L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a organisé, le 22 janvier, une visite au projet d’assainissement liquide de la commune de Sidi Allal Tazi, dans la province de Kénitra, au profit d’une délégation de l’Union européenne (UE).
Cette visite s’est déroulée en présence d’ambassadeurs et de représentants de 13 pays européens, de l’ambassadrice de l’UE, du Directeur général de l’ONEE et du président du Conseil de la commune de Sidi Allal Tazi.
Dans une déclaration, le DG de l’ONEE, Tarik Hammane, a indiqué que cette unité a été réalisée par l’Office grâce au soutien financier de plusieurs partenaires, notamment l’UE et les bailleurs de fonds tels que l’Agence française du développement (AFD), la Banque allemande de développement (KfW) et la Banque européenne d’investissement (BEI).
M. Hammane a, également, fait savoir que la mise en place de cette importante structure démontre l’engagement du Maroc et de l’Office, conformément à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à améliorer les conditions de vie des populations en apportant des solutions concrètes en matière de traitement des déchets liquides et des eaux usées.
De son côté, l’ambassadrice de l’UE, Patricia Llombart Cussac, a salué les efforts réalisés par le Maroc pour faire face au stress hydrique, assurant que l’Union et le Royaume ont beaucoup à apprendre l’un de l’autre en la matière.
Soulignant que la coopération dans le domaine de l’eau occupe une place essentielle dans les partenariats entre l’UE et le Maroc, elle a noté que cette visite reflète l’engagement commun en faveur de l’accord de Paris, ainsi que l’importance d’une coopération solide avec le Royaume, tant sur le plan financier que technique, dans le cadre du partenariat vert signé en 2022 par les deux parties.
Pour sa part, l’ambassadeur de France à Rabat, Christophe Lecourtier, a relevé que ce domaine de coopération figure parmi les plus importants entre le Maroc, la France et l’Europe, affirmant que ces partenaires jouent un rôle actif depuis des années dans tous les programmes mis en œuvre pour relever les défis liés à la gestion des eaux usées, mais aussi de l’eau potable.
L’ambassadeur d’Allemagne au Maroc, Robert Dölger, a, quant à lui, exprimé sa fierté de participer à ce projet, qui s’inscrit dans le cadre d’un programme plus large dédié aux petites et moyennes communes au Maroc, assurant que la question de l’usage des ressources hydriques figure parmi les enjeux clés pour le Maroc, particulièrement dans le contexte actuel du changement climatique.
Il a ajouté que ce projet, qui représente un grand pas en avant dans le cadre du nouveau modèle de développement mis en place sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, constitue une orientation stratégique pour le Maroc, son environnement, sa population, ainsi que pour l’avenir de ses ressources en eau.
Le projet d’assainissement liquide de la commune de Sidi Allal Tazi a mobilisé un budget de 31 millions de dirhams, avec une capacité d’épuration de 1230 m³ par jour, au profit d’une population de 17.100 habitants (mutualisée avec le centre Had Ouled Jelloul).
Réalisée par l’ONEE dans le cadre du Programme national d’assainissement liquide (PNAM), cette infrastructure inclut également un traitement secondaire par lagunage aéré. Ce programme a permis la mise en place de plusieurs unités, offrant aujourd’hui le service d’assainissement liquide à plus de 2,7 millions d’habitants.
Le Directeur Général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), Tarik Hamane, a reçu, le 22 janvier à la station d’épuration des eaux usées de l’Office à Sidi Allal Tazi, une importante délégation composée des ambassadeurs de l’Union européenne, des États membres accrédités au Maroc, de la Banque européenne d’Investissement au Maroc et des représentants de l’Agence française de développement (AFD) et la Banque Allemande de Développement (KFW), partenaires financiers européens de l’Office.
La visite de cette délégation s’inscrit dans le cadre de la mise en exergue des efforts du Royaume du Maroc, de l’ONEE et de ses partenaires dans le cadre du Programme National d’Assainissement liquide Mutualisé et de réutilisation des eaux usées traitées (PNAM) dont l’objectif est d’atteindre à l’horizon 2040 un taux de raccordement de 95% et un taux de dépollution de 80% en milieu urbain, l’équipement de 1200 centres chefs lieu des communes en milieu rural et la réutilisation de 573 Mm3 par an.
