Le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah, a plaidé, le 11 janvier à Abou Dhabi, pour le développement de solutions innovantes et l’ouverture sur la coopération internationale afin de permettre la réalisation des projets d’énergie renouvelable.
S’exprimant lors d’une table ronde sur « Utilisation de l’énergie renouvelable décentralisée: pour une généralisation de l’accès à l’électricité et la réalisation des objectifs du développement durable », organisée en marge de la 9è assemblée générale de l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), M. Rabbah a indiqué que la mise à disposition d’outils de financement adéquats est à même de développer des solutions innovantes susceptibles de permettre la réalisation des projets d’énergie renouvelable basée sur les techniques et technologies décentralisées.

Il a également mis l’accent sur l’importance que revêt l’implication des différents intervenants dans la dynamique des énergies au niveau des régions qui souffrent d’un déficit d’approvisionnement en électricité, soulignant que les énergies renouvelables sont considérées aujourd’hui comme un moteur du développement local.
M. Rabbah a, par ailleurs, indiqué que l’IRENA est appelée à accompagner les Etats afin d’étudier les moyens de préserver l’équilibre entre les systèmes électriques et favoriser le développement vert et l’innovation environnementale.

De son côté, le directeur général de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), M. Badr Ikken, a indiqué que le Maroc a accumulé « une expérience extraordinaire dans la mise en œuvre de programmes d’électrification rurale », ajoutant que « cela a permis de passer en moins de 20 ans de 18% à 99,6% de taux d’électrification ».
« Il est bien évidemment important de mettre en place un cadre réglementaire ainsi que des modèles financiers adaptés, mais il est également nécessaire de développer des solutions technologiques qui répondent aux besoins des citoyens et qui seraient modulaires et flexibles », a-t-il dit, relevant que les solutions photovoltaïques actuelles ainsi que d’autres technologies énergétiques renouvelables décentralisées permettent non seulement de produire de l’électricité mais aussi de générer de la chaleur pour la cuisson et le traitement de l’eau.

Il a appelé, dans ce sens, les entrepreneurs et le monde socio-économique à développer encore plus ces solutions afin de répondre aux besoins des sites isolés, tout en créant plus d’intégration locale et d’emplois.
Au menu de la 9è assemblée générale de l’Agence internationale des énergies renouvelables, figurent trois réunions ministérielles afin d’échanger les expériences et les expertises et lancer une nouvelle étude menée par l’IRENA sur le rôle du genre social dans la transformation du secteur de l’énergie.

SAR le Prince Moulay Rachid représente SM le Roi à la cérémonie d’ouverture de la Semaine de la durabilité d’Abu Dhabi

Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid a représenté, le 14 janvier 2019, SM le Roi Mohammed VI à la cérémonie d’ouverture officielle de la Semaine de la durabilité d’Abu Dhabi 2019, et à la remise des prix de la 11è édition du « Prix Cheikh Zayed de la durabilité ». 
Initiée par la société « Abu Dhabi pour l’énergie d’avenir » (Masdar), l’édition 2019 de la semaine de la durabilité a été organisée autour de plusieurs axes principaux, dont le rapprochement entre les mondes matériel et numérique, le rôle de l’énergie nouvelle dans la lutte contre les effets du changement climatique, l’eau et l’avenir du transport, l’exploration de l’espace et la technologie pour une vie meilleure. 

La cérémonie d’ouverture de cette manifestation, placée cette année sous le thème « Rapprochement des secteurs: accélération du développement durable », a été présidée par Son Altesse Cheikh Mohamed Ben Rached Al Maktoum, vice-président de l’Etat des Emirats arabes Unis, président du conseil des ministres, gouverneur de Dubaï et Son Altesse Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, Prince héritier d’Abu Dhabi, Commandant suprême adjoint des Forces armées de l’Etat des Emirats Arabes Unis, en présence des dirigeants de plusieurs Etats et de leurs représentants. 

S’exprimant à cette occasion, Soltan Ben Ahmed Al Jaber, ministre d’Etat, président du conseil d’administration de « Masdar », a indiqué que les Emirats arabes unis ont veillé à mettre leur riche expérience en matière d’énergie en tant que catalyseur et incubateur des efforts dans les domaines de l’énergie propre et de la durabilité. 

