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L’élection du Maroc à la présidence de la 64e Conférence générale de l’Agence de l’énergie atomique (AIEA), le 21 septembre à Vienne, a été unanimement saluée par les participants à la réunion annuelle de cet organe directeur de l’Agence.
Le Maroc a accédé pour la première fois, et par acclamation unanime, à ce prestigieux poste en la personne de l’ambassadeur, représentant permanent du Royaume auprès des organisations internationales à Vienne, Azzeddine Farhane.
Plusieurs personnalités ont applaudi cette élection qui honore l’Afrique dans son ensemble et conforte la position du Royaume sur la scène internationale en tant qu’acteur résolument engagé à faire valoir les idéaux de la paix, de l’entraide et de la solidarité agissante.
Ainsi, le Directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, a affirmé que la présidence marocaine de la 64e Conférence générale de l’Agence témoigne de l’engagement constructif du Royaume pour la paix dans le monde.
“L’élection du Maroc, pays africain qui est engagé pendant des années dans les efforts de non-prolifération, à la tête de ce grand événement mondial, est un bon témoignage de son engagement constructif pour la paix dans le monde”, a souligné M. Grosso.
Pour le Secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), Lassina Zerbo, la présidence marocaine incarne la voix de l’Afrique au sein de la Conférence générale de l’AIEA.
Idem pour l’ambassadrice des Philippines, Maria Cleofe Natividad, qui a félicité l’ambassadeur du Maroc pour son élection à la présidence de cet organe directeur de l’AIEA.
De son côté, Nada Kruger, ambassadrice de la Namibie en Autriche qui a introduit la candidature du Maroc au nom du groupe africain, s’est félicitée de la nomination de l’ambassadeur marocain à la présidence de cette 64ème Conférence générale de l’AIEA.
Même son de cloche du côté de Leena Al-Hadid, ambassadrice de Jordanie en Autriche et présidente du groupe diplomatique arabe, qui a félicité “le Maroc frère pour la présidence de la Conférence générale de l’AIEA”.
L’ambassadrice du Canada, Hedi Hulan, présidente entrante du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, a de son salué l’élection du Maroc à la présidence de cette Conférence générale de l’AIEA.
Elle a affirmé avoir hâte de voir comment les délégués examineront, au cours du reste de la semaine, les nombreux points à l’ordre du jour, allant de la non-prolifération à la contribution de l’AIEA à la réalisation des Objectifs du développement durable, en passant par le développement de la santé humaine et la réaction planétaire à la pandémie du Covid-19.
Taqa Morocco a réalisé lors du premier semestre 2020, un Résultat Net Part du Groupe (RNPG) de 428 millions de dirhams (MDH) en baisse de 16% par rapport à celui enregistré à la même période de l’exercice précédent, ressort-il de ses résultats semestriels au 30 juin 2020.
Le résultat d’exploitation consolidé s’élève à 1.100 MDH contre 1.243 MDH au 30 juin 2019 et le chiffre d’affaires consolidé s’établit à 4.016 MDH contre 4.512 MDH durant le premier semestre 2019.
Taqa Morocco rappelle avoir réalisé avec succès l’émission d’un emprunt obligataire privé de 2,7 milliards de dirhams auprès d’investisseurs qualifiés.
Cette opération lui permet d’optimiser son coût d’endettement et de diversifier ses sources de financement pour accompagner la diversification du mix énergétique au Maroc et en Afrique.
Lydec a réalisé au cours du premier semestre 2020 un résultat net de -26 millions MDH contre 69 MDH à fin juin 2019, en raison principalement des effets de la pandémie, et au retard dans l’aboutissement des révisions économiques et contractuelles.
Le chiffre d’affaires du 1er semestre 2020 s’élève à 3.382 MDH, en baisse de 5,9% par rapport à celui enregistré durant la même période de 2019, attribuable à la baisse des ventes de fluides de 5,2%, ainsi qu’au retrait des recettes de travaux et autres produits de 10,1%, ressort-il des résultat semestriels de la société.
Dans le détail, le chiffre d’affaires “électricité” au cours du 1er semestre 2020 est en baisse significative de 8,5% par rapport à la même période en 2019 à 2.098 MDH et celui de l’eau potable atteint 657 MDH, en hausse de 3,9% par rapport au premier semestre 2019.
