La consommation finale de l’énergie primaire, qui se situe actuellement autour de 0,4 tonne équivalent pétrole (TEP) par habitant, devrait atteindre 1,1 TEP/habitant à l’horizon 2030, prévoit le centre marocain de conjoncture (CMC) dans sa dernière publication mensuelle « Maroc Conjoncture ».
Ce niveau se rapproche de plus en plus de la situation dans nombre de pays émergents, fait remarquer le CMC dans un communiqué sur la publication de son dernier numéro consacrée à « l’efficacité énergétique: Levier d’une croissance compétitive » et composé de plusieurs axes,
Et de souligner que « le Maroc devra faire face à une forte expansion de la demande en énergie du fait de la dynamique économique, des transformations de la structure de production et de l’évolution du niveau de vie ».
La stratégie adoptée pour répondre à l’expansion de la demande, poursuit la même source, se décline en de multiples programmes visant l’optimisation du mix-énergétique en tenant compte de la réalité du marché et des changements affectant les conditions de l’offre sur ce marché.
Le développement de la filière efficacité énergétique constitue l’un des axes prioritaires de cette stratégie avec pour objectif la consolidation de la croissance et l’amélioration de la compétitivité des entreprises, note le CMC, relevant que l’accès à l’énergie représente un enjeu majeur pour le Maroc comme pour de nombreux pays dans le monde.
Un important effort de recherche et d’investissement a été déployé au cours de ces 20 dernières années par le pays pour développer les ressources énergétiques existantes et en découvrir d’autres, nouvelles et propres, dont les énergies renouvelables, fait savoir le centre, ajoutant que c’est dans cette perspective que s’inscrit la stratégie énergétique nationale.
« Cependant, il convient de souligner que les énergies renouvelables dépendent toutefois de divers conditions et aléas climatiques (vent, soleil, eau, etc.). Pour le Maroc dont l’économie est fortement dépendante des importations de produits énergétiques, l’adoption d’une politique visant, d’une part, à réduire cette dépendance et à améliorer l’efficacité énergétique et, d’autre part, à conserver et à dynamiser la croissance de son économie s’impose », constate-t-il. En outre, le CMC indique que le Maroc, pays non producteur de pétrole, vise à travers sa politique énergétique à réduire autant que possible sa dépendance énergétique tout en assurant la sécurité de son approvisionnement et la préservation de l’environnement.
« De nombreux efforts ont été déployés dans ce sens depuis presque une décennie. Une stratégie énergétique visant à atteindre ces objectifs a été élaborée. Cette politique est centrée sur la maîtrise de la consommation énergétique sans cesse croissante et son orientation vers d’autres sources », note la même source, ajoutant que dans cette perspective, le développement de l’énergie d’origine solaire, éolienne et hydroélectrique retient de plus en plus l’attention des pouvoirs publics et tout un dispositif institutionnel (nouvelle règlementation, organes de gestion, etc.) a été mis en place dans l’objectif d’une meilleure organisation des activités de ce secteur.
Par ailleurs, le CMC a mis l’accent sur l’interconnexion qui assure la mutualisation des capacités de production à différentes échelles et permet des économies tout en garantissant l’approvisionnement en électricité.
« Le Maroc est interconnecté au Sud de l’Europe et au Maghreb. Les échanges avec le dernier sont faibles. Des perspectives d’exportation vers l’Europe existent mais encore difficiles à exploiter », souligne le centre, estimant que la question de nouvelles interconnexions à établir et leurs capacités devrait se faire sur la base de critères adéquats comme il est indispensable d’évaluer le potentiel du méga projet de gazoduc Nigeria-Maroc.
S’agissant des perspectives énergétiques, le CMC soulève une forte dépendance vis-à-vis de l’extérieur, les besoins en matière d’énergie ayant été couverts par des approvisionnements du reste du monde à hauteur de 93% en 2017.
