L’Office National de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), la Moroccan agency for Sustainable Energy « MASEN », et le développeur privé du Projet Éolien Intégré 850 MW, constitué du groupement Nareva Holding (Maroc) et Enel Green Power (Italie) ont signé, mardi à Rabat, les contrats relatifs au parc éolien de Boujdour de 300MW.

D’une puissance installée de 300 MW, ce parc situé à environ 7 km au nord-est de la ville de Boujdour (Province de Boujdour), mobilisera un investissement d’environ 4 milliards de dirhams, indique le 26 novembre un communiqué conjoint de l’ONEE et MASEN. Deuxième parc du Projet Éolien Intégré 850 MW, sa mise en service progressive est prévue à partir de 2021. Le Projet Eolien Intégré 850 MW, composé des cinq parcs éoliens « Midelt – 180 MW », « Boujdour – 300 MW », « Jbel Lahdid à Essaouira – 200 MW », « Tiskrad- à Tarfaya – 100 MW », « Tanger II – 70 MW », constitue une composante importante de la stratégie énergétique nationale, dont l’objectif est d’atteindre 52% de la puissance électrique installée à base d’énergie renouvelable à l’horizon 2030. 

Développé dans le cadre de la production privée d’électricité, c’est le groupement « Nareva Holding – Enel Green Power », associé au fabricant d’éoliennes « Siemens Gamesa Renewables (Allemagne) », qui avait remporté en 2016 l’appel d’offres international pour le développement, la conception, le financement, la construction et l’exploitation et la maintenance du Projet Éolien Intégré 850 MW. 

Ce projet structurant, poursuit-on de même source, a également permis l’émergence d’une industrie éolienne marocaine, à travers notamment la mise en place à Tanger par Siemens Gamesa Renewables d’une usine de production de pales avec une capacité annuelle d’environ 600 unités (soit l’équivalent de plus de 600 MW/an). La production électrique prévisionnelle globale du Projet Éolien Intégré 850 MW permettra d’économiser environ 2 380 000 tonnes CO2/an, ce qui équivaudrait la consommation d’une ville de la taille de Casablanca.
Les contrats ont été signés par M. Abderrahim El Hafidi, directeur général de l’ONEE, M. Mustapha Bakkoury, PDG de MASEN et par la société de projet « Boujdour Wind Farm ».

La 4ème édition du Forum Marocain des Métiers Verts (FMV) s’est tenue, le 27 novembre à Casablanca, avec l’ambition de devenir la plateforme majeure dédiée aux professionnels de l’énergie et de l’environnement, deux secteurs porteurs de ces métiers.

Le FMV, tenu à l’initiative du magazine « Énergie et environnement », nourrit l’ambition de faciliter la convergence entre les différents programmes et politiques existants et participer à l’aboutissement de nouveaux projets innovants, efficaces et durables.
L’édition de cette année s’est tenue sous le thème « Métiers verts au cœur des territoires durables : penser global et agir local », avec des tables rondes sur la transition énergétique et l’économie circulaire, outre des rencontres B2B.

A cette occasion, le directeur adjoint du pôle des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique à l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), Mohammed Mekkaoui a indiqué que l’efficacité énergétique porte sur toute action agissant positivement sur la maîtrise de la demande, l’augmentation de la compétitivité de l’activité économique et ce, en maintenant à un niveau équivalent les résultats, le service, le produit ou la qualité d’énergie obtenue.

Il a également souligné que sans l’amélioration de l’efficacité énergétique depuis 2000, le monde aurait utilisé 12 % d’énergie en plus par rapport à 2016, expliquant qu’un dollar investi dans l’efficacité énergétique équivaut à 4 épargnés.

Elle permet, en outre, la création de 3 à 4 fois plus d’emplois avec un coût d’investissement de 50% moins cher que l’investissement dans de nouvelles capacités de production, tout en impactant positivement la balance commerciale et la compétitivité de l’entreprise, a-t-il fait remarquer.

De son côté, le coordinateur national de l’Alliance marocaine pour le climat et le développement durable (AMCD), Abderrahim Ksiri, a appelé à la mise en place de programmes et projets en vue d’ancrer le respect de l’environnement dans les pratiques quotidiennes des citoyens.

Il faut accorder un intérêt particulier aux zones éloignées pour qu’elles intègrent également les principes de l’efficacité énergétique.
Il faut aborder la question du développement durable dans sa globalité et toucher plus de cibles dans ce domaine, a-t-il dit appelant à la conjugaison des efforts des acteurs publics, privés et associatifs pour encourager l’adoption de pratiques favorables dans ce domaine.

