Abidjan : Atelier régional sur l’accord intergouvernemental et l’accord pays hôte du projet du Gazoduc africain atlantique

La capitale économique ivoirienne, Abidjan, a abrité les travaux d’un atelier régional d’examen et de validation de l’accord intergouvernemental (IGA) et de l’accord pays hôte (HGA) du projet de Gazoduc Afrique Atlantique (Nigeria- Maroc), avec la participation d’une importante délégation du Maroc.

En tant qu’élément catalyseur de ce projet phare de l’intégration africaine, le Royaume du Maroc est représenté à cet atelier de travail, initié par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) par une délégation de responsables du ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, ainsi que de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines.

Prennent part également aux travaux de ce conclave, des experts relevant des ministères en charge du gaz naturel, de représentants de sociétés nationales des pays concernés par ce projet.

L’organisation de cet atelier de travail sur le projet d’IGA et HGA s’inscrit dans le cadre du projet stratégique de Gazoduc Africain Atlantique, lancé suite à l’initiative visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et l’ancien Président du Nigéria Muhammadu Buhari, soutenu par l’actuel Président Bola Tinbu. 

L’atelier offre l’occasion de finaliser les dispositions des projets de textes de l’IGA et du HGA, suite aux commentaires et recommandations partagés et discutés par les différents pays traversés par ce Gazoduc.

Le projet du Gazoduc vise à stimuler le développement économique et à faciliter l’accès des pays traversés aux sources énergétiques mais également, à renforcer la coopération Sud-Sud entre ces pays conformément à la vision stratégique de SM le Roi pour un développement énergétique durable et intégré en Afrique, particulièrement sur la façade atlantique.

Dans une déclaration en marge des travaux de cet atelier, Mustapha Warfou, Chef de la Division des activités des hydrocarbures au ministère de la transition énergétique et du développement durable, a indiqué que le projet stratégique de Gazoduc africain atlantique traduit la forte volonté du Royaume du Maroc, sous la conduite éclairée du Souverain, de développer et de renforcer la coopération Sud-Sud et qui plaide pour une solidarité forte en faveur de l’Afrique.

Cet atelier tire son importance du fait qu’il est consacré à la finalisation de ces deux accords importants, à savoir : l’accord intergouvernemental et l’accord de gouvernement hôte qui constituent une « pierre angulaire» pour la mise en place de ce projet stratégique, a expliqué M. Warfou.

Et de souligner que « toutes les étapes franchies à ce jour confirment l’engagement de l’ensemble des pays concernés pour la réussite de cet important projet qui constitue, à la fois, un catalyseur du développement économique de la région Nord-Ouest de l’Afrique et traduit une forte volonté d’intégration et d’amélioration de la compétitivité et du développement économique et social de la région ».

Jean Baptiste Aka, représentant du ministre ivoirien des mines, du pétrole et de l’énergie qui intervenait à l’ouverture de cet atelier, avait souligné que le Gazoduc Nigeria- Maroc constitue bien plus qu’une infrastructure énergétique, un vecteur de transformation de la région, un outil de coopération internationale et un catalyseur de prospérité économique.

«Ensemble, nous avons la capacité de transformer cette vision en réalité et de faire du Projet unique de Gazoduc Nigeria-Maroc, un modèle de succès pour notre région et au-delà », a-t-il dit, relevant que le projet ouvrira de nouvelles opportunités pour le développement économique dans notre sous-région, en fournissant de l’énergie électrique moins onéreuse à partir du gaz naturel pour satisfaire les besoins des industries et des populations.

Pour sa part, le directeur de l’Énergie et des Mines de la CEDEAO, Dabiré Bayaornibé, a appelé toutes les parties prenantes à déployer les efforts nécessaires pour rendre effectif le projet, qui fournira une quantité importante de gaz naturel à l’ensemble des pays, contribuant ainsi à accroître significativement la production électrique et à stimuler le secteur industriel.

  1. Dabiré, n’a pas manqué de réitérer l’engagement de ladite Organisation à œuvrer pour la réussite de ce projet énergétique.