L’excédent brut d’exploitation ressort à 391 MDH, en baisse de 14,4% par rapport à 2019 résultant principalement de la baisse du chiffre d’affaires, et ce en dépit du renforcement du plan de rigueur sur les charges d’exploitation ayant permis de générer des économies substantielles.
Quant au résultat financier, il s’élève à -32 MDH, en légère amélioration par rapport au 1er semestre 2019.
D’autre part, les investissements de la Gestion Déléguée au titre du 1er semestre 2020 s’élèvent à 374 MDH, en léger retrait de 2,7% par rapport à la même période de 2019.
Le niveau d’endettement net s’élève à 1.838 MDH, impacté par la baisse significative des ventes et des encaissements clients en raison des dispositions prises à l’échelle nationale pendant la période de confinement.
Lydec indique qu’un plan d’action vigoureux a été mis en place pour le recouvrement de l’ensemble des créances brutes qui s’élèvent à 3.159 MDH à fin juin 2020.
TIBU Maroc, une ONG œuvrant pour l’intégration des jeunes par le sport, et Lydec, opérateur d’eau et d’électricité dans le Grand Casablanca, ont signé, le 22 septembre, une convention de partenariat en vue de promouvoir l’employabilité des jeunes issus des quartiers défavorisés de la métropole.
La convention portera sur la mise en œuvre d’un programme de développement de l’employabilité par le sport à travers le mentoring, le coaching et la présence aux évènements organisés par TIBU Maroc.
Baptisé “Initiative Intilaqa”, le programme 2021-2022 vise l’insertion professionnelle, par le sport, des jeunes en situation de NEET (Neither in Education, Employment for Training/ni étudiant, ni employé, ni stagiaire) et cible la catégorie d’âge entre 18 et 25 ans.
Ce programme s’appuie notamment sur la formation en alternance et l’acquisition de compétences techniques dans des structures d’éducation par le sport, outre l’accompagnement à l’accès à l’emploi à travers des stages et des ateliers.
“Notre ONG est fière d’associer Lydec et ses collaborateurs aux bénéficiaires du programme Initiative Intilaqa, premier du genre au Maroc et en Afrique qui favorise l’employabilité des jeunes par le sport”, a déclaré le président Fondateur de TIBU Maroc, Mohamed Amine Zariat, mettant l’accent sur “la force du sport pour apporter des solutions innovantes aux défis que connaît le monde et notre pays particulièrement”.
Grâce à l’implication des collaborateurs de Lydec, des jeunes sans qualifications seront accompagnés et auront l’occasion de s’ouvrir sur le monde professionnel, en les dotant des outils et des compétences nécessaires.
De son côté, le directeur général de Lydec, Jean-Pascal Darriet, a souligné que sa société, via la démarche d’Open Innovation, “veut développer davantage l’innovation sociale avec les parties prenantes et contribuer ainsi au développement inclusif de notre territoire d’ancrage à travers des actions concrètes”.
Le partenariat consiste à soutenir l’initiative Intilaqa axée sur “l’innovation sociale par le sport, vecteur d’inclusion sociale et d’insertion socio-économique”, a-t-il relevé.
Un total de 60 jeunes en situation de NEET bénéficieront d’un accompagnement qui leur permettra d’avoir les compétences nécessaires à leur intégration au marché du travail via le sport. Le délégataire casablancais fera également profiter ces jeunes des compétences et savoir-faire de ses collaborateurs et pourront échanger avec des cadres de l’entreprise, vivre l’expérience de challenge, de collaboration et de dépassement de soi.
A travers ce partenariat, Lydec sera aussi partenaire de la course sociale “Run4Neet” prévue le 6 décembre prochain qui promeut le sport comme facteur de bien-être au sein de l’entreprise, devrait connaître la participation de 1.500 personnes.
Fondée en 2011, TIBU Maroc utilise la force du sport pour concevoir des solutions sociales et innovantes dans le domaine de l’éducation, l’autonomisation et de l’inclusion socio- économique des jeunes par le sport.
Le Maroc est devenu un pont d’énergie verte entre l’Europe et l’Afrique, écrit la publication européenne «The Parliament Magazine».
Dans une contribution signée Ghalia Mokhtari, spécialiste du climat et de l’énergie à l’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS), le magazine européen souligne que le Maroc est aujourd’hui un leader dans le secteur des énergies renouvelables tant en Afrique du Nord que sur le continent africain dans son ensemble.
