Le projet « Appui à l’amélioration de l’infrastructure énergétique dans la région de l’Oriental » (APIELO) de l’Agence de Coopération Allemande (GIZ), a été lancé le 16 octobre à Oujda en vue de promouvoir l’efficacité énergétique (EE) et les énergies renouvelables (ER) dans la région.
L’atelier de lancement de ce projet, exécuté en partenariat avec le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement et financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement, s’est déroulé en présence du wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, du vice-président du Conseil de la région, Mohamed Mrabet et de plusieurs responsables, chefs de services extérieurs et acteurs de la société civile.
Ce projet, qui doit s’achever fin 2021 pour un budget de 4 millions d’euros, a pour objectif l’accompagnement des acteurs publics et privés pour la mise en œuvre de la politique énergétique du Maroc au niveau régional, afin de stimuler le développement du marché local durable en ER et EE.
APIELO entend accompagner les acteurs privés et publics locaux vers leur nouveau rôle de porteurs de projets énergétiques, stimulant ainsi le développement de ce marché local dans l’Oriental et contribuant à la protection du climat.
La région de l’Oriental, la première à bénéficier d’un projet de la GIZ dans ce domaine, est prédéfinie pour un tel développement, grâce à son fort potentiel en sources d’énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire, hydroélectrique et en biomasse, affirment les responsables du projet.
Intervenant lors de cet atelier, M. El Jamai a souligné l’importance des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en vue de promouvoir le développement durable, conformément à la stratégie énergétique nationale et en harmonie avec le nouveau modèle de développement voulu pour le Royaume, conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI.
La stratégie énergétique nationale porte notamment sur la diversification des sources d’énergie renouvelable et la préservation de l’environnement, a-t-il souligné, ajoutant que le Maroc a mis en place un arsenal juridique et une batterie de mesures pour encourager l’investissement dans le domaine des énergies propres et renouvelables, en plus de renforcer le cadre institutionnel notamment par la création de l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE), la Société d’investissement énergétique (SIE) et l’Agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN).

El Jamai a aussi mis en exergue les projets énergétiques importants réalisés dans la région de l’Oriental, parmi eux la centrale thermo-solaire d’Aïn Beni Mathar et le centre de valorisation des déchets d’Oujda pour la production d’électricité, notant que cette rencontre autour du projet APIELO s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement de cette stratégie énergétique régionale.

De son côté, le chef du projet APIELO, Ekkehard Lincke, a relevé qu’il s’agit du premier projet de la GIZ déployé à échelle régionale, ajoutant que le premier axe d’intervention de cette initiative concerne l’appui-conseil aux institutions régionales, provinciales et locales pour qu’elles traduisent sur leur territoire les orientations et objectifs stratégiques en EE et ER décidés au niveau national.
Le projet œuvrera aussi pour la formation et la sensibilisation des acteurs publics et privés aux avantages des ER et de l’EE, en vue de leur permettre d’acquérir les compétences nécessaires pour les promouvoir, a-t-il précisé, ajoutant qu’APIELO aidera à la concrétisation de 10 projets énergétiques durables, 5 en milieu urbain et 5 en milieu rural, afin de démontrer la faisabilité technique et économique de ces technologies vertes.
Enfin, le projet apportera un appui au secteur privé (électriciens, installateurs, constructeurs, sociétés d’ingénierie, cabinets d’architecture, etc) dans l’élaboration, l’amélioration et la commercialisation de leurs services et produits ER/EE, a poursuivi M. Lincke.
Présente au Maroc depuis 1975, la GIZ est une entreprise appartenant à la République fédérale d’Allemagne, active dans plus de 120 pays, avec un volume d’affaire supérieur à 2,4 milliards d’euros.
Le Maroc est un pays partenaire clé pour la GIZ dans cinq secteurs prioritaires : l’énergie, l’eau, la gouvernance, le développement économique durable et l’environnement, avec un portefeuille de 49 projets, mobilisant un montant de 201 millions d’euros.

