L’importation des déchets non dangereux est encadrée par les dispositions de la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, telle que ratifiée par le Maroc, et réglementée par les textes législatifs et réglementaires en vigueur, a indiqué le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable.

Dans un communiqué, le ministère rappelle que la Convention de Bâle relative au contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, a été approuvée par le Maroc et publiée au bulletin officiel n°4892 le 19 avril 2001, par le biais du Dahir n°92-96-1 et réglementé par les textes législatifs et organisationnels en vigueur, notamment la loi n° 28-00 relative à la gestion des déchets et leur élimination, ainsi que ses textes d’application et le décret n° 587-17-2 relatif à la fixation des conditions et des moyens d’importation des déchets, de leur exportation et de leur transport, à travers le dépôt d’un dossier contenant plusieurs documents déterminés en vertu de ce décret.

Faisant suite aux données erronées et aux allégations diffusées dans différents supports médiatiques et dans les réseaux sociaux au sujet des déchets importés, et notamment les commentaires et les critiques adressées aux parties administratives et gouvernementales qui gèrent les secteurs de l’Énergie et de l’Environnement, et pour éclairer l’opinion publique sur l’opération de l’importation qui a fait objet de la controverse médiatique, le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable précise que le commerce international des déchets non dangereux est soumis à une forte concurrence entre les entreprises internationales spécialisées et les autres acteurs de ce secteur, notamment avec le développement croissant du recyclage et de la réutilisation des déchets dans le cadre des économies verte et circulaire.

Ansi, le Maroc fait partie des pays qui profitent de ce marché international en important des déchets plastiques, ferreux et des roues en caoutchouc déchirées afin de les recycler et de les valoriser comme matière première ou complémentaire dans les domaines industriels et énergétiques (comme la fabrication de canalisations destinées à l’assainissement liquide, à l’irrigation au goutte à goutte, boîtes en plastique, etc.

Dans ce cadre, le nombre d’autorisations délivrées aux entreprises importatrices de déchets non dangereux pour la valorisation énergétique ou industrielle a atteint 416 de 2016 jusqu’à aujourd’hui.

Sachant que le Maroc se focalise sur l’importation des pays européens disposant d’une haute qualité des systèmes et des outils de tri et de traitement des déchets, ce qui garantit un produit sans impact nuisible sur l’environnement et la santé des citoyens, souligne le communiqué, précisant que le Maroc est aussi considéré parmi les pays avec un faible taux de déchets importés (déchetAs non dangereux) par rapport à d’autres pays ayant le même niveau économique.

La délivrance des autorisations pour importer des déchets non dangereux est soumis à une procédure administrative minutieuse et stricte, selon les dispositifs du décret susmentionné, qui requiert obligatoirement la présentation des documents d’analyses physiques et chimiques et des fiches techniques des déchets importés et leur source, et exige aussi l’avis des ministères concernés par le domaine de l’usage des déchets faisant l’objet de la demande d’autorisation, la réponse favorable à la demande dépend de la vérification de la nécessité des industries nationales à de tels déchets en tant que matières premières ou complémentaires ou qu’elle est d’une faisabilité économique viable.

En plus, l’exploitation et le recyclage des composantes des déchets non dangereux requiert des appareils appuyés par des technologies avancées pour détecter et maitriser les émissions de gaz causées par la combustion, ce qui permet de préserver la qualité de l’air et de ne pas endommager l’environnement et la santé publique.

Sur le plan économique et social, l’importation, le recyclage et la valorisation des déchets non dangereux font partie des préoccupations d’une nouvelle génération d’acteurs économiques car il s’agit d’un processus rentable, peu coûteux et respectueux de l’environnement, et il renforce également la dynamique verte et circulaire de l’économie du pays.

Dans ce contexte, les chaînes de valorisation des déchets concernent 13 domaines et sont porteuses d’un grand potentiel de création de valeur ajoutée pour l’économie nationale, comme l’amélioration de la balance commerciale et la création de plus de 9.500 emplois directs et indirects dans les industries sidérurgiques, avec pour horizon la création d’au moins 60.000 opportunités d’emploi d’ici 2030.

De même, la valorisation des déchets et l’utilisation de roues en caoutchouc contribuent à réduire la facture énergétique en réduisant le volume de devises nécessaires pour importer du carburant avec plus de 20 dollars par tonne de combustible fossile.

Elle permet aussi de réduire les émissions de certains polluants atmosphériques et gaz à effet de serre, afin que le recyclage des déchets contribue au maintien de la qualité de l’air par rapport à l’utilisation d’énergie fossile en raison de la teneur en biomasse, en plus de créer des opportunités pour la main d’œuvre nationale, dont plus de 300 emplois directs et indirects dans les cimenteries qui valorisent énergétiquement ces déchets.







L’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE) et la Commission espagnole des marchés et de la concurrence (CNMC) ont signé, le 5 septembre à Madrid, un Mémorandum d’Entente (MoU) visant à renforcer leur collaboration dans le domaine de la régulation de l’énergie.
Paraphé par le président de l’ANRE, Abdellatif Bardach, et la présidente de la CNMC, Cani Fernández Vicién, cet accord s’inscrit dans le cadre des liens fraternels qui unissent le Maroc et l’Espagne, sous la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, et ouvre la voie à de nouvelles perspectives de coopération énergétique.

S’exprimant à cette occasion, M. Bardach a indiqué que ce MoU, fruit de discussions approfondies et d’un engagement résolu en faveur de la durabilité et de l’innovation dans le domaine de la régulation énergétique, met en exergue l’importance des aspects techniques cruciaux tels que la tarification, tout en adoptant des pratiques de transparence et d’équité, essentielles pour assurer un marché énergétique ouvert et juste.