Selon le scénario de référence, la demande intérieure en énergie primaire atteindrait 39 millions de tonnes d’équivalent pétrole en 2028, estime-t-il. Sur un autre axe, le centre s’intéresse au modèle de consommation mondiale actuelle de l’énergie qui doit faire face à un enjeu majeur dans le développement des sociétés du fait d’une surconsommation des services énergétiques, par les pays riches. Cette surconsommation accélère le processus d’épuisement des ressources énergétiques les plus faciles d’accès, comme c’est le cas pour le pétrole.
Se pose, dans ce cadre et de manière corrélée, l’impact produit sur l’environnement ressenti principalement par un réchauffement climatique, corollaire de l’accélération des émissions de gaz à effet de serre. Un modèle énergivore qui contrecarre les initiatives de développement durable.
Lydec a organisé, le 28 février, une visite technique de chantiers et ouvrages structurants. Cette visite a permis aux membres du comité de suivi de la gestion déléguée de s’enquérir de l’état d’avancement de trois projets d’assainissement liquide visant principalement la protection de Casablanca contre les inondations. Il s’agit du dalot de stockage des eaux pluviales «HA2» à Sidi Moumen et de la galerie de stockage des eaux pluviales à Hay Sadri et le système d’assainissement liquide de la route nationale n°1 (RN1).
Ainsi, Lydec a réalisé un dalot de stockage des eaux pluviales « HA2 » pour un coût de plus de 30 millions DH. D’une longueur de 1,2 km et d’une capacité de stockage de 9.000 m³ d’eau, le dalot a été réalisé en trois phases et a nécessité 9 mois de travaux. Ce projet a été conçu pour étendre le réseau d’assainissement liquide de Sidi Moumen et protéger le bassin versant Nord-Ouest de cette zone contre les inondations, et notamment le point d’inondation situé sur l’autoroute urbaine. Signalons que la réalisation de cet ouvrage, financé par le Fonds de travaux, rentre dans le cadre du projet de mise en place du système «HA» d’assainissement des eaux pluviales du bassin versant Nord-Ouest de Sidi Moumen dont le coût global est d’environ 290 millions DH.
S’agissant du second projet, celui-ci a été lancé en décembre 2018. Lydec signale que les travaux avancent conformément au planning préétabli. L’objectif de ce projet est de protéger le quartier «Hay Sadri» contre les inondations à travers le stockage durant les épisodes pluvieux d’un volume d’eau allant jusqu’à 14.000 m³. D’une longueur de plus de 1,3 km et d’une profondeur entre 30 et 40 mètres, cet ouvrage majeur protégera aussi l’avenue Mohamed Bouziane, le boulevard 10 Mars et le quartier El Hofra contre les débordements jusqu’à une intensité de pluie décennale. Le coût des travaux est estimé à 182 millions DH financés par le délégataire casablancais. Pour ce qui est du troisième projet, il a été lancé afin de lutter contre les débordements au niveau de la route nationale n°1 (RN1).
L’objectif est, entre autres, de collecter les eaux usées des lotissements en cours d’aménagement et ceux à venir et leur acheminement jusqu’aux réseaux existants. Financé par le Fonds de travaux à hauteur de 313,5 millions DH, ce projet devrait être réalisé dans un délai de 2 ans.
Il est composé de 7 lots distincts dont 4 portant sur l’assainissement des eaux usées et 3 sur l’évacuation des eaux pluviales. Les travaux ont démarré par la construction d’une station de pompage des eaux usées d’une capacité de 200 l/s, d’une galerie souterraine d’une longueur 3,4 km et d’une conduite de 410 mètres linéaires.
Les lauréats de l’édition 2018-2019 du Challenge Startupper de l’année par Total au Maroc ont été primés, le 26 février à Casablanca, lors d’une cérémonie de remise de prix, en présence notamment du directeur général du Total Maroc Jean-Louis Bonenfant.
Ainsi, le premier prix a été attribué à Omar Azmy pour son projet « Eco Oil », qui transforme les déchets plastiques, recyclables et non recyclables, en carburant écologique avec un brevet d’invention déposé auprès de l’Office marocain de la propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC).