L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) a mis en avant, le 17 octobre à Tanger, l’importance de l’optimisation des performances énergétiques dans le secteur de l’industrie, et ce lors d’un séminaire regroupant des entreprises marocaines et belges.
« Le but de cette rencontre est de mettre en rapport des entrepreneurs belges, notamment de Wallonie et de Bruxelles, avec leurs homologues de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima », a indiqué l’ambassadeur de Belgique au Maroc, Marc Trenteseau.

Cet événement s’inscrit dans le cadre de la continuité de la grande mission princière belge au Maroc, prouvant ainsi qu’elle n’était pas un simple « One Shot », mais plutôt un réel travail de fond entre les entreprises marocaines et belges, a précisé M. Trenteseau, notant que cette rencontre permettra également aux entreprises belges de créer des contacts pour l’élaboration de partenariats futurs avec les entreprises marocaines.

Pour l’ambassadeur, il paraît « assez logique » que les entreprises de Wallonie et de Bruxelles viennent chercher des partenaires dans le nord du Maroc, puisque la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima est en plein développement grâce à ses zones franches, au port Tanger Med et au progrès extraordinaire qu’elle a enregistré en matière de logistique.

Pour sa part, Mourad Hajjaji, directeur de la stratégie et développement à l’AMEE, a fait savoir que ce séminaire a également pour but de vulgariser le décret d’application de la loi n°47-09 sur l’efficacité énergétique visant la réduction de la consommation d’énergie.
Outre l’échange d’expériences, cet atelier vise à sensibiliser quant à l’importance de cette loi en vertu de laquelle les entreprises se doivent d’effectuer un audit énergétique, a ajouté M. Hajjaji, notant que ce diagnostic permet de déceler les économies nécessaires pour faire gagner de l’argent aux entreprises tout en bénéficiant au pays, qui importe la quasi-totalité de ses besoins énergétiques de l’extérieur.

Tous les usages d’énergie doivent être optimisés, ce qui contribuera à la lutte contre le changement climatique, au développement économique du pays, ainsi qu’à des économies d’ordre énergétique et financier.
Quant à la présidente régionale de l’Association de femmes chefs d’entreprises du Maroc (AFEM), section Nord, et vice-présidente générale de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Chaibia Balbzioui Alaoui, elle a mis en lumière l’importance de cet événement dans le renforcement des relations bilatérales entre les entreprises marocaines et belges.

Un protocole d’accord relatif à la vente du gaz naturel issu de la concession Tendrara a été signé, le 29 octobre à Rabat, entre l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et la société Sound Energy Morroco East Limited.

Le protocole d’accord a été signé par le Directeur général de l’ONEE Abderrahim El Hafidi et le Directeur général de la société Sound Energy Mohamed Seghiri, en présence des membres du comité ad-hoc qui a supervisé les négociations comprenant les représentants du ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement, du ministère des Finances et de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM).

Ce protocole d’accord, qui porte sur les conditions principales du contrat de vente du gaz naturel par Sound Energy à l’ONEE pour alimenter ses centrales électriques, vient couronner une série de négociations entre les différents partenaires précités.
La concession d’exploitation Tendrara a été signée le 17 août 2018 entre la société Sound Energy et le Chef du gouvernement et publié au BO le 3 septembre 2018. 

L’ONEE est l’opérateur de référence dans le domaine de la planification et de développement des capacités de production électrique et vise à diversifier les sources de production de l’électricité dans le cadre du mix électrique national, permettant d’augmenter la capacité d’intégration des ENR.

Les énergies renouvelables, notamment le solaire photovoltaïque, constituent aujourd’hui une solution appropriée aux défis de sécurité d’approvisionnement, d’accès à l’énergie et de préservation de l’environnement, a souligné, le 19 octobre à Essaouira, le ministre de l’énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rebbah.

« L’énergie solaire est entrée dans un cycle de baisse des coûts, de déploiement croissant et de progrès technologique accéléré », a ajouté le ministre dans une allocution lue en son nom par le directeur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, M. Mohamed Ouhmed, à l’occasion de l’inauguration du Centre éducatif du village solaire Id Mjahdi, relevant de la commune d’Ounagha (province d’Essaouira).

