Sous le Haut patronage de SM le Roi, la CGEM a organisé les 13 et 14 septembre à l’ISCAE à Casablanca la 2e Université d’été sous le thème « Le rôle de l’entrepreneuriat dans le modèle de développement du Maroc ».

La deuxième Université d’été de la CGEM est marquée par la participation de plusieurs personnalités politiques et économiques nationales et internationales et plus de 2000 entrepreneurs, universitaires et étudiants. Selon la CGEM, cette édition 2019 se tient dans un contexte particulier, « un monde en mutation structurelle accélérée, une dynamique continentale, un essoufflement du modèle marocain de croissance, une CGEM qui se restructure, et une rentrée 2019 marquée par une réflexion nationale sur le nouveau modèle de développement ».

Ce rendez-vous constitue un moment fort permettant de dresser un bilan sans complaisance des forces et faiblesses de l’économie marocaine, basée essentiellement sur une demande interne et un investissement public élevés, n’ayant pas permis, depuis plus d’une décennie, de booster une croissance qui enregistre des taux très faibles avoisinant les 3%, créant ainsi de réelles inégalités, avec des incidences sociales profondes.

Parmi les intervenants étrangers, citons Nicolas Sarkozy, ancien président de la république française, Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin, Aminata Touré, ancienne Première ministre du Sénégal et actuelle présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sénégalais, Jean-Louis Borloo, ancien Ministre d’État français, Paulo Portas, ancien vice-Premier ministre du Portugal, Michal Kurtika, président de la COP24, Guillaume Dard, PDG de Montpensier Finance, Patrice Fonladossa, président du comité Afrique du MEDEF, Cameron Sinclair, président-directeur général d’Archi Network-Armory of Harmony et Karim Sy, président de Digital Africa Initiative.

La facture énergétique du Maroc a atteint près de 45,04 milliards de dirhams au cours des sept premiers mois de 2019 contre 45,99 MMDH une année auparavant, soit une baisse de 2,1%, rapporte l’Office des changes dans une note sur ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de juillet. Sa part dans le total des importations du Royaume s’est située à 15,5% contre 16,4% un an auparavant.

L’ambassadeur du Maroc au Panama, Mme Oumama Aouad, a offert, lundi ( 30/07/18) à Panama City, une brillante réception à l’occasion du 19è anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres.

L’ambassadeur du Maroc au Panama, Oumama Aouad, a indiqué que le Royaume a adopté depuis des décennies une politique avancée en matière de gestion des ressources hydriques, fondée principalement sur la rationalisation et la préservation de cette denrée précieuse à travers la politique des barrages.

Intervenant lors de la 8è conférence scientifique internationale de la région de l’Azuero, qui a ouvert ses travaux, le 9 septembre à Chitre au Panama, sur la thématique de la centralité de l’eau pour la vie et le développement, Mme Aouad a fait remarquer que cette politique judicieuse avait été initiée par feu Sa Majesté Hassan II à travers le lancement d’une large opération de construction de barrages. Cette politique, a-t-elle ajouté, se poursuit aujourd’hui sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, comme en témoigne les bonnes pratiques dans le domaine de la gestion des ressources hydriques initiées de longue date dans le Royaume.

Elle a noté, à cet égard, que l’importance accordée par le Maroc à ce secteur se reflète dans la Constitution de 2011, qui consacre dans son article 31 le principe du développement durable, de la préservation des ressources naturelles et de l’accès à l’eau et à un environnement sain. La constitution marocaine insiste également sur la responsabilité de l’État, des institutions publiques et des collectivités territoriales dans la mobilisation de l’ensemble des moyens disponibles pour garantir ces droits aux citoyens.

L’ambassadeur a ajouté que ce souci permanent du Royaume de garantir la sécurité hydrique et alimentaire a poussé les pouvoirs publics à trouver des mécanismes et lancer des initiatives pour anticiper les crises potentielles dans ce secteur.

