La Banque africaine de l’énergie lancée officiellement au Cap
La Banque africaine de l’énergie, une initiative collaborative entre l’Organisation des producteurs africains de pétrole (APPO) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), a été officiellement lancée le 9 avril au Cap à l’occasion de la Semaine de l’Association des raffineurs et distributeurs africains (ARDA 2025).
La banque est destinée au financement de projets énergétiques dans l’ensemble des chaînes de valeur amont, intermédiaire et aval. Elle proposera également des services clés en matière de conseil, de marchés de capitaux, de gestion des risques et de monétisation d’actifs.
La Banque africaine de l’énergie se positionne désormais pour relever les défis majeurs en matière de financement, de technologie et de fiabilité du marché, afin d’accélérer le développement du secteur pétrolier et gazier en Afrique.
Dotée d’un capital initial de 5 milliards de dollars, la banque a alloué 1,5 milliard de dollars aux pays membres de l’APPO. Elle financera principalement des projets pétroliers et gaziers et gérera les risques.
S’exprimant à l’occasion du lancement, le Secrétaire général de l’Organisation des producteurs africains de pétrole, Omar Farouk Ibrahim, a souligné l’importance de la création de la banque pour répondre aux besoins énergétiques du continent. “Nous ne devons pas nous reposer et attendre que d’autres pays développent nos propres projets”, a-t-il déclaré, ajoutant que l’organisation se doit de relever trois défis spécifiques pour le continent africain : le financement, la technologie et les marchés fiables.
Les raffineurs et distributeurs africains se sont réjouis de cette nouvelle banque, notant que sa matérialisation va indéniablement booster le financement et le développement des projets et infrastructures énergétiques dans les différentes régions de l’Afrique.
Il s’agit d’un des projets les plus innovants visant à répondre aux défis de l’industrie pétrolière et gazière dans le continent, ont-ils déclaré, notant que la banque contribuera immanquablement à assurer la sécurité énergétique et le développement durable des pays africains.
La banque africaine de l’énergie, qui entamera ses activités en juin 2025, devrait ainsi permettre aux pays africains d’éviter la dépendance aux bailleurs de fonds en matière de financement de la production pétrolière et gazière, de financer des projets de développement, mais aussi d’amorcer la transition énergétique en douceur. Elle constitue également un signal fort de la prise en main de l’industrie pétrolière et gazière continentale par les Africains.
Il a également exprimé sa satisfaction quant à la volonté partagée d’établir une coopération concrète, durable et bénéfique.
Par ailleurs, les membres de la délégation française ont présenté une offre diversifiée de formations couvrant plusieurs volets : programmes de radioprotection, formations de formateurs, cours en ligne, et parcours universitaires.
Les deux parties ont exprimé leur engagement à approfondir cette collaboration, en définissant des modalités de mise en œuvre de projets conjoints visant à renforcer les compétences dans les domaines nucléaire et radiologique.