Il a relevé dans ce sens que son pays a conclu des partenariats stratégiques solides avec les gouvernements et entreprises partout dans le monde, de l’Afrique de l’Ouest à l’Océan pacifique, l’objectif étant d’améliorer les moyens d’approvisionnement en énergie. 
Après avoir rappelé que les Emirats arabes unis ont contribué à des projets d’énergie éolienne gigantesques au Royaume Unie et en Serbie, il a souligné que “notre orientation vers l’énergie renouvelable est tout à fait naturelle, eu égard à la place qu’occupe notre pays dans le domaine de l’énergie et son engagement pour la durabilité, en plus de son souci de faire face aux défis mondiaux, à travers la coopération internationale”. 

Une pléiade de personnalités ont été honorées cette année par le Prix Cheikh Zayed de la durabilité, dans cinq catégories : santé, alimentation, énergie, eaux et écoles mondiales. 
Le prix est dédié à des institutions telles les PME et les organisations à but non lucratif, tandis qu’il ambitionne, en ce qui concerne la catégorie « lycées mondiaux », à inspirer la jeunesse et encourager les différentes participations sous forme de concept ou projets réalisables. 

Dans la catégorie « Santé », l’organisation « We care Solar » s’est adjugée le prix après avoir développé une valise médicale fonctionnant à l’énergie solaire pour répondre aux urgences médicales, notamment l’accouchement, dans les zones rurales ayant un accès limité à l’électricité. 
La valise, qui contient un système de panneaux photovoltaïques et des outils de contrôle et de communication, a eu un impact positif sur la vie de 1,8 millions de personnes, en aidant les médecins et sages-femmes dans les accouchements d’urgence dans 3325 centres hospitaliers dans 27 pays africains. 
Dans la catégorie « Alimentation », l’Organisation « Sanku » a remporté le Prix pour avoir mis au point des machines améliorant la valeur nutritive du blé. Ces machines ont été conçues dans le but d’équiper les petites minoteries en technologies améliorant l’apport nutritionnel du blé. 

Jusqu’à aujourd’hui, 150 machines Sanku ont été montées dans cinq pays africains, avec un effet positif direct sur la vie d’un million de personnes. 
Quant à la catégorie « Energie », la société « BBOXX » a été primée après avoir conçu un système d’énergie solaire au profit des populations des régions reculées en les dotant d’un réseau énergétique local. 
« BBOXX » a livré pas moins de 160.000 systèmes domestiques d’énergie solaire en Afrique, en Amérique du sud et en plein océan pacifique, profitant à plus de 675.000 personnes mais aussi et surtout évitant l’émission d’environ 87 tonnes de CO² annuellement. 

Concernant la catégorie « Eaux », la société ECOSOFTT (Eco Solutions for Tomorrow Today) a été distinguée sur la base du standard de la gestion décentralisée des eaux dans les résidences d’habitation. Ce système offre un pack de solutions liées à la gestion, au recyclage et à l’évacuation des eaux. 
ECOSOFT totalise plus de 50 projets répartis sur cinq pays, au profit de 200.000 personnes qui disposent désormais de solutions hydriques innovantes. 

Dans la catégorie des « Lycées mondiaux », les établissements honorés sont « The Impact School – Estrella De Mar » (Guatemala) pour la région Amériques, « Gymnasium Goethe » (Tadjikistan) pour la région Europe-Asie centrale, « l’American School of Dubai » (EEAU) pour la région MENA, « The Africain leadership academy » (Afrique du Sud) pour la région Afrique, « SECMOL » (Inde) pour la région de l’Asie Australe, outre « Muntinlupa National High School » (Philippines) pour la région Asie de l’est et Océan pacifique.  Les établissements participants ont présenté des propositions de projets traitant des quatre « défis de la durabilité », en l’occurrence « La Santé, l’Alimentation, l’Energie et l’Eau ». 

Créé en 2008, le prix « Zayed Sustainability » est une initiative rendant hommage à l’héritage du père fondateur des Emirats Arables Unies, Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, fervent défenseur de son vivant des questions environnementales. 
Le Prix célèbre chaque année l’innovation et la créativité dans les cinq catégories précitées. Il est doté de 3 millions USD à répartir à raison de 600.000 USD pour chaque catégorie. 
Réunissant un parterre de décideurs et d’experts en matière de durabilité, cette initiative vise à renforcer la compréhension des défis économiques, environnementaux et sociaux qui impactent et façonnent le monde à l’heure qu’il est.