De même, elle témoigne de la confiance des partenaires financiers européens pour accompagner le Maroc et l’ONEE dans la mise en œuvre de sa stratégie et de sa capacité à réaliser des projets structurants et innovants répondants aux objectifs de développement durable du Maroc, conformément à la Vision Éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Lors de cette rencontre, le Directeur Général de l’ONEE a mis l’accent sur la coopération fructueuse et durable entre l’ONEE et l’Union Européenne qui couvre les portefeuilles stratégiques de l’Office dans le secteur de l’eau. Il a également mis en exergue l’excellence de ce partenariat qui remonte à 1994 et qui s’est traduit par la réalisation de plusieurs projets structurants avec une enveloppe totale mobilisée s’élevant à 1,6 milliard de DH dans les domaines de l’eau potable et de l’assainissement liquide.
Cette visite s’est déroulée dans un esprit “Team Europe”, une initiative visant à combiner les ressources de l’Union, de ses États membres et d’institutions financières, notamment la Banque européenne d’investissement et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, pour soutenir les pays partenaires.
Dans son allocution, SE Mme Patricia Llombart Cussac, Ambassadrice de l’Union Européenne au Maroc a affirmé: “En tant qu’Équipe Europe (Team Europe), nous reconnaissons, l’importance d’une gestion intégrée et efficiente de cette ressource, dans le contexte actuel de stress hydrique que connait le Maroc et l’Union européenne. L’UE et ses États membres coopèrent avec le Royaume dans le secteur de l’eau, sur le plan des investissements, de la gouvernance et la promotion de systèmes d’informations transparents.
La visite des Ambassadeurs de l’UE à la station d’épuration des eaux usées à Sidi Allal Tazi nous aide à mieux comprendre les efforts du Maroc dans la lutte contre la sécheresse due au changement climatique. La visite est un exemple concret d’une coopération fructueuse et nécessaire.
A l’occasion de cette visite, M. Hamane a présenté les réalisations de l’Office dans le domaine de l’assainissement liquide. Il a précisé qu’à fin juin 2024, l’ONEE a mobilisé un montant global d’investissement qui s’élève à 17,83 milliards de DH et qui a permis à l’ONEE de réaliser 152 stations d’épuration sur les 189 stations d’épuration existantes à l’échelle nationale, soit 80% des stations réalisées, avec une capacité d’épuration globale d’environ 197 millions m3/an (540.370 m3/j).
Il a souligné que ces résultats ont été atteints grâce aux efforts des pouvoirs publics, de l’ONEE ainsi que la contribution financière de plusieurs bailleurs de fonds, notamment, l’Union Européenne (UE), la Banque Européenne d’Investissement (BEI), l’Agence française de développement (AFD), la Banque Allemande de Développement (KFW), ainsi que la Coopération Belge.
Aussi, le Directeur Général de l’ONEE a rappelé à ce titre le financement conjoint de ces bailleurs de fonds accordé à l’ONEE dans le cadre de la première tranche du co-financement européen du PNAM, qui a nécessité la mobilisation d’un montant global initial de 2,35 milliards de DH, financé conjointement par l’État marocain et par l’ONEE à travers ce cofinancement européen (à hauteur de 1,171 milliard de DH). Ce qui a permis la réalisation des projets d’assainissement liquide dans 35 centres, la réalisation de 26 stations d’épuration avec une capacité d’épuration de 26,32 millions m3/an d’eau usée épurée, bénéficiant à une population d’environ 1,17 million d’habitants.
Il a ajouté, que suite à la réussite de cette première tranche, et suivant la même approche, l’ONEE a entamé en 2017 la réalisation des projets d’assainissement liquide dans le cadre de la deuxième tranche du co-financement européen de ce programme, pour un montant global d’environ 2 milliards de DH, financé conjointement par l’État marocain et par l’ONEE (à travers l’appui financier de l’UE, l’AFD, la KfW et la BEI à hauteur de 1,024 Milliard de DH). Il a précisé que cette seconde tranche concerne la réalisation de projets d’assainissement liquide dans 35 centres à travers le Royaume, la réalisation de 24 stations d’épuration d’une capacité d’épuration de 12,3 millions m3/an d’eau usée épurée pour une population bénéficiaire d’environ 1 million d’habitants. A ce titre 17 stations d’épuration ont déjà été réalisées avec une capacité d’épuration de 9 millions m3/an d’eau usée épurée.
