Aziz Rabbah s’entretient avec le ministre espagnol de l’Énergie, du Tourisme et de l’Agenda numérique, Alvaro Nadal Belda

Le mémorandum d’entente portant sur le développement d’une troisième Interconnexion électrique Espagne-Maroc à travers le Détroit de Gibraltar signé, le 14 février à Rabat, lors d’une cérémonie présidée par SM le Roi Mohammed VI et SM le Roi Felipe VI, ambitionne la promotion du commerce régional de l’électricité, l’amélioration de la fiabilité des systèmes électriques, ainsi que le maintien de la sécurité des réseaux maghrébins interconnectés.

En vertu de ce mémorandum, signé par le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah, et le Secrétaire d’État espagnol pour l’Énergie, José Dominguéz Abascal, les Parties mandatent les opérateurs du système et les gestionnaires des réseaux de transport électrique des deux pays pour l’analyse, le développement et la construction de la 3e interconnexion Espagne-Maroc pour une mise en service à l’horizon 2021-2026.

Les opérateurs du système et les gestionnaires des réseaux du transport électrique des deux pays s’engagent, pour leur part, à mener les études techniques et économiques, visant à présenter une proposition aux deux gouvernements pour la construction de cette 3e interconnexion électrique pour une mise en service avant 2026.

 

ENGIE est un acteur mondial de l’énergie qui inscrit la croissance responsable au cœur de ses métiers (électricité, gaz naturel, services à l’énergie) pour relever les grands enjeux de la transition énergétique.

Dans le continent africain et à travers 50 ans de présence, le Groupe a développé l’un des plus grands parcs éoliens d’Afrique au Maroc, et comme précurseur dans le secteur de la production d’électricité indépendante en Afrique du Sud.

ENGIE est actif au Maroc aux côtés de grands partenaires et fournisseurs avec une présence reconnue dans la maintenance multi-technique, le facility management, les services à l’énergie et la production d’électricité.

Le Groupe est impliqué dans le développement de l’offre en énergie pour répondre à la demande croissante du pays et son besoin de diversifier son mix énergétique.

ENGIE développe également de nouveaux projets basés sur l’énergie solaire, le gaz naturel et l’énergie éolienne : « ENGIE, en joint-venture à 50/50% avec Nareva Holding, exploite l’un des plus grands parcs éoliens d’Afrique, Tarfaya (301 MW), qui prévient l’émission de 900 000 tonnes de CO2 par an et représente environ 40% de la capacité éolienne totale du Maroc».

D’autre part, et dans le but de répondre aux exigences des clients en matière de mobilité électrique au Maroc, ENGIE propose des solutions de recharge pour tout type de véhicules électriques ainsi que les services associés: outil de gestion à distance des bornes, installation et maintenance.

ENGIE, principal partenaire d’ENERGY OBSERVER 

Le 10 septembre 2018, ENGIE a eu le plaisir d’accueillir à Tanger l’ Energy Observer, le premier bateau propulsé aux énergies renouvelables et à l’hydrogène, dans le cadre de son tour du monde inédit.

Pionnier dans le domaine de l’énergie, en outre des services qui encouragent les systèmes intelligents intégrés.

Energy Observer illustre les convictions d’ENGIE : une démonstration unique qui entend prouver la viabilité d’un système de production énergétique dé-carboné, décentralisé et numérisé qui utilise les énergies renouvelables ainsi que l’hydrogène renouvelable.

Afin de découvrir des solutions innovantes pour l’environnement, l’Energy Observer a entamé une odyssée pour l’avenir : 6 ans, 50 pays et 101 escales, à la rencontre des concepteurs de demain. Une mission riche qui a permis de viabiliser pour la première fois des technologies embarquées innovantes et illustrant qu’un monde plus propre est possible.

Aujourd’hui, le premier navire hydrogène autour du monde a réalisé un périple de 33 escales et découvert 14 pays en naviguant en France et en Méditerranée, sans émission de gaz à effet de serre ni particules fines. 

Amine Homman Ludiye, CEO ENGIE North Africa, a affirmé qu’«au Maroc, l’efficacité énergétique est une composante essentielle de la stratégie énergétique nationale et l’un des grands défis de la transition énergétique, qu’Energy Observer et ENGIE abordent».

Vivo Energy Maroc, l’entreprise en charge de la distribution et de la commercialisation de carburants et lubrifiants de marque Shell au Maroc, et de Gaz de Pétrole Liquéfié de marque Butagaz, et le Comité Nationale de la Prévention des Accidents de la Circulation s’allient en marge de la journée nationale de la sécurité routière. L’objectif de cette coopération réside dans la mise en place d’une nouvelle pratique ludique et novatrice pour inculquer aux plus jeunes les règles du code de la route en faisant le parallèle avec celles du basket-ball.