La 3e édition du forum régional de l’agriculture durable s’est tenue, le 27 novembre à Fès, sous le thème « les énergies renouvelables au service de l’agriculture durable », avec la participation de professionnels et d’institutionnels.
Initiée par la Chambre d’agriculture de la région Fès-Meknès, en partenariat avec la fédération interprofessionnelle marocaine de l’olive, cette manifestation tend à contribuer à l’enracinement des bases de l’agriculture durable au niveau de la région, en tant que pôle agricole distingué à l’échelle nationale, eu égard à ses multiples potentialités naturelles.

Le directeur du Forum et vice-président de la Chambre d’agriculture de Fès Meknès, Fouad Mansouri, a indiqué, à cette occasion, que cette rencontre, qui s’inscrit dans le sillage des précédentes éditions, vise à renforcer l’ouverture de la chambre agricole sur son entourage institutionnel et universitaire et l’échange des expériences, notamment en ce qui concerne les dernières nouveautés du secteur.

Ce forum est l’occasion également de réfléchir à la création d’une véritable agriculture durable dans la région et au niveau national, tout en mettant en avant les stratégies énergétiques nationales en lien avec le secteur, a souligné M. Mansouri, mettant l’accent sur l’importance cruciale des grands projets structurants d’énergies renouvelables (solaire, éolienne, hydraulique) lancés par le Royaume.

Le recours aux énergies renouvelables dans les différentes filières a permis aux agriculteurs et acteurs du secteur d’améliorer les conditions de production et de baisser les coûts, entre autres, a-t-il fait savoir, se félicitant de l’adoption dernièrement de mécanismes d’appui à l’équipement des projets agricoles en énergie solaire, ainsi que du rôle joué par le Plan Maroc vert (PMV) en la matière.

Le président de la chambre d’agriculture de Fès-Meknès, Mohamed Abbou a mis, de son côté, l’accent sur l’importance de cette rencontre, en ce sens qu’elle permet aux professionnels et aux agriculteurs de s’informer des derniers développements en matière d’utilisation des énergies renouvelables dans l’agriculture, soulignant la ‘’grande’’ valeur ajoutée de ces énergies en matière d’amélioration des conditions de production et de qualité.
M. Abbou, qui s’est attardé sur les actions entreprises par la Chambre de l’agriculture pour encourager les agriculteurs et leur apporter l’appui nécessaire, a indiqué que ce forum servira d’espace pour les professionnels et les agriculteurs de la région d’examiner les perspectives de l’agriculture durable au Maroc et dans la région Fès-Meknès et d’échanger leurs expériences.

Les autres intervenants, dont des professionnels de l’agriculture et des énergies renouvelables, ont souligné l’impératif de renforcer davantage l’ouverture des agriculteurs sur les énergies renouvelables, lesquelles jouent désormais un rôle « crucial » dans l’émergence d’une agriculture « intelligente » et respectueuse de l’environnement.
Des exposés sur les stratégies énergétiques nationales et agricoles ont été également présentés à cette occasion.

La production nationale de l’énergie électrique a poursuivi sa croissance consolidée à fin septembre 2019, affichant une hausse de 22,3%, après +5,9% il y a une année, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration.

Ce renforcement s’explique, essentiellement, par la bonne performance de la production privée (+39,5% après +7,2% un an auparavant), conjuguée à celle de la production des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 (+109,6%), dont la part dans le total de la production nationale a été portée à 6,6% à fin septembre 2019 après 3,8% un an plus tôt, indique la DEPF dans sa note de conjoncture de novembre.

Suite à cette évolution, le volume des importations de l’énergie électrique s’est replié, à fin septembre 2019, de 86,2%, après une baisse de 33,5% à la même période de l’année précédente, dans un contexte de hausse de l’énergie nette appelée de 4,4%, après +0,6% il y a une année.

Au terme des neuf premiers mois de l’année, la consommation de l’énergie électrique s’est accrue de 0,6% après un recul de 1,9% un an auparavant, tirée par le renforcement des ventes de l’énergie de moyenne tension de 10,1% (après +0,3%), de celles adressées aux distributeurs de 2% (après +0,4%) et de celles aux ménages de 5,4% (après +0,5%).

 

Les systèmes d’éclairage naturel et hybride constituent un enjeu majeur pour l’efficacité énergétique au Maroc, a relevé, le 26 novembre à Rabat, le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement Durable, Aziz Rabbah.

