Les investissements réalisés dans le domaine de l’exploration gazière ont totalisé 30 milliards DH depuis la promulgation de la loi sur les hydrocarbures en 2000, a indiqué le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.

Selon des données fournies par M. Rabbah qui répondait à une question orale sur « la prospection du gaz naturel » présentée par le groupe socialiste à la Chambre des conseillers, un total de 26 milliards d’investissements ont été engagés dans la recherche et la prospection, alors que le gisement de Tendrara a nécessité, à lui seul, des investissements de trois milliards de DH.

« En dépit des investissements colossaux, les opérations de prospection peuvent ne pas aboutir à la découverte de réserves de gaz naturel », a-t-il relevé, soulignant dans ce contexte que les découvertes de réserves demeurent « limitées ».

Le ministre a fait observer qu’il existe des entreprises qui ont investi jusqu’à 3 milliards de DH avant de mettre fin aux travaux d’exploration en raison du manque de gaz ou la recherche d’opportunités dans d’autres pays, dès lors qu’elles préfèrent investir dans des gisements disposant d’un plus grand potentiel.

Le Maroc dispose de trois sites de gaz naturel, à savoir les sites du Gharb, de Meskala à Essaouira et de Tendrara aux alentours de Figuig, a rappelé M. Rebbah, tout en précisant que pour le gisement de Tendrara, un accord préliminaire a été signé pour un investissement de 3.5 MMDH prévoyant le lancement de l’exploitation en 2020.

Ce gisement devrait à terme, selon l’accord obtenu, assurer en cas du forage de nouveaux puits entre 30% et 40%, voire 50% des besoins du Royaume en électricité. Il a également rappelé à cet égard que l’État a droit à 25% des recettes du gaz à travers l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM).

Vivo Energy Maroc a inauguré quatre stations-service Shell, à Khouribga, Benslimane, Tit Mellil et Marrakech portant son réseau à 355 stations. Ces nouvelles stations, fruit d’un plan d’investissement ambitieux, renforcent la présence du réseau Shell au Maroc pour accroître la proximité avec ses clients. Elles sont dotées d’une offre complète, incluant des espaces restauration et de loisirs, ainsi que des baies de service proposant des offres en vidange, en mécanique rapide, en lavage et en pneumatiques. 

« Vivo Energy Maroc poursuit sa stratégie de développement pour étoffer son réseau et soutenir le développement national, en mettant en place un plan ambitieux d’ouvertures de stations. Notre entreprise vise ainsi à renforcer la proximité avec nos clients tout en restant pionnière et novatrice dans la manière de les satisfaire », a déclaré M. George Roberts, Directeur Général de Vivo Energy Maroc.

Ces stations-services sont pensées d’abord comme des lieux de vie. Elles sont toutes dotées d’espaces de restauration et de loisirs et complétées par des baies de service sur des superficies variant entre 3.000 et 10.000 m². 

« Notre offre de services et de nouveaux produits s’élargit sans cesse pour proposer l’essentiel dont nos clients ont besoin sur nos sites en nous adaptant en permanence à leurs besoins. Des efforts et investissements importants ont aussi été faits dans la formation et l’accompagnement de nos ressources humaines pour offrir une qualité de service inégalée », a indiqué M. Mehdi Abaghad, Directeur du Réseau de Vivo Energy Maroc. 

Après la création de Sopétrole, fruit d’un partenariat avec Myher Holding, afin d’accélérer le déploiement de ses activités de distribution dans les Provinces du Sud du Maroc, Vivo Energy Maroc poursuit sa politique d’investissement dans le Royaume, tout en veillant à garder l’expérience client et son amélioration au cœur de sa stratégie de différenciation. L’ambition de Vivo Energy est de devenir l’entreprise d’énergie la plus respectée d’Afrique tout en répondant aux standards internationaux de qualité les plus exigeants.