 

 

Le cabinet britannique Penspen vient d’être sélectionné pour réaliser la première phase de l’ingénierie avant-projet du gazoduc devant relier le Maroc et le Nigeria, annonce la société.

Penspen, spécialisée dans la fourniture de services d’ingénierie et de gestion pour l’industrie du pétrole et du gaz, a en effet obtenu un contrat de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et de la Nigerian national petroleum corporation (NNPC) pour la réalisation de la phase de conception et d’ingénierie avant-projet de ce gazoduc, soit un tracé de 5.700 km. Cette phase « consiste en un examen détaillé des résultats de l’étude de faisabilité réalisée en juillet dernier et en une évaluation approfondie de l’offre et de la demande de gaz », explique Penspen.

Le cabinet précise en outre que phase comportera notamment une étude d’impact environnemental. Le contrat porte aussi sur la commercialisation et la promotion de cet ambitieux projet.

À la fin de l’étude, les deux parties pourront avoir une idée sur la prochaine phase d’ingénierie avant-projet avant une possible décision finale d’investissement.

A signaler que le comité de suivi de l’étude du Gazoduc Nigéria-Maroc est constitué de différents membres dont la Fédération de l’Energie.

 

 

Sound Energy a terminé le forage de son puits TE-10 situé dans le permis Lakbir dans l’Oriental. Un forage concluant pour l’explorateur gazier britannique qui s’en est félicité dans un communiqué publié le 7 janvier.

Des réservoirs de gaz ont, en effet, été découverts et sont estimés à environ 2,7 trillions de pieds cubes de gaz.

Une estimation qui n’est, toutefois, pas encore confirmée à ce stade précoce de l’exploration du puits.

La compagnie britannique avait estimé le potentiel de ce puits, situé au niveau de la licence Grand Tendrara, entre 1,5 et 4,5 7 trillions de pieds cubes de gaz. Le puits a été foré à une profondeur totale de 2.218 mètres.

«Les opérations de forage étant maintenant terminées, des plans sont actuellement en cours pour réaliser un test de puits durant le mois de février 2019», a déclaré Sound Energy.

Une fois les tests réalisés, l’explorateur gazier devra entamer le forage de son puits TE-11, troisième et dernier forage de son programme dans cette région de l’Oriental. Un programme qui a débuté le 13 août 2018 avec le forage du puits TE-9, en utilisant la plateforme de forage National 110 UE (1.500 HP) appartenant au groupe italien Saipem.

La plateforme, qui a d’ailleurs été utilisée pour tous les forages de la compagnie au Maroc notamment pour le TE-10, servira également au forage de TE-11.  

 

 

En trois ans, la Fondation Lydec a démontré un engagement exemplaire envers la protection de l’environnement, la solidarité de proximité et la promotion du développement durable.

Huit conventions de partenariat mises en oeuvre et plus de 30 actions réalisées, c’est ce qui ressort du premier bilan du programme de la fondation dont le lancement a eu lieu le 1er janvier 2015.

Articulé autour de trois axes d’intervention- l’environnement, la solidarité de proximité et l’engagement sociétal des collaborateurs de Lydec-, le programme de la Fondation Lydec sur la période 2015-2017 a permis la réalisation de projets concrets à caractère social, sociétal et environnemental.

Pour Jean-Pascal Darriet, DG de Lydec et président de la Fondation Lydec, «Le bilan de la Fondation Lydec est positif et sa création pour défendre, de façon autonome, les valeurs de Lydec en matière de RSE a vraiment porté ses fruits». Et d’ajouter: «Aujourd’hui, nous travaillons, pour les trois prochaines années, sur des projets qui sont en lien avec ce que nous avons déjà réalisé».

De son côté, Abdellah Talib, Directeur du Développement Durable, de la Communication et de l’Innovation à Lydec et vice-Président délégué de la Fondation Lydec, a affirmé: que «Dans la continuité de notre démarche de dialogue avec les parties prenantes, nous avons intégré à la définition du nouveau programme d’actions de la Fondation Lydec les évolutions de notre environnement pour proposer 4 axes répondant aux enjeux sociétaux et environnementaux du Grand Casablanca».

