Vivo Energy Maroc lance une initiative de sensibilisation au stress hydrique avec l’évènement « AGAFAY FOOTBALL 2024 ».  Cette manifestation novatrice combinant sport et engagement citoyen se tient les 7 et 8 octobre 2024 dans la région d’Agafay. 

Organisé avec le soutien de Vivo Energy Maroc, « AGAFAY FOOTBALL 2024 » a pour ambition de créer une mobilisation collective pour la préservation des ressources en eau. L’événement s’articule autour d’un match engagé opposant la Team des Héros – composée de légendes du football mondial, d’humoristes, et d’influenceurs – à l’équipe Maroc, regroupant d’anciens joueurs de l’équipe nationale du Maroc et du Kawkab Athlétique Club de Marrakech, ainsi que des artistes, humoristes et influenceurs marocains.

« À travers ce partenariat, nous tenons à souligner l’importance de l’engagement citoyen face à un défi de société, la gestion et la préservation de l’eau. AGAFAY FOOTBALL 2024 est une importante opportunité pour mobiliser les esprits autour de l’utilisation responsable des ressources hydriques », a déclaré Matthias de Larminat, Directeur Général de Vivo Energy Maroc.

En plus du match, l’événement comprend une visite d’une école primaire à Agafay, en partenariat avec la Fondation Zakoura. Dans le cadre de Mama Tabiaa, le programme de sensibilisation des jeunes au respect de l’environnement de Vivo Energy Maroc, des sessions pédagogiques sont organisées par des experts. Leur objectif est d’éduquer les enfants à la gestion responsable de l’eau, en s’inscrivant dans les efforts de la Fondation Zakoura pour le développement humain à travers l’éducation.

En parallèle, l’artiste Ed Oner anime des ateliers avec les enfants et la délégation des joueurs et artistes participant à l’événement, pour la création d’une fresque collective (tifo). Cette œuvre symbolique est déployée lors du match pour renforcer le message de sensibilisation sur le stress hydrique.

Cet événement s’inscrit pleinement dans la démarche de Vivo Energy Maroc visant à promouvoir un développement durable. L’entreprise continue de démontrer son engagement envers la responsabilité sociale et environnementale, en soutenant des initiatives en faveur de l’éducation, l’environnement et la sécurité routière. 

 

L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE)– branche Eau, a annoncé, la mise en service, de deux projets pour le renforcement et la sécurisation de l’alimentation en eau potable au niveau d’El Manzal (province de Sefrou) et Outata El Haj (province de Boulemane) ainsi que les douars relevant de ces deux villes.

Le projet d’El Manzal, dont l’exploitation a démarré le 20 septembre dernier, a porté sur la construction et l’équipement d’un nouveau forage d’eau à Ain El Ghrab, pour l’approvisionnement de la population de cette ville et les douars qui y relèvent en eau potable, après s’être assuré de la qualité de son eau, indique un communiqué de l’ONEE, faisant état d’un débit de 11 Litres/seconde.

L’Office a ajouté que le deuxième projet, dont l’exploitation a commencé le 23 septembre dernier, porte sur la construction et l’équipement d’un nouveau forage d’eau à Tissaf pour approvisionner les habitants d’Outat El Haj en eau potable après s’être assuré de la qualité de son eau. Ce forage permettra, selon la même source, de produire un débit allant jusqu’à 10 litres/seconde.

Ces opérations, réalisées en coordination avec l’Agence du Bassin Hydraulique de Sebou, interviennent dans le cadre de la poursuite des efforts de l’Office pour atténuer les effets des années successives de sécheresse, qu’ont connues ces régions à cause du manque des précipitations.
Selon le communiqué, ces projets, qui ont permis de répondre à la demande en eau potable dans ces localités, devront contribuer également à améliorer les conditions de vie des populations.
L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable a souligné que ses équipes travaillent sans relâche pour garantir l’approvisionnement des citoyens en eau potable dans les meilleures conditions, appelant les différents acteurs ainsi que les citoyens et citoyennes à rationaliser la consommation de cette denrées à travers une utilisation responsable et rationnelle.

 

La 27e édition du Salon leader des technologies vertes “Ecomondo”, prévue du 5 au 8 novembre au parc des expositions de Rimini (Italie), mettra l’accent sur l’Afrique et les défis environnementaux mondiaux, avec notamment la tenue du “Africa Green Growth Forum”, annonce le Groupe Italien des Expositions (Italian Exhibition Group – IEG). 