Le deuxième prix est revenu à Meryam El Ouafi (Green engineering mission), qui a développé un système unique de nano-irrigation permettant d’économiser jusqu’à 80% d’eau par rapport aux systèmes conventionnels utilisés dans l’agriculture et la gestion des espaces verts et des zones arides.
Quant au 3e prix, il a été décerné à Othman Lamdouar (Kaiotech), qui a développé un chauffe-eau solaire efficace et à bas coût pour l’implantation de masse dans les pays en voie de développement. L’invention brevetée assure un haut rendement pour un produit fiable, écologique, peu cher et accessible à tous.
Ces jeunes entrepreneurs bénéficieront d’une aide financière pour développer leurs projets d’un montant allant jusqu’à 137.000 dirhams pour le premier prix et se verront offrir également un accompagnement personnalisé de la part du Kluster CFCIM (Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc) ainsi qu’une campagne de communication pour donner de la visibilité à leurs projets.
Concernant le label « Coup de cœur féminin », nouveauté de cette édition 2018-2019 afin de soutenir les femmes entrepreneurs, il a été attribué à Meryam El Ouafi (Green Engineering Mission).
Organisé simultanément dans 55 pays (37 en Afrique, 11 en Asie-Pacifique et Moyen orient, 4 en Amériques et 3 en Europe), le Challenge Startupper de l’année 2018-2019 réaffirme la volonté de Total de soutenir le développement socio-économique des pays dans lesquels le groupe est implanté à travers le monde. Il contribue localement au renforcement du tissu social, à travers l’appui apporté aux entrepreneurs les plus innovants, dans la réalisation de leur projet.
Cette deuxième édition a recueilli près de 50.000 inscriptions dont plus de 15.000 dossiers complets. De même, 825 finalistes ont eu la chance de pouvoir présenter leur projet devant un jury d’experts et 165 gagnants ont été récompensés.
Le premier gagnant de chaque pays aura le privilège de voir son projet présenté aux grands jurys mondiaux en charge de désigner six grands gagnants pour l’ensemble des 55 pays.
Le coup d’envoi a été donné, le 26 février à Casablanca, à la 8e édition du salon international de l’énergie solaire et de l’efficacité énergétique « Solaire Expo Maroc », placée sous le thème « Perspectives d’évolution des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans le monde et en Afrique. »
Organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette rencontre internationale de deux jours, se veut une véritable vitrine de la dynamique solaire au Maroc et en Afrique.
Elle se donne aussi comme vocation de promouvoir une vision globale du marché marocain et africain, ainsi que les dernières tendances et innovations dans le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
S’exprimant à l’ouverture de cet événement, le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah, a souligné que cette manifestation de grande envergure ambitionne d’exposer, durant trois jours, les dernières tendances du secteur de l’énergie solaire et de l’efficacité énergétique.
M. Rabbah a dans ce sens, relevé que les résultats et indicateurs de la stratégie énergétique, lancée depuis une décennie par SM le Roi Mohammed VI sont concrets, notant que le Maroc offre plusieurs opportunités d’investissements dans le secteur de l’énergie notamment, solaire, thermodynamique et photovoltaïque.
Il a par ailleurs relevé que cette rencontre est l’occasion de lancer un débat international visant à mettre la lumière sur les futurs évolutions et investissements dans le domaine des énergies ainsi que sur les possibilités du Maroc à devenir une plateforme incontournable en matière d’investissement industriel dans le domaine des énergies, mais aussi en matière de recherche et développement.
De son côté, le fondateur et directeur général du salon, Rachid Bouguern, a indiqué que depuis le lancement de la première édition du salon en 2012, une équipe de professionnels s’est mobilisée pour assurer le plein succès de ce projet, qui est à même de renforcer d’une part, la dynamique du secteur de l’énergie solaire et de l’efficacité énergétique au Maroc, et d’autre part, accompagner les ambitieux programmes du Royaume en matière d’énergies renouvelables.
