L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Portable (ONEE) et la Société Nationale tchadienne de l’Électricité (SNE) ont signé, le 24 février à N’Djamena, deux contrats dans le cadre d’un Projet intégré d’électrification rurale alimenté par la production solaire au Tchad.
Signés par le Directeur Général de l’ONEE, Tarik Hamane, et le Directeur Général de la SNE, Saleh Ben Haliki, les deux contrats relatifs à ce projet s’inscrivent dans le cadre de la poursuite du développement de l’Office en Afrique, ainsi que du partage de son expertise dans les métiers d’électricité avec divers pays du continent.

Ce projet intégré, financé par la Banque Islamique de Développement (BID) dans le cadre de l’initiative ONEE-BID pour l’appui à l’électrification rurale en Afrique Sub-Saharienne, vise à améliorer l’accès à l’électricité dans les zones rurales tchadiennes.

Il consiste en la réalisation de mini réseaux alimentés par une centrale solaire de 3 MWc et la construction d’un poste élévateur 15/33 kV pour électrifier 20 localités.

Ainsi, le premier contrat porte sur l’assistance technique pour l’achèvement des travaux liés à la construction de la centrale solaire, à la mise en place des réseaux de distribution et l’implantation d’un poste source. Le second contrat vise à renforcer les compétences des cadres et techniciens de la SNE.

Une convention cadre a également été signée, à travers laquelle l’ONEE s’engage à apporter une assistance technique à la SNE en vue d’améliorer les performances tout en assurant un transfert de compétences aux ingénieurs et techniciens de la SNE.

La signature de ces contrats constitue une nouvelle preuve de l’engagement de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable à contribuer à accompagner les sociétés nationales d’électricité africaines pour accroître les taux d’électrification, améliorer les performances des réseaux électriques et assurer l’intégration des énergies renouvelables.



La Société d’Ingénierie Énergétique (SIE) annonce la création officielle de l’Association des Super ESCOs d’Afrique (ASEA), première plateforme panafricaine dédiée à la promotion de la transition énergétique et au développement durable.

“C’est avec une grande fierté que la Société d’Ingénierie Énergétique – SIE – annonce la création officielle de l’Association des Super ESCOs d’Afrique (ASEA), une plateforme d’échange entre les Super ESCOs africaines, dédiée à la promotion de la transition énergétique et au soutien du développement durable au niveau du continent africain”.

L’ASEA a pour objet de contribuer au développement des Super ESCOs en Afrique, tout en renforçant les capacités managériales et professionnelles des ressources humaines du secteur à travers des activités de formation, d’information, d’échanges d’expériences, ainsi que d’études et de recherches approfondies.

Cette initiative vise également à encourager l’émergence de solutions adaptées aux spécificités du continent africain en matière d’efficacité énergétique et de décarbonation. L’ASEA vise à promouvoir la recherche de solutions concrètes en efficacité énergétique et en solutions technologiques de décarbonation, faciliter le dialogue entre les acteurs publics et privés, et encourager la coopération internationale des Super ESCOs africaines.

Elle contribue au développement durable en facilitant la valorisation des crédits carbone et en mobilisant des financements pour des projets d’efficacité énergétique et de décarbonation à travers un réseau de partenaires financiers. Son action s’inscrit dans une perspective de croissance économique et sociale durable pour l’Afrique.

L’ASEA entend également jouer un rôle clé dans la mobilisation de l’expertise et de l’assistance technique nécessaires pour l’opérationnalisation des Super ESCOs, en œuvrant pour une meilleure efficacité dans le secteur de l’énergie. Cette nouvelle structure s’inscrit dans la volonté de dynamiser l’action collective en matière de gestion énergétique sur le continent, en offrant une plateforme pour le partage de savoir-faire et la mise en œuvre de projets novateurs et adaptés en lien avec les enjeux énergétiques actuels.

Avec l’appui des membres fondateurs et des partenaires stratégiques, l’ASEA aspire à devenir un acteur reconnu du développement durable en Afrique, en contribuant activement à la lutte contre le changement climatique et à l’amélioration des conditions de vie des citoyens africains.

Le Conseil de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE), tenu le 19 février, a pris une décision portant approbation de la séparation comptable des activités de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).

Cette décision résulte d’un long processus de collaboration conjointe, entre l’ANRE et l’ONEE, pour mener à bien ce chantier complexe et stratégique qui constitue le socle de la régulation du secteur de l’électricité au Maroc.

