Engen et Vivo Energy finalisé la transaction visant à regrouper leurs activités respectives, PETRONAS vendant aujourd’hui sa participation de 74 % dans Engen à Vivo Energy et créant ainsi un champion panafricain de l’énergie.

Le groupe Vivo Energy combiné dispose désormais de plus de 3 900 stations-service et de plus de deux milliards de litres de capacité de stockage sur 28 marchés africains.

Le groupe Phembani, actionnaire B-BBEE de longue date d’Engen, maintient un lien stratégique avec Engen et restera investi en tant qu’actionnaire à 21 % dans l’entreprise sud-africaine. Un nouveau programme d’actionnariat salarié de 5 % est en cours de mise en œuvre et permettra à des personnes historiquement désavantagées de détenir Engen South Africa à 26 %.

Depuis l’annonce de la transaction en février 2023, toutes les parties prenantes ont travaillé sans relâche pour que les approbations réglementaires soient obtenues et que les conditions préalables dans les sept marchés sur lesquels Engen opère soient remplies. Celles-ci sont désormais obtenues, sous conditions.

Dans une annonce commune, Stan Mittelman, CEO du groupe Vivo Energy, et Seelan Naidoo, Directeur général et CEO d’Engen, ont déclaré : « Nous sommes ravis de conclure la transaction et allons maintenant travailler ensemble pour mettre en avant le meilleur d’Engen et de Vivo Energy, en donnant ainsi au nouveau groupe les moyens de réaliser ses ambitions de croissance et de succès dans les années à venir ». 

Le nouveau groupe Vivo Energy effectuera uniquement des changements qui créeront de la valeur, tout en privilégiant une approche « business as usual » préservant la stabilité de la relation avec nos clients, partenaires, fournisseurs et les collaborateurs.

Stan Mittelman et Seelan Naidoo ont ajouté : « Dans le cadre de la transaction, Vivo Energy s’est engagée à investir des montants significatifs en Afrique du Sud afin de maintenir et de développer les opérations d’Engen, entreprise moderne et efficace, au service de la population sud-africaine. Nous nous sommes également engagés à investir massivement dans des projets de production d’énergie renouvelable solaire, contribuant ainsi à la transformation de l’économie et à une transition énergétique juste pour le pays. »

Phuthuma Nhleko, Président et co-fondateur du groupe Phembani, a déclaré : « En tant qu’actionnaire d’Engen depuis 1999, nous sommes heureux de poursuivre notre engagement, en nous associant à Vivo Energy dans le cadre d’un partenariat stratégique pour la prochaine phase de croissance d‘Engen, un acteur clé de l’économie sud-africaine.»

Chris Bake, Président de Vivo Energy, a conclu : « Je souhaite remercier PETRONAS pour sa gestion d’Engen au cours des 25 dernières années. En collaboration avec le groupe Phembani, ils ont fait d’Engen une entreprise citoyenne précieuse. Le regroupement de Vivo Energy et d’Engen pour créer un champion panafricain profite non seulement aux clients d’Afrique du Sud et de tout le continent, mais permet aussi au nouveau groupe de réaliser sa vision : être l’entreprise leader et la plus respectée dans le secteur de l’énergie en Afrique. »





Après la publication de la circulaire par le Chef du gouvernement, conformément aux Directives Royales, «l’Offre Maroc pour le développement de la filière de l’hydrogène vert» franchit une nouvelle étape majeure. 

Masen, en tant que «Point focal et interlocuteur préalable et privilégié» des investisseurs et consortiums, invite les candidats désirant développer dans le Royaume des projets intégrés pour la production d’hydrogène vert et de ses dérivés, à soumettre leur candidature. La date limite de soumission des dossiers est fixée au 31 décembre 2024. 

Les postulants devront notamment démontrer leur expertise technique et financière ainsi que leur vision du projet et les avantages potentiels pour le Maroc.



Cent entrepreneurs africains seront récompensés lors de la 4e édition du Challenge Startupper de l’Année par TotalEnergies, à l’occasion des 100 ans de la compagnie.