Le projet d’assainissement liquide du centre Sidi Allal Tazi, objet de la visite, constitue un exemple réussi des réalisations de ce programme. Pris en charge par l’ONEE dans le cadre de la deuxième tranche du cofinancement européen du PNAM pour un montant de 31 millions de DH, il comprend l’extension et la réhabilitation du réseau d’assainissement liquide sur un linéaire de 12 km, la réalisation de 570 branchements, la réalisation d’une station de pompage et d’une conduite de transfert des eaux usées d’une longueur de 2,4 km, ainsi que la réalisation d’une station d’épuration de type lagunage aéré d’une capacité d’épuration de 1230 m3 par jour mutualisée avec le centre de Had Ouled Jelloul, bénéficiant ainsi à une population d’environ 17100 habitants.
Dans le cadre de la coopération et des interactions entre la Fédération de l’Énergie et ses partenaires et membres et en vue d’accompagner la stratégie de transition énergétique du Maroc et les fortes ambitions du Royaume pour le développement de la filière hydrogène, la Fédération de l’Énergie et Siemens Energy ont organisé, le 28 janvier 2025, une visite aux usines d’électrolyseurs de Siemens Energy à Berlin en Allemagne.
Cette visite de l’une des premières usines d’électrolyseurs PEM à l’échelle du «Giga Factory» au monde a offert une occasion unique pour découvrir de près les installations et les avancées technologiques pour une production hautement automatisée, capable d’assurer et d’accélérer l’approvisionnement ainsi que la mise en œuvre de solutions durables à grande échelle.
Elle a également inclut une visite des Grandes Turbines à Gaz, des simulations, des présentations détaillées sur les technologies de Siemens Energy, ainsi que des discussions sur les meilleures pratiques et les opportunités de collaboration dans le secteur de l’énergie.
Cette visite fut une excellente opportunité pour les membres de la Fédération de l’Energie, les partenaires de Siemens Energy, ainsi que pour l’ensemble des acteurs et opérateurs du secteur de l’hydrogène vert, de débattre des potentialités et des opportunités de création d’un écosystème à forte valeur ajoutée en matière de localisation, de transferts de savoir-faire et de création de valeur pour le pays.
De l’avis de tous les participants à cette visite, cette expérience enrichissante allait renforcer davantage les partenariats entre les acteurs et les opérateurs du secteur et favoriser une collaboration fructueuse pour un avenir énergétique durable.
Le Centre National de l’Énergie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN) abrite, du 14 au 16 janvier à Rabat, un workshop sur la surveillance des ressources en eau panafricaines et le partage de données à l’aide des sciences et technologies nucléaires, au profit de la région d’Afrique.
Cet important évènement est organisé en étroite collaboration avec la Fondation américaine CRDF Global (Civilian Research and Development Foundation) et en partenariat avec le Département d’État des États-Unis d’Amérique, le Département de la Sécurité Énergétique et le Zéro Émission Nette du Royaume-Uni, ainsi qu’avec l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA).
Cette manifestation scientifique s’inscrit dans le cadre du Dialogue Soutenu sur les Utilisations Pacifiques (SDPU), visant à promouvoir les sciences et technologies nucléaires dans les secteurs socio-économiques, notamment l’eau, l’environnement, l’alimentation et la santé, tout en s’alignant sur les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies.
Ce workshop régional a pour objectif d’identifier et de développer des collaborations panafricaines visant à faciliter et à renforcer les capacités régionales en matière d’évaluation et de gestion durable des ressources en eau en Afrique en s’appuyant sur les techniques nucléaires. Il offre en outre un cadre de développement de la coopération régionale et internationale liée au domaine de l’eau.
Le programme de ce workshop comprend une série de présentations suivies de débats et discussions portant sur les besoins, les perspectives et les défis liés aux ressources en eau en Afrique, ainsi que sur leur gestion grâce aux techniques nucléaires et isotopiques.
Cet événement d’envergure a réuni environ 120 participants, nationaux et internationaux, provenant de 25 pays africains, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Australie, de l’Autriche, de l’Italie et de la Suisse, comprenant des responsables gouvernementaux de haut niveau, des scientifiques, des experts et des gestionnaires spécialisés dans la gestion des ressources en eau, ainsi que des représentants d’organisations régionales et internationales impliquées dans le secteur de l’eau.