Intervenant à l’occasion d’un atelier de travail dédié à la présentation et la discussion des résultats d’une étude initiée par son département et qui porte sur la conception d’une plateforme de « Recherche, développement, innovation et industrialisation sur les systèmes d’éclairage naturel actifs », M. Rabbah a souligné l’importance d’adopter cette technologie mondiale émergeante qui présente des enjeux économiques, environnementaux et sanitaires, au-delà de l’efficacité énergétique.

« Le domaine de l’éclairage est en pleine mutation, dans la mesure où les tendances technologiques internationales favorisent de plus en plus la réduction de l’éclairage artificiel, qui constitue un poste majeur de la consommation, et l’adoption de nouveaux systèmes d’éclairage naturel et hybride », a-t-il relevé, mettant en avant la volonté du Royaume de renforcer son leadership dans le domaine de la transition énergétique au niveau régional et continental.

Ce projet, dont l’étude est confiée au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB, France), intervient dans un contexte marqué par une dynamique d’accélération et de promotion de l’efficacité énergétique et de la recherche scientifique, poursuit le ministre, soulignant les investissements et partenariats internationaux importants réalisés dans ce domaine « vital pour l’économie marocaine ».

De son côté, le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, a indiqué que la mise en place de cette plateforme permettra à l’économie nationale de rationaliser la production énergétique.

« Au Maroc, nous avons la possibilité d’avoir un éclairage naturel, dont la durée peut atteindre 16 à 17H par 24H », a-t-il précisé, faisant savoir que l’éclairage naturel revêt une importance particulière pour l’ONEE qui « le considère comme un grand gisement de l’efficacité énergétique ». Pour sa part, le consultant au CSTB, Christophe Martinsons a souligné lors de son intervention que cette plateforme vise à créer et structurer une filière « Made in Morocco » portant sur l’éclairage en accompagnant la recherche, le développement, l’innovation et l’industrialisation de systèmes d’éclairage naturel et hybride.

« Ce projet innovant ambitionne d’apporter une solution concrète au problème de la forte consommation énergétique de l’éclairage artificiel », a-t-il noté, estimant que l’efficacité énergétique permet d’exploiter la lumière naturelle en abondance grâce aux facteurs environnementaux dont jouit le Maroc.

En passant en revue les résultats techniques et financiers de l’étude, M. Martinsons a affirmé que cette plateforme, qui constitue une référence internationale en matière d’éclairage, permettra au Maroc de se positionner en tant que « leader sur le continent africain en matière des systèmes d’éclairage naturel et hybride ».

Cette rencontre a été marquée notamment par la participation de représentants des départements ministériels concernés, de consultants, d’acteurs publics et privés et de donateurs internationaux.

Le 10ème Forum arabo-allemand sur l’énergie, qui a clôturé ses travaux le 26 novembre à Berlin, a mis l’accent sur l’existence de nouvelles perspectives de coopération entre le Maroc et l’Allemagne dans le domaine des énergies renouvelables propres, comme l’hydrogène.

Des opérateurs allemands ont souligné, lors d’une conférence tenue en marge de ce forum organisé sous le thème « La transition énergétique dans le monde arabe », que le Maroc constitue un exemple concret de réalisations réussies en matière des énergies renouvelables, assurant que le Royaume dispose d’un potentiel énorme en ce qui concerne l’utilisation de nouvelles sources des énergies renouvelables dans les domaines de l’industrie et du transport durable.

Le Président Directeur-Général de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), Mustapha Bakkoury, a indiqué, à cette occasion, que le partenariat Maroc-Allemagne remonte à des dizaines d’années, notamment en ce qui a trait aux secteurs durables comme l’eau et l’énergie.

Le partenariat bilatéral connaîtra un saut qualitatif dans le domaine des nouvelles sources des énergies renouvelables comme l’utilisation de l’hydrogène, et ce pour améliorer la performance technique des énergies renouvelables, plus particulièrement dans le stockage et son utilisation dans les secteurs industriels ou le transport.

Le mix énergétique au Maroc est ouvert sur toutes les techniques et les nouvelles sources des énergies renouvelables, a-t-il poursuivi, ajoutant que le Royaume ambitionne de développer le secteur de l’hydrogène pour le stockage de l’électricité.
Dans ce contexte, le Président Directeur-Général de Masen a expliqué que le coût bas de l’électricité renouvelable constitue un élément important qui a incité le Maroc à parier sur le développement de l’hydrogène.

De par sa stratégie nationale dans le domaine énergétique qui a donné des résultats notables, le Maroc pourrait figurer parmi les grands acteurs internationaux en matière de production de l’hydrogène, son utilisation et même son exportation.

