CNESTEN: Journée Médias, mercredi (08/05/19) à Kénitra, sous le thème: “Le nucléaire au service du développement humain”

Le Centre national de l’énergie, des sciences et des technologies nucléaires (CNESTEN) a réussi à se positionner en tant qu’acteur majeur dans la formation et l’expertise en sciences et technologies nucléaires, a souligné, le 8 mai à Kénitra, le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah.

Ce centre, qui veille à inscrire ses activités dans le cadre des stratégies sectorielles nationales liées au développement des secteurs socio-économiques, a élargi son ouverture sur l’environnement régional et international en partageant son savoir-faire par le biais notamment de la formation, de l’expertise et des services d’analyses de laboratoires, a souligné M. Rabbah qui s’exprimait lors d’un point de presse organisé dans les locaux du CNESTEN.

Il a à cet égard indiqué que dans le cadre de l’accord intergouvernemental conclu par les États membres africains en vue de renforcer la contribution de la science et de la technologie nucléaires au développement socioéconomique sur le continent africain (AFRA) et du comité de réflexion sur l’électronucléaire et le dessalement de l’eau de mer par voie nucléaire (CRED), l’organisme a développé un réseau de partenariats assez large et diversifié à l’échelle nationale et internationale et a contribué activement à l’évaluation des capacités nucléaires nationales requises pour l’option électronucléaire.

Le directeur général du CNESTEN, M. Khalid El Mediouri, a de son côté affirmé que le centre a procédé à la signature d’une série d’accords avec des institutions œuvrant dans le domaine des sciences et technologies nucléaires dans plusieurs pays, notamment en Afrique, aux États-Unis d’Amériques, en France, l’Espagne, la Corée du sud, la Belgique ou encore la Russie.

Depuis sa création, en tant qu’institution publique œuvrant à favoriser l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques dans les domaines scientifiques, médicaux, industriels et agricoles, le centre a renforcé son positionnement et étendu la portée de ses activités et compétences afin de pouvoir répondre aux besoins nationaux croissants, a-t-il dit, soulignant que chaque année, le CNESTEN accueille en formation plus de 200 professionnels africains et déploie une trentaine d’expertises techniques issues d’institutions africaines.

M. El Mediouri a par la même occasion passé en revue les objectifs fixés en termes de renforcement de l’utilisation des sciences et techniques nucléaires dans les programmes et stratégies sectorielles et l’amélioration du niveau de sureté et sécurité radiologique et nucléaire au niveau national, notant que le centre se penche actuellement à élaborer sa vision stratégique à l’horizon 2030 et prépare son plan d’actions triennal 2020-2022, conformément à la nouvelle loi organique des finances.

Abordant la contribution du centre au développement des secteurs socio-économiques, le directeur a mis l’accent sur le développement et l’élargissement de l’utilisation des produits radio-pharmaceutiques en médecine nucléaire pour le dépistage et le traitement de nombreuses maladies métaboliques et cancéreuses.

Les efforts de cet établissement ont permis de structurer le cadre réglementaire des produits radio-pharmaceutiques au Maroc qui sont actuellement soumis aux dispositions du Code du médicament et de la pharmacie, a-t-il noté, faisant savoir que grâce aux efforts du centre, le prix d’une dose d’Iode 131, substance la plus utilisée en médecine nucléaire au Maroc, a diminué de 13.000 à 3.000 dirhams.

Le champ d’intervention du CNESTEN, a-t-il poursuivi, comprend également la gestion des déchets radioactifs à l’échelle nationale. A cet effet, le centre a développé des compétences qualifiées et une infrastructure appropriée lui permettant de soutenir la lutte contre les effets néfastes des rayonnements ionisants conformément aux lois et normes en vigueur.

L’organisme est reconnu par l’Agence internationale de l’énergie atomique (IAEA) en tant que centre régional désigné dans quatre domaines, à savoir la radioprotection, l’hydrologie isotopique, la nutrition humaine et les contrôles non destructifs en milieu industriel. Le réacteur nucléaire du CNESTEN est désigné par l’IAEA pour dispenser des formations à distance en Afrique, à l’instar des réacteurs de l’Argentine en Amérique du Sud, la Corée du Sud en Asie et la France en Europe.