À souligner que le CNESTEN accorde une importance majeure au développement et à la promotion des techniques nucléaires et isotopiques dans le secteur de l’eau, afin de contribuer à une meilleure connaissance pour une gestion durable et responsable des ressources hydriques au Maroc. Ses travaux s’inscrivent pleinement dans la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui encourage le recours à des solutions innovantes pour un développement durable et la préservation des ressources en eau.
Ainsi, et à travers cette manifestation scientifique, le CNESTEN conforte son positionnement à l’échelle régionale et internationale dans le domaine de la gestion des ressources en eau à l’aide des techniques nucléaires, eu égard à sa reconnaissance en tant que Centre d’Excellence dans cette thématique par l’AIEA et l’Accord intergouvernemental de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires (AFRA).
Depuis le démarrage de ses activités le 1er octobre 2024, la Société Régionale Multiservices (SRM) Casablanca-Settat, en charge de la distribution de l’eau potable et de l’électricité et de l’assainissement liquide dans toute la Région, a veillé à assurer la continuité du service public, tout en posant les bases d’un nouveau modèle de gestion innovant et durable.
Dans un communiqué, la SRM Casablanca-Settat fait le point d’étape sur ce chantier stratégique qui vise à améliorer la qualité et à atteindre l’efficience des services publics.
Un démarrage maîtrisé et des perspectives prometteuses
La SRM Casablanca-Settat indique que quatre mois seulement après son entrée en service, la Société a franchi avec succès une étape majeure. Dès son lancement, la SRM Casablanca-Settat s’est dotée d’une organisation qui a érigé l’équité territoriale et la satisfaction globale des clients au cœur de ses priorités stratégiques.
En effet, 12 Directions Préfectorales et Provinciales ont été mises en place pour couvrir l’ensemble du périmètre de la Région, harmoniser l’expérience client et développer la relation de proximité.
Et de noter qu’aujourd’hui, tous les clients de la Région disposent d’un interlocuteur unique assurant la distribution des services publics. De multiples canaux ont été mis à leur disposition sur l’ensemble du périmètre de la Région : agences clientèle, Centre de Relation Clientèle accessible 24h/24, 7j/7 par téléphone, e-mail ou par courrier.
De même, un site web dédié a été mis en place pour informer tous les clients et les orienter vers une plateforme sécurisée pour le paiement digitalisé de leurs factures. Les clients ont également la possibilité de régler leurs factures via les applications bancaires et dans le réseau des partenaires externes (Tasshilat, M-Post, Fawatir, Barid Cash, Wafa Cash, Naps…).
De façon globale, la SRM Casablanca-Settat assure qu’elle informe régulièrement ses clients via ses plateformes sur les réseaux sociaux, en partageant l’actualité et les informations pratiques de la société.
Accordant une attention particulière à la qualité de ses relations avec ses partenaires, la SRM Casablanca-Settat a, dès son démarrage, fortement mobilisé ses équipes pour assurer une transition comptable et financière dans les meilleures conditions avec les anciens opérateurs, tout en veillant à honorer les engagements pris envers les fournisseurs et les prestataires et à assurer leur paiement.
Un programme d’investissements ambitieux pour 2025
La SRM Casablanca-Settat prévoit, pour cette année, un programme d’investissements record d’un montant global de plus de 5 milliards de DH. Tout en veillant à l’équité territoriale à l’échelle de la Région, ce programme vise à répondre aux besoins prioritaires des habitants et des opérateurs économiques en renforçant les infrastructures d’eau potable, d’électricité et d’assainissement liquide. Il comprend des projets majeurs bénéficiant aux différentes préfectures et provinces de la Région et visant en particulier :
- Le renforcement et la sécurisation de l’alimentation en eau potable, notamment à travers la réalisation de 12 réservoirs avec une capacité de stockage supplémentaire de 227.000 m³ réparties (soit une augmentation de plus de 22%), et d’un système de transfert des eaux de dessalement de plus de 100 km;
- La réutilisation des eaux usées épurées afin d’améliorer le taux de dépollution et de réduire la pression sur les ressources conventionnelles, à travers la construction de 13 stations d’épuration des eaux usées pour un volume total de 26 millions de m³ par an;
- La protection contre les inondations par le lancement de systèmes de renforcement d’assainissement pluvial, à travers notamment la construction de 6 grandes galeries de diamètres importants allant jusqu’à 6 mètres sur un linéaire de 86 km;
- La sécurisation de l’alimentation en électricité, via la création et l’extension de 5 postes sources pour la transformation de l’énergie de très haute tension;
- Le renforcement des moyens d’exploitation et la modernisation des agences clientèle pour assurer une meilleure qualité de service.