“Après le succès des trois précédentes éditions, TotalEnergies lance une nouvelle édition du Challenge Startupper de l’Année, dans 32 pays africains. Une édition spéciale organisée dans le cadre du centenaire de la compagnie qui permettra de récompenser 100 entrepreneurs, sur l’ensemble du continent, au travers de trois catégories de prix”, indique TotalEnergies dans un communiqué.

La même source rappelle que lors de l’édition 2021/2022 au Maroc, TotalEnergies Marketing Maroc avait récompensé trois jeunes créatrices ou créateurs d’entreprise, à savoir “Ikram Ait Kham, Nuwood” pour le prix du meilleur entrepreneur, “Kenza Skiri, Tadwir”, pour le prix de la meilleure start-up de moins de 3 ans et “Meryem Lahcini, Charbon Eco” pour le meilleur projet de création d’entreprise. Cette nouvelle édition permet à TotalEnergies de réaffirmer sa volonté de promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat ainsi que son soutien au développement socio-économique des pays dans lesquels la compagnie est implantée en Afrique. 

Et de noter que grâce à l’appui apporté aux entrepreneuses et entrepreneurs les plus innovants dans la réalisation de leur projet, le challenge contribue en effet au renforcement du tissu social local. Depuis 2015, 365 lauréats ont ainsi été récompensés et accompagnés à travers le monde parmi plus de 40.000 dossiers reçus.

Pour l’édition 2024/2025 du challenge, TotalEnergies soutiendra et récompensera de jeunes entrepreneuses et entrepreneurs résidant au Maroc âgés de 18 à 35 ans et ayant un projet de création d’entreprise ou une startup de moins de trois ans, quel qu’en soit le secteur d’activité.
Un jury local composé d’experts, de personnes issues du monde des startups, de responsables d’entreprises, d’acteurs locaux du développement durable et de représentants de TotalEnergies Marketing Maroc, sélectionnera trois lauréats. Il s’agit du lauréat ou de la lauréate “Innov’Up” pour la/le meilleur(e) entrepreneuse/entrepreneur, du lauréat ou de la lauréate “Cycle’Up” pour le meilleur projet concernant l’économie circulaire et du lauréat ou de la lauréate “Power’Up” pour le meilleur projet concernant les énergies durables et abordables.

Quatre projets supplémentaires seront sélectionnés par un jury international dans la catégorie “Power’Up”. L’ensemble des projets présentés seront évalués au regard de quatre critères, en l’occurrence la réponse aux enjeux du développement durable, le caractère innovant, la faisabilité et potentiel de développement, ainsi que le respect de l’égalité homme/femme et l’inclusion des femmes dans le projet.

Chaque lauréat(e) deviendra “Startupper de l’Année par TotalEnergies” et bénéficiera d’une dotation financière d’un montant de 76.227,38 dirhams, d’un accompagnement personnalisé et d’une communication dédiée pour donner de la visibilité à son projet. En outre, les lauréats auront l’opportunité de porter haut les couleurs de leur projet à l’occasion d’un événement de célébration dont les modalités seront précisées ultérieurement.
Les inscriptions sont ouvertes à compter du 30 avril 2024 et accessibles directement en ligne sur le site “http://startupper.totalenergies.com“. Les candidats auront jusqu’au 18 juin 2024 pour remplir leur dossier de candidature.



L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a procédé, récemment, à la mise en service du projet de renforcement et de sécurisation de l’alimentation en eau potable du centre Bab Berred à partir de la nappe Bouhmed (province de Chefchaouen).

Cette mise en service, réalisée le 04 mars 2024, représente 48% d’un projet structurant, dont le coût global s’élève à 305 millions de dirhams (MDH), financé conjointement par l’ONEE (287 MDH), à travers un prêt de la Banque Kreditanstalt für Wiederaufbau (KFW), et la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (18 MDH), qui concerne également la desserte en eau potable de 63 douars relevant des communes Bab Berred, Bni Salmane, Bni Saleh, Aounnan et Bni Rzine dans la province de Chefchaouen, bénéficiant ainsi à une population globale de plus de 44.000 habitants.