Lancé le 16 octobre 2019 par Afriquia, le programme de développement, de formation, d’accompagnement et de financement « 1.000 Fikra » qui vise à convertir 1.000 idées en 1.000 entreprises, a suscité un intérêt sans précédent. Plus de 10 000 Marocaines et Marocains, originaires de toutes les régions du Maroc ont envoyé leurs idées d’entreprise à la Fondation Maak, fondation soutenue par Afriquia SMDC, chargée de piloter et de suivre le programme. Alors que la phase de validation finale des projets suit son cours à un rythme appuyé, Afriquia dresse un premier bilan.

Cartographie des candidatures reçues

Trois mois après le lancement de 1.000 Fikra, plus de 10 000 candidatures ont été reçues puis traitées. Elles sont désormais examinées par un panel d’experts en collaboration avec Bidaya et MCISE, les deux incubateurs désignés par Afriquia et la Fondation Maak, en raison de leur expertise terrain pour sélectionner et accompagner les porteurs de projets.

Il est à noter que les candidats ayant répondu à l’appel de 1.000 Fikra sont majoritairement jeunes (ils ont entre 10 et 50 ans). Dans le détail, 60% ont moins de 26 ans, 29% ont entre 27 et 35 ans et 11% ont plus de 35 ans. Plus du quart des candidats sont des femmes. Certains projets sont portés par une équipe de 2 à 3 personnes, toutefois, on constate que la majorité des initiatives reste individuelles.

A noter par ailleurs que les 12 régions du Royaume ont participé au programme 1.000 Fikra. La majorité des idées de projets proviennent du Grand Casablanca-Settat (25%), Rabat-Salé-Kénitra (14%), Souss-Massa (12%), Marrakech-Safi (11%) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (10%).

Les secteurs d’activités concernés sont extrêmement divers, avec, en premier lieu, le commerce et la distribution (22%), l’agriculture et l’agroalimentaire (12%), les services aux entreprises (7%) et l’informatique-télécoms (5%).

« Trois mois après le lancement de 1.000 Fikra, nous sommes particulièrement heureux de constater l’engouement que cette initiative a soulevé au-delà de nos espérances, d’autant plus que les dossiers émanent de toutes les régions du Royaume. C’est aussi une source de grande fierté de voir tant de Marocaines et Marocains se projeter dans l’entrepreneuriat », souligne le directeur général de Afriquia, Said El Baghdadi.

Sélection définitive dans deux régions : Casablanca – Settat et Souss- Massa

Tous les projets, hormis ceux qui sont incomplets, sont désormais évalués un à un par un panel d’experts sur la base de deux critères clés : Est-ce que l’idée est claire et réaliste ? Est-ce que le ou les porteurs de projets sont motivés et engagés ? Les candidats ayant convaincu le jury ont été invités à rejoindre le programme 1.000 Fikra. Les autres candidats bénéficient d’un feedback constructif et d’une invitation à resoumettre leur idée à une session ultérieure.

Les projets de la région Casablanca-Settat en quelques chiffres clés

Chacun des 2.337 dossiers reçus a été minutieusement examiné de manière objective par un panel d’experts. Les plus convaincants ont été reçus en entretien soit un marathon de près de 100 heures d’entretiens pour la région de Casablanca – Settat.  Pour cette première session, une cinquantaine de projets a été retenue. L’âge des porteurs de projets s’étale entre 10 et 50 ans et les futurs entrepreneurs sont, pour 30% des femmes.

40% des projets concernent le secteur de l’électronique/électricité/machines, 20% celui du commerce/distribution, 15% celui du BTP/matériaux de construction et 15% l’informatique/télécommunications/services aux entreprises. 

Les projets de la région Souss-Massa en quelques chiffres clés

Chacun des 1116 dossiers reçus, a été soigneusement examiné de manière objective par un panel d’experts. Les plus convaincants ont été reçus en entretien soit près de 60 heures d’entretiens pour la région de Souss – Massa.  Pour cette première session, une cinquantaine de projets a été retenue.