Le secrétaire général du ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable, Mohamed Ghazali, a affirmé, le 3 mai à Rabat, la volonté de son département de renforcer le système de contrôle de la disponibilité et de la qualité des hydrocarbures raffinés et du gaz naturel carburant (GNC), depuis la mise à la consommation jusqu’à la mise à la disposition du consommateur final.

Cette démarche vise à mettre en place un système de traçabilité basé sur les technologies modernes avancées pour définir les responsabilités des différents intervenants dans la chaîne de distribution des produits en question, a précisé M. Ghazali qui intervenait à l’ouverture d’une Journée de concertation placée sous le thème du « contrôle rationnel des produits pétroliers liquides ».

Aujourd’hui, la question du contrôle de qualité des hydrocarbures, en particulier des produits pétroliers, s’impose fortement eu égard au développement des pratiques et des techniques adoptées dans des expériences réussies, a-t-il dit, appelant dans ce sens à une réflexion multidimensionnelle dans le cadre d’une approche participative faisant intervenir l’ensemble des parties prenantes.

Abordant le volet réglementaire et législatif régissant le secteur, le responsable a fait savoir que le ministère devra apporter davantage d’amendements à la loi 67.15 modifiant et complétant le dahir portant loi n°1-72-255 du 18 Moharrem 1393 (22 février 1973) sur l’importation, l’exportation, le raffinage, la reprise en raffinerie et en centre emplisseur, le stockage et la distribution des hydrocarbures.

Dans ce contexte, il a passé en revue les modifications apportées à cette loi en 2015 visant entre autres l’instauration d’une base juridique afin de renforcer les missions du ministère chargé de l’Énergie relatives au contrôle de la qualité des produits pétroliers liquides, du raffinage jusqu’aux points de vente.
Le chef de la division de la distribution des produits pétroliers au sein du ministère, Sadki Zakaria, a de son côté présenté un exposé sur le secteur pétrolier au niveau national, relevant une évolution notable de la consommation des produits pétroliers ces dernières années, avec une prévision en augmentation à l’horizon 2030.

Selon les dernières statistiques, la consommation nationale en produits pétroliers s’est élevée à 11,6 millions de tonnes en 2017, soit plus de 7% par rapport à 2016, avec une facture pétrolière de l’ordre de 57,8 milliards de dirhams.
M. Sadki a par la même occasion mis en exergue la situation actuelle des contrôles de la chaîne d’approvisionnement, soulignant à cet égard la nécessité d’explorer les possibilités et les pratiques innovantes existantes en matière de contrôle de la disponibilité pour prioriser l’approvisionnement du marché intérieur, réprimer les fraudes et standardiser le processus de contrôle.

Au cours de cette journée organisée par le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable, trois expériences en la matière ont été présentées. Il s’agit de la société Intertek Morocco qui a mis en avant le suivi de la conformité des hydrocarbures, de l’importation à la consommation.

La société SGS Morocco qui aborde le rôle des programmes de protection de l’intégrité des carburants dans l’amélioration de la qualité des hydrocarbures et la sécurisation de la chaîne d’approvisionnement, outre l’expérience de la société SAP North West Africa limited, portant sur l’intégration des nouvelles technologies couplées aux méthodes physiques actuelles pour procéder au suivi de la qualité des hydrocarbures tout au long de la chaîne de valeur.

Région de Laayoune : M. Rabbah visite un poste de transformation électrique et la station éolienne de Tarfaya

Le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah, a effectué, le 30 avril, une visite de terrain dans plusieurs projets énergétiques et miniers réalisés au niveau de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra. Il s’agit de la centrale solaire Noor Laâyoune I dans la commune de Dcheira, du complexe de phosphate à Boucraâ, de l’usine de transformation de phosphate, du parc éolien de Foum El Oued, outre la station électrique de Laâyoune.

S’agissant de la centrale Noor Laâyoune I, sa réalisation a nécessité une enveloppe budgétaire de plus de 1,3 milliard de dirhams. D’une puissance projetée de 80 MW extensible, cette centrale a été implantée à proximité de la ville de Laâyoune, sur un site d’une superficie totale de 1.580 ha, relevant de la commune rurale de Dcheira.

Le choix du site du complexe solaire au niveau de Laâyoune est essentiellement lié au fort ensoleillement caractéristique des lieux. En effet, la région de Laâyoune jouit d’un important gisement solaire, avec une moyenne annuelle de l’irradiation globale horizontale (GHI) assez importante se situant dans une plage entre 2100 et 2250 kWh/m².