Et M. Rebbah de rappeler que le Maroc a décidé en 2009, de manière très volontariste, d’aller dans la voie de la transition énergétique, ajoutant que ce choix politique est aujourd’hui partagé et appuyé par tous les acteurs nationaux et la société civile. Il a, dans ce sens, fait observer que le Royaume a réussi dans moins d’une décennie à développer un modèle énergétique basé sur les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et l’intégration régionale.

« Aujourd’hui, 3700 MW sont déjà opérationnels en énergie solaire, éolienne et hydroélectrique, portant ainsi la part des énergies renouvelables à environ 34% de la puissance électrique installée », a précisé le ministre, notant que les résultats atteints aujourd’hui dans le cadre de la transition énergétique sont très encourageants.

M. Rebbah a expliqué qu’au-delà de la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), « notre dépendance énergétique a été réduite de 98% en 2009 à moins de 93% actuellement, une marge de réserve très confortable du système électrique national permettant d’assurer notre approvisionnement dans de meilleures conditions ».

Il a fait savoir également qu’en termes d’intégration industrielle, des sociétés pour les filières solaires photovoltaïques sont déjà installées au Maroc, en plus de la mise en place d’une usine de pales éoliennes d’une capacité de 1000 MW/an destinées aussi bien au marché local qu’à l’exportation.

« Aujourd’hui, nous avons presque achevé le processus pour améliorer davantage notre cadre législatif et réglementaire régissant les énergies renouvelables ».

L’objectif est de soutenir le développement des énergies renouvelables au niveau local et de renforcer la transparence, de simplifier les procédures d’autorisation, et de donner la visibilité nécessaire aux investisseurs.

Parallèlement au développement des grands projets d’énergies renouvelables, le Maroc s’est engagé dans une dynamique de promotion de l’efficacité énergétique et des applications des énergies renouvelables, a relevé M. Rebbah, passant en revue une série de programmes et d’actions qui ont vu le jour et permis d’aboutir non seulement à des économies d’énergie, mais aussi au développement de l’expertise nationale et au renforcement de la sensibilisation et de la prise de conscience de l’intérêt de l’efficacité énergétique.

« Aujourd’hui, nous constatons une dynamique remarquable pour la promotion de l’efficacité énergétique et de projets de petites et moyennes tailles pour diverses applications des énergies renouvelables », a estimé M. Rebbah, indiquant que les administrations et les établissements publics, ainsi que les régions et les collectivités territoriales ont déjà initié des projets pour renforcer l’efficacité énergétique dans les bâtiments publics.

Il a aussi souligné l’intérêt croissant accordé par les acteurs locaux, notamment la société civile, aux projets des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, concrétisé par des initiatives volontaires et des projets concrets, relevant que cette dynamique est accompagnée par l’accélération du processus d’achèvement de la mise en place du cadre réglementaire, dont l’un des objectifs est la promotion de la performance énergétique et la mise en place d’un écosystème national d’entreprises de services énergétiques.

Dans la foulée, le ministre a précisé que des études sont en cours pour le développement de programmes de pompage solaire, de valorisation énergétique de la biomasse, de mobilité électrique et pour accélérer l’émergence d’un écosystème d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique.

Et de poursuivre qu’en novembre dernier, le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a décidé d’accélérer davantage sa transition énergétique et de réviser à la hausse ses ambitions en énergies renouvelables, et donc de dépasser l’objectif annoncé lors de la COP 21 qui est 52% de la puissance installée en 2030.

Cette accélération de la transition énergétique, voulue par le Souverain, offre de nouvelles opportunités pour les acteurs publics, privés et locaux pour développer des projets notamment au niveau local.
Évoquant, par ailleurs, le village solaire Id Mjahdi (commune d’Ounagha), il a souligné qu’il s’agit d’un projet innovant ayant permis d’alimenter une vingtaine de maisons, non connectées au réseau, en électricité verte issue de la mise en place d’une centrale solaire photovoltaïque avec stockage sur batteries et réseau mini-Grid répondant aux besoins de la population locale.