Grâce à sa situation géographique privilégiée avec un accès à la Méditerranée et un très long littoral sur l’Atlantique, le Royaume, estime la publication, est bien outillé pour réaliser son ambition de devenir “un véritable hub énergétique méditerranéen et partenaire clé de l’Europe”.
Pour le magazine, développer une stratégie énergétique régionale en partenariat avec l’Union européenne, notamment une stratégie verte, permettrait au Maroc de jouer un rôle majeur dans la création d’un hub énergétique méditerranéen dans le sud de l’Europe, “garant de la sécurité énergétique de l’Europe et du monde”.
En outre, faciliter la coopération Sud-Sud – entre pays en développement – profiterait également aux pays du Nord, qui, en échange d’une assistance technique et financière, bénéficient souvent des avantages des projets qu’ils contribuent à développer, car leurs homologues du Sud deviennent d’importants fournisseurs d’énergie, explique la publication.
«The Parliament magazine» rappelle que le Maroc a déjà pris des mesures pour atteindre son objectif de partenariat avec l’Europe, avec l’annonce du projet de gazoduc Maroc-Nigéria en 2016, qui contribuera à positionner le Royaume comme un hub entre la rive sud de la Méditerranée et les pays africains exportateurs d’énergie.
L’auteure de l’article affirme par ailleurs que loin de se concentrer uniquement sur le potentiel économique et politique de sa stratégie énergétique, le Maroc est également profondément conscient des défis environnementaux et climatiques auxquels le monde est confronté, rappelant le lancement de plusieurs programmes verts, notamment le plan Green Generation 2020-2030.
Le volume de production de l’énergie électrique s’est amélioré de 0,1% au cours de juillet, deuxième mois d’assouplissement des mesures de confinement imposé par la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19), indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).
Cette hausse s’explique par l’évolution positive de la production dans la majorité des segments du secteur, marquant une performance de +10% pour la production des projets de la loi 13-09, de +2,2% pour la production privée, de +48,8% pour l’apport des tiers nationaux, atténuée par une baisse de la production de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) de 2,3%, précise la DEPF dans sa note de conjoncture de septembre 2020.
Au terme des sept premiers mois de 2020, la production nationale de l’énergie électrique s’est repliée de 6,6% après un recul de 7,9% un mois plus tôt et +24,7% il y a une année, relève la même source.
Pour ce qui est de la consommation de cette énergie, elle a augmenté de 0,5% en juillet, compte tenu de la poursuite de l’atténuation du rythme baissier de la consommation de l’énergie de très haute, haute et moyenne tensions (-2,4% en juillet, après -4,5% en juin, -20,2% en mai et -25,9% en avril) et de l’accélération de celle de l’énergie de basse tension à +10%.
A fin juillet, la baisse des ventes de l’énergie électrique a été portée à 4% au lieu d’un recul de 4,9% à fin juin 2020 et d’une hausse de 0,8% à fin juillet 2019.
Parallèlement à cette évolution, le volume de l’énergie importée a augmenté de 69,4% au cours des sept premiers mois de cette année, après +76,6% il y a un mois et -91,7% l’an dernier, dans un contexte de diminution du volume de l’énergie nette appelée de 2,9%.
La Régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité et la gestion d’assainissement liquide d’El Jadida et Sidi Bennour (RADEEJ) a annoncé le lancement d’un appel d’offre pour la construction et l’exploitation d’une station des eaux usées dans la ville d’Azemmour, relevant de la province d’El Jadida.
Le coût prévisionnel des prestations, taxes comprises, pour la réalisation de ce projet s’élève à 140.070.888 DH pour les travaux et 21.779.520 DH au titre d’exploitation sur une durée de 3 ans, indiquer la RDEEJ dans un communiqué, ajoutant que les soumissionnaires doivent s’acquitter d’une caution de l’ordre de 1.700.000 DH.
L’ouverture des plis aura lieu le 26 novembre au siège administratif de la Régie, précise la même source, ajoute le communiqué, notant que les intéressés par cet appel d’offre sont invités déposer leurs dossiers au bureau d’ordre contre récépissé ou l’envoyer par voie de lettre recommandée.
Les soumissionnaires intéressés peuvent également présenter leurs dossiers directement devant le comité d’appels d’offre au début de la session et avant l’ouverture des plis, en cas de la levée de l’État d’urgence sanitaire, poursuit le communiqué.
