aussi bien dans la stratégie nationale de développement des énergies renouvelables que dans le plan d’urgence de l’eau. En même temps, ce projet a pour vocation de lutter contre les effets de changement climatique et surtout d’apporter une solution pérenne pour le réseau électrique national en contribuant par le stockage (108MW garantie durant plus de 2200 heures/an), à mitiger l’impact de l’intermittence de l’électricité de sources éoliennes et solaires sur le réseau.

Depuis 2012, Platinum Power n’a pas lésiné sur les moyens pour la réalisation de ses projets (optimisation des études de faisabilités et d’ingénierie pour lancer la construction, réalisation des études et des enquêtes parcellaires pour débloquer le foncier et établissement des dossiers d’investissement et des procédures administratives pour les besoins des autorisations et des concessions). Aujourd’hui, plus que jamais, le leadership de Platinum Power est résolu à poursuivre le développement des projets grâce au support de ses partenaires et l’appui des parties prenantes pour réussir ce défi national.