À travers ces investissements très conséquents, la SRM Casablanca-Settat affirme son engagement à apporter des services de qualité à plus de 7 millions d’habitants et à contribuer à l’amélioration de leur cadre de vie.
Acteur clé de la Région, la SRM Casablanca-Settat est fermement résolue à répondre aux enjeux d’excellence opérationnelle, de gestion équitable des services et du développement durable.
Le renforcement du partenariat dans les domaines du développement durable et de la transition énergétique a été au centre d’entretiens, le 17 janvier à Rabat, entre la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et la Directrice générale de l’Agence de développement de l’Union africaine (ADUA/NEPAD), Nardos Bekele-Thomas.
Cette rencontre a été l’occasion de mettre en évidence les progrès réalisés par le Royaume dans les domaines du développement durable et de la transition énergétique et de baliser le terrain pour des consultations futures sur l’intégration régionale et le développement du secteur énergétique en collaboration avec les pays africains, a déclaré Mme Benali à l’issue de cette entrevue.
A cet égard, elle a souligné l’importance de développer la connexion énergétique entre les pays africains, citant le gazoduc Maroc-Nigeria en tant que projet stratégique à même de promouvoir l’intégration intra-africaine et le développement intégré du continent, faisant part de la disposition du Royaume à œuvrer avec l’ADUA/NEPAD en vue de donner une forte impulsion à cette dynamique.
Pour sa part, Mme Nardos Bekele-Thomas a salué le nouveau modèle de développement du Maroc, initié sous la conduite visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le qualifiant d’exemple à suivre pour les autres pays africains.
Elle a également mis en exergue le rôle pionnier du Royaume dans le secteur des énergies renouvelables et des politiques énergétiques en Afrique, jugeant important l’appui du Maroc en vue de la mise en œuvre du Plan directeur pour un système électrique continental visant à réduire le déficit d’électricité et à permettre un partage équilibré de ressources énergétiques efficaces, fiables et propres.
A ce propos, la DG de l’ADUA/NEPAD a appelé les pays africains à tirer profit de l’expertise et des meilleures pratiques accumulées par le Royaume en matière de génération, de transmission et de distribution de l’électricité et à renforcer davantage les échanges entre le Maroc et ses partenaires africains dans le cadre de la coopération Sud-Sud.
Le ministère de l’Équipement et de l’Eau, en partenariat avec l’Ambassade d’Allemagne et l’Ambassade du Danemark au Maroc, ont lancé le 27 janvier à Rabat, un nouveau projet de coopération dans le domaine de l’eau, placé sous le thème “Territoires durables – Modes de vies durables et résilients au Maroc”.
Ce projet, dont le budget prévisionnel s’élève à 12 millions d’euros, vise à améliorer la disponibilité de l’eau et à stimuler le développement économique inclusif dans la région du Haut Atlas, fortement touchée par le séisme de septembre 2023.
Bénéficiant d’un cofinancement des gouvernements allemand et danois, ce projet, qui sera mis en œuvre par l’Agence de coopération allemande de développement (GIZ), a pour objectif de donner un appui aux territoires impactés par le séisme et de développer un mode de gouvernance innovant des ressources naturelles, à travers la mise en place du contrat de rivière de l’Ourika.
Il s’articule autour de quatre principaux axes, à savoir la gouvernance des ressources en eau, la reconstruction, la relance économique, ainsi que le développement des compétences nécessaires pour généraliser et reproduire les pratiques innovantes testées dans le cadre du projet. S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a indiqué que, depuis le séisme de 2023 et en application des Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le gouvernement marocain a mis en œuvre une série d’initiatives visant à répondre aux besoins urgents des populations sinistrées, tout en adoptant une vision stratégique pour la gestion des ressources en eau.
Il a ainsi précisé que plusieurs mesures ont été déployées pour garantir la disponibilité de l’eau potable, renforcer les infrastructures hydriques et préserver les ressources naturelles essentielles à la vie des populations rurales, saluant les coopérations allemande et danoise pour leur appui au secteur de l’eau au Maroc, et notamment à ce projet.