Il a ajouté qu’au-delà de la connexion à l’électricité verte, ce projet se distingue par la valorisation d’applicatifs solaires tels que l’équipement en chauffe-eaux solaires pour l’accès à l’eau chaude sanitaire, l’éclairage LED, le pompage solaire et la mise en place de fours solaires pour la cuisson en plus d’un château d’eau pour l’amélioration des conditions de vie des habitants.

« C’est un projet qui a tout le mérite d’être dupliqué dans d’autres régions du fait qu’il respecte tous les principes de développement durable », s’est félicité M. Rebbah, avant de mettre en relief, en conclusion, le fort impact environnemental, social et économique direct de ce projet sur la population locale, en permettant de réduire la dépendance vis-à-vis du bois de feu issu de l’arganier, qui constitue un patrimoine national important, et d’améliorer les conditions de vie des femmes.

L’énergie constitue l’un des vecteurs importants de dynamisation de la coopération entre le Maroc et les pays africains, a affirmé le 23 octobre à Sotchi, le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, M. Aziz Rebbah.

« Les établissements publics marocains ont été toujours associés à la mise en œuvre de stratégies énergétiques africaines, à travers notamment l’accompagnement des institutions publiques africaines dans leurs différents domaines d’expertises que ce soit la planification de l’offre et de la demande électrique, l’ingénierie, l’électrification rurale et les énergies renouvelables », a indiqué le ministre lors d’une conférence organisée dans le cadre du Forum économique Russie-Afrique sous le thème « Russie-Afrique: la coopération dans le secteur de l’énergie ».

Il a ainsi relevé que le Maroc se positionne actuellement via l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) comme un acteur principal sur le marché de l’électricité en Afrique grâce au savoir-faire acquis à travers ses expériences de planification, d’exploitation, de maintenance et d’électrification rurale, qui lui permettent d’être présent dans plusieurs pays africains amis, dont le Sénégal, la Gambie, le Tchad, la Mauritanie, le Mali, la Sierra Léone et le Cap Vert.

Pour sa part, l’Agence marocaine de l’énergie durable (MASEN) met son expertise en matière de développement de l’énergie solaire au service de nombreux pays africains, outre l’association du secteur privé marocain en Afrique dans le cadre de partenariats gagnant-gagnant notamment dans les domaines techniques pour l’amélioration de la qualité des services énergétiques dans les pays africains.

« Vu l’expertise cumulée par les institutions marocaines et l’attractivité de son modèle énergétique, le Royaume peut faire bénéficier les pays africains de son savoir-faire dans des secteurs de technicité notamment celui de l’énergie, par le partage des expériences, le transfert des technologies et des financements bilatéraux ou multilatéraux dans le cadre d’une coopération tripartite avec la Russie », a ajouté le ministre.

Mettant en avant le rôle joué par les entreprises russes dans les domaines des énergies renouvelables, du gaz naturel, des mines, de la géologie et de l’efficacité énergétique, M. Rebbah a formulé le souhait de voir des entreprises russes établir des partenariats avec des opérateurs marocains afin d’apporter des solutions technologiques aux défis énergétiques auxquels fait face l’Afrique et permettre ainsi de généraliser l’accès à l’énergie dans le continent.

Les intervenants lors de ce panel ont été unanimes à appeler à renforcer le partenariat entre la Russie et l’Afrique dans le domaine de l’énergie dans le cadre d’une politique efficace soucieuse de préserver les richesses naturelles et de diversifier les investisseurs afin d’accorder l’accès à l’énergie à plus d’un milliard d’habitants du continent.

La production de l’énergie électrique au niveau national s’est raffermie de 23,2% à fin août 2019, après +5,4% durant la même période un an auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration. 

Cette évolution, qui recouvre une hausse de 27,9% au 1er trimestre 2019, de 22,5% au T2 et de 18,2% lors des deux premiers mois du T3, est à lier au bon comportement de la production privée (+43,2%, après +5,8% à fin août 2018), et dans une moindre mesure à celle des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 (+87,4%), atténué par le recul de la production de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) de 22%, indique la DEPF dans sa note de conjoncture d’octobre. 