“Africa Green Growth Forum, ainsi qu’un large éventail de conférences mondiales, coordonnées par le Comité Scientifique d’Ecomondo, présidé par le Professeur Fabio Fava, mettent en avant, entre autres, le Plan Mattei, les exportations de déchets de produits textiles, la montée du niveau de la mer Méditerranée”, indique IEG dans un communiqué, précisant que plus de 100 représentants africains et délégations de 120 pays étrangers sont attendus à cette édition. 

Cité dans le communiqué, Corrado Peraboni, CEO de IEG a relevé que “la nouvelle édition présente une perspective de plus en plus internationale : 900 acheteurs et délégations de 120 pays sont attendus, notamment de la zone des Balkans, de l’Afrique subsaharienne, de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient, d’Amérique latine”. 

De son côté, Maurizio Ermeti, président de IEG, a fait savoir que cet événement de premier plan, qui est aujourd’hui à sa 27e édition, met en lumière l’Afrique et les défis environnementaux mondiaux avec un riche programme d’événements. 

Organisé par Ecomondo, le ministère italien de l’Environnement et de la Sécurité Énergétique et la Structure de Mission pour la mise en œuvre du Plan Mattei de la Présidence du Conseil des ministres italiens, avec la participation du ministère italien des Affaires étrangères et la Coopération Internationale et RES4Africa, “Africa Green Growth Forum” mettra l’accent sur le soutien du Plan Mattei pour la création d’un centre d’excellence au Maroc destiné à l’ensemble du continent africain pour la formation d’experts dans le secteur des énergies renouvelables, a précisé Alessandra Astolfi, responsable de la division Green&Technology de IEG. 

En outre, les thèmes relatifs à l’énergie, à l’agriculture, à l’économie circulaire et au développement socio-économique au Kenya seront également abordés. Le Plan Mattei soutient le développement de la filière des biocarburants en Afrique, auquel s’ajoute le support à l’utilisation et à la valorisation des déchets (huiles de cuisson usagées), à l’instar de ce qui a été fait par Eni, à travers le Fond Italien pour le Climat et l’International Finance Corporation (Groupe Banque Mondiale), avec un financement de 210 millions de dollars pour soutenir plus de deux cent mille petites entreprises agricoles. 

Par ailleurs, IEG fait savoir que plusieurs événements sont programmés portant sur les thèmes “L’élévation du niveau de la mer en Méditerranée, la menace oubliée” (mercredi 6 novembre), organisé par Ecomondo et l’UfM, et “Accélérer la coopération interrégionale bleue dans le bassin méditerranéen” (jeudi 7 novembre) à l’initiative d’Ecomondo & Cluster BIG Blue Italian Growth, du ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Il s’agit aussi d’un événement sur l'”Exportation des déchets textiles urbains et usagés” (vendredi 8 novembre) organisé par Ecomondo et UNIRAU.



Huawei, leader mondial des solutions énergétiques numériques, a été l’un des principaux sponsors de la 4ème édition du World Power-to-X Summit, tenue les 08 et 09 octobre à Marrakech, sous le thème “Élargir l’horizon du Power-to-X avec l’Offre Maroc : Ensemble pour un avenir propre et durable”.

Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ce sommet d’envergure a mis particulièrement en avant “L’offre Maroc”, positionnant le Royaume comme un acteur clé dans la transition vers une économie durable, en rendant l’hydrogène vert au cœur de cette offre, indique un communiqué de Huawei.

Organisé par l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN), en collaboration avec le Green H2 Cluster, l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et MASEN (Agence Marocaine de l’Énergie Durable), sous l’égide du Ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, cet événement prestigieux a réuni des experts, des industriels et des décideurs politiques pour discuter des innovations technologiques et des opportunités de développement dans le domaine du Power-to-X (PtX).
Fort du succès de l’édition précédente, le World Power-to-X Summit 2024 a rassemblé plus de 1.150 participants provenant de plus de 35 pays, représentant divers secteurs, avec des conférenciers de renom, des sessions de discussion de haut niveau et des réunions bilatérales fructueuses.