Pour sa part, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Maroc, Robert Dölger a souligné la nécessité de mettre en œuvre, à travers ce projet, des approches d’adaptation intégrées menant à une amélioration des conditions de vie des populations locales tout en assurant la durabilité de leurs activités économiques, rappelant l’importance pour l’Allemagne de contribuer aux efforts communs d’adaptation au changement climatique.
De son côté, l’ambassadrice du Royaume du Danemark au Maroc, Berit Basse a relevé que les approches d’adaptation intégrées ainsi que les objectifs ambitieux du projet nécessitent des innovations tant sur le plan social que technique, notant que le Danemark se réjouit de contribuer, à travers ce projet, à l’amélioration des conditions de vie de la population locale ainsi qu’à la promotion des solutions fondées sur la nature.
Quant au directeur général de l’ANEF, Abderrahim Houmy, il a affirmé qu’il s’agit d’une initiative porteuse d’espoir et d’opportunités pour les régions affectées par le séisme et d’un engagement fort en faveur de la résilience des populations, de la gestion durable des ressources naturelles et de la lutte contre les impacts du changement climatique.
Dans ce sens, il a expliqué que le Maroc fait face à des enjeux environnementaux et hydriques majeurs, avec des phénomènes extrêmes exacerbés par les changements climatiques, se traduisant par une hausse des températures et une baisse des précipitations, ajoutant à cet égard que le séisme a rappelé l’urgence d’adopter des approches intégrées et résilientes pour reconstruire et protéger nos territoires, d’où la pertinence de ce projet qui s’inscrit parfaitement dans cette vision.
Pour la mise en œuvre concrète des initiatives du projet “Territoires durables – Modes de vies durables et résilients au Maroc”, un contrat d’exécution a été signé par le directeur général de l’ingénierie hydraulique, Abdelaziz Zerouali, la cheffe du département Afrique du Nord de la GIZ, Doreen Fontaine et la conseillère technique principale du nouveau projet, Anne Chaponnière.
Une deuxième convention de partenariat a été également signée par le directeur de l’Agence du bassin hydraulique de Tensift (ABHT), Mohamed Chtioui, le directeur régional de l’ANEF de Marrakech Safi, Abdelaziz Hajjaji et Mme Chaponnière, consistant à définir les conditions et les modalités de mise en œuvre des activités du projet ainsi que les moyens à engager.
Un protocole d’accord entre le Maroc et la Mauritanie a été signé, le 23 janvier à Rabat, en vue d’élargir le partenariat bilatéral dans les secteurs de l’électricité et des énergies renouvelables et d’intensifier l’échange d’expertises en sécurité électrique.
Signé par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et son homologue mauritanien, Mohamed Ould Khaled, ce protocole porte sur la mise en œuvre de projets destinés à électrifier les zones rurales, à promouvoir des initiatives en faveur des énergies propres, ainsi qu’à harmoniser les normes électriques entre les deux pays.
Il prévoit aussi l’échange d’expertises, de technologies et de meilleures pratiques dans la gestion des réseaux et la sécurité énergétique, de même que le renforcement des compétences humaines à travers des programmes de formation conjoints.
L’accord s’inscrit dans l’ambition de contribuer à la sécurité énergétique, à la diversification des sources d’approvisionnement et à l’examen de la mise en place d’un projet d’interconnexion électrique, permettant de stabiliser les réseaux et d’améliorer l’approvisionnement en électricité.
A cette occasion, Mme. Benali a souligné que la signature de ce protocole d’accord marque le début d’une nouvelle phase de coopération entre les deux ministères, mais aussi entre les institutions des secteurs public et privé en Mauritanie et au Maroc, dans les secteurs clés des énergies renouvelables, de l’hydrogène vert et du développement durable.
Les deux pays voisins regorgent d’atouts et de potentialités susceptibles de favoriser le développement de nombreux projets à même de promouvoir le développement économique et social durable, et de consolider l’intégration régionale entre les continents européen et africain, avec tout ce qui en découle en termes de renforcement du positionnement de l’Afrique dans l’économie mondiale.