Ce projet structurant, qui s’inscrit dans le cadre du Programme de réduction des disparités territoriales et sociales (PRDTS) et le Programme de développement des communes relevant du Cercle Jebha, comprend la réalisation de 310 km de conduite de diamètre 60 à 400 mm, la construction et l’équipement de 5 réservoirs d’une capacité totale de 2.300 m3 et de 9 stations de pompage avec bâches d’une capacité globale de 3.500 m3, ainsi que des bornes fontaines et des ouvrages annexes.

Il est à noter que les travaux du réseau de distribution d’eau potable, qui permettra de desservir les douars restants, ont atteint 85% avec une mise en service progressive prévue à partir de l’été 2024, précise la même source. Ce projet d’envergure contribuera à l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires et au développement socio-économique et touristique de la région.



Une rencontre dédiée à l’accompagnement de la décarbonation des entreprises de la région Marrakech-Safi, particulièrement celles engagées dans les chaînes de valeur exportatrices et désireuses d’adopter une démarche bas carbone, a été organisée, le 14 mai dans la Cité ocre, en présence d’acteurs institutionnels et d’un parterre d’experts.

Initiative de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement et la CGEM, en collaboration avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et l’Union européenne, cet événement, qui intervient dans le cadre d’une série de rencontres similaires, organisées dans plusieurs régions du Maroc, vise à expliquer aux entreprises les étapes d’une stratégie axée sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), avec des exemples concrets à l’appui.

Ainsi, Après Rabat-Salé-Kénitra, Fès-Meknès, El Jadida-Sidi Bennour, Settat Berrechid, et Tanger- Tétouan-Al Hoceima, les partenaires unissent ainsi leur force en faveur d’entreprises décarbonisées dans la région de Marrakech-Safi et leur accompagnement vers une stratégie efficace de réduction des émissions de GES, tout en améliorant leur compétitivité.
S’exprimant à cette occasion, le président de la CGEM Marrakech-Safi, Youssef Mouhyi, a expliqué que compte tenu des effets du réchauffement climatique, la décarbonation “n’est plus une simple obligation morale, mais devenue une réponse nécessaire et urgente à cette crise”, ce qui nécessite une “véritable démarche de transformation de nos modes de production et de consommation”.

“Les entreprises se trouvent très concernées par la décarbonation de leurs activités, et menées à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en adoptant des politiques intégrant des actions à même de réduire ces émissions”, a-t-il poursuivi, ajoutant que pour tirer profit des avantages et opportunités liés à une démarche de décarbonation, les entreprises sont appelées à porter un intérêt particulier à la réduction de leurs émissions GES.
L’accompagnement peut prendre différentes formes (conseils, expertises techniques, financements et subventions, formations, échanges entre pairs, labels et certification), a-t-il fait savoir, relevant que c’est dans cette optique qu’intervient cette rencontre afin d’informer et d’inciter les entreprises à adopter une démarche favorisant la réduction de leurs émissions, sachant que cette problématique n’est pas seulement d’ordre technique, surtout avec les barrières non tarifaires pour l’accès à certains marchés, notamment européen, mais il s’agit aussi d’une question humaniste car sans décarbonation aujourd’hui la vie sur terre sera compliquée, voire impossible.

Pour sa part, le directeur du Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, Ayman Cherkaoui, a insisté sur l’importance de cette rencontre qui traite d’une thématique cruciale, mettant en avant les efforts et les multiples actions, menées dans ce sens, par la Fondation, avec un focus sur les activités entreprises au niveau de cité ocre, en tant que territoire pilote.

Le responsable a également mis l’accent sur l’intérêt particulier accordé par la Fondation à l’éducation et développement durable ainsi qu’à la formation à fort impact, soulignant que la durabilité constitue un élément fondamental de l’action de la Fondation, tout en tenant compte des autres aspects sociaux et économiques.

De son côté, le représentant de la BEI au Maroc, Adrien De Bassompierre, a mis en exergue l’importance de ce genre de rencontres pour échanger autour des exigences de la transition énergétique et s’adapter aux enjeux climatiques et environnementaux du futur, mais aussi pour saisir les opportunités économiques et financières liées à cette transition.