La loi n°48-15 relative à la régulation du secteur de l’électricité et à la création de l’ANRE, telle que modifiée et complétée, prévoit que “pour mettre en œuvre la séparation comptable, l’ONEE élabore et soumet à l’ANRE aux fins d’approbation : les périmètres respectifs des activités liées à la production, au transport, à la distribution d’énergie électrique et, le cas échéant, aux autres activités de l’ONEE, ainsi que les règles d’imputation, parmi les périmètres précités, des postes d’actif et de passif ainsi que ceux des charges et produits, outre les principes déterminant les relations financières entre les activités comptablement séparées”.

En vue de mener à bien ce chantier, l’ANRE a défini, en collaboration étroite avec l’ONEE, un cadre méthodologique de structuration de la séparation comptable des activités de l’Office qui soit, à la fois, adapté aux spécificités du secteur électrique marocain et aligné avec les standards internationaux.

La mise en œuvre de la séparation comptable des activités de l’ONEE vise à fournir les conditions d’une transparence sur les coûts des différentes activités de l’Office, tenant compte des enjeux liés à la régulation tarifaire et en cohérence avec les objectifs d’ouverture à la concurrence, renforçant ainsi la crédibilité du marché électrique national.

Cette séparation comptable vise, également, à préparer graduellement les conditions de l’indépendance de la gestion du Gestionnaire du Réseau Électrique National de Transport (GRT) et ce, en attente de confier la gestion du réseau électrique national de transport à une entité jouissant d’une personnalité morale distincte de celle de l’ONEE, tel que prévu par la législation en vigueur.

Les principes de la séparation comptable adoptés imposent une stricte dissociation comptable entre les activités exercées actuellement par l’ONEE relevant de sa branche Électricité, avec l’objectif, entre autres, de prévenir toute subvention croisée entre les activités régulées et celles ouvertes à la concurrence au sein de l’ONEE et à assurer, en conséquence, un cadre transparent et loyal, tout en veillant à éliminer les sources de discrimination entre les opérateurs concernés.

En outre, la mise en œuvre de la séparation comptable constitue un signal fort et un facteur additionnel d’attractivité des investisseurs, notamment étrangers, pour développer leurs projets au Maroc.

Le chantier de la séparation comptable s’inscrit, enfin, dans le cadre des réformes menées par les pouvoirs publics pour la restructuration du secteur de l’électricité visant les acteurs clés de ce secteur en vue d’en faire des instruments efficaces de la réussite de la transition énergétique conformément à la Vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Consciente des enjeux de cette réforme, l’ANRE mettra en place des mécanismes de monitoring et de suivi afin d’assurer l’application effective de cette séparation comptable. Ce jalon stratégique constitue une avancée déterminante vers un marché électrique plus compétitif et efficace.







L’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE) a annoncé la fixation, pour la première fois, du tarif d’utilisation des réseaux électriques de moyenne tension de la distribution (TURD) pour la période de régulation allant du 1er mars 2025 au 28 février 2027.

A l’issue de son Conseil tenu mercredi, l’ANRE a décidé de fixer le TURD à 5,92 centimes le kilowattheure. Ce tarif sera ajusté, une année plus tard, par le taux d’inflation pour refléter les conditions économiques.

Cette décision constitue un jalon important dans la régulation du secteur de l’électricité au Maroc, marquée par l’adoption du principe d’un tarif unique sur l’ensemble du territoire national, explique l’Autorité, ajoutant que ce choix simplifie la structure tarifaire, surtout dans un contexte marqué par la création et la mise en place progressive des Sociétés Régionales Multiservices (SRM) créées en vertu de la loi n°83-21.

Le choix d’une période de deux ans est aussi spécifique à ce contexte. Il est, également, animé par la volonté de l’ANRE de réaliser une révision conjointe avec la tarification de l’utilisation du réseau électrique national de transport dont la validité de sa première période tarifaire expirera début 2027. 

Cette nouvelle tarification donne de la visibilité aux investisseurs et vise à accélérer les efforts de la décarbonation de l’économie nationale, surtout à la veille de l’application de la taxe carbone en début 2026, et ce en parfaite cohérence avec les Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en matière de transition énergétique de notre pays avec des objectifs très ambitieux pour le développement des énergies renouvelables.

La fixation du TURD est le fruit d’un long processus de larges concertations, tant directes avec les parties prenantes du secteur électrique national que publiques à travers la consultation du grand public via le site Internet de l’ANRE. 