Bénéficiant de cette progression, le volume de l’énergie importée s’est replié de 88,5% au terme des huit premiers mois de cette année, portant sa part du total de l’énergie nette appelée à 1,3% après une moyenne de 16,2% sur les cinq dernières années, relève la même source, notant que le volume de l’énergie exportée, a augmenté de 781,3%, en consolidation d’une hausse de 27,1% un an plus tôt. Ainsi, l’énergie nette appelée a progressé de 4,6% à fin août, après une diminution de 0,2% il y a une année.

La consommation de l’énergie électrique s’est, quant à elle, renforcée de 1,3% au terme des huit premiers mois de 2019, après un recul de 3,4% un an plus tôt, tirant profit d’une reprise de 2,4% au T2 qui s’est confirmée par une augmentation de 2,8% lors des deux premiers mois du T3. Cette progression tient à l’accroissement des ventes de l’énergie de moyenne tension de 14,3%, de celles adressées aux distributeurs (2,1%) et de celles de basse tension (6,3%).

Le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement et le Centre national de l’énergie, des sciences et des technologies nucléaires (CNESTEN) ont signé, le 18 octobre à Rabat, un accord-cadre de partenariat dans les domaines de la recherche scientifique et technique et de la cartographie géochimique.

Signé en présence du ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rebbah, cet accord-cadre a pour objectif de promouvoir et de diversifier la coopération entre les deux parties dans le cadre des directives nationales pour exploiter au mieux le potentiel du Maroc.
Dans ce sens, le CNESTEN s’engage à mettre son expertise et sa plateforme scientifique et technique au service des projets qui seront retenus par les parties, à participer à l’élaboration des programmes de recherche et de développement dans les domaines d’intérêt commun et à assurer des missions de contrôle de qualité des projets de cartographie géochimique, géochronologique et d’hydrogéologie isotopique.

Quant au ministère, il s’engage à appuyer la réalisation des projets qui seront arrêtés par les parties, à mettre son expertise et ses bases de données géo-scientifiques au service de ces et à assurer une interface entre le CNESTEN et les bailleurs de fonds ou bureaux dans les domaines des projets de cartographies géochimiques et géologiques, notamment en matière de prestations relatives aux analyses géochimiques.

Selon M. Rebbah, ce partenariat va contribuer à faire avancer le domaine de l’information géologique et à donner une vision claire aux investisseurs dans divers domaines, notamment celui des mines.
L’accord va également contribuer à mener un certain nombre de recherches et d’analyses dans le Royaume au lieu de les effectuer à l’étranger, ce qui permettra de gagner du temps et de réduire les coûts financiers.

Il a, par ailleurs, indiqué qu’un forum national annuel sur le développement de la recherche scientifique dans les domaines de l’énergie, des mines et de l’environnement sera organisé, dans la perspective de créer une synergie entre tous les acteurs du domaine et de développer les laboratoires de recherche scientifique.

Pour sa part, le directeur général du CNESTEN, Khalid El Mediouri a affirmé que cet accord constitue un cadre approprié pour la coopération et l’échange de connaissances et d’expériences, ainsi que pour la mutualisation des ressources des deux parties afin de contribuer au développement de plusieurs domaines d’importance socio-économique.

Depuis 1995, les activités du centre s’inscrivent dans le cadre de plans pluriannuels adoptés par son conseil d’administration et visant à soutenir les stratégies nationales de développement des secteurs socio-économiques et à renforcer le rôle du centre sur le plan national et régional en tant qu’acteur majeur en matière d’utilisation des sciences et technologies nucléaires.