Quant à la cheffe de la section compétitivité économique, infrastructures et environnement à la délégation de l’UE au Maroc, Matilde Ceravolo, elle a mis l’accent sur l’ampleur de l’enjeu posé par la décarbonation qui “n’est pas une option mais une exigence”, se félicitant de la vision commune partagée entre le Maroc et l’Union européenne pour atteindre une économie à bas carbone.

A son tour, Abdelkhalek Toumi, de la Commission de l’économie verte de la CGEM Marrakech-Safi, a expliqué que cette rencontre tend à sensibiliser les entreprises locales à intégrer cette démarche de décarbonation dans leurs activités, et partant, à contribuer à une réponse commune aux problématiques qui menacent la planète.

Le point d’orgue de cette rencontre a été la présentation du Guide digital de la décarbonation, lancé en mai 2023 par la CGEM avec le soutien de la BEI et de l’UE. Il s’agit d’un outil précieux pour les entreprises cherchant à comprendre et à implémenter des stratégies de décarbonation efficaces.

Au menu figuraient deux panels avec la participation d’un parterre d’acteurs institutionnels et d’experts: le premier a exploré les étapes clés du parcours de décarbonation, depuis la compréhension des enjeux jusqu’à l’investissement dans des technologies propres et la certification, avec un focus sur les différents outils mis à disposition des entreprises, notamment l’Outil Bilan Carbone, développé par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement et ses partenaires, adapté au contexte marocain.

Le second panel a été dédié au partage des expériences et aux témoignages sur la décarbonation, illustrant l’impact tangible de ces initiatives sur leurs opérations.

Selon les organisateurs, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’engagement continu du Maroc en faveur de la lutte contre le changement climatique et illustre la collaboration pérenne pour renforcer la compétitivité du secteur privé et faciliter son adaptation aux normes environnementales internationales.





La production de l’énergie électrique, au niveau national, s’est accrue de 5,7% au terme du premier trimestre (T1) 2024, au lieu d’une baisse de 2,6% un an auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). 

Cette performance revient à la bonne tenue de la production privée (+8%) et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 (+42,8%), en dépit d’une contraction de la production de l’ONEE de 9,9%, indique la DEPF dans sa récente note de conjoncture

S’agissant des échanges du secteur de l’énergie électrique avec l’extérieur, le volume importé a diminué de 5,4% à fin mars 2024, après une augmentation de 211,7% un an plus tôt.
Quant au volume exporté, il s’est raffermi de 74,5% (après -64,2%) et ce, dans un contexte d’accroissement du volume de l’énergie appelée nette de 4,2% (après +3,5%).

Concernant la consommation de l’énergie électrique, elle s’est accrue de 2,7% au titre du premier trimestre 2024, après une hausse de 5,4% il y a une année, portée par l’augmentation des ventes de l’énergie de basse tension de 13,2%, de celles de moyenne tension de 6,7% et de celles adressées aux régies de 3,2%.



Des chercheurs nationaux et internationaux et des décideurs ont appelé, le 15 mai à Rabat, à la mise en place d’un cadre institutionnel et réglementaire de conservation et de protection des sols au Maroc afin de répondre efficacement aux impératifs de développement durable et de sécurité alimentaire dans le Royaume.

Intervenant dans le cadre d’un atelier co-organisé par l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA), les participants ont débattu des différentes mesures clés à intégrer dans les politiques nationales en vue de garantir une gestion durable spécifique aux sols.

S’exprimant à cette occasion, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Redouane Arrach, a passé en revue les différents facteurs impactant la qualité des sols au Maroc, rappelant que le Royaume veille à intégrer la question du sol dans l’ensemble de ses plans nationaux de développement agricole.

Toutefois, M. Arrach a fait remarquer que la question du sol est mentionnée de manière générale dans les différentes lois relatives à l’environnement, appelant à fédérer les efforts dans le but d’aller vers une législation spécifique relative à la question du sol, particulièrement dans l’optique de garantie de la sécurité alimentaire.

Il a souligné ainsi la nécessité d’établir un cadre règlementaire qui soit en mesure de donner aux terres leur vraie vocation, tout en tenant compte des particularités du contexte marocain et des pressions liées notamment aux effets du changement climatique.