Elle a également indiqué que la politique publique en matière de gestion des ressources hydriques vise à consolider le développement durable et équitable, notant à ce propos que 97 % des habitants du monde rural ont accès à l’eau potable, alors que les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et du tourisme ont tous accès aux ressources hydriques nécessaires à leurs activités, et ce grâce notamment aux 144 grands barrages et autres ouvrages hydrauliques dont dispose le pays, qui seront renforcés par la construction de 12 autres grands barrages.

Le Maroc a pris part aux travaux du 24e Congrès mondial de l’énergie, du 9 au 12 septembre à Abu Dhabi, en présence de responsables gouvernementaux et d’experts venus des quatre coins du monde.

La délégation marocaine à cet événement est conduite par le directeur de l’électricité au ministère de l’énergie, des mines et du développement durable, Zoubair Idrissi Moulay Abdellah.

Cette 24e édition a réuni plus de 15.000 visiteurs venus des Émirats arabes unis et d’ailleurs, dont plus d’une soixantaine de ministres. 

Une exposition a été organisée à cette occasion sur une superficie de 35.000 mètres carrés qui a rassemblé plus de 200 exposants provenant de quelque 150 pays.

Le Congrès mondial de l’énergie, qui se tient pour la première fois au Moyen-Orient, a réuni cette année plus de 300 orateurs autour de séminaires et de tables-rondes.

De même, plus de 80 sessions a eu lieu pendant le Congrès et ont porté sur l’ensemble du spectre énergétique, y compris le pétrole et le gaz, l’électricité, le charbon, l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables, ainsi que les transports, l’efficacité énergétique, les finances, les investissements, le conseil et bien d’autres secteurs.

Le Congrès a prévu également plus de 30 événements parallèles, notamment des ateliers et des tables-rondes. L’une des principales manifestations parallèles est la « Start Up Energy Transition – 100 (SET100) », qui a réuni les 100 meilleures start-ups internationales présentant les produits et services les plus innovants en matière de lutte contre le changement climatique et d’efficacité énergétique.

La Fédération de L’Energie et l’IRESEN organisent, le 20 septembre 2019, en marge du Solar Décathlon Africa au Green and Smart Building Park à Ben Guérir, la deuxième édition du Workshop sur les Smart Grid sous le thème

« La digitalisation et les énergies renouvelables:  pour une gestion intelligente des réseaux électriques ».

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 secrétaire d’État chargée du développement durable, Mme Nezha El Ouafi, s’est entretenue, le 10 août en Corée du Sud, avec Ousman Jarju, Directeur de la division de programmation par pays du Fonds vert pour le climat (FVC), des moyens de renforcer la coopération entre le Royaume et le FVC.
Cette entrevue, tenue en marge de la Conférence de Programmation Mondiale du FVC, a été une occasion d’élaborer un programme de travail pour les prochaines années à la faveur de la position privilégiée dont jouit le Maroc dans les programmes du Fonds dans la région et du leadership du Royaume aux niveaux régional et international dans les domaines du développement durable et de la conservation de l’environnement.
Mme El Ouafi a saisi cette opportunité pour jeter la lumière sur la dynamique que connait le secteur au Maroc sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, et mis en exergue les divers chantiers lancés au Royaume, notamment la stratégie nationale de développement durable (SNDD).
Les deux parties ont, par ailleurs, discuté des attentes du Maroc vis-à-vis du Fonds vert pour le climat, notamment en ce qui concerne la préparation de projets d’investissement climatique et la facilitation de l’accès au financement, afin de soutenir la dynamique que connait le Maroc aux niveaux local et continental.

Total vient fraîchement d’inaugurer sa millième station-service à énergie solaire dans le monde. Une plateforme située aux abords de la ville de Marrakech qui accueille 134 m² de panneaux photovoltaïques.