Pour Huawei, cette participation a mis en lumière l’engagement de l’entreprise à pousser les frontières de l’innovation énergétique, au service de la population et du développement économique du Maroc.

Dans son stand, l’entreprise a exposé ses dernières avancées dans le domaine des solutions énergétiques intelligentes, portant un accent particulier sur les technologies numériques et leur rôle dans la décarbonisation.

Cité dans le communiqué, le Directeur Technique de l’activité Smart PV de Huawei Northern Africa (Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale), Ahmed Rouizem, s’est félicité du succès de cette initiative d’envergure, relevant que la participation de Huawei à la 4è édition du World Power-to-X Summit reflète l’engagement de cette société à accompagner la transition vers une énergie propre et durable.

“Nous mettons notre expertise technologique au service de cette ambition, en intégrant des solutions numériques et électroniques qui répondent aux besoins croissants en énergie verte, notamment l’hydrogène, qui revêt une importance stratégique croissante pour le Maroc”, a ajouté M. Rouizem.

“En ligne avec la politique de transition énergétique ambitieuse et les investissements massifs engagés par le Maroc dans le domaine des énergies renouvelables, ce sommet d’envergure, né de la convergence de la vision de l’ensemble des partenaires, est une opportunité idoine de collaboration pour bâtir un avenir meilleur, en misant sur l’innovation et la réduction des émissions de carbone”, a souligné, pour sa part, Jad Zhao, Directeur Général du Département Digital Power chez Huawei Maroc.

“Fort de son expertise et savoir-faire, Huawei est fier de présenter ses dernières technologies et solutions numériques vertes pour soutenir activement ses partenaires, œuvrant de concert pour le développement durable de l’industrie de l’énergie hydrogène au Maroc et en Afrique”.

Dans un contexte de course vers la neutralité carbone, Huawei entend jouer un rôle central en développant des technologies qui allient efficacité et durabilité.

Le sommet a offert à l’entreprise une plateforme idoine pour exposer ses solutions innovantes dans le domaine du digital power, notamment en matière de gestion intelligente de l’énergie et d’optimisation des processus industriels.

Parmi les thématiques phares abordées au cours de cet événement figurent les défis technologiques liés à la production à grande échelle d’hydrogène vert, les nouveaux modèles de partenariats publics-privés, ainsi que les opportunités de financement pour accélérer le développement de projets PtX.

Le programme riche et varié de cette édition a compris des sessions plénières, des panels thématiques, des masterclass, des espaces de networking et un riche espace d’exposition, témoignant de l’importance de cette rencontre.

Huawei, qui fait de l’innovation technologique son principal levier de croissance, a profité de ce grand rendez-vous de l’industrie pour renforcer ses collaborations avec les acteurs de l’écosystème énergétique.

En s’appuyant sur ses solutions de pointe, l’entreprise entend contribuer à la transformation du secteur et au déploiement de projets énergétiques durables.

Le World Power-to-X Summit s’inscrit ainsi dans la stratégie globale de Huawei visant à promouvoir une transition énergétique inclusive et à accélérer le développement de solutions bas-carbone à l’échelle nationale et continentale.

A travers sa participation, Huawei réitère sa volonté de créer un impact solide et durable en tirant parti de l’innovation et de la collaboration.

Fondée en 1987, Huawei est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures de technologies de l’information et des communications (TIC) et d’appareils intelligents.

Cette société, qui compte 207.000 employés, est présente dans plus de 170 pays et régions.

Huawei s’est installé au Maroc en 2002, avec un premier bureau à Rabat puis à Casablanca.

En termes de création d’emplois, Huawei a généré au Maroc 8.000 emplois directs et indirects.





L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) vient de procéder à la mise en service du parc éolien de Jbel Lahdid de 270 mégawatts (MW), dans la province d’Essaouira.
Avec cette nouvelle réalisation, la capacité totale en énergie renouvelable du Royaume atteint désormais 5.440 MW, dont 2.400 MW d’origine éolienne, ce qui représente 45% de la capacité de production électrique nationale.

“Conformément aux Hautes Directives Royales visant à accélérer le développement des énergies renouvelables et à consolider la souveraineté énergétique du Royaume, l’ONEE continue de renforcer le parc national de production d’électricité d’origine renouvelable”.