Pour sa part, le directeur de l’INRA, Faouzi Bekkaoui, a fait savoir que cet atelier, a pour principal but de partager les résultats de la consultation nationale sur le cadre institutionnel et réglementaire de la conservation et de la protection des sols au Maroc.

Cet événement vise aussi à initier un dialogue entre chercheurs et décideurs pour sensibiliser aux défis urgents liés à la dégradation des sols au Maroc en plus de finaliser les détails pratiques dudit cadre institutionnel et réglementaire, en tenant compte des besoins spécifiques du Royaume en la matière.

Bekkaoui a également mis en avant les axes de recherche menée par l’Institut portant sur la caractérisation, la préservation et la valorisation des ressources naturelles, particulièrement le sol, notant que des actions se poursuivent, en partenariat avec les différents partenaires concernés, en vue d’améliorer la cartographie et la qualité de cette ressource naturelle non renouvelable.

De son côté, le représentant de la FAO, Jean Senahoun, a mis en relief l’importance du sol comme élément vital de l’environnement naturel dont est issue la majeure partie de notre alimentation, outre son rôle crucial dans la régulation de l’eau et du climat ou encore dans la conservation de la biodiversité.

Après avoir souligné les engagements forts pris par le Royaume à l’échelle internationale en matière de développement durable et de protection de l’environnement, M. Senahoun a mis l’accent sur la nécessité de mettre en place une gestion intégrée et durable des ressources naturelles productives, en particulier les sols.

A cet effet, cet atelier, a-t-il précisé, est une occasion de se réunir dans le cadre d’un projet de coopération technique initié par la FAO pour accompagner les efforts du Maroc dans son processus de développement d’outils nécessaires à une gestion efficace des ressources en sols.

Lors de cet atelier, les différents participants ont dressé un état des lieux sur l’état des sols au Maroc, les principaux processus de leur dégradation et déperdition, ainsi que sur la législation nationale en vigueur.

Les résultats du rapport national sur le cadre réglementaire et institutionnel de conservation et de protection des sols au Maroc font notamment ressortir que 30% de la superficie totale des sols est plus ou moins “caractérisée”.

Le rapport souligne également l’impératif d’une stratégie au niveau national qui soit en mesure d’atténuer la dégradation des sols et d’augmenter la productivité de manière durable, à la faveur d’une agriculture raisonnée assurant une alimentation durable pour les générations futures.





“La gestion intégrée de l’eau pour faire face au stress hydrique dans les zones sèches”, a été au centre d’une rencontre, organisée le 15 mai à Dakhla, à l’occasion des Journées mondiales de l’eau et de la terre.

Initié par l’association “Eau et Environnement” pour la recherche, le développement et la protection du consommateur, cet événement a pour objectif d’examiner les moyens de gestion du stress hydrique et de rationaliser la consommation des ressources en eau.

Cette rencontre a été également l’occasion de mettre en avant les efforts déployés au niveau national et local pour lutter contre le stress hydrique et de faire le point sur les mesures prises pour faire face à la baisse des précipitations.

S’exprimant à cette occasion, la présidente de l’association “Eau et Environnement” pour la recherche, le développement et la protection du consommateur, Aicha Saad, a mis l’accent sur le stress hydrique que subit actuellement le Maroc à l’instar d’autres pays, soulignant l’impératif d’une gestion rationnelle des ressources en eau.

Elle a, dans ce sens, relevé que le Maroc a toujours accordé un intérêt particulier à la mobilisation des ressources hydriques, en mettant en place des comités de vigilance pour assurer un suivi minutieux et responsable de cette question.

Pour sa part, le chercheur en hydrologie à la Faculté des sciences Ain Chock de Casablanca, Fouad Amraoui, a mis l’accent sur les grandes stratégies mises en place par le Maroc, conformément aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, visant à gérer les ressources en eau, garantir la sécurité hydrique et à faire face aux changements climatiques.
M. Amraoui a également passé en revue le programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027, ayant pour objectif d’accélérer l’investissement dans le domaine de l’eau, à travers l’accompagnement de la demande croissante sur les ressources hydriques et la garantie de la sécurité hydrique du pays, tout en limitant les effets du changement climatique.

