La 21ème réunion du Comité de pilotage du Réseau mondial de sûreté et sécurité nucléaires (GNSSN) a démarré le 25 juin à Vienne, sous la présidence du Directeur général de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR), Saïd Mouline.

Dans son mot d’ouverture, la Directrice générale adjointe chargée de la sûreté et de la sécurité nucléaires à l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Lydie Evrard, a indiqué que le GNSSN constitue une plateforme essentielle pour le partage des idées, des perspectives et des approches nationales en matière de sûreté et de sécurité nucléaires.

Sous la présidence de M. Mouline, le GNSSN s’engage à renforcer la coopération internationale en facilitant le partage des connaissances, des meilleures pratiques et des leçons apprises parmi les participants. 

Les piliers fondamentaux de cette coopération sont : Connecter, collaborer, renforcer les capacités, et partager les connaissances et services.

Le programme de la réunion a été marqué par des présentations sur les réalisations du GNSSN, un aperçu sur la Commission internationale de la radioprotection (ICRP), les défis et opportunités liés à la régulation des nouvelles technologies ainsi que les activités des réseaux régionaux et thématiques.

De même, un accent particulier a été mis sur l’établissement d’un nouveau réseau régional de la région des Caraïbes, le Réseau de sûreté et de sécurité radiologique des Caraïbes.

“Nous sommes convaincus qu’en travaillant ensemble, nous pouvons créer un cadre complet qui facilite le partage des idées, des perspectives et des approches nationales. Notre mission est de bâtir des partenariats entre les entités gouvernementales et les autres organisations impliquées dans la sûreté et la sécurité nucléaires”, a déclaré M. Mouline à cette occasion.

“Nous sommes particulièrement fiers de l’engagement de la Vice-Présidente jamaïcaine, pour son soutien continu et sa contribution significative à la promotion des objectifs du GNSSN dans la région des Caraïbes”.

Cet événement a marqué un pas important vers le renforcement du cadre mondial de sûreté et de sécurité nucléaires, à l’échelle mondiale, ainsi que le maintien d’un niveau élevé de sûreté et de sécurité dans les installations et activités nucléaires en favorisant la collaboration, le transfert des connaissances, le partage des expériences d’informations et de bonnes pratiques entre ses 113 membres et en favorisant l’adhésion de nouveaux acteurs et experts dans ce domaine.





Deux accords de coopération dans les domaines de l’énergie, des sciences de la terre et des mines ont été signés, le 27 juin à Rabat, entre le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable et le ministère de l’Énergie et des Ressources Naturelles de la République de Turquie.

Signés par la ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable Leila Benali et le ministre turc de l’Énergie et des Ressources Naturelles, Alparslan Bayraktar, ces deux accords concernent les énergies renouvelables, l’hydrogène vert, l’efficacité énergétique, la production et la distribution d’électricité, l’intégration des marchés de l’énergie, les technologies propres, la décarbonation et l’exploration des hydrocarbures.

S’agissant des mines et des sciences de la Terre, la coopération entre les deux parties couvre la production de cartes géologiques, la télédétection, les bases de données et systèmes d’information géographique (SIG), l’intelligence artificielle pour l’évaluation minérale, la recherche géologique, la gestion post-mine, la surveillance sismique, la gestion des minéraux stratégiques et critiques et les projets conjoints d’exploration des produits énergétiques et miniers.

Ces deux accords établissent un cadre de collaboration pour renforcer les partenariats public-privé, la recherche et le développement, l’assistance technique, le renforcement des capacités, l’échange d’expertise et de technologies, le développement de projets communs, la coopération entre agences d’innovation et organisations de recherche, ainsi que des visites techniques, ateliers et séminaires.

Lors de la cérémonie de signature de ces deux accords, les deux responsables ont salué la qualité des relations bilatérales fructueuses qui ont connu un développement tangible au cours des deux dernières décennies sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et du Président Recep Tayyip Erdogan

Ce développement s’est manifesté à travers de nombreux accords diplomatiques et commerciaux, ainsi que par l’échange d’expertise et d’expérience dans divers secteurs vitaux et complémentaires. Ces efforts visent principalement à établir une coopération bilatérale solide et à créer une dynamique régionale ambitieuse et renouvelée pour les deux nations.