De quoi lui permettre de produire annuellement 45 MegaWatt-heure d’électricité et, par conséquent, de réduire ses émissions de CO₂ de 30 tonnes par an. Faut-il souligner que cette inauguration dans le Royaume conforte la feuille de route du géant pétrolier et gazier qui entend pourvoir en panneaux solaires 5 000 de ses stations de par le monde. Un projet lancé fin 2016, qui s’est déployé dans 57 pays et qui devrait, selon l’opérateur, monter en puissance dans les prochains mois pour atteindre un rythme d’environ 1 000 stations par an.

Par ailleurs, des projets de solarisation de diverses installations industrielles ou bureaux du groupe pétrolier ont été identifiés. Ils représenteraient une puissance globale supérieure à 200 MWc, soit l’équivalent de l’électricité consommée par une ville de 200 000 habitants.

Le groupe pétrolier qui met en exergue la notion de changement climatique dans sa stratégie et qui compte anticiper les nouvelles tendances du marché de l’énergie en développant un portefeuille d’activités dans l’électricité dite à bas carbone. L’objectif étant que ce dernier représente 15 % à 20 % de ses ventes à horizon 2040. À ce jour, la capacité brute de production d’électricité à bas carbone de Total dans le monde s’élève à près de 7 gigawatt, dont plus de 3 gigawatt à partir d’énergies renouvelables.

Une centaine d’étudiants venus d’une vingtaine de pays du monde représentant les premiers participants au “Solar Decathlon Africa” se sont réunis le 21 août à Benguerir (dans le but d’entamer la phase de construction et d’assemblage des maisons intelligentes et durables dont la conception a duré plus d’un an.
Durant cette phase, dont le lancement a été donné par les représentants de l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN), l’Université Mohammed VI Polytechnique et la Province de Rhamna, les équipes estudiantines entameront la construction de maisons alimentées exclusivement par l’énergie solaire, performantes et énergétiquement efficientes avec des architectures modernes durables inspirées de l’héritage africain.

Le défi actuel des équipes est de finaliser leurs constructions en seulement 3 semaines avant l’ouverture officielle du village solaire au grand public le 13 septembre prochain.
Lors de la finale de cette compétition, chaque équipe sera évaluée sur la base de dix épreuves, notées sur 100 chacune. 

L’équipe cumulant le maximum de points sur mille sera sacrée lauréate.
Organisé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI par l’Université Mohammed VI Polytechnique et l’IRESEN avec le soutien du Ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement Durable, le “Solar Decathlon Africa” est la plus grande compétition estudiantine au monde pendant laquelle plus de 1.000 étudiants doivent concevoir et construire des maisonnettes intelligentes fonctionnant uniquement à l’énergie solaire. Ces maisonnettes seront ensuite évaluées par un jury de professionnels sur 10 critères (décathlon) pour désigner les gagnants.

Pour rappel, le ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, l’IRESEN et le Département de l’énergie des États-Unis ont signé en novembre 2016 un protocole d’accord pour collaborer au développement de Solar Decathlon Africa, une compétition qui intégrera des caractéristiques locales et régionales uniques tout en respectant la philosophie, les principes et le modèle du concours américain.

Grâce à l’impulsion donnée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc place l’action climatique au cœur de sa politique nationale, a souligné, le 20 août à Songdo en Corée du Sud, la Secrétaire d’État chargée du développement durable, Mme Nezha El Ouafi.
« Conscient que le changement climatique constitue le défi le plus important de notre époque, le Royaume du Maroc, grâce à l’impulsion donnée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, place l’action climatique au cœur de sa politique au niveau national », a souligné Mme El Ouafi dans une allocution prononcée lors de la deuxième journée de de la Conférence de Programmation Mondiale du Fonds vert pour le climat (FVC), tenue du 19 au 23 août.

Ainsi, la politique climatique nationale trouve son ancrage institutionnel dans la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) adoptée par le Maroc en juin 2017 et qui constitue la convergence des différentes stratégies de développement sectorielles du pays en matière de développement durable et de lutte contre le changement climatique, a expliqué la Secrétaire d’Etat. Et d’ajouter qu’une stratégie de développement sobre en carbone à l’horizon 2030 et 2050 est en cours d’élaboration et coordonnera les objectifs d’atténuation de toutes les stratégies et tous les plans d’action sectoriels.