Le nouveau plan d’actions de la Fondation Lydec pour la période 2018-2020 repose, en effet, sur 4 axes fondamentaux :

  • Consolider le positionnement de la Fondation dans son écosystème ;
  • Promouvoir la Fondation à travers une communication de proximité adaptée à ses différentes parties prenantes ;
  • Mobiliser les collaborateurs de Lydec en faveur de la démarche d’engagement sociétal ;
  • Développer des projets sociétaux adaptés aux enjeux du développement durable du Grand Casablanca, pluridisciplinaires et multi-acteurs.

L’objectif de ce programme est de consolider le rayonnement de la Fondation Lydec dans la continuité de ses axes d’intervention et des partenariats structurants conclus pour la période 2015-2017, tout en renforçant son impact sociétal à travers le développement de nouveaux partenariats avec des acteurs de référence.

C’est ainsi que la Fondation Lydec a récemment signé deux nouvelles conventions de partenariat avec l’Alliance Marocaine pour le Climat et le Développement Durable (AMCDD) Casa-Settat et la Fondation Marocaine de l’Etudiant.

Elle a aussi reconduit cinq partenariats avec la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’environnement, l’Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre du Maroc (AESVT), l’Association Recherche-Action pour le Développement Durable (ARADD), l’association Espace point de départ (ESPOD) et Aquassistance Maroc.

 

Les investissements en exploration pétrolière ont atteint en 2018 plus de 1,44 milliard de dirhams, dont 30,51 millions de dirhams pour l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), a indiqué l’Office à l’occasion de la tenue, le 7 janvier à Rabat, de la 15e session de son Conseil d’administration sous la présidence du ministre de l’Energie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah. 

A fin novembre 2018, la recherche d’hydrocarbures a couvert une superficie totale de 126.971,71 km² et comptait 28 permis en onshore, 42 permis en offshore (dont 17 ONHYM), une autorisation de reconnaissance et 10 concessions d’exploitation (dont 1 ONHYM).

Le nombre total de partenaires s’élève à 13 pour la recherche des hydrocarbures, a relevé l’ONHYM qui dit avoir redoublé d’efforts, dans un contexte de reprise de la croissance mondiale, marquée par une légère augmentation des investissements en exploration-production, pour maintenir et développer ses partenariats existants en conformité avec leurs engagements contractuels et, d’autre part, pour attirer de nouvelles compagnies et continuer à dynamiser la reconnaissance et l’évaluation du potentiel des bassins sédimentaires marocains.

L’Office note, par ailleurs, que l’année 2018 s’est également caractérisée par le forage de 7 puits (5 dans le bassin du Gharb, dont 4 sont positifs, 1 sur Grand Tendrara et un 1 en offshore) et la signature de 3 nouveaux accords pétroliers avec les sociétés Repsol et Shell sur la zone Tanfit et Sound Energy sur la zone Sidi Moktar Onshore et Grand Tendrara.

Pour la recherche minière, les travaux en 2018 ont porté sur 49 objectifs situés dans les zones les plus prometteuses du pays, relève-t-il, précisant que les travaux propres de l’ONHYM ont concerné 35 objectifs dont 10 pour les métaux précieux, 10 pour les métaux de base et l’uranium, 04 pour les roches et minéraux industriels, 08 pour la reconnaissance minière et 03 projets spéciaux (géothermie). 

Les travaux en partenariat, quant à eux, ont intéressé 14 objectifs dont 04 pour les métaux précieux, 06 pour les métaux de base et 04 pour les roches et minéraux industriels, selon la même source.

En outre, l’ONHYM fait remarquer que dans le cadre de la recherche stratégique, les travaux ont concerné six projets en plus de la géothermie, à savoir la campagne de géochimie alluvionnaire dans le Haut Atlas central, le projet intégré d’exploration minière dans les Provinces du Sud, le projet intégré d’exploration minière dans l’Anti-Atlas, le traitement des images multi-spectrales dans les Provinces du Sud, le contrôle des cibles hyper-spectrales de l’Anti Atlas occidental et l’analyse et interprétation des données géophysiques aéroportées dans l’Anti Atlas occidental. 

