Afriquia Gaz a annoncé avoir procédé à la réalisation d’une émission obligataire par placement privé pour un montant global de 600 millions DH, auprès d’investisseurs qualifiés. L’opération est structurée en une seule tranche, remboursable in fine à l’issue d’une période de 5 ans, fait savoir Afriquia Gaz dans un communiqué.

Les objectifs de cette émission obligataire, selon Afriquia Gaz, sont la diversification des sources de financement, la réduction du coût de la dette, le financement des projets d’investissement futurs et le renouvellement de l’emprunt obligataire arrivant à échéance en juillet 2020.

Le directeur général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), Abderrahim EL Hafidi, s’est enquis le 3 juin de l’état d’avancement du chantier de la Station de Transfert d’Énergie par Pompage (STEP) d’Abdelmoumen. Le site du Projet de la STEP Abdelmoumen est situé à environ 70 km au nord-est de la ville d’Agadir dans la Province de Taroudant sur une superficie de 100 hectares. 

Ce grand projet, qui fait partie du programme d’équipement de l’ONEE en moyens de production électrique, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour garantir la sécurisation d’approvisionnement énergétique du Royaume. 

Le Projet de la STEP Abdelmoumen permettra, notamment, la satisfaction de la demande en électricité durant les heures de pointe et le stockage de l’énergie, l’optimisation de l’exploitation des moyens de production, une souplesse d’exploitation du système électrique national, l’augmentation de la capacité d’intégration des énergies renouvelables et l’amélioration de la stabilité du réseau électrique de transport d’énergie au niveau de nos régions du sud.  D’une puissance installée de 350 MW, et d’un coût global d’environ 3,8 milliards de dirhams, la STEP Abdelmoumen nécessitera une durée de travaux de 48 mois et sa mise en service est prévue pour le 1er semestre de l’année 2022.

La STEP sera équipée des principales installations suivantes : Un bassin supérieur et un bassin inférieur de stockage d’eau d’un volume utile de 1 300 000 m3 chacun, un circuit d’eau d’environ 3 km, dont une conduite forcée, reliant les deux bassins et alimentant l’usine, une usine abritant deux groupes réversibles de 175 MW chacun, un poste extérieur 225 kV, comprenant 2 arrivées groupes et 4 départs lignes, une station d’alimentation de premier remplissage et d’appoint en eau des bassins à partir de la retenue du barrage existant et des routes d’accès d’une longueur totale de plus de 20 km, détaille l’ONEE. L’avancement de la construction de la STEP est estimé à environ 40%, décliné pour les principales activités au niveau de 55% pour l’ingénierie, 20 % pour l’approvisionnement des équipements et 40% pour les travaux de génie civil et de montage, ajoute le communiqué. Sur le plan environnemental, le projet de la STEP Abdelmoumen ne générera pas d’émissions de CO2 ni de gaz à effet de serre et contribuera à la préservation des ressources en eau compte tenu de son fonctionnement en circuit fermé.

Le projet contribue au développement socio-économique de la région à travers de multiples actions sociales, dont les principales sont le désenclavement des douars avoisinants, la promotion du travail au niveau de la région et la qualification de la main d’œuvre locale à travers une formation continue au sein du projet (soudeurs qualifiés, opérateurs de soudage, conducteurs d’engins…). La STEP Abdelmoumen, bénéficie d’un cofinancement de 140 millions d’Euros de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), de 134 millions d’Euros de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de 60 millions de dollars des Fonds des Technologies Propres de la BAD, rappelle la même source. Il est important de souligner que le Maroc est le seul pays arabe disposant de cette technologie et, sur le continent africain, le deuxième pays avec l’Afrique du Sud. Ce nouvel ouvrage vient renforcer celui de la STEP d’Afourer, d’une puissance de 460 MW, en service depuis 2004.

La facture énergétique s’est établie à 20,45 milliards DH au cours des quatre premiers mois de 2020, en baisse de 21,8% par rapport à la même période un an auparavant, indique l’Office des changes. 

Ce recul est essentiellement dû à la diminution des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils de près de 3,8 MMDH, explique l’Office des changes dans son récent bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs. 

Cette évolution s’explique par l’effet prix en baisse de 19% (4.575 DH/T à fin avril 2020 contre 5.648 DH/T un an auparavant), précise la même source, ajoutant que les quantités importées ont également accusé un repli de 12,5%.
Les importations des biens ont reculé de 12,6% à 147,74 MMDH, suite à la diminution des importations de biens d’équipement (-7,8 MMDH), de produits énergétiques (-5,7 MMDH), de produits finis de consommation (-5,4 MMDH), de demi produits (-4,4 MMDH) et de produits bruts (-1,7 MMDH). En revanche, les achats de produits alimentaires ont augmenté de plus de 3,9 MMDH.