Un autre axe de la coopération maroco-allemande s’avère prometteur comme celui de l’assistance à d’autres pays, notamment en Afrique, ou le passage à une coopération multipartite pour la réalisation de projets concrets, a-t-il dit, notant que le Maroc dispose du potentiel nécessaire, comme les infrastructures et l’expertise, pour s’engager dans ce processus.

Organisé deux jours durant, le Forum arabo-allemand sur l’énergie a connu la participation de ministres, responsables et experts représentant des secteurs de l’industrie, de la politique et des sciences.

Le rôle efficient joué par le Royaume du Maroc sur les échelles méditerranéenne, africaine et arabe en matière du développement des énergies renouvelables et son engagement à poursuivre sa dynamique pour réussir la transition énergétique mondiale ont été mis en exergue, le 25 novembre à Berlin.

Lors du 10e forum arabo-allemand sur l’énergie tenu sous le thème « La transition énergétique dans le monde arabe », l’accent a été mis sur la stratégie adoptée par le Maroc en matière énergétique basée sur le partage des expériences dans le cadre de ses relations privilégiées avec ses partenaires européens, africains et arabes.

A cette occasion, il a été procédé à la présentation des grandes lignes de la stratégie marocaine dans le domaine de l’énergie, adoptée il y a 10 ans dans le cadre d’une approche volontariste conformément aux Hautes orientations royales.

Intervenant lors de ce forum, le secrétaire général du ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable, Mohamed Ghazali, a indiqué que la dépendance énergétique nationale est passée d’environ 98% en 2008 à environ 91,7 % en 2018, mettant en exergue une augmentation notable des investissements dans le secteur.

Partant de cette vision basée sur le partage des expériences, le Maroc a pris la présidence de l’instance arabe des énergies renouvelables pour les deux années à venir, a-t-il dit, précisant que le renouvellement de la confiance en le Royaume pour être à la tête de cette organisation consacre sa détermination à transférer son expérience en la matière aux pays arabes et de promouvoir les investissements pour contribuer au développement durable de la région arabe.

En plus, a fait noter M. Ghazali, le Maroc a même placé un nouveau cap plus haut, conformément aux Hautes orientations royales, pour dépasser l’objectif actuel de 52% du mix électrique national fixé à l’horizon 2030.

Un plan a été mis en place pour la période 2019-2023 portant sur le parachèvement de plusieurs projets pour atteindre environ 4.213 MW, dont 99,5% provenant des énergies renouvelables, ajoutant que le mix énergétique marocain est ouvert sur toutes les techniques et les sources des énergies renouvelables.

Par ailleurs, M. Ghazali a indiqué que le Maroc et l’Allemagne disposent d’un cadre institutionnel solide basé sur une déclaration d’intentions pour la mise en place d’un partenariat énergétique entre les deux ministères compétents en la matière, faisant observer que la coopération entre les deux pays atteint un niveau important dans le domaine des énergies renouvelables.

L’Allemagne contribue au financement du programme de l’énergie solaire marocain qui constitue, selon lui, un composant important de la stratégie nationale du développement des énergies renouvelables.

Le responsable marocain avait pris part également à une table ronde organisée par le ministère fédéral de l’énergie et l’Agence allemande de la coopération internationale, lors de laquelle il a exposé les opportunités offertes par le Maroc dans le domaine des énergies renouvelables, notamment à travers l’implication du secteur privé.

S’exprimant à cette occasion, Mme Zohour Alaoui, ambassadeur du Maroc en Allemagne, a mis l’accent sur l’importance de cette rencontre unissant des représentants des secteurs public et privé pour s’informer des opportunités mais aussi des défis du secteur énergétique au Maroc.

Après avoir souligné la nécessité du renforcement de la coopération entre l’Allemagne et le Maroc en matière énergétique, Mme Alaoui a mis en avant le processus de modernisation que connaît le Royaume eu égard à la diversité de son économie, l’amélioration du climat d’affaires et le développement des infrastructures.

Le Maroc a lancé plusieurs projets d’envergure dans le domaine énergétique et plaide pour l’intégration régionale en la matière.

Masen (Agence marocaine pour l’énergie durable) a conclu, le 12 novembre à Johannesburg, un accord de coopération avec l’Africa Finance Corporation (AFC), en marge de la 2e édition de l’Africa Investment Forum (AIF-2019), qui se tient actuellement à Johannesburg.

Cet accord, signé par le PDG de Masen, Mustapha Bakkoury, et le Directeur exécutif pour les services financiers au sein de l’AFC, Sanjeev Gupta, permettra de renforcer la coopération entre les deux parties pour le développement de projets d’énergies renouvelables en Afrique.