Quant au parc éolien de Foum El Oued, réalisé pour un investissement de 800 MDH et mis en service en 2013, il dispose d’une capacité de 50 MW.
Pour ce qui est de la centrale électrique de Laâyoune, il est mis en service depuis 2017 après la fin des travaux d’extension. D’une capacité de 72 MGW, elle permet de répondre à une hausse de la demande et de renforcer la stabilité du réseau dans région de Laâyoune-Sakia El Hamra.

A cette occasion, M. Rabbah a souligné que cette visite a été l’occasion de faire le point sur les projets d’envergure mis en œuvre dans les domaines énergétiques et miniers à l’échelle de la région.
A cet égard, il a expliqué que ces investissements importants répondent aux besoins en matière d’énergie dans les secteurs des industries, de la pêche maritime, de l’agriculture et des mines, en plus de leur accompagnement de l’expansion des centres urbains dans la région.

Le ministre a également mis en avant les chantiers phares et structurants lancés par SM le Roi Mohammed VI au niveau de Laâyoune-Sakia El Hamra, notant que les projets d’énergies renouvelables déjà mis en œuvre ou en cours de réalisation permettront de faire de la région un hub des énergies propres, grâce à son énorme potentiel dans les domaines de l’éolien et solaire. En outre, il a rappelé que les investissements dans le domaine du phosphate ont atteint 20 milliards DH, ajoutant que cela couvre la nouvelle industrialisation du phosphate, dont le port et le stockage, outre 3 MMDH destinés au développement durable.

M. Rabbah a aussi noté que 60 entreprises locales s’activent dans l’économie minière et bénéficient donc de la dynamique que connait la région dans ce secteur, précisant qu’entre 60 et 80% des collaborateurs dans ces projets sont issus de la région, y compris des ouvriers, des ingénieurs, des chefs de services et des contrôleurs.

M. Aziz Rabbah lors de la présentation de la seconde revue en profondeur de la politique énergétique nationale

Le développement de l’efficacité énergétique nécessite l’accroissement de la part des investissements du secteur privé, tout en poursuivant les différentes réformes et en consolidant le rôle de l’autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE), selon une étude présentée, le 7 mai à Rabat.

Cette étude, intitulée « Seconde revue en profondeur de la stratégie énergétique du Maroc » et réalisée dans le cadre de la coopération du ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable avec l’Agence internationale de l’Énergie (AIE), en concertation avec des acteurs publics et privés, recommande la pleine opérationnalisation de l’ANRE, avec l’accès au réseau, l’ouverture du marché et le renforcement de la planification du système, de son fonctionnement et de la qualité de son approvisionnement.

Présentée par le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, l’étude plaide pour la consolidation des missions de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), afin de garantir la réalisation des objectifs nationaux en la matière, d’inciter l’efficacité énergétique par des prix plus fondés sur les coûts et de renforcer le respect des normes de construction.

La nécessité de tirer profit des énergies renouvelables pour contribuer dans d’autres secteurs, tels que le logement, l’industrie ou les transports et de mettre en place une nouvelle stratégie sur l’efficacité énergétique à l’horizon 2030, allant au-delà d’une approche graduelle, avec l’engagement de toutes les composantes, figurent parmi les solutions proposées par ce document, qui porte, entre autres, sur les programmes, les projets et les réformes lancés dans le cadre de la stratégie énergétique nationale, ainsi que sur les objectifs fixés dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, des énergies fossiles, de l’électricité, de la recherche et développement et du changement climatique.

S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah a indiqué ces recommandations permettront de renforcer l’attractivité de la stratégie énergétique marocaine, converger vers une gouvernance plus efficiente du secteur et de relever le défi de la résilience énergétique.

Les résultats de cette analyse, qui s’inscrivent dans la vision stratégique, seront des clefs pour accélérer la transition énergétique du Maroc, qui impliquera une évolution de la politique énergétique vers une politique déterminée par l’offre et d’une production propre et décentralisée, a fait savoir M. Rabbah.

La mise en œuvre de la stratégie énergétique a permis, également, de développer une expertise nationale au niveau des institutions publiques et privées, ce qui a permis de lancer des réformes importantes ciblées en matières législative, réglementaire et institutionnelle, a-t-il poursuivi.