Cette région se distingue par le nombre de de projets liés au secteur de l’agriculture/l’agroalimentaire soit 23%. On retrouve ensuite, le commerce/distribution (12%) puis le secteur de l’informatique/télécommunications et celui du textile/habillement, tous deux à 7%.

Le processus de sélection et de validation suit son cours et sera également déployé dans les 10 autres régions du Royaume selon le calendrier suivant :

-Marrakech- Safi depuis le 6 Janvier 2020

-Guelmim- Oued Noun depuis le 6 Janvier 2020

-Beni Mellal – Khenifra à partir du 6 Février 2020

-Laâyoune – Saguia Hamra à partir du 06 Février 2020

-Fès – Meknès à partir du 6 Mars 2020

-Tanger – Tétouan à partir du 6 mars 2020

-Draa- Tafilalt à partir du 6 Avril 2020

-Oriental à partir du 06 Avril 2020

-Rabat – Salé- Kénitra à partir du 6 Mai 2020

-Dakhla – Oued Dahab à partir du 6 Mai 2020

A propos de 1.000 Fikra

Entreprise citoyenne, Afriquia a souhaité mettre en place, dans le cadre de sa politique RSE, un programme en faveur des porteurs d’idées et de projets : le programme 1.000 Fikra. Destinée à promouvoir l’entreprenariat, cette initiative accompagnera les porteurs de 1.000 idées de projets afin qu’elles se transforment en 1.000 entreprises actives sur le terrain. Afriquia s’appuie sur la fondation «Maak» pour assurer le pilotage et le suivi du programme. En outre, Afriquia et «Maak» se sont associées à trois partenaires spécialisés dans ce domaine pour concevoir une méthode originale, reposant sur l’expertise internationale PopUp Business School ainsi que les expertises de terrain et d’incubation de Bidaya et MCISE, parmi les plus réputés du pays, auxquelles s’ajoute l’implication d’Afriquia,, forte de ses 60 ans d’existence et de sa présence sur l’ensemble du Royaume.

A noter que depuis le lancement de 1.000 Fikra, cette initiative fait le buzz sur les réseaux sociaux. 8.181K impressions et 275K interactions ont été enregistrées sur Facebook, Instagram et Twitter.

Nexans Maroc a confié à ENGIE Services Maroc le projet de réalisation d’une centrale solaire photovoltaïque en toiture sur son usine de Mohammedia.

Dans un communiqué conjoint, les deux entreprises affirment avoir signé le 20 décembre 2019 un contrat d’une durée de 15 ans pour la conception, la réalisation, la mise à disposition, l’entretien et la maintenance de cette centrale photovoltaïque d’une puissance installée de 2,5 MW.

Cette installation s’étendra sur une surface de 13.000 m2 permettant de couvrir près de 22% des besoins annuels de l’usine en électricité et d’éviter l’émission de plus de 700 tonnes de CO2 par an (équivalant à l’absorption de CO2 de 5.833 arbres).

Le Directeur Général de Nexans Maroc, Karim BENNIS, cité par le communiqué, a indiqué que « l’installation de la centrale photovoltaïque sur notre site industriel de Mohammedia rentre dans la stratégie de Nexans d’être un acteur du développement durable par des investissements participant à la préservation de la planète ».

« De plus, cette autoproduction renforce le positionnement de Nexans dans les projets d’énergies renouvelables tant en produisant et commercialisant des câbles et des postes électriques pour les centrales de production éoliennes et solaires qu’en étant consommateur d’énergie propre », a-t-il ajouté.

Ce projet s’inscrit dans la nouvelle stratégie dédiée à la transition énergétique mise en place par ENGIE Services Maroc. ENGIE a récemment regroupé ses trois filiales dédiées aux services à l’énergie en une entité pleinement intégrée pour proposer à ses clients au Maroc, une offre de transition énergétique « As a Service », et les accompagner dans une transition énergétique zéro carbone.