L’AFC, née en 2007 et basée au Nigeria, est une institution financière panafricaine qui vise à combler le déficit en matière d’investissement dans les infrastructures. Elle opère dans divers secteurs (énergies, transport, logistique, télécoms…).

Vivo Energy Maroc et de Gaz de Pétrole Liquéfié de marque Butagaz et Myher Holding ont scellé leur partenariat dans la société Sopétrole afin d’accélérer le déploiement de leurs activités de distribution dans les Provinces du Sud du Maroc. 

La co-entreprise sera détenue à 49% par Vivo Energy Maroc et à 51% par MYHER Holding. Elle interviendra dans le stockage, la commercialisation et la distribution de carburants et de lubrifiants de marque Shell dans les provinces sahariennes.  De nombreuses stations-services vont rejoindre le réseau Shell dès 2020. Un dépôt de stockage de carburants à Laâyoune soutiendra le développement de la société dans la région. 

Bernard Le Goff, Directeur Général de Vivo Energy Maroc a déclaré au sujet de ce partenariat : « Nous sommes ravis de nous associer au sein de Sopetrole à MYHER avec qui nous partageons la même vision de développement dans les provinces du Sud. A travers cette co-entreprise, nous pourrons ainsi apporter plus de proximité et de qualité de service à nos clients par un maillage territorial renforcé dans toutes les régions du Maroc du Nord au Sud. »

Sidi Hamdi Ould Rachid, Président Directeur Général de MYHER a quant à lui indiqué : « Nous sommes fiers de la présence à nos côtés d’une entreprise multinationale comme Vivo Energy qui représente les marques de renom Shell et Butagaz. Leur expertise nous permettra de développer de manière pérenne nos activités et contribuer ainsi à renforcer l’attractivité des provinces sahariennes. Notre ambition est de nous inscrire dans le nouveau modèle de développement des Provinces du Sud porté par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. »

Fortement attaché au Maroc, Vivo Energy Maroc poursuit sa politique d’investissement dans le royaume.  Son ambition est de devenir l’entreprise d’énergie la plus respectée du Maroc tout en répondant aux standards internationaux de qualité les plus exigeants. 

Le mémorandum d’entente signé, le 5 novembre à Abou Dhabi, entre l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), constitue un nouveau jalon dans les démarches entreprises par le Maroc pour le succès de la coopération Sud-Sud- au niveau africain, a assuré le PDG de MASEN, Mustapha Bakkoury.

Ce mémorandum d’entente se veut également l’incarnation de la vision de développement prônée par SM le Roi Mohammed VI au profit de l’Afrique et des pays qui entretiennent des relations distinguées avec le Royaume sur les plans économique et social.

Cet accord est de nature à élargir les perspectives de partenariat aux niveaux national et continental, d’autant plus qu’il permettra à plusieurs pays africains de bénéficier de projets conjoints avec l’ONUDI, afin de permettre le transfert des expertises et appuyer certains pays dans l’élaboration de leurs propres stratégies, ainsi que de favoriser les innovations pour le développement de nouveaux projets relatifs à l’énergie solaire ou éolienne.

M. Bakkoury a, dans ce contexte, souligné que ce mémorandum d’entente est de nature à consolider la coopération avec l’ONUDI, qui a débuté à l’occasion de la COP22, dans le cadre des objectifs de l’organisation et conformément à la stratégie marocaine de développement des énergies renouvelables, notant qu’un premier projet de stockage de l’énergie solaire a été mis en œuvre grâce à ce partenariat.

Selon lui, ce projet a permis à l’ONUDI d’accompagner, de près, la stratégie marocaine en matière d’énergie solaire et l’ambition royale de faire de ce secteur un levier du développement économique et social intégré du Royaume.

De son côté, le directeur général de l’ONUDI, Li Yong, s’est réjoui, dans une allocution de circonstance, de la signature de ce mémorandum d’entente qui élargira les perspectives de coopération et d’action conjointe entre l’ONUDI et le Maroc.

Il s’est également félicité de la vision stratégique que le Maroc a fait sienne en matière de développement industriel, d’énergie renouvelable et de grands investissements dans le secteur industriel, ce qui fait du Maroc, a-t-il noté, un modèle à suivre au niveau africain.

En octobre 2017, l’ONUDI, le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable et MASEN avaient lancé un projet de batterie vanadium adossé à la centrale solaire CPV de 1 MW installée sur la plateforme MASEN R&D, à Ouarzazate.