La stratégie nationale pour l’efficacité énergétique vise la création de 150.000 emplois à l’horizon 2030, selon le ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration.
La stratégie nationale pour l’efficacité énergétique, qui présente un intérêt pour les principaux secteurs consommateurs d’énergie notamment les bâtiments, l’industrie, les transports, l’éclairage public, l’agriculture et la pêche, ambitionne de créer un total de 150.000 emplois à l’horizon 2030, indique le ministère dans une note sur la répartition régionale de l’investissement, accompagnant le Projet de loi de finances 2020 (PLF 2020).
Elle vise également à réduire la facture énergétique de près de 250 milliards DH et à éviter l’émission d’environ 125 millions de tonnes de gaz à effet de serre, relève la même source.
Ainsi, cette stratégie se décline à travers la mise en œuvre de plusieurs actions, notamment le programme d’efficacité énergétique dans les mosquées, fait savoir la même source, notant qu’à ce jour, 500 mosquées ont bénéficié du programme pour un montant de 6 millions de dirhams (MDH) répartis sur les villes de Tanger, Marrakech, Oujda, Casablanca, Fès, Rabat, Meknès, Salé et Agadir. L’étape suivante est d’équiper 2.400 mosquées avec un budget de 30 MDH dans la majorités des régions du Royaume.
Elle porte également sur la mise en place de systèmes solaires photovoltaïques dans les établissements d’éducation et les centres de santé dans le monde rural et sur l’installation des panneaux solaires au niveau de l’hôpital Ibn Sina à Rabat (Projet pilote). L’hôpital Ibn Sina de Rabat a bénéficié d’une centrale photovoltaïque de 150 kilowatts-crête permettant d’économiser 54% d’énergie.
Cette stratégie se décline en outre à travers l’économie de l’énergie dans la cité universitaire de Marrakech (Projet pilote), relève la note, précisant qu’une enveloppe budgétaire de 5,87 MDH a été consacrée à l’amélioration de l’éclairage, la production d’électricité par panneaux solaires et des chauffe-eaux solaires.

L’Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (IFMEREE-Tanger), dont la pose de la première pierre avait été effectuée en 2015 par SM le Roi Mohammed VI, a fait sa première rentrée de formation.
Cet structure, dont le coup d’envoi de la rentrée a été donné par le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Saïd Amzazi, délivrera des diplômes de technicien et de technicien spécialisé, avec une formation qualifiante pour l’intégration au profit des entreprises du secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ainsi que des sessions de formation continue et de perfectionnement au profit des salariés des entreprises du secteur.
Outre les salles de cours traditionnelles, l’IFMEREE dispose de mini-centrales de production de l’énergie dont une station de cellules photovoltaïques qui serviront de salles de cours pratiques à l’air libre, d’un puit canadien, d’une salle de conférence de 242 places et d’un internat de 152 lits.
Pour M. Amzazi, cet institut, dont les cours ont débuté le 1er octobre, assurera des formations pour cette année à environ 144 élèves pour atteindre 400 places la prochaine rentrée, dans trois domaines dont le solaire thermique, le solaire photovoltaïque, le système éolien, la biomasse et l’efficacité énergétique.

La 11e édition du Salon international des équipements, des technologies et des services de l’environnement « Pollutec Maroc 2019 », prévue du 30 octobre au 2 novembre à la Foire internationale de Casablanca, proposera une programmation riche et mettra en lumière les Pays de la CEDEAO.

Ce Salon offre à plus de 6.000 visiteurs professionnels décisionnaires et acteurs économiques nationaux et internationaux opérant dans le domaine du développement durable, de l’écologie et de l’environnement, une offre de solutions complète, diversifiée et de qualité pour réduire leur impact environnemental, améliorer la performance de leurs établissements ou anticiper leurs démarches de développement.
Quelque 200 éco-entreprises de 14 pays seront présentes à ce Salon qui propose une offre étrangère qui sera cette année encore très dynamique avec en particulier 4 pavillons européens significatifs (France, Italie, Allemagne et Pays-Bas).

Il s’agit donc d’un programme riche en événements qui accueillera notamment la 8e édition du Symposium “Territoires Durables”, la remise des quatrièmes trophées Cleantech menée par le Secrétariat d’état chargé du développement durable et la 2e édition du PITCH RING, qui permettra aux exposants de présenter, sur une scène au cœur du salon, devant les professionnels leurs produit, innovation ou même une success story.

Pour sa 11e édition, le salon mettra en lumière les Pays de la CEDEAO, avec la visite de plusieurs délégations officielles, porteuses de projets et d’investissements dans le domaine de l’environnement en mettant à leur disposition un lieu de rencontres et de mise en relation.
Le salon sera organisé en concomitance avec la 8e édition du salon Maroc Industrie Expo, le rendez-vous industriel du Maroc dédié aux machines, aux équipements, à la maintenance et aux services pour l’industrie.