Asaf Vehbi Sasaoglu, Président Directeur Général de Vivo Energy Maroc, a déclaré à l’occasion que « Le facteur humain demeure à l’origine d’environ 90% des accidents au Maroc. C’est pour cela que notre entreprise est pleinement engagée dans la sensibilisation des populations et en particulier des générations futures pour promouvoir une réelle culture de la sécurité routière. Avec ce nouveau programme nous apportons une solution innovante et citoyenne, car nous sommes convaincus que le sport en milieu scolaire participe activement à la réussite éducative. »

Vivo Energy Maroc a lancé l’opération « Ana Wa Attarik » depuis 2013. Cette année, cette campagne prend un souffle nouveau à travers la pratique du basket-ball. Au même titre que les règles de ce sport, le code de la route répond à des règles strictes et encadrées. La rigueur du sport, et le ludisme des activités que proposent ce programme permettent aux enfants de mieux s’approprier le code et les règles de bon usage sur la route.  

Cette campagne de sensibilisation touchera plus de 50 000 écoliers d’écoles publiques et privées de Casablanca pour ensuite s’étendre à travers les villes du Royaume.  Une initiative qui vise à initier les écoliers aux bonnes pratiques de la sécurité routière et les sensibiliser aux règles du bon usage des transports scolaires par le biais d’ateliers théoriques et ludiques. Cette opération de sensibilisation est appuyée par la distribution de supports pédagogiques aux élèves rappelant les bonnes pratiques en matière de sécurité routière. 

Benaceur Boulaajoul, Secrétaire Permanent du CNPAC, a affirmé quant à lui que « L’éducation à la sécurité routière constitue l’un des chantiers les plus important dans l’action du CNPAC. En effet, la cible des moins de 14 ans est l’un des axes majeurs sur lesquels s’appuie la stratégie nationale de sécurité routière 2017-2026, qui a pour objectif de réduire à 50% le nombre de morts sur nos routes. Cette cible constitue malheureusement plus de 10% des tués des accidents de la circulation au Maroc. A travers ce nouveau programme, nous souhaitons accompagner les enfants dans le milieu scolaire par le biais d’ateliers ludo-pédagogiques dans le domaine de l’éducation à la sécurité routière ».

Partenaire de cette action, Younes Sadki, Président de l’Association AMI Basket a déclaré « nous sommes très heureux de promouvoir la pratique du basket-ball et de la mettre à profit d’une si noble cause : la sécurité routière.  L’AMI souhaite sensibiliser les plus jeunes au code de conduite citoyen et l’ensemble des ateliers proposés à travers ce concept, vont apprendre aux enfants les gestes citoyens pour contribuer à la formation d’une génération consciente de l’importance de la sécurité routière ».

La production nationale de l’énergie électrique a enregistré une amélioration de 8,2% en 2018 après +3,4% un an auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie et des finances.

Cette performance est due principalement à la bonne tenue de la production privée (+8,9%) et celle des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables, précise la DEPF dans sa note de conjoncture de février 2019.

Ainsi, les volumes des importations de l’énergie électrique a baissé de 38,5% à fin 2018, compte tenu d’une légère hausse de l’énergie nette appelée de 0,6%, alors que celui des exportations s’est raffermi de 116,2%, après +19,8% un an plus tôt.

Pour sa part, la consommation de l’énergie électrique a reculé de 2,1% en 2018 après une augmentation de 4,5% en 2017, indique la DEPF, expliquant cette évolution par un recul de 2,8% des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension et une légère hausse des ventes de l’énergie de basse tension de 0,2%. 

Le comité stratégique de développement durable, réuni, le 22 février à Rabat sous la présidence du chef du gouvernement Saâd Dine El Otmani, a adopté la révision du décret portant sa création pour comprendre des représentants des régions, du secteur privé, de la société civile et des établissements publics œuvrant dans ce domaine.

La réunion du comité a été sanctionnée par plusieurs recommandations portant sur la nécessité de renforcer la présence des concepts du développement durable dans le système de l’éducation, de l’enseignement et de la formation.
Pour mettre en œuvre la stratégie nationale de développement durable (SNDD), le comité a aussi recommandé de charger le comité de pilotage de mettre en place un système de suivi et d’évaluation des indices d’exécution de la SNDD et de préparer un rapport sur le bilan d’activités menées pour la réalisation de cette stratégie au titre des années 2017 et 2018 par le comité de pilotage avec la contribution de tous les départements concernés, et ce avant fin mai 2019.