“Grâce à la mise en service du parc éolien Jbel Lahdid, nous marquons une nouvelle étape dans notre engagement à renforcer l’indépendance énergétique du Royaume et à soutenir la lutte contre le changement climatique. Notre Pays continue d’avancer à grande vitesse vers l’atteinte de l’objectif ambitieux de 52% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique et ce, bien avant 2030”, a expliqué le directeur général de l’ONEE, Tarik Hamane.
Il a également réaffirmé la détermination de l’ONEE à soutenir activement cette transition, conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Situé le long de la route nationale entre Essaouira et Safi, le parc éolien Jbel Lahdid, installé sur trois crêtes, est équipé de 54 turbines de 5 MW chacune, dont plusieurs composantes ont été fabriquées au Maroc.

Il devra produire environ 952 GWh par an, soit la consommation électrique d’une ville de 1,2 millions d’habitants, comme Marrakech, Fès ou encore Tanger, permettant ainsi la réduction des émissions de CO2 de 580.000 tonnes par an.

Le parc éolien Jbel Lahdid a permis l’ouverture de plusieurs accès routiers d’une longueur de 74 km connectant plus de 14 communes rurales ainsi que la création de plus de 500 emplois directs, contribuant ainsi au développement socio-économique de la région.

Développé dans le cadre d’un partenariat public privé (PPP) avec les sociétés Nareva Holding et Enel Green Power, le projet du parc éolien Jbel Lahdid représente un investissement global d’environ 3,25 milliards de dirhams.

Le projet a bénéficié d’un financement concessionnel mobilisé par l’ONEE auprès des Institutions Internationales de financement (KfW et BEI) et de l’Union Européenne.



Une réunion préparatoire à la prochaine conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unis sur les changements climatiques (COP29) a entamé le 9 octobre ses travaux à Bakou, sous le thème “Renforcer l’ambition et mobiliser l’action”.

Dans un message adressé à cette occasion aux participants à la Pré-COP29, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a indiqué que le changement climatique affecte tous les pays à travers les continents, les petits États insulaires en développement étant les plus vulnérables.
Ce phénomène a un impact négatif sur la subsistance des gens à l’échelle mondiale et entrave les progrès vers la réalisation des Objectifs de développement durable, a relevé M. Aliyev, notant que l’Azerbaïdjan “n’est pas une exception”.

“Chaque année, nous constatons une baisse des niveaux d’eau dans nos rivières, alors que la mer Caspienne se rétrécit. L’Azerbaïdjan est également confronté à une pénurie d’eau”.

Néanmoins, l’Azerbaïdjan prend des mesures audacieuses pour faire face à ces défis, a-t-il poursuivi, affirmant que le potentiel abondant du pays en énergie éolienne et solaire lui permet de faire progresser l’agenda des énergies renouvelables.

Pour sa part, le président désigné de la COP29 et ministre azerbaïdjanais de l’Écologie et des ressources naturelles, Moukhtar Babaïev, a appelé à l’accélération des actions à l’échelle mondiale, notant que la prochaine COP29 offre l’opportunité à élargir ces actions.

Dans son discours lors d’un événement intitulé “Feuille de route pour la mission 1.5 de la troïka des COP”, organisé conjointement par les présidences de la COP28, COP29 et COP30 dans le cadre de la Pré-COP 29, M. Babaïev a fait savoir que la présidence de la COP29 accueillera des réunions du Trio, dans une perspective “de créer des synergies et de mettre en œuvre les résultats”.

“Le chemin à prendre n’est pas facile, mais des mesures décisives nous permettront de réaliser nos ambitions et, en fin de compte, de construire un avenir durable”.

De son côté, le président de la COP28, ministre de l’Industrie et des technologies avancées des Émirats arabes unis, Sultan Ahmed Al Jaber, a exhorté les parties à partager les meilleures pratiques et à mettre en œuvre des technologies avancées.

“Grâce à une coopération internationale renforcée, nous pouvons nous assurer que l’équité est intégrée dans la lutte contre les changements climatiques et que personne n’est laissé de côté”.

La deuxième journée de la pré-COP29 a débuté par une réunion ministérielle sur le climat et le développement. Intervenant à cette occasion, M. Babaïev a appelé à fédérer les efforts afin de faire face aux graves impacts des changements climatiques à travers le monde, même si “nous parvenons à limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C”.

Cette réunion est organisée conjointement par la Grande-Bretagne, le Vanuatu et l’Azerbaïdjan.