Il y a “beaucoup d’opportunités et de potentiel pour la coopération dans le domaine de l’énergie et de l’exploitation minière entre nos deux pays”, a indiqué, à cet égard, le ministre turc, se félicitant des liens historiques et économiques existant entre les deux pays.

Le responsable turc a également relevé que les deux pays partagent certains défis dont la croissance de la demande énergétique ou encore les objectifs climatiques ambitieux.

Pour sa part, Mme Benali a affirmé que cette rencontre a été une occasion de discuter des défis communs entre le Maroc et la Turquie, ainsi que des perspectives de croissance et des ambitions partagées dans de nombreux domaines tels que les énergies renouvelables, les minéraux et le gaz naturel.

Le premier accord signé avec la Turquie donnera un nouvel élan à la coopération bilatérale dans le domaine de l’énergie et des énergies renouvelables, alors que le deuxième encouragera les investissements privés et publics aussi bien au Maroc qu’en Turquie dans le domaine des minéraux et des mines.

“Nous avons également mis en place une équipe de travail qui élaborera des projets concrets dans les mois à venir, incluant des investissements et des achats d’énergie pour réduire la facture énergétique de nos deux pays”, a fait savoir la ministre.

La visite de M. Alparslan Bayraktar au Maroc s’inscrit dans le cadre de la concertation et de la coordination continues entre le Royaume et la République de Turquie, en vue de renforcer les relations bilatérales dans divers domaines en explorant de nouvelles opportunités de coopération et en encourageant les investissements mutuels.

Cette rencontre, s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur de Turquie au Maroc, ainsi que des hauts responsables du ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable et des organismes sous tutelle, dont l’ONHYM, l’ONEE, MASEN, AMEE et IRESEN.



L’investissement dans la modernisation et l’accroissement de la capacité des réseaux énergétiques, a été au centre des débats lors d’un panel tenu, le 30 mai à Marrakech, sous le thème “Transition énergétique équitable : Investir dans la modernisation et la capacité des réseaux”.

Les participants à cette rencontre organisée dans le cadre de la 2è édition du GITEX Africa 2024, un événement phare placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ont souligné l’importance cruciale de moderniser les infrastructures de réseau électrique pour permettre une transition énergétique équitable, expliquant que la mise à niveau des réseaux actuels demeure essentielle pour intégrer les énergies renouvelables de manière efficace et durable.

Intervenant à cette occasion, Mohamed Bousseta, Directeur général de “Green Energy Park”, a relevé que l’accélération de la transition énergétique au Maroc représente une opportunité unique pour investir dans les nouvelles technologies et développer de nouveaux secteurs d’activité.

Dans ce sillage, M. Bousseta a indiqué qu’en créant des emplois et en renforçant les efforts en Recherche et Développement, Green Energy Park vise à rester compétitif sur le marché global et à réussir dans sa mission de soutenir une transition énergétique “durable” et “équitable” dans le Royaume.

Pour sa part, Jérôme Fournier, vice-président corporatif et directeur de l’innovation à Nexans, a souligné l’importance capitale de moderniser les réseaux électriques pour faciliter une transition énergétique juste et équitable.

Il a, dans ce sens, expliqué que les réseaux actuels, souvent obsolètes et inefficaces, ne peuvent pas répondre aux exigences croissantes en matière d’énergies renouvelables et de consommation énergétique.

“Investir dans la modernisation des infrastructures de réseau est essentiel pour intégrer efficacement les sources d’énergie renouvelable et par là, garantir une distribution stable et fiable de l’électricité.

Il a, par ailleurs, mis en avant l’importance d’accroître la capacité des réseaux pour soutenir l’électrification croissante de divers secteurs, y compris les transports et l’industrie. Gitex Africa 2024, qui connaît la participation de plus de 1.500 exposants représentant plus de 130 pays, se veut un hub favorisant les échanges sur les derniers développements technologiques.



L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) à travers la Chaire Africaine d’Innovation et de Management Durable (CAIMD), la Bourse de Casablanca, Finance Montréal et l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ont organisé, le 7 juin à la Bourse de Casablanca, la remise des prix aux entreprises gagnantes de la 3e édition du “Concours du meilleur rapport de Développement Durable”.