Le dossier de l’appel d’offre des prix et les six plans du projet sont téléchargeables sur le site www.marchespublics.gov.ma. Les candidatures doivent être en conformité avec les dispositions des articles 27, 29 et 31 du régime des marchés publics.
Le modèle énergétique marocain basé sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, a été au centre du symposium régional virtuel relatif à la transition énergétique propre en Afrique du Nord, organisé par l’Agence internationale de l’énergie, avec le soutien du ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement.
Le secrétaire général du département de l’Energie et des Mines, Mohamed Ghazali, qui coprésidait ce symposium avec M. Dave Turk, directeur exécutif Adjoint de l’Agence internationale de l’énergie, a, ainsi, présenté le modèle énergétique marocain basé sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, mettant en avant le plan de financement innovant adopté par le Maroc pour la mise en œuvre des projets assurant une transition énergétique durable et ce au regard du rôle pionnier du Maroc dans le domaine de la transition énergétique aux niveaux régional et international.
Ce symposium, tenue le 21 septembre, a été consacré à la discussion des principales conclusions du nouveau rapport de l’Agence internationale de l’énergie sur les transitions des énergies propres en Afrique du Nord, lancé à l’occasion de cet événement, ainsi qu’à l’échange des points de vues sur les opportunités et les défis auxquels est confrontée l’accélération de la transition énergétique propre dans cette région.
Parmi les objectifs de ce symposium, figurent le renforcement de la volonté politique pour assurer la transition énergétique propre et renforcer le dialogue régional entre les leaders énergétiques de cette région, permettant ainsi d’orienter les décideurs nationaux à mettre en œuvre des politiques à fort impact sur l’attraction des investissements dans ce domaine et à réaliser les objectifs de développement durable.
Cet événement a, également, été l’occasion de soulever les défis de Covid-19 et ses implications économiques pour le secteur de l’énergie en Afrique du Nord et de discuter des moyens susceptibles d’accélérer les transitions d’énergie propre dans cette région permettant d’offrir des opportunités pour une reprise forte et durable en termes de croissance économique, de création d’emplois, de production d’énergie durable et de sécurité énergétique.
La gestion appropriée des déchets joue un rôle essentiel pour aider les villes à opérer un changement vers une économie circulaire et inclusive, a souligné le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah.
Lors d’un webinaire organisé par la Chambre de commerce Suisse au Maroc, le 14 septembre, sous le thème “Valorisation des déchets au Maroc : Quelles solutions durables pour nos villes ?”, M. Rabbah a mis en exergue les efforts du Maroc pour faire de ses villes des “Green cities” notamment à travers un modèle de gestion approprié des déchets, selon une démarche intégrée, pouvant jouer un rôle essentiel pour aider les villes à opérer un changement vers une économie circulaire et inclusive, améliorer leur efficacité énergétique et devenir plus durables à long terme.
Le ministre a, dans ce sens, précisé que le changement vers une économie circulaire et inclusive repose notamment sur la valorisation des déchets, qui se veut un axe fondamental de la politique nationale en matière d’environnement et de développement durable, ajoutant que le Maroc a réalisé des investissements importants en matière de développement durable notamment dans le domaine de l’énergie propre et de ses infrastructures.
Lors de cette rencontre marquée par la présentation d’expériences et d’investissements réussis à l’échelle nationale et internationale, et en se félicitant des compétences nationales émergentes notamment dans les domaines des technologies, du développement durable et de l’énergie boostés par les programmes nationaux à l’instar du programme Cleantech et par les mécanismes du partenariat public-privé, M. Rabbah a appelé à investir davantage dans les nouvelles technologies et de soutenir ces compétences nationales.
Il a estimé, dans ce contexte, que les opportunités réelles de partenariat dans le cadre de joint-venture entre entreprises suisses et marocaines existent et pourraient offrir des perspectives prometteuses de coopération verte aussi bien avec l’Europe que l’Afrique.
Le ministre a, en outre, appelé à plus de mobilisation en faveur des questions liées à l’environnement et au développement durable au niveau territorial notamment auprès des élus, des parlementaires, des ONG et des médias, ainsi que toutes les parties prenantes, pour débattre, voire sensibiliser, autour de cette transition vers l’économie circulaire et de ses avantages sur les plans économique, social et environnemental.
Ont pris part à cet événement, des représentants de l’ambassade Suisse au Maroc, de l’Office fédéral de l’environnement suisse, de la Fondation KLIK, de la COVAD et des acteurs du secteur privé (Geocycle et Philip Morris International).