De son côté, le directeur régional de l’environnement à Dakhla-Oued Eddahab, Jamal Azikou, a jugé nécessaire de conjuguer les efforts de toutes les parties prenantes pour passer de l’étape de la sensibilisation à l’action, à travers notamment la préservation et la rationalisation des ressources en eau, l’encouragement des initiatives destinées à collecter les eaux pluviales, la lutte contre la pollution et la réutilisation des eaux usées traitées.

Ont pris part à cette rencontre des représentants de l’Agence du Bassin Hydraulique Sakia El Hamra et Oued Eddahab, de l’Observatoire national de l’environnement et du développement durable et de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, ainsi que des professeurs et des acteurs de la société civile œuvrant en faveur de la question de l’environnement.



La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, s’est entretenue, le 17 mai à Paris, avec Fatih Birol, Directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

L’entrevue a porté sur le renforcement de la coopération entre le Maroc et cette institution internationale dans le domaine de la transition énergétique, notamment les énergies renouvelables, l’hydrogène vert, la sécurité et l’efficience énergétiques.

Les deux parties ont également abordé la thématique de la gestion des minerais stratégiques, l’appui technique et institutionnel et la coopération triangulaire avec les pays africains.
L’accent a été mis, à cet égard, sur le rôle important que joue le Maroc en tant que passerelle entre l’Europe et le continent africain.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite qu’effectue Mme Benali à Paris pour des entretiens axés sur la coopération en matière de transition énergétique entre le Maroc et la France et avec les institutions internationales et françaises œuvrant dans le domaine de l’énergie. 

D’autres part, a ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, s’est entretenue, également avec le Directeur de l’Agence française de Développement (AFD), Rémy Rioux.

Lors de cette rencontre, les deux parties se sont félicitées de l’action de l’agence française au Maroc, l’un des premiers bénéficiaires de la coopération avec l’AFD.

Mme Benali et le responsable français ont également examiné les perspectives de coopération et d’investissement dans le domaine des énergies renouvelables et de renforcement du réseau d’électrification au Maroc et de l’infrastructure énergétique.

L’entrevue a porté également sur l’appui technique et institutionnel, la recherche scientifique et la coopération triangulaire avec le continent africain.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite qu’effectue Mme Benali à Paris pour des entretiens axés sur la coopération en matière de transition énergétique entre le Maroc et la France et avec les institutions internationales et françaises œuvrant notamment dans le domaine de l’énergie.

Le renforcement de la coopération entre le Maroc et la France dans le domaine de la transition énergétique a été au centre d’entretiens entre la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, avec plusieurs ministres français.

Mme Benali s’est ainsi réunie, le 16 mai, avec le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, le ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger, Franck Riester, ainsi qu’avec Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Énergie.

Ces entretiens ont été l’occasion de se féliciter de la nouvelle dynamique des relations bilatérales et du rôle incontournable du Maroc en tant que corridor entre l’Afrique et l’Europe.
Ils ont permis également de discuter des opportunités de partenariats, notamment dans les domaines des énergies durables, de l’hydrogène vert, de l’économie circulaire, de la durabilité des événements sportifs et culturels, de l’intégration des marchés énergétiques et carbone. Il a également été question lors de ces entretiens des problématiques de certification et de standards, ainsi que des minerais critiques.

Une importance particulière a été accordée à la recherche et l’innovation ainsi qu’au développement du capital humain.

La ministre a également été l’hôte d’une rencontre au sein de l’Institut français des relations internationales (IFRI) organisée en partenariat avec la fondation “Paris Energy club” sur le thème de “la transition énergétique au Maroc et l’intégration régionale”.
Cette rencontre, à laquelle ont pris part notamment des experts du climat et de l’énergie, des chefs d’entreprises et des diplomates, a été l’occasion pour Mme Benali de mettre en avant les orientations stratégiques du Royaume en matière de transition énergique et leurs perspectives dans le contexte des évolutions économiques et géopolitiques que connait le monde.