Le secteur de l’énergie électrique a enregistré, à fin février 2019, une augmentation de sa production nationale de 27,1%, après +7,7% un an auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).

Cette dynamique a bénéficié de la progression de la production privée de 53,7% après +0,5% à fin février 2018 et de celle des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 (+135,4%), atténuée par un recul de la production de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) de 22,3%, précise la DEPF dans sa note de conjoncture d’avril 2019.

Pour sa part, la consommation de l’énergie électrique s’est appréciée de 1% à fin février 2019 contre +3,7% il y a une année, fait savoir la même source, notant que cette évolution recouvre une quasi-stagnation des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension et une hausse de celles de l’énergie de basse tension de 4,8%.

Par ailleurs, la note fait ressortir que le solde des échanges de l’énergie électrique avec l’Algérie et l’Espagne s’est replié de 135,1% à fin février 2019, suite au recul du volume de l’énergie importée de 93,5%, allégé par le renforcement de celle exportée de 1788,3%, dans un contexte d’une hausse de l’énergie nette appelée de 3,7%, après +4,4% un an plus tôt.

Atelier portant sur l’exemplarité de l’état dans l’efficacité Énergétique organisé, lundi (15/04/2019) à Rabat, en présence de M. Aziz Rebbah, le Ministre de l’Energie, des Mines et du Développement Durable, M. Ahmed Baroudi, Directeur Général de la Société d’Investissements énergétiques, M. Said Mouline, Directeur Général de l’Agence Marocaine pour l’efficacité énergétique, M. Badr Ikken, Directeur Général de l’institut de Recherche en énergie Solaire et énergies Nouvelles, et d’autres personnalités.

La réussite de la transition énergétique passe avant tout par l’engagement des administrations et des établissements publics en la matière, a affirmé, le 15 avril à Rabat, le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rebbah.

S’exprimant à l’ouverture d’un atelier sur l’exemplarité des administrations et des établissements publics dans le domaine de l’efficacité énergétique, M. Rebbah a indiqué que l’engagement de l’Etat dans cette dynamique contribuera dans la prise de conscience des citoyens pour adopter des actions respectueux à l’environnement.

La société avec toutes ses composantes est concernée par cette question pour plusieurs raisons notamment la baisse de la facture électrique, a-t-il dit, ajoutant que la politique énergétique au Maroc a vu la mise en place du programme de mise à niveau énergétique des mosquées et l’installation d’équipements permettant de réaliser des économies en énergie au niveau de l’éclairage public.

De son côté, le directeur général de la société d’investissements énergétiques (SIE), Ahmed Baroudi a souligné l’importance de quatre secteurs prioritaires dans le but de réussir efficacité énergétique notamment le bâtiment public, l’éclairage public, l’industrie et le transport, en vue de développer des modèles propres tout en s’inscrivant dans l’objectif d’atteindre 20% d’ici 2030 en matière d’économie d’énergie.
M. Baroudi a, dans ce sens, rappelé que la SIE est devenue une société de services énergétique étatique, ce qui est de nature à permettre de faciliter l’exécution des projets de performance énergétique au profit des secteurs public et privé et contribuer à la consolidation de l’écosystème national.

Le directeur général de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergie nouvelles (IRESEN), Badr Ikken a, de son côté, mis en avant l’engagement de l’Etat en matière de réduction des coûts énergétiques dont notamment le remplacement progressif des véhicules essence et diesel de l’Etat par des véhicules électriques.

M. Ikken a également mis en exergue le projet du cadastre solaire qui permet d’établir une cartographie en s’appuyant sur des données 3D des bâtiments et de communiquer au public sur le potentiel du photovoltaïque dans les toitures, facilitant l’installation de panneaux solaires.

Organisé par le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable en partenariat avec la société d’investissements énergétiques, l’atelier a pour objectif de présenter les efforts déployés par le ministère dans le domaine de l’efficacité énergétique et d’encourager l’exemplarité de l’administration publique en la matière, ainsi que de partager la vision du ministère afin d’opérationnaliser la démarche de l’exemplarité de l’administration et des institutions publiques.

La fédération de l’Energie a organisé, le vendredi 19 avril 2019, la restitution provisoire des résultats de l’étude sur la Mobilité Durable au Maroc.

Les résultats définitifs de cette étude feront l’objet d’un séminaire de présentation aux membres et partenaires de la Fédération début juin 2019.

La Fédération de l’Energie, a tenu, le 18 avril 2019 à Casablanca, son Assemblée Générale Ordinaire Elective. Après avoir approuvé les rapports moral et financier de l’exercice 2018, les membres de la Fédération de l’Energie ont réélu à l’unanimité, M. Rachid Idrissi Kaitouni à la présidence de la Fédération de l’Energie pour un nouveau mandat de 3 années portant sur la période 2019-2022.

Pour rappel, la Fédération de l’Energie est la représentante et la porte-parole des entreprises et organismes opérant dans le secteur de l’énergie au Maroc. Elle fait partie des Fédérations de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).