Les prix ont été remporté par Cosumar (Agroalimentaire et Production), Sanlam (Assurances), BOA (Banques), Salafin (Sociétés de financement et autres Activités Financières), Ciments du Maroc (Bâtiment et Matériaux de Construction), Label vie (Distributeurs), IAM et M2M (Matériels, Logiciels et Services Informatiques), Douja Prom Addoha (Placement et Promotion immobilière), Total Maroc (Pétrole et Gaz) et Managem (Mines).

Cette 3e édition met en compétition les rapports de Développement Durable (DD) des entreprises cotées à la Bourse de Casablanca. Les rapports sont notés par des étudiants de Master de différentes universités marocaines, selon une grille élaborée en collaboration avec Finance Montréal et basée sur les nouvelles normes internationales de reporting en matière de DD.

Cet événement permet, d’une part, de mettre en valeur les actions des entreprises marocaines en matière de responsabilité sociale et de soutien aux Objectifs de Développement Durable (ODD) à fort enjeu pour le Maroc, et, d’autre part, de renforcer les compétences des futurs jeunes leaders du pays et des étudiants en gestion du développement durable, à travers la formation et le partage des connaissances.

Ces formations sont réparties dans toutes les régions du Maroc et ont pour objectif de renforcer le savoir des jeunes acteurs socio-économiques par la sensibilisation à la matérialité des risques et à la gestion des questions de développement durable.

L’UM6P, à travers la CAIMD, représente un catalyseur et une plate-forme d’harmonisation pour créer des opportunités en termes de développement et de partage des connaissances et d’initiation d’opportunités de réseautage. L’UM6P permet le réseautage entre les universités en tant que productrices de connaissances, les entreprises en tant qu’acteurs économiques et de développement durable, ainsi que d’autres parties prenantes.

De son côté, la Bourse de Casablanca vise à promouvoir le développement durable, en encourageant au quotidien l’ensemble des acteurs du marché à faire de la RSE un vecteur majeur de l’économie nationale, basé sur le DD. En plus de la cotation des titres, la Bourse de Casablanca se veut une plateforme d’émergence et d’échange d’idées pour l’optimisation de la compétitivité des entreprises, l’amélioration de leur gouvernance, ainsi que l’optimisation de la création de richesse sociale et environnementale qui en résultent.

Cette remise de prix, au-delà de l’évaluation des actions entreprises par les entreprises, intègre également un volet d’analyse exhaustive des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Ce concours est la 3ème édition d’une initiative qui se veut être renouvelée chaque année. En partenariat avec la Bourse de Casablanca, Finance Montréal et l’UQAM, la CAIMD souhaite étendre le concours et les programmes de formation à d’autres pays africains tels que la Tunisie et la Côte d’Ivoire.

Cette expansion s’inscrit dans la continuité de la mission de l’UM6P, qui consiste à ouvrir les initiatives de ses laboratoires au continent. Ainsi, la CAIMD vise à consolider sa contribution à la formation de divers publics académiques clés, notamment les doctorants, les professeurs universitaires spécialisés en méthodes quantitatives ou qualitatives, ainsi qu’à la rédaction d’articles scientifiques.

Lancée en 2020, la chaire CAIMD aspire à devenir un point focal et un centre d’excellence international dans la recherche, l’éducation et le renforcement des capacités pour attirer et organiser des réseaux de chercheurs, d’étudiants et d’entreprises leaders dans le domaine du management du DD.



Vivo Energy Maroc a lancé l’édition 2024 de son Innovation Camp, un programme d’appui à l’entrepreneuriat à vocation éducative, en partenariat avec Injaz Al-Maghrib. 

Cette édition permet aux étudiants de l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers de Casablanca (ENSAM-Casablanca), organisés en équipes et encadrés par les collaborateurs volontaires de l’entreprise, de réfléchir en utilisant les méthodes de l’innovation. L’aboutissement de leur réflexion est de conceptualiser des solutions capables de répondre à la question thématique : « Comment mettre la nature au cœur de la station-service et en faire un modèle de gestion durable de l’eau en termes de rationalisation de la consommation d’eau potable et de recyclage des eaux usées ? ».

« L’Innovation Camp est un rendez-vous annuel qui met en lumière la créativité et la mobilisation de la jeunesse estudiantine marocaine pour créer un impact écologique, durable et économique. Les étudiants participants de cette édition ont démontré que l’innovation est incontournable pour résoudre les défis du Royaume, notamment sur les questions de durabilité et de gestion rationnelle de l’eau. », a déclaré Hind Mejjati Alami, Directrice Communications & RSE de Vivo Energy Maroc.