Rappelant que le Maroc a soumis en septembre 2016 une CDN (contribution déterminée au niveau national) ambitieuse en vue du potentiel d’atténuation en matière d’énergies renouvelables dont dispose le Royaume ainsi que son cadre de gouvernance favorable, Mme El Ouafi a relevé que cette CDN, jugée compatible avec l’objectif des 1,5°C ciblé par l’Accord de Paris et s’inscrivant dans une perspective intégrée allant au-delà du changement climatique, affiche une ambition de réduction totale de 42% des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030 par rapport à un scénario normal des affaires. 

En matière d’adaptation, le Maroc a mis en avant dans sa CDN, plusieurs objectifs chiffrés couvrant la majorité des secteurs vulnérables, a-t-elle indiqué, faisant savoir que les mesures d’atténuation entreprises par le Maroc couvrent plusieurs domaines notamment l’énergie, l’agriculture, le transport, l’habitat, l’industrie, les forêts, les déchets, l’eau, les infrastructures, etc.
La Secrétaire d’Etat a relevé que l’ambition du Maroc en matière d’atténuation des GES repose, dans une large mesure, sur une importante transformation du secteur de l’énergie (capacité, production, consommation, innovation…), ajoutant que cette transformation est menée avec la plus grande détermination politique et vise à réduire la grande dépendance énergétique du pays aux importations, à accroître l’utilisation de sources d’énergie renouvelable et à répondre à la demande croissante en énergie pour soutenir le développement socio-économique et le bien-être de sa population.

S’agissant de la relation du Maroc avec le Fonds Vert pour le Climat, Mme El Ouafi a noté que le Royaume est en cours de finalisation de son programme pays avec le Fonds qui constitue un document évolutif présentant les priorités d’investissement du pays en matière de changement climatique. 
Le Maroc a également lancé, il y a quelques mois, un processus inclusif et exhaustif pour mettre à jour sa CDN et identifier les possibilités de rehausser l’ambition dans les secteurs clés, a-t-elle rappelé, affirmant que ce processus permettrait de renforcer le portefeuille de projets d’investissement avec le Fonds Vert pour le Climat.
La Conférence de programmation mondiale du Fonds Vert pour le Climat constitue une plateforme pour un dialogue de haut-niveau sur les plans de programmation des pays et des entités avec le FVC en rassemblant toutes les autorités désignées ou points focaux, les entités accréditées et les autres parties prenantes du FVC.

Les moyens de renforcer la coopération entre le Maroc et la Jordanie dans les secteurs de l’énergie et des mines ont été au centre des entretiens, tenus le 26 août à Amman, entre le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah et le président de la commission de régulation des secteurs de l’énergie et des mines en Jordanie, Farouq Hiyari.
Les deux parties ont examiné, ainsi, les moyens d’échanger les expériences et expertises en matière de régulation, de contrôle et de normes à respecter lors de l’attribution des autorisations d’exercice des différentes activités se rapportant aux secteurs de l’énergie et des mines, de nature à garantir la sécurité d’approvisionnement en énergie, fournir des prestations de qualité et améliorer la plus-value des deux secteurs.
A cette occasion, les deux responsables ont convenu d’échanger les visites entre les spécialistes des deux pays et de fixer le cadre de la coopération commune. Lors de cette réunion, M. Rabbah a passé en revue la structuration des secteurs de l’énergie et des mines, les cadres de régulation, de contrôle et de prospection de l’avenir des secteurs dans le Royaume, mettant l’accent sur l’importance de ce genre de rencontres dans le renforcement de la coopération et de l’échange des expertises et expériences entre les deux pays.
De son côté, le responsable jordanien a présenté l’état des lieux et les perspectives des secteurs de l’énergie et des mines dans son pays et les législations réglementant le secteur, ainsi que le rôle de la commission de régulation dans le contrôle de la sécurité et de la qualité des prestations fournies.