Le Royaume, à travers ces orientations stratégiques, vise l’appropriation des technologies prometteuses de valorisation des ressources énergétiques renouvelables et le développement d’un tissu industriel national orienté vers la durabilité, en mesure d’accompagner les projets de développement des énergies renouvelables, en plus d’assurer la compétitivité requise à l’export et donner une impulsion forte à la recherche et développement et à l’innovation technologique.

En marge de la COP 22 en novembre 2016, le Maroc est devenu le premier pays africain à être membre associé de l’AIE, un organisme international composé de 30 pays et qui assure, entre autres, un rôle de conseil auprès de ses membres, avec plus de 200 experts de l’énergie.

M. Aziz Rabbah lors de la présentation de la seconde revue en profondeur de la politique énergétique nationale

Le développement de l’efficacité énergétique nécessite l’accroissement de la part des investissements du secteur privé, tout en poursuivant les différentes réformes et en consolidant le rôle de l’autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE), selon une étude présentée mardi 7 mai à Rabat.

Cette étude, intitulée « Seconde revue en profondeur de la stratégie énergétique du Maroc » et réalisée dans le cadre de la coopération du ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable avec l’Agence internationale de l’Énergie (AIE), en concertation avec des acteurs publics et privés, recommande la pleine opérationnalisation de l’ANRE, avec l’accès au réseau, l’ouverture du marché et le renforcement de la planification du système, de son fonctionnement et de la qualité de son approvisionnement.

Présentée par le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, l’étude plaide pour la consolidation des missions de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), afin de garantir la réalisation des objectifs nationaux en la matière, d’inciter l’efficacité énergétique par des prix plus fondés sur les coûts et de renforcer le respect des normes de construction.

La nécessité de tirer profit des énergies renouvelables pour contribuer dans d’autres secteurs, tels que le logement, l’industrie ou les transports et de mettre en place une nouvelle stratégie sur l’efficacité énergétique à l’horizon 2030, allant au-delà d’une approche graduelle, avec l’engagement de toutes les composantes, figurent parmi les solutions proposées par ce document, qui porte, entre autres, sur les programmes, les projets et les réformes lancés dans le cadre de la stratégie énergétique nationale, ainsi que sur les objectifs fixés dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, des énergies fossiles, de l’électricité, de la recherche et développement et du changement climatique.

S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah a indiqué ces recommandations permettront de renforcer l’attractivité de la stratégie énergétique marocaine, converger vers une gouvernance plus efficiente du secteur et de relever le défi de la résilience énergétique.

Les résultats de cette analyse, qui s’inscrivent dans la vision stratégique, seront des clefs pour accélérer la transition énergétique du Maroc, qui impliquera une évolution de la politique énergétique vers une politique déterminée par l’offre et d’une production propre et décentralisée, a fait savoir M. Rebbah.

La mise en œuvre de la stratégie énergétique a permis, également, de développer une expertise nationale au niveau des institutions publiques et privées, ce qui a permis de lancer des réformes importantes ciblées en matières législative, réglementaire et institutionnelle, a-t-il poursuivi.
Le Royaume, à travers ces orientations stratégiques, vise l’appropriation des technologies prometteuses de valorisation des ressources énergétiques renouvelables et le développement d’un tissu industriel national orienté vers la durabilité, en mesure d’accompagner les projets de développement des énergies renouvelables, en plus d’assurer la compétitivité requise à l’export et donner une impulsion forte à la recherche et développement et à l’innovation technologique.

En marge de la COP 22 en novembre 2016, le Maroc est devenu le premier pays africain à être membre associé de l’AIE, un organisme international composé de 30 pays et qui assure, entre autres, un rôle de conseil auprès de ses membres, avec plus de 200 experts de l’énergie.

Le modèle énergétique marocain a suscité un grand intérêt lors du forum international « Dialogue de Berlin sur la transition énergétique », tenu les 9 et 10 courant dans la capitale allemande.
Les participants à cette rencontre internationale ont souligné l’efficacité de la politique menée par le Royaume dans ce domaine, faisant part de leur souhait de voir se renforcer davantage les relations de coopération et le partenariat entre le Maroc et l’Allemagne, particulièrement en matière des énergies renouvelables.