Vivo Energy Maroc mobilise ses collaborateurs volontaires qui accompagnent et conseillent les étudiants. L’Innovation Camp donne la possibilité aux jeunes intéressés par l’entrepreneuriat et le monde de l’entreprise un encadrement complet pour acquérir des connaissances et des expériences pratiques ainsi que le contact avec des professionnels du secteur.

« La collaboration entre INJAZ Al-Maghrib et Vivo Energy Maroc a pour objectif de promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation chez la jeunesse marocaine. Cette alliance stratégique nous permet de conjuguer notre expertise et nos ressources pour contribuer à améliorer les capacités entrepreneuriales de nos jeunes étudiants et les sensibiliser à la construction d’un avenir prospère et durable. », a déclaré Wafaa Guessouss, Présidente d’Injaz Al-Maghrib.

L’éducation représente pour Vivo Energy Maroc un axe majeur de son action citoyenne. Dans le cadre du Company Program, organisé en parallèle avec l’Innovation Camp, les collaborateurs de l’entreprise se portent volontaires chaque année pour accompagner de jeunes étudiants dans la création de Junior Entreprises. De 2009 à 2023, le partenariat entre Vivo Energy Maroc et Injaz Al-Maghrib a permis la formation entrepreneuriale de plus de 10 000 étudiants et la création de 120 Junior Entreprises. Vivo Energy Maroc est également engagé en faveur de la sécurité routière et de l’environnement à travers une programmation riche d’actions et d’événements organisés dans le cadre de sa responsabilité sociale et environnementale.



Une réunion consacrée à l’examen de la situation hydrique et l’approvisionnement en eau dans la région Dakhla-Oued Eddahab a été tenue, le 3 juin à Dakhla, dans le but de s’informer des principaux projets hydriques et de leur état d’avancement.

Présidée par la Wali de la région Dakhla-Oued Eddahab, gouverneur de la province d’Oued Eddahab, Ali Khalil, en présence du gouverneur de la province d’Aousserd, Abderrahaman El Jaouhari, cette rencontre a été marquée par des présentations axées sur la situation hydrique dans la région et les mesures entreprises pour mettre en œuvre les projets programmés dans les délais impartis.

Lors de cette réunion, un exposé a été présenté par la directrice provinciale d’Oued Eddahab de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE) -Branche Eau-, Nadia Bentaleb, dans lequel elle a mis l’accent sur le plan d’urgence pour garantir l’approvisionnement en eau potable dans la région et sur les mesures préventives visant à préserver les ressources hydriques.

Dans ce cadre, Mme Bentaleb a fait remarquer que la ville de Dakhla connaît un déficit en eau de 28% et un faible niveau de la nappe phréatique et du débit de forages face à une demande croissante en eau, en plus du vieillissement des canalisations des réseaux de distribution dans les anciens quartiers de la ville.

De même, elle a passé en revue une batterie de mesures urgentes entreprises par l’Office pour faire face au stress hydrique dans la région.

Parmi ces mesures urgentes figure le projet de renforcement de la capacité de production de la station de traitement de Taourta, avec une augmentation supplémentaire de 70 litres par seconde, mobilisant une enveloppe budgétaire de 24 millions de dirhams (MDH).

Il s’agit également de la mise en place d’une station compacte d’enlèvement de métaux, d’une capacité de production supplémentaire d’environ 5 litres par seconde, soit l’équivalent de 432 T par jour, pour un coût de 5 MDH.

Mme Bentaleb a aussi mis l’accent sur le renouvellement du canal d’adduction d’eau reliant le réservoir de 1.000 m3 à Taourta et le réservoir de 500 m3 au quartier Nahda, pour un montant global de 20,8 MDH.

En outre, elle a mis l’accent sur le projet relatif à la réalisation d’un réservoir semi enterré d’une capacité de 1500 m3 (6,9 MDH), ajoutant qu’un autre projet relatif à la restauration et le renforcement du réseau de distribution à Dakhla a mobilisé un montant de 72,3 MDH.