Le ministre mauritanien a de son côté affirmé que l’accord met en évidence les relations fraternelles privilégiées entre la Mauritanie et le Maroc, notant que l’objectif commun est de hisser les relations bilatérales au niveau des aspirations des chefs d’État des deux pays, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
M. Ould Khaled, en visite de travail dans le Royaume, a dans ce contexte mis en avant l’énorme potentiel dont disposent les deux pays, leur permettant de se positionner en leaders dans le domaine des énergies renouvelables et de l’électricité.
Les discussions entre les deux parties ont également abordé des projets stratégiques majeurs tels que le gazoduc Maroc-Nigeria ainsi que ceux d’énergies renouvelables, notamment dans le secteur de l’hydrogène vert. Les deux ministres ont, à cet égard, affirmé que les relations bilatérales trouvent leur fondement dans une vision commune orientée vers le développement durable et la promotion de la place de l’Afrique, en tant que continent au potentiel exceptionnel de croissance et de prospérité.
La visite de travail du ministre mauritanien s’inscrit dans la dynamique de concertation et de coordination entre le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie, avec comme objectif d’intensifier les relations bilatérales et de les développer conformément aux Hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
L’événement a rassemblé plusieurs responsables des deux pays, dont le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), le PDG de l’Agence marocaine de l’énergie durable (MASEN), les secrétaires généraux des départements de la Transition énergétique et du Développement durable, et le directeur général de l’électricité et des énergies renouvelables en Mauritanie.
La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a mis en avant, le 28 janvier à Dar Es-Salaam, en Tanzanie, les réalisations du Maroc dans le domaine du renforcement de l’accès à l’électricité.
Intervenant lors du sommet africain sur l’énergie “Mission 300” (27-28 janvier), la ministre a souligné les efforts du Royaume en matière d’électrification rurale, d’investissements dans les énergies renouvelables et de renforcement de la connectivité énergétique régionale, mettant en lumière des initiatives stratégiques entreprises par le Maroc pour soutenir la transition énergétique mondiale.
Dans ce sens, Mme Benali a rappelé que le taux d’électrification rurale au Maroc a atteint 99,88%, marquant une étape importante dans l’accès généralisé à l’énergie. Le Royaume bénéficie de 30 ans d’expérience dans l’attraction de capitaux privés pour financer des infrastructures énergétiques, a-t-elle affirmé, rappelant que le Maroc a lancé son premier projet de producteur d’énergie indépendant dès 1992.
Ce long parcours a permis au Royaume d’acquérir une solide expérience dans la structuration de projets bancables, sur laquelle il peut désormais capitaliser pour établir des partenariats gagnant-gagnant.
Mme Benali a également indiqué que le Maroc avait engagé des investissements massifs dans les énergies renouvelables. Elle a précisé que Ces efforts incluent une multiplication par cinq des investissements annuels dans les réseaux électriques et par trois dans la production d’énergie, y compris les énergies renouvelables.
Ces projets s’accompagnent d’une exigence de 30% de contenu industriel local.
La ministre a en outre souligné les efforts du Maroc en matière de connectivité énergétique régionale, notant que le Royaume a investi massivement dans ses réseaux électriques et dans ses connexions avec ses voisins. À ce titre, elle a évoqué la signature récente d’un Mémorandum d’entente avec la Mauritanie avec pour objectif de mettre en place un projet d’interconnexion électrique, expliquant que cette coopération vise à renforcer non seulement l’intégration énergétique, mais également la stabilité sociale et politique dans la région.
Rappelant le projet du corridor atlantique porté par le Royaume, Mme Benali a noté que cette initiative vise à libérer le potentiel de croissance de l’Afrique en connectant les pays du Sahel à l’océan Atlantique. Cette vision géostratégique vise à fournir un accès moderne à l’énergie à 400 millions d’Africains, en prévoyant des solutions pour le gaz et l’électricité.
Par ailleurs, la ministre a affirmé que le Maroc se positionne comme un hub mondial dans les chaînes de valeur, notamment en facilitant la coopération entre blocs géopolitiques majeurs. Ces efforts concernent notamment le développement de solutions pour les batteries, le stockage énergétique et la gestion des réseaux électriques.
Mme Benali a présenté un projet innovant appelé “OTC” (Originate, Transit, Certify), qui reflète la vision du Maroc d’assurer que chaque molécule ou électron produit sur son sol soit certifié comme étant “vert”.