La consommation d’électricité a reculé de 2,2% à fin avril 2020 contre -0,6% un an auparavant, selon la direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE), relevant du ministère de l’Économie et des finances.

La consommation d’électricité a reculé de 2,2% à fin avril 2020 contre -0,6% un an auparavant, selon la direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE), relevant du ministère de l’Économie et des finances.

Cette évolution s’explique, d’une part, par la consommation à MT qui a accusé un repli de 1,9%, ainsi que l’électricité distribuée aux régies et la consommation d’électricité à THT et HT qui ont enregistré des baisses respectives de 4% et 16,5% et, d’autre part, par la consommation résidentielle qui a enregistré une augmentation de 6% à fin avril, explique la DTFE dans sa note de conjoncture du mois de mai 2020.

La note fait également état d’une baisse de 14% en moyenne de la demande en électricité durant la période allant du 20 mars au 14 mai en liaison avec l’arrêt de certaines industries ainsi que les hôtels, les restaurants et les commerces, ce qui s’est traduit par une baisse de la production. Parallèlement, la production locale d’électricité a reculé de 6,6% à fin avril 2020 contre +28,3% un an auparavant. Cette évolution provient des baisses allant de 2,3% au niveau des énergies renouvelables inscrits dans le cadre de la loi 13-09, à -5,6% pour la production concessionnelle et à (-11,5%) pour la production de l’ONEE, note la DTFE.

Le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, a mis l’accent, le 1er juin à Rabat, sur le rôle des investissements dans le secteur des carburants pour assurer la sécurité énergétique du Royaume.
Intervenant lors de la réunion de la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants, consacrée aux « Répercussions de la chute brutale des cours de pétrole brute sur les marchés internationaux et en début de 2020 sur les prix des produits énergétiques dans le marché national et les mesures adoptées au niveau du stockage et de l’approvisionnement en carburants et gaz », M. Rabbah a fait savoir que le secteur des carburants, suite à la crise sanitaire de COVID-19, connait à l’échelle mondiale une hausse de l’offre d’environ 10 millions de barils par jour, entraînant une augmentation du réserve mondial de 30% depuis l’entrée en vigueur du confinement dans les différents pays du monde.

Ces multiples facteurs ont entraîné une baisse significative du prix du brut Brent, depuis fin décembre 2019, en raison de l’offre abondante, de la carence de la demande et de l’emplissage des stocks de réserves.
Il a, dans ce sens, souligné que la consommation du carburant au niveau national a connu un taux de croissance annuel estimé à 3% au cours de la dernière décennie afin de s’établir à 11,31 millions de tonnes à la fin de 2019, notant que le Royaume est l’un des plus grands consommateurs de gaz butane au niveau individuel dans le monde.

Dans ce sillage, M. Rabbah a mis en exergue les spécificités du marché national des carburants, marqué par la diversité des sources et les lieux d’importation et d’entrepôts de stockage au niveau des ports d’importation à travers le territoire national, ainsi que la multiplicité des acteurs dans le secteur, permettant ainsi de contribuer à augmenter les capacités nationales de stockage, qui s’élevaient à 2,09 millions m3, dont 91% sont liées aux ports.

De même, il a souligné que d’énormes investissements ont été réalisés, en particulier en termes d’amélioration des capacités nationales de stockage et de distribution et d’incitation du secteur privé, dans la mesure où des sociétés privées ont eu le droit d’importer cette matière pour avoir des stocks stratégiques dans diverses régions du Royaume, outre l’actualisation des textes législatifs et juridiques pour accompagner et réglementer le secteur, notant que ces mesures ont permis au Royaume d’atteindre sa sécurité énergétique à même d’assurer l’approvisionnement en produits pétroliers.

Dans ce cadre, des capacités de stockage ont été réalisées avec une capacité de 206.000 m3, nécessitant un investissement d’environ 415 millions DH au cours de 2017-2019, et des projets ont été programmés pour mettre en place des entrepôts de stockage de produits pétroliers d’une capacité totale de 992.000 m3, pour près de 3.164 MDH durant 2017-2022.