Tout cela a aidé l’ANRE à définir une construction tarifaire qui s’est appuyée sur une méthodologie largement partagée et débattue en amont de la fixation de ce tarif.

La fixation du TURD répond à la volonté de l’ANRE de simplifier et de clarifier la répartition des coûts liés à l’utilisation des réseaux électriques de moyenne tension de la distribution. En adoptant cette approche, l’Autorité garantit une tarification transparente pour l’ensemble des consommateurs, assurant que chacun contribue de manière juste aux coûts d’utilisation du réseau. 

Le tarif fixé par l’ANRE permet une prévisibilité accrue pour les utilisateurs du réseau et constitue, également, un pilier essentiel pour renforcer l’efficacité de la gestion des opérateurs de réseaux.

Cette nouvelle tarification vient compléter le dispositif tarifaire déjà conçu dans le cadre des dispositions de la loi n°48-15 telle que modifiée et complétée. Elle contribuera à garantir un accès équitable, transparent et non-discriminatoire aux réseaux électriques de moyenne tension de la distribution tout en promouvant une régulation efficace, notamment d’un point de vue économique.

Par ailleurs, et en application de la décision n°02/24 du 5 février 2024 fixant le tarif d’utilisation du réseau électrique national de transport, le Conseil de l’ANRE a adopté également la décision portant ajustement dudit tarif. C’est ainsi que le tarif d’utilisation du réseau électrique national de transport (TURT) est fixé à 6,68 centimes le kilowattheure au 1er mars 2025 alors que la rémunération des services système (TSS) est fixée à 6,64 centimes le kilowattheure pour la même période.





Vivo Energy Maroc renouvelle son partenariat historique avec l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA) pour la période 2025-2028. La signature de cette convention s’est déroulée en marge de la quatrième Conférence Ministérielle Mondiale sur la sécurité routière, dont Vivo Energy Maroc est l’un des principaux partenaires.

Cette nouvelle convention renforce l’engagement des deux partenaires dans la promotion de la sécurité routière et prévoit le déploiement de programmes innovants de sensibilisation pour les trois prochaines années. 

Elle s’appuie sur le succès d’initiatives conjointes phares telles que la plateforme dédiée à la sécurité sur les routes marocaines #CODEWAHED. En parallèle de nouvelles actions et formations sont développées pour répondre aux enjeux de la sécurité routière au Maroc. Initié depuis 2019, le programme de sensibilisation #CODEWAHED est également présenté en compétition au Festival Mondial du Film sur la Sécurité Routière, organisé en marge de la conférence.

« Le renouvellement de ce partenariat historique avec la NARSA, à l’occasion de cet événement mondial inédit au Maroc, témoigne de notre engagement durable pour la sécurité routière. Il traduit également notre volonté commune depuis 16 ans de porter toujours plus haut les standards de la prévention routière au Maroc, en proposant des initiatives toujours aussi marquantes pour la sécurité de nos communautés », a déclaré Matthias de Larminat, Directeur Général de Vivo Energy Maroc.

« Cette convention s’inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat de la NARSA avec les différents partenaires, notamment les acteurs économiques, en tant que partenaires clés dans la promotion de la sécurité routière », a souligné Benacer Boulaajoul, Directeur de l’Agence Nationale de la Sécurité Routière.

À travers ce partenariat renouvelé et sa participation active à la Conférence Mondiale sur la sécurité routière, Vivo Energy Maroc réaffirme son engagement pour des routes plus sûres et une mobilité sans danger pour tous. Cette ambition illustre la volonté de l’entreprise de contribuer activement à l’amélioration de la sécurité routière auprès de l’ensemble de ses parties prenantes et des usagers de la route.

Parallèlement à son engagement pour la sécurité routière, Vivo Energy Maroc continue le renforcement de son action sociale à travers le déploiement de plusieurs programmes structurants. À travers sa politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) qui s’articule autour de trois axes majeurs : la santé à travers la prévention routière, l’éducation et les énergies renouvelables, l’entreprise réaffirme sa vision d’un développement durable et inclusif au service des communautés.

Dans le cadre de son programme annuel de maintenance du réseau d’assainissement liquide, la Société Régionale Multiservices (SRM) Marrakech-Safi poursuit ses efforts constants pour garantir la qualité de ce service public, en mettant en œuvre un plan proactif de réhabilitation et de mise à niveau des réseaux, en prévision des défis pouvant résulter des précipitations durant la saison hivernale.