Avec son offre solaire photovoltaïque dédiée à l’autoproduction, ENGIE permets à ses clients de produire tout ou partie de leurs propres besoins énergétiques en utilisant les surfaces solarisables dont ils disposent (toit ou parking).

L’offre solaire photovoltaïque ENGIE inclut le financement de la centrale solaire, la conception, l’installation, l’exploitation, et la maintenance de celle-ci. Elle contribue au développement de la production décentralisée d’électricité au Maroc et confirme l’ambition d’ENGIE de devenir le leader de la transition zéro carbone dans le pays.

« Avec cette centrale solaire photovoltaïque, nous concrétisons pour Nexans une offre innovante dans le secteur de l’énergie au Maroc. L’offre « as a service » concilie création de valeur et impact positif en proposant un modèle de solution intégrée, sur-mesure et cofinancée. Ce contrat s’inscrit pleinement dans la stratégie d’ENGIE d’accélérer la transition zéro carbone de ses clients », a déclaré Philippe MIQUEL, Président Directeur Général d’ENGIE Services Maroc.

Le Ministère de l’énergie, des mines et de l’environnement (MEME) et l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) annoncent, le 30 janvier, le lancement de l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) relatif au développement de projets solaires photovoltaïques, dans le cadre du Programme solaire multi-sites Noor PV II (phase 1), lancé par SM le Roi Mohammed VI. 

« Afin d’encourager la mise en œuvre de projets solaires par des opérateurs privés dans le cadre de la Loi n° 13-09 », le Ministère et l’Agence annoncent le lancement du Programme d’allocation de capacités dans des sites qualifies et pré-équipés par MASEN pour le développement de projets photovoltaïques, d’une puissance totale d’environ 400 MW. Ce programme constitue la première phase de Noor PV II.
Le document de l’Appel à Manifestation d’Intérêt a pour objectif notamment de fournir aux différents acteurs privés, désirant développer des projets solaires dans le cadre de la Loi 13-09, un descriptif dudit Programme et d’identifier leur intérêt à participer à l’Appel à Projets qui sera lancé dans un deuxième temps.

Ainsi, à travers un processus concurrentiel, MASEN mettra à la disposition des différents acteurs privés des sites qualifiés et pré-équipés, des infrastructures d’interconnexion, l’accès au réseau national à accorder par l’ONEE pour une capacité définie et des études de qualification (études topographiques, géotechniques, sismiques, hydrauliques, E&S …) et des données solaires mesurées relatives aux sites.

Les entreprises intéressées à participer audit Programme sont invitées à exprimer leur intérêt en soumettant le questionnaire disponible sur le lien http://www.PROJETNOORPVII-400MW-LOI1309.MA/, dûment rempli et accompagné des pièces justificatives qui y sont mentionnées ainsi que toute information jugée appropriée.

La date limite de réception des dossiers de réponse à cet AMI est fixée au 28 février 2020 à 10h00, heure marocaine.

Le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, a appelé le 15 janvier à Rabat le gouvernement parallèle des jeunes à promouvoir la communication avec le département et à formuler des propositions susceptibles de contribuer au développement de ce secteur vital.

Lors d’une rencontre avec des membres du gouvernement des jeunes, M. Rabbah a souligné que le ministère veille constamment à impliquer la société civile et les médias dans ses programmes selon une approche participative soucieuse des contributions de la société civile, tout en se félicitant à cet égard « le rôle du gouvernement parallèle des jeunes depuis des années ».

Dans ce contexte, le ministre a invité la jeune ministre chargée du suivi du secteur de l’Énergie, des mines et de l’environnement Hajar Bennar, à assurer la coordination de l’action avec le département de tutelle qui « reste ouvert à toutes les idées et propositions ».