Il s’agit également d’un projet programmé pour atteindre une capacité supplémentaire de stockage de gaz butane d’une capacité de 200.000 m3 dans des cavités salines, qui devrait être opérationnelle au cours du deuxième sixième de l’année 2023. De même, les capacités de stockage de la société Samir (société marocaine de l’industrie du raffinage) sont sollicitées, en vue d’élargir les réserves. La réduction de la circulation et le ralentissement de l’activité industrielle depuis l’entrée en vigueur de l’état d’urgence sanitaire le 20 mars 2020 ont eu un impact significatif sur l’activité des sociétés de distribution de carburants, marquée par une forte baisse des ventes de carburant, estimée à 70% dans certaines régions, et une baisse des ventes du fuel et du carburant pour avions suite à l’arrêt du trafic aérien.

Dans ce contexte, M. Rabbah a noté que son département a pris une série de mesures proactives en cette conjoncture marquée par la pandémie du nouveau coronavirus, le but étant d’assurer un approvisionnement régulier et continu du marché national en produits pétroliers de toutes sortes.
Ainsi, les différents services centraux et décentralisés du ministère ont été mobilisés pour assurer l’approvisionnement et répondre aux besoins des ménages, a-t-il expliqué, soulignant que l’ensemble des opérateurs gaziers ont pu maintenir leur activité en permanence tout au long du premier mois du début du confinement et ont augmenté le nombre des bonbonnes de gaz dans le marché avec plus de 100.000 nouvelles bouteilles.

Il a en outre rappelé que son département a émis un communiqué conjoint avec le ministère de l’Intérieur pour mettre fin à l’achat injustifié des bonbonnes de gaz de la part des citoyens et des agriculteurs qui les utilisent dans l’irrigation, tout en exhortant les acteurs du secteur à assurer l’approvisionnement des marchés et des consommateurs et à prendre les mesures nécessaires à cet effet.
Face à cette étape exceptionnelle, le Maroc a pu maintenir un approvisionnement régulier en produits pétroliers pour les ménages et les différents secteurs économiques, grâce à l’application optimale des mesures prises par le ministère aux niveaux central et régional, et suite à la forte mobilisation des différents opérateurs dans le secteur des carburants au Royaume.

 

Le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah a eu des entretiens, le 8 juin, avec la vice-présidente du gouvernement espagnol et ministre de la Transition écologique et du défi démographique, Teresa Ribera Rodriguez, portant sur les moyens de consolider la coopération bilatérale dans le domaine énergétique. Lors de cette entrevue tenue en visioconférence, les deux ministres ont salué l’excellence des relations de coopération bilatérale entre le Maroc et l’Espagne, s’inscrivant dans une vision d’intégration régionale qui place le Royaume et la Péninsule ibérique comme deux points de connexion entre l’Europe et l’Afrique.

Ils ont également discuté des opportunités de coopération dans le domaine de l’énergie à la lumière des mutations que connait ce secteur à l’échelle mondiale, notamment en matière de transition énergétique, et de l’utilisation accrue des énergies propres et renouvelables et l’ouverture des marchés énergétiques.

À ce sujet, les deux parties ont soulevé plusieurs questions d’intérêt commun, telles que la planification du système électrique, l’interconnexion électrique entre les deux pays et le partenariat dans le domaine du gaz naturel, ainsi que la concrétisation de la Déclaration conjointe de la feuille de route sur le commerce d’électricité à base d’énergies renouvelables « Sustainable Electricity Trade Roadmap-SET Roadmap », signée entre le Maroc, l’Espagne, le Portugal, la France et l’Allemagne, en marge de la 22ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 22), tenue à Marrakech en novembre 2016.

S’agissant de l’interconnexion électrique, les deux ministres ont convenu d’activer la mise en œuvre du mémorandum d’entente relatif au développement d’une troisième Interconnexion électrique Maroc–Espagne, signé lors de la rencontre au Maroc de SM le Roi Mohammed VI avec le Roi d’Espagne Philippe VI en février 2019.

Ils ont également appelé à la reprise des activités du groupe de travail, constitué de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et de l’entreprise espagnole « Red Electrica », relatif au développement de la deuxième ligne du raccordement électrique maroco-espagnol.
Concernant la feuille de route sur le commerce d’électricité, les deux responsables ont souligné la nécessité d’intensifier les consultations entre les experts des deux pays afin d’accélérer les actions d’intégration des marchés électriques d’origine renouvelable à court, moyen et long termes, des pays signataires de la déclaration conjointe, en présence de la Commission européenne, notamment à travers la finalisation et la signature, dans les prochaines semaines, du mémorandum d’entente définissant les règles et procédures nécessaires à la conclusion des contrats bilatéraux entre producteurs et industriels- Gross border Green Corporate PPAs (BGCPPAs) et la mise en place des mécanismes de pilotage et de suivi de ladite déclaration conjointe, tel que prévu par la déclaration de Bruxelles signée en décembre 2018 par les cinq pays.