Dans l’objectif de parvenir à une solution définitive et durable pour approvisionner la ville de Dakhla et ses environs de l’eau potable, Mme Bentaleb a relevé que l’ONEE -Branche Eau- est en cours de réaliser une station de dessalement de l’eau de mer à Bir Anzarane, nécessitant un montant global de 450 MDH, précisant qu’elle va produire environ 7 millions T d’eau potable par an et augmenter la capacité de stockage de l’eau potable de 23.000 T à 35.500 T.

Cette rencontre s’est déroulée en présence du président du Conseil de la région Dakhla-Oued Eddahab, El Khattat Yanja, du directeur de l’Agence du Bassin Hydraulique de Sakia El Hamra et Oued Eddahab, Sidi Mokhtar El Kanti, d’élus et des chefs des services extérieurs concernés par le secteur de l’eau.



Tarik Moufaddal, que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommé le 1er Juin Président-Directeur Général de Moroccan Agency for Sustainable Energy (MASEN), est titulaire d’un Master en sciences de l’Ecole des Mines de Paris et d’un diplôme d’Ingénieur de l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs.

Jusqu’à sa nomination par le Souverain, M. Moufaddal a assuré les fonctions de Directeur Solutions de Mobilité France à Total Energies.

Il a occupé plusieurs autres postes, notamment en tant que Directeur Général de Total Energies Tanzanie (2019-2022), Manager de projets M&A et Stratégie à Total Energies France (2013-2015), Supply Manager à Total Energies Afrique (2011-2013) et Strategy and Business Development Manager à Air Total International (2007-2011).



Tarik Hammane, que SM le Roi Mohammed VI a nommé le 1er Juin directeur général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau portable (ONEE), est titulaire d’un Master spécialisé en génie des systèmes automatisés de l’Institut national des sciences appliquées (INSA) de Lyon.

Ingénieur en génie électrique (INSA-Lyon), M. Hammane occupait, depuis 2023, le poste de directeur général délégué de MASEN.

Il a exercé, en 2022, en tant que vice-président en charge des activités de développement hydrogène de TOTAL Eren et directeur général des filiales Afrique du Nord dans le même groupe.
Entre 2017 et 2022, M. Hammane a occupé le poste de directeur de développement chez MASEN, après avoir assuré, entre 2009 et 2017, les fonctions de directeur des projets et du programme production à l’ONEE.

Il a été, de 2007 à 2009, chef de la division Turbines à gaz à l’Office National de l’Electricité et de l’Eau portable.



Les lauréats du concours Solar Decathlon Africa-Design Challenge 2024, organisé à l’initiative de l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN), ont été récompensés, le 7 juin à Benguérir.

Organisé sous l’égide du ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, en collaboration avec le Green Energy Park et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et avec le soutien du Département de l’Énergie des États-Unis, le concours a vu la participation d’équipes comprenant plus de 250 étudiants et chercheurs de six pays.

Ces équipes, représentant plus de 70 universités et écoles, ont présenté des prototypes de maisons à haute efficacité énergétique intégrant les technologies les plus récentes.

Ainsi, l’équipe “Eco-terra” de l’École Nationale d’Architecture (ENA) de Marrakech a remporté le prix de la catégorie résidentielle, tandis que le prix de la catégorie commerciale a été décerné à l’équipe “Innovex” de l’ENA de Rabat et de l’école “SupMTI” de Rabat.

Le prix de la construction communautaire est revenu à l’équipe “Buiclay” de l’École Supérieure de Technologie de Salé, à l’École Nationale Supérieure des Arts et Métiers de Rabat et à l’ENA de Rabat.

Les innovations remarquables comprenaient des systèmes photovoltaïques avancés où les équipes ont utilisé des panneaux solaires de nouvelle génération, optimisés pour une production d’énergie maximale même dans des conditions de faible luminosité, et des systèmes de stockage d’énergie utilisant des batteries haute capacité et des solutions de stockage thermique, garantissant une plus grande autonomie énergétique.

Il s’agit, en outre, une gestion intelligente de l’énergie grâce à l’intégration de systèmes de gestion de l’énergie basés sur l’intelligence artificielle, permettant d’optimiser la consommation d’énergie en temps réel, ainsi que l’utilisation de matériaux de construction durables et recyclables.

Il a été aussi question, de techniques de construction innovantes, appliquant des méthodes de construction modulaire et préfabriquée, réduisant ainsi les déchets et améliorant l’efficacité de l’utilisation des ressources.

