L’ANP et Masen amorcent un partenariat pour la transition énergétique des espaces portuaires
L’Agence nationale des ports (ANP) et l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) ont signé, dernièrement à Rabat, une convention cadre de partenariat portant sur la transition énergétique des espaces portuaires gérés par l’ANP.
Signée par la directrice générale de l’ANP, Nadia Laraki, et le président directeur général de Masen, Mustapha Bakkoury, cette convention permettra de traduire sur le terrain les leviers de cette transition dans les enceintes portuaires qualifiées d’espaces industriels, grands consommateurs d’énergie nécessaire au fonctionnement des différentes composantes logistiques des ports.
Ce partenariat constitue un premier jalon vers la prise en charge des questions d’ordre énergétique dans les ports, souligne le communiqué, ajoutant que l’ambition de l’ANP est de mettre à profit l’expertise de Masen pour optimiser les usages énergétiques dans les ports, en favorisant chaque fois que cela est possible, le recours aux énergies renouvelables et aux technologies propres.
En effet, de par ses missions et en complément du développement de projets renouvelables intégrés permettant d’atteindre les objectifs nationaux en matière de mix électrique, Masen œuvre pour la valorisation énergétique de la ressource renouvelable sous diverses formes et pour différents usages.
Ainsi et en parfait alignement avec sa politique de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), l’ANP sera en mesure d’acter un tournant décisif dans le domaine de la consommation énergétique dans les ports et consolidera davantage sa stratégie environnementale et sa politique en matière de «green port ».
Les techniques, l’expertise et l’assistance de Masen seront d’une grande utilité pour identifier des projets innovants et adaptés aux plateformes portuaires qui ont besoin plus que jamais de s’inscrire dans une logique de développement durable. L’ANP et Masen conjugueront ainsi leurs efforts pour relever le défi des énergies renouvelables, de la protection de l’environnement et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le paysage portuaire national, tout en favorisant un écosystème viable et rentable, conclut la même source.