Le comité a également souligné l’importance d’intégrer les techniques de l’économie d’énergie et de chauffe-eaux solaires dans les cahiers de charge du bâtiment et de créer un prix annuel de l’administration exemplaire.
Le comité stratégique a décidé l’adoption du pacte de l’exemplarité de l’administration en matière de développement durable et du guide méthodologique pour l’élaboration de plans ministériels y afférents.

Il a en outre décidé de déterminer les mesures à prendre pour la mise en œuvre de ce chantier structurant, à travers notamment la réalisation de l’audit environnemental des bâtiments de l’administration centrale et territoriale en 2019-2020 et l’élaboration d’un plan propre à chaque ministère afin d’exécuter le pacte de l’exemplarité de l’administration pour la période 2019-2021.
La mise en œuvre de ce chantier requiert également l’adoption progressive du transport durable dans les administrations, en consacrant pas moins de 10% des acquisitions au parc automobile vert à partir de 2019.

Au début de cette réunion, M. El Otmani a mis l’accent sur la nécessité de mettre en œuvre toutes les composantes de la SNDD, adoptée par le conseil des ministres tenu le 25 juin 2017 sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI.  Il a jugé nécessaire que cette stratégie soit être mise en œuvre par tous les départements ministériels et territoriaux concernés, conformément à une vision intégrée et harmonieuse qui prend en considération sa dimension africaine.
Le chef du gouvernement a mis en exergue l’importance du développement durable et l’adhésion du Maroc aux efforts internationaux visant l’instauration de la durabilité du système.

Le Royaume a déjà adhéré aux efforts de réalisation des Objectifs du développement durable (ODD) tels que définis par l’Assemblée générale de l’ONU en 2000 et adhère actuellement à la réalisation des ODD 2015-2030, en exécution des Hautes instructions royales. 
Il s’est également réjoui de l’élaboration de 21 plans sectoriels de développement durable, du pacte de l’exemplarité de l’administration en matière de développement durable et du guide méthodologique.

M. El Otmani a appelé les administrations à donner l’exemple en matière de rationalisation des ressources naturelles, d’économie d’eau, d’efficacité énergétique, d’utilisation des énergies renouvelables, de mobilité durable et de gestion durable des déchets. 
Pour sa part, la secrétaire d’Etat chargée du développement durable, Nezha El Ouafi, a rappelé le contenu et les objectifs de la SNDD ainsi que les réalisations accomplies jusqu’à la tenue de ce comité.

Elle a aussi présenté les détails du pacte de l’exemplarité de l’administration et les perspectives stratégiques de son application.
Cette réunion s’est déroulée en présence des départements ministériels membres du comité, du président directeur général de MASEN et du directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique.

Elle a aussi connu la présence du directeur général de la Société d’investissements énergétiques, du directeur général du Groupement professionnel des banques du Maroc, ainsni que des représentants du Haut-commissariat au plan et du Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification.

Mme Nezha El Ouafi, secrétaire d’État chargée du Développement durable a signé, le 19 février dans la capitale belge, au nom du Maroc, la Déclaration de Bruxelles sur le changement climatique et la préservation des océans.

Cette déclaration, qui a été signée par plusieurs ministres de l’Environnement et du développement durable, vise à encourager les pays à prendre des initiatives et des actions pour préserver et protéger les océans des dommages risques environnementaux et les interpelle à intégrer dans leurs Contributions Nationales Déterminées (NDC) des actions et mesures visant la préservation des océans.

La Déclaration de Bruxelles conforte les efforts menés par le Maroc depuis plusieurs années en matière de préservation marine et de lutte contre les changements climatiques et le développement des énergies renouvelables.

La signature de ce document a eu lieu en marge de la 1ere conférence de haut niveau sur le changement climatique et la préservation des océans qui a vu la participation du premier ministre belge, Charles Michel et du Prince Albert de Monaco, ainsi que des membres du gouvernement belge et des ministres et hauts responsables de plusieurs pays.

Intervenant à cette occasion, Mme El Ouafi a mis en relief la politique volontariste du Maroc en matière d’intégration des énergies renouvelables dans le mix énergétique national.

Elle a relevé que cette politique mise en place par le Maroc, grâce à la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, reflète “un choix stratégique et irréversible assurant un lien étroit entre le développement des énergies renouvelables et le développement économique et social” du Royaume.

La conférence internationale sur le changement climatique et la préservation des océans a été l’occasion pour les participants de faire le point sur les enjeux actuels pour les milieux marins et de réitérer leurs engagements afin de limiter les effets néfastes du réchauffement climatique sur les océans.