En dépit de ces efforts, certaines zones souffrant d’une infrastructure fragile ont connu des dysfonctionnements au niveau du réseau d’assainissement liquide après les récentes pluies.
Dans ce contexte, la société a veillé à mobiliser toutes les ressources humaines et logistiques disponibles pour assurer une gestion efficace du service d’assainissement et atténuer les impacts des pluies sur les réseaux.

La société tient aussi à souligner que la mise à niveau et la réhabilitation du réseau d’assainissement liquide constituent l’une des priorités inscrites dans son programme d’investissement.
La SRM Marrakech-Safi s’engage également à élaborer un schéma directeur intégré pour le secteur d’assainissement liquide, visant à diagnostiquer la situation actuelle, identifier les points de défaillance et à établir une vision stratégique pour le développement des réseaux et des infrastructures afin d’améliorer leur performance.

À cet effet, et en se basant sur les résultats de ces études, la société s’engage à réaliser des investissements ambitieux pour réhabiliter les réseaux d’assainissement liquide au niveau de la région, en s’inscrivant dans le cadre du développement durable et de l’amélioration de la qualité des services rendus aux citoyens.



Vivo Energy Maroc et Royal Air Maroc ont lancé, le 20 février, le premier vol reliant le Maroc et l’Europe, neutre en carbone et avitaillé en carburant d’aviation durable (Sustainable Aviation Fuels- SAF).

Il s’agit du vol Marrakech-Paris, opéré par un avion de type Boeing 737 NG transportant 151 passagers, qui a été réalisé par la Compagnie aérienne marocaine. L’appareil a décollé de l’aéroport Marrakech Menara à 16h20 pour une durée de vol de trois heures jusqu’à l’aéroport Paris-Orly.

Cette initiative souligne l’engagement des deux entreprises en faveur d’une aviation plus durable au Maroc, tout en contribuant à un tourisme plus responsable alors que le Royaume est devenu la destination touristique préférée en Afrique.

Cette avancée majeure résulte d’un partenariat stratégique entre Vivo Energy Maroc et Royal Air Maroc, mettant en lumière leur volonté commune d’accélérer la transition énergétique du transport aérien.

Le vol AT740 reliant Marrakech à Paris-Orly renforce le positionnement du Maroc comme pionnier dans l’utilisation des carburants durables en Afrique. Une approche d’autant plus proactive, que la réglementation européenne impose depuis 2025 un minimum de 2% de SAF pour les ravitaillements effectués en Europe.

“Cette livraison de SAF représente une avancée majeure dans notre engagement pour la décarbonation du secteur aérien. En tant que l’un des principaux acteurs de la distribution de carburants au Maroc, nous sommes fiers de contribuer activement à la transition énergétique du pays”, a indiqué Matthias de Larminat, Directeur général de Vivo Energy Maroc.
De son côté, le Président Directeur Général de Royal Air Maroc, Hamid Addou, a relevé que “cette initiative conjointe entre Royal Air Maroc et Vivo Energy Maroc vise à démontrer notre engagement concret en faveur d’une aviation plus responsable et d’un impact carbone plus réduit”.

“”D’autre part, l’utilisation du carburant SAF sur ce vol Marrakech-Paris est une première entre le Maroc et l’Europe”.

Dans le cadre de cette opération, Vivo Energy Maroc a fourni un mélange alliant un composant synthétique renouvelable et un carburant conventionnel. Cette composition optimale permet une réduction significative des émissions de CO2 en volume de 10 tonnes. L’utilisation de SAF a permis de réduire environ un tiers des émissions totales de ce vol.

Le carburant d’aviation durable (SAF) de Vivo Energy utilisé dans le cadre de cette opération est produit à partir de matières premières renouvelables comme la biomasse, les huiles usagées ou les déchets municipaux.

Son utilisation permet de réduire jusqu’à 80% des émissions de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie par rapport au carburant conventionnel.

Le SAF présente l’avantage majeur d’être utilisable directement dans les moteurs d’avion existants sans modification technique, ce qui en fait une solution immédiatement déployable pour décarboner le transport aérien.

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie globale de développement durable de Vivo Energy Maroc, qui vise à accompagner ses clients et partenaires dans leur transition énergétique. L’entreprise poursuit ses investissements dans des solutions innovantes pour réduire l’empreinte carbone du secteur des transports au Maroc, confirmant ainsi son rôle de leader dans la transition vers une mobilité plus durable

Avec ce vol, Vivo Energy Maroc et Royal Air Maroc réaffirment leur rôle de précurseurs dans la décarbonation du transport aérien, en ligne avec les objectifs internationaux de lutte contre le changement climatique.