S’agissant de la production d’hydrocarbures, l’Office note que durant l’année 2018, le volume de gaz naturel algérien ayant transité par le Gazoduc Maghreb-Europe a enregistré une augmentation de 18,9% par rapport à 2017, en passant de 7,95 milliards NM3 à 9,45 milliards NM3. 
Le chiffre d’affaires généré par la vente des hydrocarbures à fin décembre 2018 s’élève à 141,5 millions de dirhams H.T, contre 110,67 millions de dirhams H.T pour 2017, enregistrant ainsi une hausse de 27,8%, poursuit le communiqué. 
En 2018, la coopération avec les partenaires africains a été renforcée par la signature de nouv

eaux accords et avenants dans le domaine des hydrocarbures et des mines, notamment avec le Congo (CRGM), le Mali (AUREP et DNGM) et le Soudan du Sud (DGS), souligne l’ONHYM, notant que le nombre total d’hommes/jours pour les formations réalisées dans ce cadre s’est élevé à 117 HJ et un cumul de 1.699 HJ depuis 2014.
L’ONHYM a participé en 2018 à plusieurs grandes manifestations internationales afin de promouvoir les projets miniers auprès de l’industrie minière internationale et assurer la promotion des bassins marocains auprès de l’industrie pétrolière internationale.

Les efforts de promotion déployés ont été couronnés par la réception de plusieurs manifestations d’intérêt de la part de sociétés minières et pétrolières souhaitant conclure des accords de partenariat avec l’ONHYM.
Au cours de cette réunion, la directrice générale de l’ONHYM, Amina Benkhadra, a présenté l’activité de l’Office au cours de l’année 2018, l’arrêté des comptes de l’exercice 2017, le projet de budget 2019 et le plan triennal 2019-2021.

A cette occasion, le Conseil a approuvé les comptes de 2017, le projet de budget 2019 et pris acte du plan triennal 2019-2021.
Ce plan est basé sur la poursuite de l’exploration minière et pétrolière et le développement de trois projets structurants de production : la mise en production de Tendrara, l’extension de la production de Meskala et la poursuite de production dans le Gharb.

 

 

Banque Atlantique, filiale du groupe marocain Banque Centrale Populaire (BCP) a décidé de réaliser un projet de développement durable en faveur d’une école primaire de Niamey, en partenariat avec le ministère nigérien de l’Enseignement primaire.

La convention afférente à ce projet, qui s’inscrit dans une démarche solidaire et citoyenne, a été signée, récemment, par le directeur général de Banque Atlantique, N’gan Coulibali, et la directrice de la Promotion de la scolarisation de la jeune fille, Chipkaou Mariama, en présence du ministre nigérien de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des langues nationales et de l’Education civique, Daouda Marthe, du ministre-conseiller spécial du président de la République, Oumarou Alma, et du gouverneur de la région de Niamey, Issaka Hassane.

L’école primaire Gorou Béri est un établissement scolaire d’enseignement mixte, dont la mission est de faciliter l’accès et le maintien des jeunes filles à l’école. Il compte ainsi parmi ses effectifs environ 56% de filles.

En vertu de cette convention, Banque Atlantique s’engage à financer la construction d’un château d’eau, l’acquisition de deux cents (200) tables-bancs et l’installation d’un réseau électrique solaire afin d’améliorer l’accès aux infrastructures de base et aux matériels nécessaires à l’épanouissement des bénéficiaires, apprend-on mardi auprès de cette institution financière.

A travers ce projet, Banque Atlantique exprime sa volonté d’accompagner le développement d’une éducation de qualité, dans un environnement adéquat, où la découverte et la valorisation des compétences féminines sont tenues pour primordiales.

Le but étant de favoriser l’émergence d’une élite, en accordant la priorité à l’éducation des jeunes filles, favorisant l’égalité des chances à l’école et dans la société. Banque Atlantique réaffirme également, dans un communiqué, son ambition en matière de responsabilité sociétale à travers quatre axes d’intervention (social, entreprenariat, environnement, culture) qu’elle investit pour innover dans son modèle, faisant émerger les bases d’une économie responsable dans ses pays de présence.

 

 

Les énergies renouvelables constituent un créneau de nature à renforcer la co-innovation entre le Maroc et l’Espagne, a souligné, le 20 décembre à Rabat, la secrétaire d’État chargée du développement durable, Nezha El Ouafi.

S’exprimant à l’ouverture de la première édition du forum maroco-espagnol de l’innovation verte, Mme. El Ouafi a relevé que cette coopération ne peut se concrétiser qu’à travers la promotion de la coopération scientifique et technologique, le transfert de connaissances et du savoir-faire, ainsi que le renforcement des capacités dans plusieurs domaines, notamment ceux des énergies renouvelables.