Cette réunion a été en outre l’occasion de procéder à un échanger de vues avec notamment la présentation d’un rapport sectoriel préparé par Bennar, en présentant une série de recommandations et de suggestions de portée législative, mais aussi des alternatives dans les domaines de l’énergie, des mines et de l’environnement.

Elle a également présenté deux projets « pionniers » : le premier relatif à la construction d’un centre d’information et de coordination entre le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement, le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les régions et les acteurs économiques, afin de promouvoir une plus grande compétitivité des entreprises nationales et de permettre aux fonctionnaires de se mettre au diapason des exigences du marché mondial en termes de développement durable.

Le second projet se tourne vers le développement de l’autonomie énergétique de certaines provinces, tout en donnant la priorité aux zones reculées et en adoptant la même vision élaborée dans la périphérie de la ville d’Essaouira.

Par ailleurs, le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement et le Gouvernement parallèle des jeunes ont convenu d’intensifier leur coordination dans la perspective de conclure un accord de partenariat permettant au Gouvernement parallèle des jeunes de suivre le secteur de l’énergie, des mines et de l’environnement et de mettre en œuvre les propositions de ce gouvernement dans les champs d’intervention du ministère.

SDX Energy a affirmé, le 22 janvier, que 7 puits ont été forés à ce jour dans le cadre de la campagne de forage des 12 puits lancée en 2019. La société britannique indique que 5 puits sur les 7 testés ont produit du gaz pouvant être commercialisé. Cela ajoute une capacité supplémentaire “de 2 à 2,5 milliards de pieds cubes de gaz commercial”.

“Compte tenu des faibles coûts de connexion et en supposant que les puits restent productifs, la société estime que ces réserves seront suffisantes pour honorer les contrats des clients existants au cours des 30 à 36 prochains mois”, indique-t-elle. Au total, les dépenses d’investissement du britannique au Maroc et en Egypte ont atteint environ 40,7 millions de dollars, soit 4,5 millions de dollars de plus que les prévisions pour 2019, “principalement en raison du forage de deux puits supplémentaires au Maroc”.

Le consortium maroco-français « NAVERA/ENGIE » a été déclaré adjudicataire provisoire pour la réalisation de la centrale photovoltaïque de Gafsa, lancée en appel d’offres international par le ministère tunisien de l’Industrie et des PME et la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG).

Ce groupement aura ainsi la charge de développer, concevoir, financer, construire, exploiter et assurer la maintenance de la centrale photovoltaïque de Gafsa, d’une capacité de 120 MWp sur une période de 20 ans à partir de sa mise en service.

Ce projet d’envergure, qui fait partie des premiers projets IPP « Independent Power Producer » solaires lancés par la Tunisie, s’inscrit dans le programme de développement du secteur des énergies renouvelables avec pour objectif d’atteindre, à l’horizon 2030, une part de 30% d’énergies renouvelables dans la production nationale d’électricité.

La centrale de Gafsa devrait alimenter plus de 100.000 foyers tunisiens par an et contribuer à éviter 150.000 tonnes d’émissions de CO2 par an. Ce projet constitue la première collaboration entre le groupe industriel énergétique français « ENGIE » et l’opérateur marocain « NAREVA » en Tunisie, après une expérience commune au Maroc avec la réalisation, notamment, du parc éolien de Tarfaya, l’un des plus grands d’Afrique.

Cité dans un communiqué, M. Saïd Elhadi, PDG de NAREVA s’est félicité de ce projet solaire « remporté avec notre partenaire ENGIE en Tunisie ». « NAREVA est honorée de contribuer au déploiement du Plan Solaire Tunisien constituant la pierre angulaire de la politique de transition énergétique du pays », a-t-il dit.
Pour sa part, M. Yoven Moorooven, CEO de ENGIE Afrique a déclaré que le succès de cette offre « scelle encore davantage notre partenariat à long terme avec NAREVA ».