Les secteurs de la transition énergétique, du développement durable et des industries vertes, permettront de créer plus de 400.000 emplois d’ici 2040, conformément à la stratégie nationale de développement durable, a affirmé, le 7 octobre à Casablanca, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Intervenant lors du sommet régional “MENA YES! 2024”, dédié aux solutions d’emploi des jeunes dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), la ministre a indiqué que le forum met en lumière des sujets importants, notamment l’emploi des jeunes dans les secteurs clés, en particulier dans les secteurs de la transition énergétique, du développement durable et des industries vertes.

Expliquant que ces secteurs connaissent une transformation radicale constituant de grandes opportunités d’emploi pour les jeunes talents, Mme Benali a relevé l’importance de mobiliser tous les moyens afin de trouver des solutions qui “nous mèneront à une transformation non seulement dans ces secteurs, mais aussi dans les méthodes de formation des jeunes”.

Pour la ministre, cette rencontre est un moyen de renforcer les visions et idées, notamment en ce qui concerne la modernisation des méthodes de formation pour s’adapter aux évolutions et de préparer les jeunes Marocains aux opportunités d’emploi à l’horizon 2030.

Et de conclure que son ministère gère, avec les partenaires, plusieurs instituts de formation dans les domaines des énergies renouvelables, de la transition énergétique et des mines, dans plusieurs villes du Royaume, comme Oujda, Tanger et Ouarzazate.

Le sommet “MENA YES!” a pour ambition de créer un espace de collaboration intersectorielle où chaque participant contribuera à l’élaboration de solutions innovantes pour l’emploi des jeunes dans la région MENA, en intégrant activement les jeunes.

Le programme, s’étalant sur deux jours, a proposé des sessions interactives, des ateliers et des tables rondes sur l’intelligence artificielle, l’économie numérique, les opportunités économiques pour les femmes et les emplois verts et circulaires, ainsi que la santé mentale et le soutien psychosocial.



L’expérience du Maroc en matière de dessalement de l’eau a été mise en lumière, le 8 octobre à Marrakech, lors d’un panel organisé dans le cadre de la quatrième édition du “World Power-To-X Summit”.

Initiée sous le thème “Ressources en eau et hydrogène vert: Quel lien?”, cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur les défis et les opportunités liés à la gestion des ressources hydriques au Maroc, avec un focus sur l’importance du dessalement de l’eau de mer dans la planification à long terme des ressources hydriques du Royaume.

Les panélistes ont ainsi mis en avant les avancées significatives réalisées dans le domaine du dessalement, une technologie essentielle pour faire face à la raréfaction de l’eau potable et, partant, répondre aux besoins croissants des populations urbaines et rurales.

À cette occasion, le représentant du ministère de l’Équipement et de l’Eau, Mohammed Chtioui, a relevé qu’un programme de dessalement a été élaboré sur la base d’une planification rigoureuse, à même de sécuriser l’approvisionnement en eau potable et en eau d’irrigation, tout en veillant à préserver les ressources hydriques souterraines.

Il a, dans ce contexte, précisé que ce programme inclut 13 projets de dessalement répartis sur plusieurs villes, dont Rabat, Tanger, Essaouira, Tan Tan, Guelmim et Boujdour, ainsi que les régions de Souss-Massa et de l’Oriental, notant que ces projets visent à augmenter la capacité de production d’eau dessalée à plus de 1,7 milliard de mètres cubes par an d’ici 2030.
Les autres intervenants ont, de leur côté, mis l’accent sur l’importance des investissements dans les technologies de dessalement, qualifiant de “cruciale” la collaboration entre les secteurs public et privé pour assurer le succès de ces projets.

Ils ont, en outre, insisté sur l’importance de l’intégration des énergies renouvelables dans ces projets afin de minimiser l’empreinte carbone associée à la production d’eau, évoquant l’interconnexion entre l’eau de mer et les eaux usées comme source potentielle pour la production d’hydrogène.

“En utilisant à la fois l’eau de mer et les eaux usées traitées, nous pouvons créer un système durable et résilient qui répond aux besoins énergétiques tout en réduisant la pression sur nos ressources hydriques”, ont expliqué les panélistes avant de conclure en relevant l’importance de la Recherche et le Développement (R&D) dans ce domaine pour atteindre les objectifs énergétiques du Royaume.