La délégation marocaine, conduite par le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah, a participé aux différents débats et manifestations organisés dans le cadre de ce forum, l’un des plus importants du monde autour de la transition énergétique mondiale, auquel ont assisté cette année quelque 2.000 participants et plus de 50 délégations gouvernementales de haut niveau de tous les continents.

La délégation a mis en avant l’expérience marocaine dans le domaine des énergies renouvelables, d’efficacité énergétique, de transition vers l’industrie énergétique, de développement de la recherche scientifique, de partenariats avec des organisations internationales, ainsi que de la position du Maroc en tant que plaque tournante pour les échanges et les investissements dans le domaine des énergies.
Ce forum de deux jours a également été l’occasion pour la délégation marocaine de soulever des défis futurs tels que la numérisation du système électrique, le stockage de l’électricité issue des énergies renouvelables et les énergies du futur, dont le Maroc commence à s’y intéresser telles l’hydrogène et la production des batteries.

D’autres défis ont été également mis en avant à l’instar de l’évolution accélérée du marché des liaisons électriques et les perspectives pour les pays en voie de développement en matière de l’économie énergétique et de la recherche scientifique, ainsi que la possibilité pour certains pays, comme le Maroc, de devenir des exportateurs d’électricité et de l’énergie.
M. Rabbah a tenu une série de réunions et des entretiens bilatéraux en marge de ce forum international avec plusieurs ministres de pays participants, des responsables d’organisations internationales et d’importants acteurs du secteur de l’énergie.

M. Rabbah a relevé le grand intérêt que l’expérience marocaine dans le domaine énergétique a suscité, ajoutant avoir insisté lors ces réunions sur la nécessité de renforcer la coopération et de programmer des activités conjointes dans l’avenir.
Il a souligné avoir tenu deux réunions importantes, une avec le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie, au cours de laquelle les deux parties sont convenues du programme pour la présentation prochaine du rapport sur le Maroc et l’accord de coopération tripartite entre le Maroc, l’Agence et l’Afrique.

La deuxième rencontre avec le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable, Francisco La Camera, a porté sur la coopération entre les deux parties et la présence du Royaume au sein de ces deux organisations.
« L’agence a développé une approche basée sur l’action », a souligné M. La Camera lors de son entrevue avec le responsable marocain, notant que le choix a été porté sur le Maroc, « pays modèle qui a prouvé que tout était possible » pour la mise en application de cette approche.

Pour sa part, M. Rabbah a présenté à l’Agence des propositions concrètes qui seront étudiées dans les prochaines semaines et convenu avec ses interlocuteurs de la tenue des sessions de travail afin de poursuivre les échanges et lancer des initiatives conjointes dans le domaine des énergies renouvelables.

Dans le cadre de ce forum, le ministre a participé à un débat sur l’avenir des centrales énergétiques durant lequel il a mis l’accent sur les efforts du Maroc pour devenir une plaque tournante régionale pour la production et l’exportation d’énergie.
Il a fait observer que le Royaume s’érige désormais comme « un modèle réussi » dans le domaine de la transition énergétique, aspirant à augmenter la part des énergies renouvelables à 42% d’ici 2020 et à 52% d’ici 2050.

Le Maroc a également participé à une table ronde sur la transition énergétique à travers le programme « économie circulaire » de l’OCP.

Vivo Energy Maroc confirme son engagement en faveur de la protection de l’environnement à l’occasion de la journée de la Terre.  L’entreprise a mobilisé ses collaborateurs pour organiser une action de collecte et nettoyage des déchets.  Placée sous le signe du « Trash Challenge » – un défi international qui consiste à prendre en photo un espace de nature avant et après l’avoir nettoyé de ses déchets – cette action menée en collaboration avec la Fondation Zakoura a été enrichie d’une autre composante. Les déchets recyclables collectés auront une deuxième vie à travers un atelier dédié à cet effet. Il s’inscrit dans le programme d’éducation à l’environnement « Mama Tabiaa », lancé par Vivo Energy Maroc depuis 2015 dans plusieurs écoles primaires publiques du Royaume. L’objectif est de faire adopter des gestes éco-citoyens aux écoliers et les sensibiliser aux enjeux environnementaux.