Le Maroc se positionne comme l’un des pays les plus compétitifs dans le domaine des énergies renouvelables, a affirmé la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, dans une interview accordée à “Bloomberg TV”, en marge de la 61e Conférence de Munich sur la sécurité (MSC-2025).

“Nous assistons à une reconfiguration des chaînes de valeur où les acteurs les plus compétitifs émergent. Je suis convaincue que le Maroc fait partie des pays hautement

compétitifs, capables de s’imposer sur le marché mondial des énergies renouvelables”, a dit Mme Benali, qui intervenait dans le cadre de l’émission “Horizons Middle East and Africa” du célèbre média américain.

Interrogée en duplex sur l’avenir des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables, Mme Benali a insisté sur la nécessité d’un plan structuré pour financer la transition énergétique, soulignant que la compétitivité des acteurs émergents repose désormais sur leur capacité à s’adapter aux nouvelles chaînes de valeur de l’énergie verte.

À cet égard, la ministre a mis en avant l’expérience du Maroc en matière de développement des énergies renouvelables (15 ans d’expérience) et d’attraction des investissements privés (plus de 30 ans), des leviers ayant largement contribué à l’essor du secteur et à la modernisation des infrastructures énergétiques dans le Royaume.

Elle a souligné, dans ce cadre, la stratégie marocaine visant à renforcer l’intégration régionale en tant que corridor OTC (Originate, Transit, Certify), à la croisée de l’Afrique, de l’Europe et de l’atlantique en matière énergétique.

Par ailleurs, la ministre a rappelé que le Maroc, qui a dépassé son objectif initial de 42% de capacité installée en énergies renouvelables dans son mix énergétique, vise désormais 52% avant 2030, précisant que les investissements annuels dans le secteur ont été triplés et ceux dédiés aux réseaux électriques multipliés par cinq.

Dans le domaine de l’hydrogène vert, Mme Benali a indiqué que le Royaume adopte une approche progressive, s’appuyant sur un cadre réglementaire favorable aux investisseurs internationaux et sur des infrastructures adaptées. Plusieurs consortiums internationaux ont déjà manifesté leur intérêt pour le développement de cette filière stratégique, a-t-elle affirmé.





Le secrétaire d’État au ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, Jochen Flasbarth, a salué, le 15 février en marge de la 61e Conférence de Munich sur la Sécurité (MSC-2025), les avancées du Maroc dans le domaine des énergies propres, en particulier l’hydrogène vert. “Le Maroc est désormais en mesure de faire une offre au monde et ne se considère plus uniquement comme un récipiendaire de soutien”, a-t-il affirmé dans une déclaration à la MAP, à l’issue d’une rencontre bilatérale avec la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Les relations maroco-allemandes se sont renforcées ces dernières années, a souligné le responsable allemand, notant que ses entretiens avec Mme Benali ont particulièrement porté sur les prochaines étapes visant à approfondir davantage le partenariat entre les deux pays. 

Il a, par ailleurs, salué l’engagement du Maroc en faveur du renforcement du système de développement de l’ONU, exprimé par Mme Benali lors du panel du Haut niveau sur le sujet organisé dans le cadre de la 61e Conférence de Munich sur la sécurité.



La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, s’est entretenue avec le secrétaire d’État au ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, Jochen Flasbarth, samedi en marge de la 61e Conférence de Munich sur la Sécurité (MSC-25).

Lors de cette rencontre, les deux responsables ont échangé sur les moyens de renforcer le partenariat bilatéral en matière de transition énergétique, avec un accent particulier sur le développement des énergies vertes et le financement des infrastructures durables.

Mme Benali a, notamment, présenté à cette occasion le projet du corridor OTC (Originate, Transit, Certify), qui positionne le Maroc comme un acteur clé en matière de traçabilité énergétique conforme aux standards internationaux.

Pour sa part, M. Flasbarth a souligné l’excellence des relations entre le Maroc et l’Allemagne, mettant en avant la convergence des intérêts des deux pays dans le domaine du développement durable.

Il a également réaffirmé l’engagement de l’Allemagne à accompagner les initiatives visant à promouvoir les énergies propres et à renforcer les synergies entre les deux pays dans la transition vers une économie bas carbone.