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, le World Power-To-X Summit (8-9 octobre), co-organisé par l’IRESEN, le Cluster Green H2, l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et l’Agence Marocaine de l’Énergie Durable (MASEN), sous l’égide du ministère de la Transition énergétique et du développement durable, vise à promouvoir l’hydrogène vert en tant que levier clé pour la transition énergétique au Maroc et à l’international.
S’appuyant sur le succès des éditions antérieures, l’événement de cette année se présente avec des ambitions encore plus élevées, rassemblant plus de 1.000 participants et 170 intervenants de renommée internationale provenant de 35 pays.



Baraka lors de l’atelier national de clôture de l’étude de préfaisabilité concernant la production, le stockage, l’approvisionnement et l’exportation de carburants à zéro carbone aux ports du Maroc.
“Pour le Maroc, dont les ports sont des plateformes stratégiques sur les routes maritimes mondiales, cette évolution présente à la fois des défis et des opportunités”.

Selon le ministre, le choix des carburants du futur affectera non seulement la manière dont les ports approvisionnent les navires, mais aussi le volume et la nature du trafic maritime qui transite par cette infrastructure.

Baraka a souligné que les ports, aveLa transition vers la décarbonisation des ports constitue à la fois un défi et une opportunité unique pour renforcer leur rôle en tant que hubs énergétiques et logistiques de premier plan, a affirmé, le 24 septembre à Rabat, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka.

“Il est clair que la transition vers des carburants à zéro carbone, tels que l’ammoniac, le e-méthanol ou d’autres alternatives, entraînera une reconfiguration de l’industrie maritime et par conséquent sur tous les systèmes logistiques mondiaux”, a précisé M. c l’évolution des routes maritimes et la création de nouveaux hubs d’approvisionnement, pourraient être appelés à jouer un rôle encore plus central, ou au contraire, à devoir adapter leur stratégie pour rester compétitifs dans ce nouvel environnement. 

Rappelant que 96% du commerce extérieur se fait par voie maritime, le ministre a relevé que l’étude, objet de cet atelier, confirme que ce secteur peut jouer un rôle important dans la décarbonation du transport maritime en examinant les possibilités de réduction d’émissions de Gaz à effet de serre provenant des navires et ce, à travers des alternatives propres, la fourniture d’électricité propre et l’optimisation de la gestion des escales des navires dans les ports.

Pour sa part, la ministre de la transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, a mis l’accent sur l’importance du transport maritime, relevant que le fret maritime constitue près de 70 % du commerce mondial.

Elle a relevé que cette nouvelle impulsion à la décarbonation et au développement durable dans le secteur du port et du transport maritime constitue une occasion pour rappeler les contraintes en termes réglementaires et législatives au niveau mondial.

“Le Maroc a aujourd’hui son offre hydrogène sur laquelle nous sommes en train de travailler et qui va définir à un moment quel est le fuel de l’avenir pour le secteur maritime”, a-t-elle dit, ajoutant qu’il est surtout primordial de préparer les ports et le fret maritime qui transite par le Maroc, ou qui fait son départ du Royaume.

De son côté, le directeur Pays de la Banque Mondiale pour le Maghreb et Malte, Ahmadou Moustapha Ndiaye, a estimé que l’hydrogène joue un rôle très important dans la transition énergétique du Maroc qui a défini son offre, soulignant le potentiel important du développement de l’hydrogène vert ce qui aura des retombées très importantes notamment en termes d’utilisation au niveau local pour aider à la décarbonisation du transport maritime qui occupe un volet très important dans l’exportation et l’importation.

Lancée en janvier 2024 en partenariat avec le Groupe de la Banque mondiale et le cabinet international Royal Haskoning, cette étude vise à examiner les options spatiales, techniques et économiques pour la production des énergies vertes qui serviraient à la fois à l’exportation et à l’approvisionnement des navires en carburant vert dans les ports marocains.
Les études de cas réalisées dans le cadre de cette étude concernent les ports de Tanger Med, de Jorf Lasfar, de Mohammedia et d’un port dans la région de Tan-Tan. Cet atelier a également réuni les principales parties prenantes ainsi que des représentants des principaux organismes publics tels que MASEN, IRESEN et Cluster H2.