« Nous sommes fiers de l’engouement de nos collaborateurs pour participer aux différentes actions citoyennes de l’entreprise. Ils ont été nombreux à relever le « Trash Challenge », démontrant leur implication à défendre les causes environnementales. Notre satisfaction est grande de voir aussi les enfants bénéficiaires du programme Mama Tabiaa partie prenante de ce défi. Ils mettent en pratique leur formation et sont le symbole de l’émergence une nouvelle génération d’éco-citoyens » a déclaré Hind Mejjati Alami, Directrice de la Communication de Vivo Energy Maroc.

Rita El Kadiri, Directrice Générale – Développement et Partenariats de la Fondation Zakoura a commenté : « Notre partenariat en matière d’éducation à l’environnement avec Vivo Energy Maroc est un bel exemple de collaboration pour la promotion d’un engagement éco-citoyen. Il inscrit nos actions dans une démarche de sensibilisation et d’éducation durable et attribue à nos bénéficiaires directs le rôle d’ambassadeurs spontanés de la cause environnementale ! ».

L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) a présenté, jeudi (18/04/19) lors d’un atelier au 14e Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM 2019) à Meknès, le système du pompage solaire comme levier d’efficacité énergétique et de développement durable dans le secteur de l’agriculture.

L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) a présenté, le 18 avril lors d’un atelier au 14e Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM 2019) à Meknès, le système du pompage solaire comme levier d’efficacité énergétique et de développement durable dans le secteur de l’agriculture.
Organisé par l’AMEE en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Fonds pour l’environnement mondial (GEF), cet atelier de sensibilisation a pour objectif d’informer sur les atouts et les avantages du pompage solaire, échanger sur les contraintes opérationnelles (techniques, financières organisationnelles) et leur impact sur le développement durable du marché du pompage solaire et d’identifier les attentes et les priorités des acteurs régionaux et locaux pour le développement des projets de pompage solaire.
A cette occasion, le directeur général de l’AMEE, Said Mouline, a mis en relief les opportunités de l’économie d’énergie dans le secteur agricole pour baisser la facture énergétique, appelant à davantage d’utilisation de technologies par les agriculteurs pour diminuer la consommation du diesel et du gaz butane.

Il a rappelé, à cet effet, la mise en place d’un label « Taqa pro pompage » en partenariat avec la profession et le secteur privé, notant l’importance de former des installateurs, qui assurent les taches d’installation et d’entretien dans le monde rural.
M. Mouline a mis en avant l’existence des solutions de financement destinées aux agriculteurs pour s’équiper en pompes solaires ainsi que les acteurs de sensibilisation, citant, à cet égard, les départements de l’agriculture et de l’énergie, les banques et le secteur privé.

Pour sa part, Amal Nadim, chargée du portefeuille environnement au sein du PNUD, a réitéré l’engagement et la disponibilité de l’organisation onusienne à œuvrer pour un développement durable et inclusif au Maroc, se félicitant du travail accompli, depuis 2017 en partenariat avec l’AMEE, pour la promotion de pompage solaire au niveau national en faveur des agriculteurs.

De même, M. Mohamed Ouchkif, directeur général de Tamwil El Fellah (filiale spécialisée du Crédit Agricole du Maroc), a estimé que le pompage solaire constitue une alternative pour les petits agriculteurs pénalisés par leur charge énergétique et qui renforce, de surcroît, la compétitivité du secteur grâce à la maîtrise des coûts de production.

Tamwil El Fellah, spécialiste de financement des petits agriculteurs exclus de financements bancaires classiques, est le premier à mettre en place des moyens et mécanismes de financement dédiés à l’investissement dans cette solution, qui peut être amortie sur une durée moyenne et devenir rentable, a-t-il expliqué.

Cette rencontre a été marquée par la signature d’une convention entre l’AMEE et l’Office National du Conseil Agricole (ONCA) portant sur l’accompagnement au développement du pompage solaire dans le secteur agricole.
La convention prévoit, entre autres, la mise en œuvre d’un programme de sensibilisation et de conseil agricole sur le pompage solaire lié à l’irrigation localisée au profit des conseillers de l’ONCA des régions de l’Oriental, de Béni Mellal-Khénifra et de Souss-Massa ainsi qu’un autre programme de formation sur le pompage solaire en liaison avec les techniques et méthodes d’irrigation localisée et de fertirrigation.