Il a relevé que la Tunisie s’est engagée dans un plan ambitieux de construction de nouvelles capacités de production d’électricité renouvelable avec pour objectif d’installer 3800 MW d’ici 2030, se déclarant « fier » de participer au programme actuel qui « a montré des résultats très compétitifs pour le pays ».

NAREVA est un acteur privé marocain spécialisé dans les secteurs de l’énergie et du cycle de l’eau. En tant que producteur indépendant d’électricité, le groupe dispose d’un portefeuille d’actifs totalisant une capacité de 3,5 GW dont plus de 2 GW en énergies renouvelables. Navera, qui exploite à présent cinq parcs éoliens au Maroc et en construit cinq autres, dans le cadre du Projet Éolien Intégré de 850 MW, est par ailleurs co-développeur de la centrale thermique de Safi, opérationnelle depuis 2018 avec une capacité de 1386 MW.

Quant au groupe français « ENGIE », il est le plus grand producteur indépendant d’électricité au monde et l’un des principaux acteurs du gaz naturel et des services énergétiques.

Le groupe, qui a plus de 50 ans d’expérience sur le continent africain avec 4.000 employés, possède une capacité de production d’électricité de 3,15 GW, en exploitation ou en construction, et occupe une position de leader sur le marché de la production d’électricité décentralisée fournissant de l’énergie propre à plus de 4 millions de personnes par le biais d’installations solaires domestiques et de micro-réseaux locaux.

L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) et l’Université des sciences et technologies de Khalifa à Abu Dhabi ont signé, le 15 janvier à Abu Dhabi, un protocole d’entente qui couvre les initiatives de recherche dans les technologies écoénergétiques.

Ce Protocole d’entente, signé par le vice-président exécutif à l’Université des sciences et technologies de Khalifa, Dr Arif Sultan Al Hammadi, et le directeur général de l’AMEE, M. Saïd Mouline, porte notamment sur la réalisation de recherches conjointes, le développement de programmes d’échanges d’experts et le transfert de savoir.

En vertu de cet accord, les deux institutions devront promouvoir et faciliter l’échange et le développement des technologies sous plusieurs aspects de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables, couvrant les matériaux de pointe, les équipements haute performance et l’expertise dans ces domaines, fait savoir le communiqué, notant que les deux parties sont conjointement tenues de favoriser le développement et la réalisation de projets verts pilote et innovants dans des technologies propres.

A travers la signature de ce protocole d’entente, les partenaires s’engagent dans une étroite collaboration afin de renforcer la coopération bilatérale et de soutenir les initiatives de transition énergétiques via la recherche dans les domaines des technologies éco-énergétiques.

A cette occasion, M. Al Hammadi a déclaré que « L’Université de Khalifa est réputée pour ses innovations pionnières dans les technologies écoénergétiques couvrant divers domaines des énergies renouvelables et ce protocole d’entente ouvrira la voie à des innovations qui vont atteindre les communautés qui ont besoin d’énergie. Nous sommes ravis d’entamer cette collaboration de recherche avec l’AMEE et nous pensons que nous serons en mesure d’offrir au Maroc les solutions les plus adaptées à la transition du pays vers la voie des énergies propres ».

Pour sa part, M. Mouline a détaillé la stratégie exceptionnelle de la transition énergétique marocaine, soulignant l’importance, et le dimensionnement de ce partenariat.

« La collaboration avec l’Université Khalifa, réputée dans le domaine de l’environnement et de l’efficacité énergétique, s’inscrit dans notre stratégie de partenariats à long terme. Avec ce partenariat, l’AMEE accompagnera un opérateur majeur, pour lui permettre de faire un pas en avant dans sa démarche durable. L’opérationnalisation de l’efficacité énergétique est aujourd’hui un outil privilégié de bonne gouvernance, elle est essentielle pour réduire la consommation d’énergie et la réalisation d’un taux de croissance de plus en plus significatif ».