Par ailleurs, les deux parties ont évoqué l’importance des actions de coopération à caractère multilatéral et tripartite en appelant ainsi les institutions des deux pays à œuvrer de concert pour la concrétisation des initiatives prises à l’échelle régionale et continentale telles le Green Deal européen et la coalition lancée conjointement par le Maroc et l’Éthiopie pour l’accès à l’énergie durable. Au terme de cette rencontre, M. Rabbah et Mme Ribera Rodriguez ont convenu de poursuivre leurs échanges et concertations à travers la tenue de réunions périodiques (virtuelles ou en présentiel) permettant d’établir un agenda de travail pour la réalisation des projets d’intérêt commun et de renforcer davantage la coopération bilatérale dans le domaine de l’énergie.

Le Maroc et l’Allemagne ont signé, le 10 juin à Berlin, un accord relatif au développement du secteur de la production de l’hydrogène vert.
L’accord a été signé par l’ambassadeur du Maroc en Allemagne, Mme Zohour Alaoui et le ministre fédéral de la Coopération économique et du Développement, Gerd Müller, en présence du ministre allemand de l’Économie, Peter Altmaier, la ministre de l’Environnement, Svenja Schulze, la ministre de l’Éducation et de la Recherche, Anja Karliczek, et du secrétaire d’Etat au ministère des Transports et des Infrastructures numériques.

Liant le ministère marocain de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement et le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement, l’accord vise à développer le secteur de la production d’hydrogène vert et à mettre en place des projets de recherche et d’investissement dans l’utilisation de cette matière, source d’énergie écologique.

Deux premiers projets, qui ont déjà été annoncés dans la déclaration d’intention, seront mis en œuvre dans le cadre de la coopération économique entre le Maroc et l’Allemagne. Il s’agit du projet « Power-to-X » pour la production de l’hydrogène vert proposé par l’Agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN) et la mise en place d’une plateforme de recherches sur « Power-to-X », le transfert des connaissances et le renforcement des compétences en partenariat avec l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN). Le Maroc et l’Allemagne sont liés, depuis 2012, par un partenariat énergétique qui accorde un intérêt particulier au secteur des énergies renouvelables comme étant un moteur de coopération économique bilatérale. Cette plateforme de dialogue institutionnel sur l’énergie a permis un échange fructueux de bonnes pratiques et d’expériences entre les deux pays. Les projets inclus dans la déclaration d’intention signée constituent l’aboutissement d’une série de projets de coopération énergétique, dont le programme marocain d’énergie solaire. 

Le Maroc a été désigné Vice-Président du Sous-Comité de l’Union africaine sur les questions environnementales qui a tenu sa première réunion, le 26 mai en visioconférence, consacrée à son plan d’action.
Cette structure en charge des questions environnementale aura pour objectif de travailler de concert avec les institutions spécialisées dans le domaine de l’environnement afin de renforcer les initiatives d’adaptation africaine, ainsi que les stratégies du continent face aux défis qui menacent l’environnement.

L’Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et de la Commission des Nations Unies pour l’Afrique (CEA-ONU), M. Mohammed Arrouchi, qui intervenait lors cette réunion, a souligné que la désignation du Maroc en tant que Vice-Président de ce sous-comité, traduit l’expertise avérée, l’engagement et les avancées du Royaume, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI en matière des questions liées à l’environnement, notamment les énergies renouvelables et les changements climatiques.

Abordant le plan d’action du sous-comité, M. Arrouchi a mis en exergue les trois commissions climat et l’initiative triple A créés à l’initiative de Sa Majesté le Roi, lesquelles ont recueillis une très large reconnaissance et un soutien très fort à travers notamment les décisions des Chefs d’Etat lors du dernier Sommet de l’UA, tout en appelant à leur inclusion dans le programme de travail du Sous-Comité afin d’assurer un soutien institutionnel à leur opérationnalisation pleine et effective.

A cet égard, M. Arrouchi a souligné la nécessité de travailler au sein de ce sous-comité et auprès des partenaires et institutions spécialisés pour mobiliser les financements pour ces initiatives africaines.
Il a également appelé à mettre en œuvre la proposition d’organiser un Sommet sur les changements climatiques au niveau des Chefs d’Etat et de Gouvernement, à la suite d’une réunion des experts africains, afin de constituer une plateforme d’expertise africaine sur les changements climatiques.