Le Solar Decathlon Africa Design Challenge, s’est concentré particulièrement sur la construction durable, démontrant l’importance de combiner innovation et durabilité dans les projets, en intégrant des pratiques de construction qui réduisent l’impact environnemental tout en maximisant l’efficacité des ressources.

Les conceptions des prototypes montrent comment les techniques de construction durable peuvent être appliquées à grande échelle, influençant positivement le secteur de la construction.

Les équipes ont également dévoilé, en utilisant des matériaux disponibles localement et respectueux de l’environnement, des processus de construction efficaces et des technologies intelligentes, durable et performantes dans la construction des bâtiments du futur.

À cet égard, Samir Rachidi, directeur général de l’IRESEN, a déclaré que le concours a vu la participation d’équipes multidisciplinaires d’étudiants universitaires, ayant conçu des bâtiments à haute performance utilisant des modèles de construction durable et des matériaux locaux accessibles.

Il a ajouté que ces équipes se sont distinguées par des projets exemplaires, mettant en avant le potentiel énorme des jeunes talents aux niveaux national, continental et international, pour réaliser une transition durable dans le secteur de la construction et de l’urbanisme.

Pour sa part, Maryam El Bazzi, de l’équipe “Eco-terra” lauréate de cette édition, a exprimé sa joie de cette victoire, expliquant que l’équipe s’était concentrée sur les défis techniques et énergétiques ainsi que sur la qualité des espaces intérieurs en tenant compte du bien-être des habitants.

Selon les organisateurs, le Challenge a connu un “succès retentissant”, démontrant le potentiel énorme des jeunes talents internationaux pour transformer le secteur de la construction durable à travers les projets présentés cette année, qui sont considérés comme des modèles pour les initiatives de construction verte et de développement durable à l’avenir.






L’ambassadeur du Maroc aux États-Unis, Youssef Amrani a pris part, le 10 juin à Washington, à une réunion présidée par la Sous-secrétaire d’État américaine chargée du contrôle des armements et de la sécurité internationale, Bonnie Jenkins, portant sur le Dialogue soutenu sur l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, la science et la technologie (SDPU).

Au cours de cette réunion tenue au siège du département d’Etat, M. Amrani a salué les efforts déployés dans le cadre de l’initiative SDPU, “une plateforme importante et un partenaire précieux” pour la coopération scientifique et technologique dans divers secteurs clés, notamment l’eau, l’environnement, l’alimentation et la santé.

Il a précisé que les objectifs de cette initiative sont conformes aux priorités nationales du Maroc énoncées dans le Nouveau modèle de développement, ainsi qu’aux engagements du Royaume envers les Objectifs de développement durable (ODD).

L’ambassadeur a rappelé à cet égard que le Maroc participe activement aux activités liées aux SDPU notamment à travers ses agences compétentes, à savoir le Centre national de l’énergie, des Sciences et des Technologies nucléaires (CNESTEN) et l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR).

Depuis son adhésion à l’AIEA en 1957, le Maroc a introduit les techniques nucléaires à des fins pacifiques dans divers secteurs et a bénéficié d’une coopération et d’un appui importants de l’AIEA, notamment à travers des formations, des expertises et l’acquisition d’équipements de pointe.

Et d’ajouter que l’AMSSNuR et le CNESTEN sont tous deux reconnus, aux niveaux régional et continental, comme des centres d’excellence en matière de renforcement des capacités, de formation et d’appui technique, ainsi que de promotion de la réglementation en la matière.

Evoquant l’assistance accordée par le Maroc aux pays africains dans ce domaine, l’ambassadeur a exprimé la disposition du Royaume à œuvrer au développement d’initiatives de coopération triangulaire et multilatérale, impliquant d’une part le SDPU et l’AIEA, et d’autre part les États membres intéressés.

De tels partenariats permettraient, a-t-il dit, de renforcer davantage les connaissances et l’expertise dans ce domaine important à travers l’Afrique.

Le SDPU est une initiative visant à soutenir la poursuite des progrès et le droit de tous aux avantages des utilisations pacifiques de la technologie nucléaire, tels qu’ils ont été consacrés par le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Cette initiative ambitionne également de créer une plateforme coopérative pour mieux faire connaître les domaines dans lesquels les technologies nucléaires ont le plus d’impact, dans le cadre de la réalisation des ODD.