Le ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et le secrétariat du partenariat énergétique maroco-allemand (PAREMA) ont organisé, le 11 février à Rabat, un atelier sur la technologie « Power-to-X » et ses opportunités au Maroc, à l’issue duquel il a été décidé de mettre en place une commission nationale chargée de la préparation d’une feuille de route « Power to X ».

Cet atelier, tenu sous la présidence du ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement Durable, Aziz Rabbah, a été l’occasion de présenter deux études réalisées simultanément par les instituts allemands Fraunhofer IMWS, IGB et ISI, en vue d’explorer les retombées économiques et écologiques des filières du « Power to X » sur le Maroc, indique l’IRESEN dans un communiqué, ajoutant que l’événement a également traité de la mise en valeur des opportunités qui s’offrent au Royaume pour y développer une industrie locale à fort potentiel d’exportation.
A la faveur d’une situation géographique et d’un potentiel exceptionnel en énergie éolienne et solaire, le Maroc pourrait capter une part non négligeable de la demande de « Power to X », estimée entre 2 et 4% de la demande mondiale en 2030 selon lesdites études, souligne le communiqué, notant que dans cette optique, « l’ammoniac vert » offrirait des opportunités au Maroc pour satisfaire les besoins de son industrie locale des engrais et celle du marché international à long terme.
A l’issue des débats autour de ces présentations, et sur recommandation de M. Rabbah, une commission nationale chargée de la préparation d’une feuille de route « Power to X » verra le jour, fait savoir l’IRESEN.

Appuyée par un consortium d’acteurs publics et privés, les membres de cette commission seront le ministère de l’Energie, des Mines et du Développement Durable, le ministère de l’Economie et des Finances, le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique et le ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. La commission comprendra également l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), l’Office chérifien des phosphates (OCP), l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), l’IRESEN, le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST), la Fédération de l’énergie et l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), relève l’Institut. Une troisième étude plus approfondie est prévue, pour l’élaboration de projets pilotes R&D afin de développer l’expérience du Maroc en la matière et d’en faire une plateforme d’investissement pour cette filière, précise la même source, notant que le directeur général de l’IRESEN, Badr Ikken, a présenté dans son mot d’ouverture le projet d’une nouvelle plateforme de recherche marocaine pour le Power-to-X.

Cette infrastructure, avec un budget d’investissements estimé à environ 150 millions de dirhams, sera dédiée à la démonstration R&D des technologies “Power-To-X” avec un programme de recherche diversifié sur les applications de l’hydrogène dans la production de molécules vertes à haute valeur ajoutée telles que l’ammoniac et le méthanol, conclut le communiqué. « Power to X » (ou « P2X ») est une technologie permettant la transformation d’électricité en un autre vecteur énergétique. Ce vecteur « » peut être de la chaleur qui satisfait par exemple des besoins industriels ou alimente des réseaux de chaleur. Il peut également être un gaz de synthèse: de l’hydrogène, pour des usages de mobilité, ou du méthane qui peut lui-même être injecté dans le réseau gazier pour des besoins industriels, de chauffage ou de mobilité. 

Au terme du processus de sélection des dossiers soumis pour l’édition 2018-2019 du Challenge Startupper de l’Année par Total au Maroc, la liste des 15 candidats retenus pour accéder à la finale du concours, s’établit comme suit :

  •  Omar Azmy, ECO OIL
  •  Fatima Ezzahraa Bassi, Eco Construct
  •  Younes Benaomar, Yala
  •  Yassine Bentaled, CitizenUp
  •  Meryam El Ouafi, Green Engineering Mission
  •  Tariq Hanine, IBDAA S&E
  •  Saad Jittou, Weego
  •  Barhoum Kharbouch, GreenTech Solution
  •  Othman Lamdouar, Heliotech
  •  Chaimae Mouhcine, iSAFE
  •  Ali Moussalli, Circus
  •  Youness Ouazri, Ecodome Maroc
  •  Abdelghani Reddad, B-ARG
  •  Youssef Taimouri, No plastiKo
  •  Hicham Zouaoui, Pip Pip Yalah

Ces projets ont été sélectionnés parmi plus de 300 inscrits, via un questionnaire et une phase de vote « Share for Likes », avant d’être étudiés par des professionnels de l’entreprenariat social. Les 15 finalistes viendront présenter leur projet lors d’une journées « pitch » ce mercredi 06 février, durant laquelle ils recevront un coaching et passeront devant le jury local, composé de :