Par ailleurs, le Représentant Permanent du Maroc auprès de l’UA et de la CEA-ONU a mis en lumière l’impact multidimensionnel de la question des changements climatiques, notamment son lien avec la sécurité, la stabilité, les flux migratoires et en particulier la sécurité alimentaire.

M. Arrouchi a également appelé à un soutien fort pour la structure en charge des questions de l’environnement au sein de la Commission de l’Union africaine, notamment en matière de ressources humaines et ce, afin de permettre à la Commission de répondre adéquatement aux effets néfastes que pose les changements climatiques au continent africain.

Il convient de rappeler que cette désignation suit le cheminement d’une série d’actions que le Maroc a entreprises sur la question des changements climatiques, notamment la session publique organisée sous sa présidence du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA, en présence des partenaires de l’UA, sur l’impact des changements climatiques sur les Etats insulaires, la réunion préparatoire au niveau de la CEA-ONU pour le Sommet sur le Climat à New York, dont l’objectif était de consolider une position africaine commune et de promouvoir les initiatives africaines, la retraite aux Seychelles sur la thématique des changements climatiques et leurs impacts sur les Etats insulaires, et l’évènement parallèle sur le renforcement des initiatives d’adaptation africaines pour faire face aux changements climatiques en marge du Sommet de l’UA, avec la participation de plus de 200 participants, en présence d’une trentaine de ministres africains des Affaires étrangères, du Vice-Président de la Commission de l’UA, des Commissaires de l’UA et des experts.

Il est à rappeler également que le Maroc s’est vu décerner le prix d’une des meilleurs performances en matière de changements climatiques lors du Sommet de l’UA, lui conférant ainsi une reconnaissance de l’institution dans les mesures entreprises par le Royaume dans l’amélioration de l’environnement, souligne-t-on auprès de la Mission du Royaume à l’UA et la CEA-ONU.

TOTAL Maroc a mis en place une opération de solidarité auprès des chauffeurs de ses transporteurs partenaires. Pendant tout le mois sacré de ramadan, l’entreprise vient en aide aux 185 chauffeurs des sociétés de transport de carburant qui approvisionnent ses stations-service sur l’ensemble du Royaume.

Trois vagues de distribution de sacs « Takreem » sont organisées dans les dépôts de Total Maroc (Jorf Lasfar, Mohammedia, Tanger et Nador). Parmi les aides faites par l’entreprise des denrées alimentaires, gels hydro-alcooliques,  masques et  visières de protection.  26 000 masques et 300 visières ont d’ores et déjà été distribués par Total Maroc à l’ensemble des chauffeurs.

L’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNur) a développé un projet de mise en place d’un réseau automatique de mesure de la radioactivité présente dans l’environnement à travers l’installation de sondes de mesure en continu du débit de dose gamma ambiant, ayant pour but de contribuer à l’estimation des doses pouvant être reçues par la population.

Ce projet s’inscrit dans les activités de contrôle réglementaire de l’AMSSNuR qui assure le support de l’Etat par la mise en place d’un réseau national de surveillance radiologique de l’environnement, en collaboration avec d’autres acteurs impliqués afin d’assurer un suivi des niveaux de la radioactivité dans l’environnement et de contrer de manière adéquate toute élévation anormale de ces niveaux, indique lundi un communiqué de l’Agence.

Par la mise en place de ce projet de veille permanente en matière de radioprotection sur le territoire national, AMSSNuR compte détecter toute contamination environnementale qui pourrait être occasionnée par les activités radiologiques et nucléaires au Royaume et dans les pays voisins, et ainsi assurer la protection du public et de l’environnement contre les rayonnements ionisants issus de ces activités, précise-t-on.

Elle envisage également, par le biais de ce projet, de préserver la transparence des résultats de cette surveillance et des informations relatives à l’impact sanitaire de la radioactivité partagées avec le grand public, et ce, en développant une banque de données regroupant les résultats de mesures de la radioactivité de l’environnement et leur interprétation en termes d’impact radiologique, souligne le communiqué.

AMSSNuR partagera ce référentiel de données sur Internet avec les parties prenantes, ainsi qu’avec tout public désirant s’informer sur l’état radiologique de l’environnement dans notre pays, note la même source.

L’Agence, dont la vocation est la protection de l’Homme, de la société et de l’environnement contre les risques liés aux utilisations des rayonnements ionisants, est tenue de garantir constamment une surveillance des effets desdits rayonnements sur la santé, non seulement des utilisateurs, mais aussi des membres du public.