L’AMEE a signé également une autre convention de partenariat avec l’association Resovert Béni-Mellal-Khénifra des entreprises et des compétences en énergies durables portant sur la promotion du développement des systèmes de pompage photovoltaïque pour l’irrigation et qui fixe le cadre de collaboration entre les deux parties pour la mise en œuvre des actions d’accompagnement, de sensibilisation et de communication en la matière.

Ce partenariat s’articule autour de la formation des membres de l’association sur le pompage solaire et de l’accompagnement du Resovert dans le processus de label Installateurs Pompage solaire (TaqaPro – pompage solaire) et sa promotion dans les salons dédiés aux énergies vertes et à l’efficacité énergétique.

Le Maroc s’est engagé dans une dynamique visant l’intégration à grande échelle des mesures d’économie d’énergie et de développement durable notamment dans le secteur agricole. A cette fin et pour soutenir cette dynamique, l’AMEE en partenariat avec le PNUD et le GEF, a initié un projet ayant pour finalité la création d’un cadre propice au développement des systèmes de pompage solaire dans le domaine de l’agriculture et de l’irrigation agricole.

Ce projet sera concrétisé, à travers, la mise à niveau du secteur privé pour le développement d’un marché de haute qualité, un système de normalisation et de labellisation des équipements, de certification des opérateurs et de formation des installateurs et du renforcement des capacités institutionnelles pour la structuration du marché.

Il repose également sur la consolidation de la capacité nationale de production d’équipements de pompage solaire permettant à l’industrie locale de bénéficier de la technologie et de créer des emplois, sur la mise en application d’un cadre de suivi des impacts en matière d’atténuation des émissions des gaz à effet de serre (GES) ainsi que sur des outils et des mécanismes de financement facilitant l’acquisition des systèmes.

Tenue, mardi (16/04/19) à Rabat, de la cérémonie de signature des conventions de financement des projets de recherche et développement en présence du ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah dans le cadre de l’appel du projet “Green INNO-PROJECT” et des projets d’innovation lancés par l’institut de Recherche en énergie Solaire et énergies Nouvelles (IRESEN) au titre de l’année 2018, pour le financement de projets collaboratifs portés par les universités et entreprises marocaines et Étrangères

Les conventions de financement de vingt projets dédiés aux énergies renouvelables ont été signées, le 16 avril à Rabat, entre l’Institut de recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles (IRESEN) et plusieurs partenaires scientifiques et industriels.
Les projets sélectionnés par l’IRESEN touchent de nombreux domaines allant du stockage à la mobilité électrique, en passant par l’énergie solaire photovoltaïque, l’efficacité énergétique et la biomasse.
Ces projets ont été développés dans le cadre d’un partenariat entre des universités et des instituts de recherche du Maroc et de l’étranger d’une part, et des entreprises opérant dans le domaine industriel d’autre part. Seize parmi eux sont des projets collaboratifs de recherche appliquée qui relèvent du domaine de la recherche et développement, et quatre sont des projets d’innovation destinés à la commercialisation. Dans le secteur du bâtiment par exemple, il est question, entre autres, de projets portant sur « le développement d’un système de gestion de l’énergie pour les bâtiments intelligents » et sur « l’éco-construction durable basée sur la valorisation des déchets fibreux pour la fabrication des briques ».
En agriculture, les projets retenus visent « la conception et la réalisation d’une station expérimentale agro-photovoltaïque intelligente pour une agriculture résiliente au changement climatique », ou encore « le développement de nouveaux biocombustibles issus des résidus des unités de trituration d’olives au Maroc ».
Un budget de 30 millions DH est alloué au financement de ces projets portés par 23 universités et 22 entreprises marocaines travaillant en partenariat avec dix universités étrangères, a déclaré à la presse le directeur général de l’IRESEN, Badr Ikken, en marge de la cérémonie de signature qui s’est déroulée au siège du ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable.
Les projets sélectionnés vont contribuer à « la promotion des compétences dans notre pays, tout en développant la recherche appliquée, l’innovation et l’industrialisation de solutions technologiques » qui vont faire du Maroc « un exemple en matière de développement des technologies vertes », a expliqué M. Ikken.

De son côté, le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah, a souligné que les nombreux partenariats dédiés à l’énergie et à l’industrialisation énergétique que l’IRESEN noue avec les universités, les entreprises et les centres de recherche internationaux, témoignent de l’attractivité du Royaume en tant que plateforme de production et de recherche scientifique en la matière. La cérémonie de signature des conventions s’est tenue en présence d’un parterre d’universitaires, de chercheurs et de chefs d’entreprises.