M. Bouguern a fait observer que cet événement contribue à la création d’une synergie entre les différents opérateurs du domaine, nationaux et internationaux, rappelant que la thématique de cette année s’inscrit conformément aux Hautes Orientations Royales et à la démarche globale du Royaume, dans la continuité de promouvoir la recherche, le développement et la formation, en plus de favoriser l’émergence d’une industrie locale dans le domaine des services et des technologies solaires.
Cet événement se démarque également par son caractère scientifique, eu égard à son engagement dans la réflexion pour le développement du secteur, à travers la tenue d’une série de conférences et tables rondes, lesquelles réuniraient nationaux et internationaux, privés et publics, permettant ainsi d’approfondir la réflexion sur l’énergie solaire et l’efficacité énergétique et de partager des expériences réussies.
Dans le même sillage, le directeur général de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité énergétique (AMEE), Saïd Mouline, a relevé le rôle crucial que jouent les énergies renouvelables dans la préservation des ressources énergétiques et la réalisation du développement durable, notant que ce salon permet de créer des projets et attirer les jeunes à travailler dans ce domaine, qui entre dans le cadre de la promotion du concept de l’économie verte.
Le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable a organisé, le 27 février à Rabat, un atelier pour présenter les résultats d’une étude réalisée en prélude de l’élaboration de la stratégie nationale pour la valorisation énergétique de la biomasse.
L’étude repose sur une évaluation de la ressource biomasse avec une analyse des flux de matières issues de la gestion des déchets, de l’agriculture et de la sylviculture ainsi que les études menées dans ce domaine afin d’apprécier les potentiels théoriques, techniques et économiques de la valorisation énergétique de la biomasse, a indiqué le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, M. Aziz Rabbah.
Selon les conclusions de l’étude, le Maroc présente un total en énergie primaire estimé à 11,5 millions de mégawatt heures par an (MWh/a), répartis sur trois secteurs clés à savoir les déchets verts, l’agriculture, la foresterie et les eaux usées. Concrètement, 6,6 Millions de MWh/a du potentiel technique national est issu du secteur agricole, 1,7 M MWh/a proviennent du secteur forestier, 3 M MWh/a du secteur des déchets, tandis que 0,2 M MWh/a peuvent être générés à partir du secteur des eaux usées.
Dans le détail, les matières fermentescibles à l’image de l’élevage bovin, l’aviculture et les cultures sous serres représentent 12 M MHh/a t/a (tonnes par an), alors que les matières ligneuses comme l’arboriculture, les déchets verts, les boues et l’incinération sont évalués à 1,4 millions t/a.
En ce qui concerne la répartition de cette ressource au niveau national, la région Fès-Meknès s’accapare 1,8 M MWh/a, suivie par les régions de Rabat-Salé-Kénitra, Marrakech-Safi, Casablanca-Settat avec 1,3 M MWh/a chacune, tandis que la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima regorge de 1,2 MWh/a.
Pour le directeur général de l’Agence Marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), M. Said Mouline, la valorisation énergétique de la biomasse offre, en plus de limiter la déforestation, la particularité de préserver un environnement propre et de contribuer à la création d’emplois.
A cet effet, l’étude avance que l’installation et la fabrication des projets de biomasse pourraient à long terme générer de 7.600 à 10.310 emplois dans les chaines d’approvisionnement en biomasse et favoriser la réduction de 6,2 à 8,5 millions de tonnes de CO2 d’émissions de gaz à effet de serre (GES).
La 5e édition des Rencontres africaines de l’efficacité énergétique se tiendra le 13 mars à Casablanca, sous le thème « l’éclairage public et smart cities ».
Initié par AOB Group sous l’égide du ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable, en partenariat notamment avec l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE), cet événement réunira des centaines de professionnels de l’écosystème énergétique et des villes ainsi que des experts de l’efficacité énergétique du Maroc et d’ailleurs.