Cette certification prendrait en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, en ligne avec l’objectif marocain de promouvoir la paix, la prospérité et le développement durable.
Les travaux du sommet africain sur l’énergie “Mission 300” se sont ouverts lundi à Dar Es-Salaam en Tanzanie, avec pour objectif d’engager des actions ambitieuses pour renforcer l’accès à l’électricité en Afrique.
Mme Leila Benali conduit une importante délégation à cet événement, composée notamment de l’Ambassadeur du Maroc auprès de la République Unie de Tanzanie et de l’Union des Comores, Zakaria El Goumiri, ainsi que de responsables du département de la Transition énergétique.
Réunissant environ 1.000 participants, dont des chefs d’État africains, des décideurs politiques, des représentants du secteur privé et des experts, le sommet vise à initier des réformes permettant d’élargir l’accès à une électricité fiable, abordable et durable à 300 millions d’Africains.
Organisé par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), le Groupe de la Banque mondiale, l’Union africaine (UA) et le gouvernement tanzanien, l’événement constitue l’occasion de définir des étapes concrètes pour transformer le secteur énergétique du continent.
Grâce à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la transition énergétique est en marche, portée par des réformes stratégiques et un écosystème innovant, souligne l’Institut international d’Études géopolitiques (IIEG), basé à Montpellier.
Dans une note conceptuelle intitulée “la mobilité électrique, un levier stratégique pour l’Afrique, le Maroc et au-delà de l’Europe”, signée de son président Khaled Hamadé, le think tank français note que le Maroc fait figure de modèle de leadership en matière de mobilité électrique, à la faveur d’une vision stratégique claire, relevant que le Royaume possède tous les atouts pour devenir un hub africain et mondial de cette mobilité électrique.
Cette ambition est confortée notamment par des infrastructures énergétiques de pointe, comme Noor Ouarzazate ou les parcs éoliens (Tarfaya ou Jbel Lahdid) qui renforcent la capacité du Maroc à produire de l’énergie propre et compétitive, essentielle pour soutenir un écosystème de mobilité électrique durable et par des réformes structurelles comme celle de l’ANRE récemment et la modernisation des politiques énergétiques qui offrent un cadre favorable à l’intégration de nouvelles technologies.
Le Maroc a initié tout un plan de mise en œuvre de smart cities et de connectivité urbaine qui permettent de tester des solutions novatrices intégrant la mobilité électrique dans une approche globale de durabilité et de gestion urbaine, outre l’intégration de solutions fintech et de technologies de surveillance intelligente, combinées à des mesures de sécurité robustes, ce qui ouvre la voie à une mobilité légère qui est non seulement plus verte mais aussi plus connectée.
L’Institut International d’Études géopolitiques relève dans le même contexte le rôle déterminant de la coopération internationale dans le développement de la mobilité électrique au Maroc, rappelant que le Royaume a attiré en 2024 des investissements directs étrangers (IDE) significatifs dans le secteur des batteries pour véhicules électriques.
Il a également souligné une montée en puissance des programmes de formation spécialisés dans les métiers des énergies renouvelables, du stockage d’énergie et de la mobilité électrique qui favorisent l’émergence d’une de compétences essentielles pour accompagner la transition énergétique. Cet environnement favorable et le potentiel dont dispose le Royaume, ajoute la note de l’IIEG, est de nature à offrir aux investisseurs internationaux le cadre idoine pour implanter leurs projets au Maroc, fort de sa résilience économique, sa stabilité institutionnelle et sa position stratégique en tant que porte d’entrée vers l’Afrique.
En investissant dans les infrastructures modernes, en favorisant les synergies entre acteurs publics et privés et en soutenant des initiatives collaboratives, a estimé l’auteur de la note de l’IIEG, le Maroc se positionne progressivement comme un hub mondial de la mobilité électrique en s’appuyant sur une stratégie industrielle ambitieuse, portée par des réformes structurantes et des projets de grande envergure, tels que la R&D autour des batteries électriques (notamment la technologie Lithium-Fer-Phosphate) et le développement de véhicules à faible empreinte carbone.
Cette transformation s’inscrit dans une volonté de bâtir des communautés résilientes et connectées, où l’innovation est mise au service du développement durable. Et d’ajouter que le Maroc démontre ainsi qu’il est possible de concilier avancées technologiques, accessibilité financière et respect des engagements environnementaux.
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