  •  Jean-Louis Bonenfant, Directeur général de Total Maroc
  •  Najette Kheiri, Directrice juridique et responsable RSE de Total Maroc
  •  Fatim Zahra BIAZ, Fondatrice du New Work Lab
  •  Mounir Ferram, Directeur du Pôle Enseignement/Formation de la CFCIM
  •  Jérôme Mouthon, Directeur général de Buzzef – responsable du Kluster de la CFCIM
  •  Omar Kadiri, Lauréat 2016 du Challenge Startupper
  •  Farid Bensaid, Président directeur général de Tenor Group
  •  Youssef Chraibi, Président directeur général d’Outsourcia
  •  Dounia Boumehdi, Directrice générale de Maroc Numeric Fund
  •  Hicham Badreddine, Directeur général de la Digital Factory de Saham Assurance
  •  Fathallah Sijilmassi, Ancien ambassadeur du Maroc en France et Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée.

L’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) a conclu un mémorandum d’entente en matière d’énergies renouvelables avec l’Institut Technologique des îles Canaries (ICT).

Cet accord vise à favoriser l’échange d’expertises entre le Maroc et les îles Canaries en matière d’énergie, notamment renouvelable, et de traitement de l’eau.

Il couvre le domaine des énergies renouvelables et les domaines d’application y afférents, avec un volet relatif à la recherche et développement.

La directrice générale de L’ONHYM Amina Benkhadra intervenant à Marrakech lors du 2è sommet marocain du pétrole et du gaz

Quelque 70 permis de recherche et 10 concessions d’exploitation ont été attribués, jusqu’à présent, à des sociétés pétrolières internationales, a fait savoir, le 6 février à Marrakech, la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra.
Au total, 351 puits d’exploration ont été forés dans le Royaume, a relevé Mme Benkhadra qui s’exprimait à l’ouverture du 2è sommet marocain du pétrole et du gaz.

Présentant les activités d’exploration des hydrocarbures au Maroc, la DG de l’ONHYM a noté que de nouvelles frontières sont franchies, une nouvelle base de données moderne est en cours d’acquisition, de nouveaux “play concepts” ont été développés, et de nouvelles découvertes ont été réalisées, soulignant que les efforts d’exploration et de développement continuellement déployés par l’ONHYM et ses partenaires en onshore et en offshore au cours des cinq dernières années, ont permis d’identifier et de mettre à jour de nombreux prospects prometteurs.
Après avoir mis en avant le rôle de l’Office, en tant qu’institution publique clé dans le domaine de l’exploration et de la production des hydrocarbures, Mme Benkhadra n’a pas manqué de mettre en relief le potentiel énorme sous-exploité dont dispose le Royaume.

D’autre part, la responsable a indiqué que dans le cadre de la coopération Sud-Sud, préconisée par SM le Roi Mohammed VI, le projet de gazoduc qui reliera la côte ouest-africaine du Nigeria au Maroc, tout en traversant 12 pays et pouvant éventuellement se connecter à l’Europe via l’Espagne, est un projet global et structurant.
Et de noter que ce projet vise notamment l’accélération de l’accès à l’énergie de l’Afrique de l’Ouest, l’accroissement des projets d’électrification au profit de la population, la création d’un marché régional de l’électricité compétitif, l’exploitation des énergies propres, la contribution au développement industriel et économique de tous les pays traversés, à travers le développement de plusieurs secteurs tels que l’agriculture, l’industrie et les mines, et l’émergence d’une zone intégrée en Afrique de l’ouest.

Elle a, par ailleurs, souligné que l’ONHYM, suite à la signature de 12 accords de coopération, fait partie intégrante de cette stratégie de coopération Sud-Sud, et est pleinement engagé dans le renforcement et la consolidation des capacités, ainsi que dans la formation des cadres africains et le transfert du savoir-faire dans les domaines de la géologie pétrolière et minière, de la télédétection, des techniques de laboratoire, des ressources humaines, de la gestion de projets, de la négociation de contrats, et des études d’impact sur l’environnement.

Elle a, en outre, indiqué que cette conférence fournira un aperçu du Maroc en tant que région prometteuse pour l’exploration des hydrocarbures, et pôle énergétique de plus en plus important et émergent, relevant que l’accent sera mis sur les nouvelles opportunités d’exploration et de développement, et sur les perspectives futures de l’exploration des hydrocarbures conventionnels et non conventionnels.
Organisé par l’ONHYM en collaboration avec IN-VR Oil & Gas, ce 2è sommet marocain du pétrole et du gaz (6-7 février) se veut une occasion pour discuter des questions clés relatives à l’exploration pétrolière et gazière au Maroc, du potentiel Onshore et offshore de la façade atlantique et de la Méditerranée, des opportunités d’investissement, ainsi que des enjeux énergétiques africains.