« Cette grand-messe exclusivement dédiée à l’efficacité énergétique va traiter d’un sujet qui concerne la gouvernance des villes, à savoir la place de l’éclairage public dans le nouveau modèle économique « smart » de gestion des villes et territoires », ont fait savoir les organisateurs lors d’un point de presse consacré à la présentation de cet évènement.
Le directeur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique au ministère de l’Énergie, Mohamed Ouhmed, a relevé dans une déclaration à la MAP, que cet événement se veut une occasion pour débattre des différentes solutions d’efficacité énergétique notamment celles relatives aux dernières technologies, ainsi que des initiatives menées par les collectivités territoriales et les départements ministériels concernés dans ce domaine.
Soulignant l’importance majeure de la question de l’efficacité énergétique qui constitue une priorité pour le gouvernement, M.Ouhmed a indiqué que ce segment évolue d’une cadence très élevée sur le plan technologique.
De son côté, le directeur du pôle efficacité énergétique à l’AMEE, Mohamed El Houari, a précisé à cette occasion que l’économie de l’efficacité énergétique touche l’ensemble des secteurs notamment l’industrie, le bâtiment, le transport, la pêche et l’éclairage public, notant que ce dernier renvoi à des investissements qui sont rentables et constitue une part importante des dépenses des communes urbaines et rurales.
Le travail de l’Agence consiste à présenter des solutions techniques, technologiques et financières, mais aussi de développer de bonnes pratiques notamment à travers la sensibilisation et l’organisation des conférences en la matière, a-t-il fait observer.
Des élus et des acteurs de l’éclairage public ainsi que des bailleurs de fonds comme la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et la banque allemande KFW vont exposer des cas concrets de projets en liaison avec le financement de l’éclairage public lors de cette édition organisée également en partenariat avec l’agence des pays du G20 pour l’efficacité énergétique (IPPEC), et le think tank américain spécialisé dans le développement durable (IGSD).
Au menu de cette rencontre, figurent plusieurs conférences notamment « l’éclairage efficace, pilier de la ville durable », « projets concrets des villes marocaines » et « solutions technologiques pour l’éclairage public et smart cities », ainsi que deux workshops pour présenter les nouvelles solutions technologiques, à savoir « efficacité énergétique et smart cities » et « financement et bailleurs de fonds ».
Cette édition verra la participation d’intervenants et de représentants de la ville de Toulouse qui vont présenter un Benchmark sur les chantiers en cours sur les lampadaires « smart » qui intègrent l’intelligence artificielle.
Les lauréats de l’édition 2018-2019 du Challenge Startupper de l’année par Total au Maroc ont été primés, le 26 février à Casablanca, lors d’une cérémonie de remise de prix, en présence notamment du directeur général du Total Maroc Jean-Louis Bonenfant.
Ainsi, le premier prix a été attribué à Omar Azmy pour son projet « Eco Oil », qui transforme les déchets plastiques, recyclables et non recyclables, en carburant écologique avec un brevet d’invention déposé auprès de l’Office marocain de la propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC).
Le deuxième prix est revenu à Meryam El Ouafi (Green engineering mission), qui a développé un système unique de nano-irrigation permettant d’économiser jusqu’à 80% d’eau par rapport aux systèmes conventionnels utilisés dans l’agriculture et la gestion des espaces verts et des zones arides.
Quant au 3e prix, il a été décerné à Othman Lamdouar (Kaiotech), qui a développé un chauffe-eau solaire efficace et à bas coût pour l’implantation de masse dans les pays en voie de développement. L’invention brevetée assure un haut rendement pour un produit fiable, écologique, peu cher et accessible à tous.
Ces jeunes entrepreneurs bénéficieront d’une aide financière pour développer leurs projets d’un montant allant jusqu’à 137.000 dirhams pour le premier prix et se verront offrir également un accompagnement personnalisé de la part du Kluster CFCIM (Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc) ainsi qu’une campagne de communication pour donner de la visibilité à leurs projets.
Concernant le label « Coup de cœur féminin », nouveauté de cette édition 2018-2019 afin de soutenir les femmes entrepreneurs, il a été attribué à Meryam El Ouafi (Green Engineering Mission).