A travers l’éco-innovation, le Maroc pourrait accélérer la transition vers une économie sobre en carbone et l’adoption de procédés industriels privilégiant l’efficacité énergétique et l’économie de l’énergie vont permettre non seulement de réduire les émissions des gaz à effet de serre mais aussi de réduire la facture énergétique du pays tout en améliorant la compétitivité de son tissu économique, a-t-elle expliqué.

Conscient de l’importance et de la nécessité de promouvoir l’éco-innovation, en tant que moteur de la croissance verte, le secrétariat d’Etat a mis en place avec l’appui du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), le programme pour l’innovation dans les technologies propres et l’emploi vert, a soutenu la responsable gouvernementale, notant que ce programme est destiné aux auto-entrepreneurs, strat-up, TPE et PME.

Mme El Ouafi a, à cet égard, rappelé que l’objectif assigné à ce programme est la promotion des emplois verts par le soutien aux innovations en technologies propres et à l’entrepreneuriat vert à travers l’organisation de compétitions annuelles qui visent à récompenser les projets les plus innovants et la mise en place d’un programme d’accélération et d’accompagnement personnalisé des projets.

Les thèmes ciblés par ce programme sont notamment la valorisation des déchets, l’utilisation rationnelle de l’eau, l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables a-t-elle précisé, faisant savoir que les lauréats qui excellent dans ce cadre reçoivent une dotation financière pour l’acquisition d’équipements et de services et bénéficient d’un accompagnement technique et de la plateforme des réseaux de partenaires destinés à les propulser sur le marché.

Mme El Ouafi a, de même, relevé que le secrétariat d’Etat œuvre à promouvoir les projets de recherche et développement avec les universités et le secteur privé à travers la participation au financement de projets collaboratifs de recherche pour permettre de développer des solutions techniques aux problématiques environnementales spécifiques au contexte national.

Ce forum qui réunit des chercheurs, experts et industriels des deux pays dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et des technologies vertes s’inscrit dans le cadre « Inno-Espamaroc Energy » pour le financement conjoint de projets de recherche appliquée entre le Maroc et l’Espagne au titre de l’année 2018. Il vise à renforcer la co-innovation entre les deux pays, à travers l’encouragement de la coopération scientifique et technologique, le transfert de connaissances et du savoir-faire, ainsi que le renforcement des capacités.

 

Les politiques publiques du Maroc en matière de lutte contre le changement climatique sont prises aujourd’hui en modèle à l’échelle du Continent africain, indique le site d’information en ligne «La tribune Afrique», en se faisant l’écho du rapport 2019 sur l’Indice de performance climatique (IPC), qui classe le Royaume deuxième pays le plus performant en la matière.

Le gouvernement marocain vient de voir ses efforts en matière de lutte contre le changement récompensés, relève le site d’information sous le titre: « Lutte contre le changement climatique : le Maroc parmi les cinq pays les plus engagés au monde ». 

Citant les auteurs du rapport, qui placent également le Maroc au 5-ème rang mondial de l’IPC-2019, «La Tribune Afrique» relève que ce classement obtenu par le Royaume se justifie par des efforts consentis ces cinq dernières années pour augmenter la part des énergies renouvelables et développer de nouvelles capacités d’énergie renouvelable.

«Le Maroc a réussi à connecter la plus grande centrale solaire au monde et plusieurs nouveaux parcs éoliens au réseau électrique et est sur une bonne voie d’atteindre son objectif de 42% de capacités d’énergie renouvelable installées en 2020 et de 52% en 2030 », ajoute-t-il.
Le Royaume a également décroché la «Mention Bien» dans les catégories «émissions de GES» et «politique climatique», poursuit-il en égrenant les autres performances réalisées par le pays au niveau de plusieurs indicateurs : «émissions de GES», «énergie renouvelable», «consommation d’énergie» et «politique climatique». 

Le site d’information rappelle que dans le classement de cette année, la Suède se positionne premier Top performant suivie du Maroc et de la Lituanie. Quant aux pays comme la France ou l’Allemagne, ils sont classés parmi les pays à performance intermédiaire, alors que les Etats-Unis sont parmi les derniers avec les pires scores.