La Fédération de l’Energie, a tenu, le 18 avril 2019, son Assemblée Générale Ordinaire Élective au siège de la CGEM. Après avoir approuvé le rapport moral et le rapport financier de l’exercice 2018, les membres de la Fédération ont réélu à l’unanimité, M. Rachid IDRISSI KAITOUNI à la présidence de la Fédération de l’Energie pour un nouveau mandat de 3 années portant sur la période 2019-2022.

IRESEN: Cérémonie de signature des conventions de financement des projets collaboratifs et d’innovation

Les conventions de financement de vingt projets dédiés aux énergies renouvelables ont été signées, le 16 avril à Rabat, entre l’Institut de recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles (IRESEN) et plusieurs partenaires scientifiques et industriels.
Les projets sélectionnés par l’IRESEN touchent de nombreux domaines allant du stockage à la mobilité électrique, en passant par l’énergie solaire photovoltaïque, l’efficacité énergétique et la biomasse.

Ces projets ont été développés dans le cadre d’un partenariat entre des universités et des instituts de recherche du Maroc et de l’étranger d’une part, et des entreprises opérant dans le domaine industriel d’autre part. Seize parmi eux sont des projets collaboratifs de recherche appliquée qui relèvent du domaine de la recherche et développement, et quatre sont des projets d’innovation destinés à la commercialisation. Dans le secteur du bâtiment par exemple, il est question, entre autres, de projets portant sur « le développement d’un système de gestion de l’énergie pour les bâtiments intelligents » et sur « l’éco-construction durable basée sur la valorisation des déchets fibreux pour la fabrication des briques ».

En agriculture, les projets retenus visent « la conception et la réalisation d’une station expérimentale agro-photovoltaïque intelligente pour une agriculture résiliente au changement climatique », ou encore « le développement de nouveaux biocombustibles issus des résidus des unités de trituration d’olives au Maroc ».

Un budget de 30 millions DH est alloué au financement de ces projets portés par 23 universités et 22 entreprises marocaines travaillant en partenariat avec dix universités étrangères, a déclaré à la presse le directeur général de l’IRESEN, Badr Ikken, en marge de la cérémonie de signature qui s’est déroulée au siège du ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable.

Les projets sélectionnés vont contribuer à « la promotion des compétences dans notre pays, tout en développant la recherche appliquée, l’innovation et l’industrialisation de solutions technologiques » qui vont faire du Maroc « un exemple en matière de développement des technologies vertes », a expliqué M. Ikken.

De son côté, le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah, a souligné que les nombreux partenariats dédiés à l’énergie et à l’industrialisation énergétique que l’IRESEN noue avec les universités, les entreprises et les centres de recherche internationaux, témoignent de l’attractivité du Royaume en tant que plateforme de production et de recherche scientifique en la matière. La cérémonie de signature des conventions s’est tenue en présence d’un parterre d’universitaires, de chercheurs et de chefs d’entreprises.

La 5e session du Forum régional africain pour le développement durable (FRADD) se tiendra du 16 au 18 avril à Marrakech, sous le thème « Autonomiser les personnes et assurer l’inclusion et l’égalité », selon la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

Le FRADD est une plateforme intergouvernementale convoquée par la CEA, en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (UA), la Banque africaine de développement (BAD) et le système des Nations Unies, pour examiner les progrès accomplis, partager les expériences et les leçons tirées en vue d’accélérer la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) et de l’Agenda 2063.
Les ODD sont 17 objectifs fixés à l’horizon 2030 qui donnent la marche à suivre pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous. Ils répondent aux défis mondiaux auxquels le monde est confronté, notamment ceux liés à la pauvreté, aux inégalités, au climat, à la dégradation de l’environnement, à la prospérité, à la paix et à la justice.

L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) a remporté, le 2 avril02 avril, le Prix Morseff de l’efficacité énergétique. Cette consécration de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) couronne les efforts consentis par l’agence dans l’ensemble de ces activités et programmes d’efficacité énergétique, notamment les programmes régionaux qui visent à encourager les initiatives locales, et cherchent à optimiser la capacité des acteurs locaux à contribuer aux objectifs énergétiques du Maroc à l’horizon 2030.

En effet, l’AMEE ne cesse d’encourager l’utilisation rationnelle de l’énergie à l’échelle locale à travers :

– Un appui à la gouvernance locale, notamment, par le développement d’une structure de pilotage et de gestion nationale, l’accompagnement d’équipes énergie municipales, et l’appui aux décideurs locaux ;

– Le transfert de savoir-faire par le renforcement des capacités institutionnelles et personnelles requises pour la mise en œuvre d’actions planifiées, tout en consolidant l’offre locale en matière d’enseignement et de formation professionnelle ;

– L’accès à l’information, la sensibilisation et l’orientation du citoyen, en l’occurrence, par le soutien aux actions de communication locales, le développement d’outils destinés aux communes et l’établissement d’« espaces info énergie » ; et par,

– Le développement de modèles institutionnels financiers permettant aux collectivités d’investir dans les technologies énergétiques durables, à travers notamment un appui à la structuration de partenariats public-privé (PPP).

D’un montant global de 110 millions d’EUR, MorSEFF est la ligne de financement de l’énergie durable destinée aux entreprises privées marocaines.