Organisé simultanément dans 55 pays (37 en Afrique, 11 en Asie-Pacifique et Moyen orient, 4 en Amériques et 3 en Europe), le Challenge Startupper de l’année 2018-2019 réaffirme la volonté de Total de soutenir le développement socio-économique des pays dans lesquels le groupe est implanté à travers le monde. Il contribue localement au renforcement du tissu social, à travers l’appui apporté aux entrepreneurs les plus innovants, dans la réalisation de leur projet.
Cette deuxième édition a recueilli près de 50.000 inscriptions dont plus de 15.000 dossiers complets. De même, 825 finalistes ont eu la chance de pouvoir présenter leur projet devant un jury d’experts et 165 gagnants ont été récompensés.
Le premier gagnant de chaque pays aura le privilège de voir son projet présenté aux grands jurys mondiaux en charge de désigner six grands gagnants pour l’ensemble des 55 pays.
Le coup d’envoi a été donné, le 26 février à Casablanca, à la 8e édition du salon international de l’énergie solaire et de l’efficacité énergétique « Solaire Expo Maroc », placée sous le thème « Perspectives d’évolution des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans le monde et en Afrique. »
Organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette rencontre internationale de deux jours, se veut une véritable vitrine de la dynamique solaire au Maroc et en Afrique.
Elle se donne aussi comme vocation de promouvoir une vision globale du marché marocain et africain, ainsi que les dernières tendances et innovations dans le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
S’exprimant à l’ouverture de cet événement, le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah, a souligné que cette manifestation de grande envergure ambitionne d’exposer, durant trois jours, les dernières tendances du secteur de l’énergie solaire et de l’efficacité énergétique.
M. Rabbah a dans ce sens, relevé que les résultats et indicateurs de la stratégie énergétique, lancée depuis une décennie par SM le Roi Mohammed VI sont concrets, notant que le Maroc offre plusieurs opportunités d’investissements dans le secteur de l’énergie notamment, solaire, thermodynamique et photovoltaïque.
Il a par ailleurs relevé que cette rencontre est l’occasion de lancer un débat international visant à mettre la lumière sur les futurs évolutions et investissements dans le domaine des énergies ainsi que sur les possibilités du Maroc à devenir une plateforme incontournable en matière d’investissement industriel dans le domaine des énergies, mais aussi en matière de recherche et développement.
De son côté, le fondateur et directeur général du salon, Rachid Bouguern, a indiqué que depuis le lancement de la première édition du salon en 2012, une équipe de professionnels s’est mobilisée pour assurer le plein succès de ce projet, qui est à même de renforcer d’une part, la dynamique du secteur de l’énergie solaire et de l’efficacité énergétique au Maroc, et d’autre part, accompagner les ambitieux programmes du Royaume en matière d’énergies renouvelables.
M. Bouguern a fait observer que cet événement contribue à la création d’une synergie entre les différents opérateurs du domaine, nationaux et internationaux, rappelant que la thématique de cette année s’inscrit conformément aux Hautes Orientations Royales et à la démarche globale du Royaume, dans la continuité de promouvoir la recherche, le développement et la formation, en plus de favoriser l’émergence d’une industrie locale dans le domaine des services et des technologies solaires.
Cet événement se démarque également par son caractère scientifique, eu égard à son engagement dans la réflexion pour le développement du secteur, à travers la tenue d’une série de conférences et tables rondes, lesquelles réuniraient nationaux et internationaux, privés et publics, permettant ainsi d’approfondir la réflexion sur l’énergie solaire et l’efficacité énergétique et de partager des expériences réussies.
Dans le même sillage, le directeur général de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité énergétique (AMEE), Saïd Mouline, a relevé le rôle crucial que jouent les énergies renouvelables dans la préservation des ressources énergétiques et la réalisation du développement durable, notant que ce salon permet de créer des projets et attirer les jeunes à travailler dans ce domaine, qui entre dans le cadre de la promotion du concept de l’économie verte.
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