L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) a clôturé, le 12 avril, la phase pilote de son projet d’accompagnement de quatre établissements de formation en ingénierie pour l’intégration dans leurs cursus d’un module portant sur l’efficacité énergétique en industrie.
Le programme de développement et de déploiement de ce module a été mené dans sa phase pilote avec l’École nationale supérieure des mines de Rabat, la Faculté des sciences et techniques de Tanger et les Écoles nationales des sciences appliquées de Tanger et d’Al Hoceïma.

Ce projet, mené avec l’appui de la Coopération internationale Allemande GIZ, a pour objectif, d’une part, de contribuer aux efforts déployés en vue de doter le pays de compétences nécessaires en quantité et en qualité dans ce domaine et, d’autre part, de développer une expertise nationale capable de relever le challenge visé par le Royaume en matière d’économie d’énergie et de préservation de l’environnement.
Dans le détail, ce programme consiste au développement d’un module de formation en « Efficacité énergétique en industrie » basé sur des pratiques internationales adaptées au contexte industriel marocain ainsi qu’au renforcement des capacités des enseignants via une formation des formateurs pour pouvoir l’intégrer, par la suite, dans leurs cursus.

L’adoption de l’approche multi-établissements durant la phase pilote de ce projet vise principalement à répondre à l’objectif d’asseoir un cadre favorable pour l’initiation du réseautage, de synergie et d’échange entre les établissements partenaires, a expliqué le Directeur général de l’AMEE, Said Mouline.
L’efficacité énergétique requiert un travail de réglementation, d’accompagnement technique et financier ainsi que des actions de formation et de sensibilisation, a indiqué M. Mouline à cette occasion, soulignant que la formation est primordiale pour disposer de compétences spécialisées dans ce domaine qui joue un rôle déterminant dans la compétitivité des entreprises et de l’économie.

« Aujourd’hui c’est le cycle de formation des formateurs que nous avons clôturé. Les établissements d’ingénierie partenaires disposent, désormais, de formateurs capables de dispenser des cours théoriques et des formations pratiques dans le domaine de l’efficacité énergétique en industrie », a-t-il assuré, soulignant, à cet égard, l’importance de mettre les formations et les méthodes pédagogiques en réseau en vue de faciliter les échanges aussi bien entre les établissements d’ingénierie qu’avec les partenaires internationaux.

« Nous croyons que c’est par la formation que nous allons parvenir à renforcer les capacités, à avoir les experts et les spécialistes de demain dans ce domaine », a-t-il soutenu, notant que l’AMEE dispose d’un centre de formation qui accompagne non seulement les établissements nationaux mais également ceux d’autres pays du continent.

En développant la formation dans le domaine de l’efficacité énergétique, a-t-il insisté, l’on contribue aussi bien à la réduction de la facture énergétique des entreprises, au développement de leur compétitivité et à la promotion de l’économie verte et de l’emploi. Pour sa part, le Secrétaire général du ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable, Mohammed Ghazali, a indiqué que l’efficacité énergétique est un pilier essentiel de la stratégie énergétique du Royaume, notant que « tout le savoir, toute l’approche et toute l’industrie de cette efficacité énergétique reposera essentiellement sur les ressources humaines, d’où l’importance de disposer de compétences qualifiées dans ce domaine ».

Le Maroc ambitionne d’atteindre des économies d’énergie de 15% à 20%, a rappelé M Ghazali, relevant que pour réaliser cet objectif, l’accent doit être mis sur l’industrie, un secteur qui représente, à lui seul, 38% de la facture énergétique nationale.
Il a également souligné que le Maroc ambitionne non seulement d’atteindre une optimisation de la consommation énergétique mais aussi de créer tout un modèle économique d’efficacité énergétique propre aux Marocains à travers lequel il contribuera à la compétitivité des entreprises industrielles et à la création d’emplois et d’une valeur ajoutée substantielle dont les retombées profiteront à l’ensemble de l’économie nationale.

Le « Réseau Forma Indus » a pour objectifs de renforcer les compétences, assurer la démultiplication des formations et des formateurs, garantir la professionnalisation, mutualiser les moyens et les services et adapter les dispositifs de formation à l’évolution des pratiques professionnelles et aux disposions réglementaires.