Suite à cette étude, des actions concrètes seront entreprises pour soutenir cette transition et concrétiser la feuille de route élaborée en collaboration avec les différents partenaires, en particulier les autorités portuaires. Des investissements publics et privés seront mis en place pour assurer la compétitivité et la durabilité des ports marocains dans cette nouvelle ère énergétique.

Pour rappel, cette initiative s’inscrit dans la volonté du Royaume de réduire les émissions de gaz à effet de serre conformément aux engagements pris dans le cadre de sa CDN (Contribution Déterminée au niveau National). Fort de son expertise dans le domaine des énergies renouvelables, le Maroc est idéalement positionné pour tirer profit de cette transition énergétique mondiale.

Ce positionnement confère à nos ports un rôle central dans la chaîne logistique future, leur permettant de devenir des hubs d’exportation notamment vers l’Europe.



L’Alliance panafricaine pour la justice climatique au Maroc (PACJA Maroc) a organisé, le 14 septembre à Casablanca, un atelier de formation portant sur le financement climatique, visant à accompagner la société civile dans le dialogue citoyen autour du projet de loi de finances 2025 et de la 29e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29).
Organisé en partenariat avec l’Alliance marocaine pour le climat et le développement durable (AMCDD) et l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre (AESVT), cet atelier qui s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres nationales, a rassemblé des Organisations de la société civile (OSC) marocaines œuvrant dans les domaines de l’environnement et du climat, avec une attention particulière accordée à celles dirigées par des femmes et des jeunes.

Ce débat intervient dans un contexte crucial, à quelques semaines de la COP29 qui se déroulera à Bakou, en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024, et dans le cadre de la mise en place des activités du projet Galvaniser et Unifier l’Action de l’Afrique pour un Développement Résilient à l’ère du COVID-19 (GUARD), ayant pour objectif de préparer la société civile marocaine aux enjeux du financement climatique dans le contexte des négociations internationales à venir.

A cette occasion, le coordinateur national de PACJA Maroc, Said Chakri a souligné l’importance cruciale de la finance climat dans le contexte actuel. “Face aux défis accrus liés au changement climatique, il est impératif que nous renforcions la capacité de notre société civile à comprendre et à influencer les mécanismes de financement climatique. Cet atelier est une étape clé pour préparer notre contribution à la COP29 et garantir que les voix des OSC, en particulier celles dirigées par des femmes et des jeunes, soient entendues”.

“Nous devons faire en sorte que les mécanismes de financement soutiennent véritablement les pays africains les plus vulnérables et répondent aux besoins urgents en matière d’adaptation. La préparation proactive est essentielle pour maximiser notre impact lors de la COP29. Nous devons élaborer des propositions concrètes et cohérentes pour influencer positivement les négociations”, a soutenu M.Chakri, qui est également expert et consultant en environnement et changement climatique.

Pour Abderrahim Ksiri, vice coordinateur national de l’AMCDD, la finance climatique n’est pas seulement une question de fonds, mais un levier essentiel pour construire une résilience durable face aux impacts du dérèglement climatique. Et de soutenir : “Nous devons nous assurer que les propositions formulées aujourd’hui reflètent les priorités locales tout en s’alignant sur les engagements internationaux”.

Cette rencontre intervient dans un contexte national et international marqué par des changements climatiques accrus à savoir, la sècheresse et la rareté des ressources hydriques, a-t-il relevé dans une déclaration à la MAP, notant qu’une compréhension claire du suivi budgétaire est essentielle pour garantir une allocation efficace des ressources et un meilleur financement climatique.

La loi de finances 2025 du Maroc prévoit des engagements renforcés en matière de finance climatique à travers un budget climato-sensible, qui intègre les priorités d’adaptation et de résilience. Cet atelier a discuté de l’impact de cette loi sur les programmes climatiques nationaux et de la manière dont elle pourrait être optimisée pour répondre aux besoins des OSC et des communautés locales.

L’atelier s’est déroulé sous forme de sessions interactives, incluant des activités pour approfondir les thèmes du financement climatique et du suivi budgétaire avec une analyse spécifique de la loi de finances 2024, des interventions sur les priorités internationales de la finance climat à la COP29 et la place de la finance climat au Maroc, et des sessions de groupe pour discuter des opportunités de financement, des mécanismes de suivi et de la position de la société civile marocaine.