Le président de la COP28 appelle les signataires du compromis des Émirats arabes unis à renforcer leurs CDN avant 2025
Le président de la 28e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP28), Sultan Ahmed Al Jaber, a appelé les parties signataires du compromis des Émirats arabes unis à commencer dès maintenant à renforcer leurs Contributions déterminées au niveau national (CDN) avant le prochain cycle de négociations prévu en 2025.
Al Jaber, qui s’exprimait en marge d’une table ronde au siège de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) à Paris, a exhorté les signataires à adopter des objectifs globaux pour réduire les émissions des gaz à effet de serre (GES) dans toutes les économies, d’une manière compatible avec la science et l’objectif de 1,5°C.
Il a appelé ainsi tous les secteurs à tirer parti des technologies disponibles, des cadres humains et des ressources financières pour réduire les émissions à grande échelle, conformément aux efforts de la COP28, a rapporté l’agence de presse émiratie (WAM).
Le financement est “la clé du succès de l’action climatique“, ce qui nécessite d’activer toutes les sources de financement disponibles, qu’elles soient gouvernementales, multilatérales ou privées, d’appliquer de nouveaux modèles de cofinancement et d’utiliser des fonds concessionnels, catalytiques et d’investissement pour s’assurer que le financement climatique atteigne les pays du Sud, a-t-il souligné en marge d’une table ronde intitulée “Beyond COP28: Time to unite, act and deliver on the UAE consensus” (Au-delà de la COP28 : Il est temps de s’unir, d’agir et de concrétiser le consensus des Émirats arabes unis).
Le compromis des Émirats arabes unis a mis en place une feuille de route pour “transitionner hors des énergies fossiles” dans le but d’atteindre la neutralité carbone et de limiter la température de la planète à 1,5°C.
Une “troïka des présidences de COP” a été lancée la semaine dernière par les présidences de la COP28 (Émirats arabes unis), de la COP29 (Azerbaïdjan) et de la COP30 (Brésil) en vue d’améliorer “la coopération et la continuité” des négociations climatiques mondiales.