Se félicitant des résultats probants et reluisants de ce programme qui offre des subventions d’investissement qui sont financées via des dons de la Facilité d’Investissement pour le Voisinage de l’Union européenne (FIV), le Directeur général de l’AMEE, Saïd Mouline, a déclaré à cette occasion que « l’AMEE a accompagné le Morseff depuis le début en sensibilisant les acteurs publics et privés ».

Mettant en avant l’importance du levier financier pour la réussite de la stratégie d’efficacité énergétique, le Directeur général de l’AMEE a rappelé les tournées organisées, notamment, « avec la CGEM pour sensibiliser les investisseurs et montrer qu’il y a des outils non seulement techniques, mais aussi des outils financiers pour accompagner cette politique d’économie d’énergie ».

Dressant le bilan de la première partie du programme MorSEFF, M. Mouline a considéré que « les seize investissements marocains dans l’énergie durable qui ont été récompensés constituent, aujourd’hui, des success-stories ».« Ce sont des entreprises qui ont pu économiser de l’énergie, qui ont pu réduire leur facture énergétique et leurs émissions de gaz à effet de serre ».

Vivo Energy Maroc a introduit sur le marché marocain, le 4 avril à Casablanca, la nouvelle génération de carburants Shell.
Conçus pour une meilleure performance et efficacité du moteur, ces nouveaux carburants Shell sont dotés de la technologie Dynaflex, mise au point pour nettoyer et protéger les composantes clés des moteurs.
Dernier né de cette nouvelle génération de carburants, Shell V-Power Sans Plomb est introduit pour la première fois au Maroc. Reconnu par Shell comme son meilleur carburant pour les voitures essence, c’est le seul carburant au monde co-développé et recommandé par la Scuderia Ferrari.

Ce carburant haute performance incarne le renouveau des carburants Shell. Doté de la technologie Dynaflex innovante, il contient trois fois plus de molécules nettoyantes et réductrices de frottement, afin d’améliorer l’efficacité et les performances des moteurs.

Les nouveaux carburants de Shell sont les résultats de plusieurs années de recherche et de développement menées par les scientifiques de Shell International avec des tests intensifs sur plus de 3 millions de km et plus de 250 voitures, a précisé le président de l’entreprise, faisant savoir que ces nouveaux carburants, créés avec la technologie Dynaflex, s’appuient sur des formules développées spécialement pour préserver l’efficacité du moteur et contribuer à obtenir le maximum d’énergie de chaque goutte de carburant.

L’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et l’université canadienne de Sherbrooke au Maroc ont conclu une entente de partenariat pour développer des activités de coopération dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Par la complémentarité des expertises, la nature des parcs technologiques et des intérêts de recherche, les deux établissements conjugueront leurs efforts en vue de réaliser des activités spécifiques, notamment en soutenant les collaborations internationales de recherche en y associant activement leurs écosystèmes industriels respectifs.

Cette entente sera animée par un appui à la mobilité des étudiants-chercheurs et des professeurs travaillant sur les projets collaboratifs contribuant ainsi au rayonnement de la recherche appliquée en énergies renouvelables avec une implication active des acteurs marocains et canadiens. La convention touche le domaine de l’énergie solaire et concerne plus spécifiquement le développement d’une plateforme collaborative sur la production d’énergie via des solutions photovoltaïques et thermiques ainsi que leur intégration à différentes formes de réseaux ou solutions de stockage.

Le vice-recteur à la valorisation et aux partenariats de l’université de Sherbrooke, Vincent Aimez, a relevé, à cette occasion, que « cette entente associant nos deux écosystèmes permettra de développer des solutions innovantes bénéficiant de l’excellente complémentarité des environnements climatiques et du développement de réseaux intelligents de part et d’autre de l’Atlantique ».
« Les étudiants formés dans le cadre de cette collaboration bénéficieront également d’un écosystème favorisant le transfert technologique en appui à l’entrepreneuriat au Canada et au Maroc », a souligné M. Aimez.

Pour sa part, le directeur général de l’IRESEN, Badr Ikken, a souligné que « Cette convention marque une étape importante dans le rapprochement scientifique entre les deux institutions et permettra d’établir une collaboration durable et pertinente dans le domaine de la recherche et de l’innovation en énergie solaire et en efficacité énergétique », précisant qu’ elle vise, en même temps, à renforcer les capacités et à développer les instruments pour passer de la recherche aux applications industrielles.

Cette volonté de développer des synergies entre les moyens humains et techniques des deux parties, inclut aussi l’accès aux entreprises privées partenaires des deux parties et acteurs régionaux de la filière énergétique dans une démarche d’échange, de dialogue et de coopération, a fait savoir M. Ikken. En plus de la recherche, les parties favoriseront l’accueil et l’encadrement de stagiaires des programmes d’enseignement et d’étudiantes et d’étudiants en cotutelles de thèse contribuant ainsi à la mobilité des jeunes chercheurs marocains et canadiens.

L’entente permettra à ces étudiants de faire de la recherche dans un environnement de formation stimulant nourri par la complémentarité des partenaires associés au projet.