“Cela dit, notre initiative va bien au-delà de la simple célébration de nos acquis”, a-t-il relevé, notant qu’elle “s’inscrit dans une démarche stratégique à long terme visant à renforcer et à élargir les échanges et les interconnexions énergétiques existantes, illustrant ainsi notre engagement profond pour améliorer l’intégration régionale et la sécurité énergétique”.

Et d’ajouter que “cette démarche ouvre la voie à une collaboration future encore plus robuste et étendue, consolidant ainsi notre engagement commun à relever les défis énergétiques mondiaux”.

Par la même occasion, M. Bardach et Mme Vicén ont réaffirmé leur détermination à œuvrer en étroite collaboration pour faire de ce partenariat un modèle de coopération internationale, reflétant une convergence d’intérêts stratégiques pour les deux pays et pour la région méditerranéenne et africaine dans son ensemble.

Ils se sont également félicités de leur co-présidence de la task-force sur l’hydrogène vert au sein de l’Association des régulateurs méditerranéens qui met en avant leur rôle clé dans la promotion de l’hydrogène vert, comme élément clé de la transition énergétique.

Cette responsabilité illustre l’importance stratégique du Maroc et de l’Espagne comme acteurs majeurs dans le développement des technologies renouvelables et la promotion d’un avenir énergétique durable pour la région.




La réutilisation des eaux usées épurées a été au centre d’une rencontre organisée, récemment à Es-Semara, par l’Agence du Bassin Hydraulique de Sakia El Hamra et Oued Eddahab.
Cette réunion, présidée par le gouverneur de la province d’Es-Semara, Hamid Naimi, a été consacrée à la présentation de l’étude relative à la réutilisation des eaux usées épurées, visant à valoriser ces ressources en eau dans la commune d’Es-Semara pour assurer l’arrosage des espaces verts, de la forêt urbaine, de la ceinture forestière et de la pépinière communale, en plus de l’exploitation de ces eaux à des fins agricoles et dans le lavage des véhicules et le nettoyage des voiries.

Mobilisant un coût global d’investissement estimé à 27,33 millions DH, ce projet vise à réutiliser les eaux usées traitées de la ville d’Es-Semara, à partir de la station d’épuration des eaux usées (STEP) située à environ 5 km de la ville, qui est opérationnelle depuis décembre 2019, avec une capacité allant jusqu’à 7.000 m3/jour.

Dans une allocution de circonstance, le président de la commune d’Es-Semara, Moulay Brahim Chérif, a souligné que cette rencontre a pour but de discuter des résultats de l’étude portant sur le diagnostic de la réutilisation des eaux usées épurées.

Dans ce cadre, il a noté que la commune œuvre d’arrache-pied en coopération avec l’Agence du Bassin Hydraulique de Sakia El Hamra et Oued Eddahab pour mettre en place ce projet destiné à garantir l’arrosage de la forêt urbaine et de la ceinture verte, ainsi que les espaces verts au niveau de la ville, en plus d’une proposition pour l’exploitation de ces eaux usées épurées en agriculture.

Selon l’étude relative à la réutilisation des eaux usées épurées au niveau de la commune d’Es-Semara, ce projet porte notamment sur l’arrosage des espaces verts, de l’espace forestier qui couvre 450 Ha, la ceinture verte de 90 Ha, et la pépinière communale, en plus de l’irrigation des terres agricoles à proximité de la STEP.



Dans un contexte de pénurie des ressources hydriques, le projet de station d’épuration et de réseau de réutilisation des eaux usées traitées (REUSE) à Tanger s’impose comme une initiative clé pour pallier le déficit structurel en eau, à travers une gestion durable des eaux usées.
C’est dans cette perspective de préservation des ressources hydriques et d’atténuation>Dans un contexte de pénurie des ressources hydriques, le projet de station d’épuration et de réseau de réutilisation des eaux usées traitées (REUSE) à Tanger s’impose comme une initiative clé pour pallier le déficit structurel en eau, à travers une gestion durable des eaux usées.
C’est dans cette perspective de préservation des ressources hydriques et d’atténuation.

de l’impact du stress hydrique, conformément aux Hautes directives Royales en la matière, que s’inscrit le projet REUSE dédié à la valorisation des eaux usées pour les besoins d’irrigation à Tanger.

Opérant à partir de la station d’épuration de Boukhalef (STEP) et doté d’une capacité de traitement de 42.700 m3/jour, ce projet s’étend sur un réseau couvrant une surface de 355 hectares, soit près de 75% des espaces verts de la ville. Il se traduit par une économie d’eau d’environ 2,4 Mm3 chaque année, soit l’équivalent de la consommation en eau potable d’une ville de plus de 75.000 habitants.

L’opérateur Amendis, chargé de la gestion du projet, prévoit l’extension du réseau de réutilisation des eaux usées traitées de près de 95 km, ainsi que la création de cinq nouvelles stations de pompage et le renforcement de la STEP d’Assilah Marina Golf.

Dans une déclaration, Abdelaziz Belhaj, directeur opérationnel à Amendis Tanger, a relevé que l’opérateur œuvre sur trois axes que sont la réutilisation des eaux usées traitées pour l’arrosage des espaces verts, l’amélioration du rendement du réseau de distribution d’eau potable et la sensibilisation à la préservation de cette ressource vitale.

La STEP de Boukhalef (1er axe), inaugurée par SM le Roi Mohammed VI en octobre 2015, a permis de réutiliser près de 9 Mm3 depuis sa mise en service, l’objectif étant d’atteindre les trois Mm3 d’économie annuelle à partir de 2024.

S’agissant du 2e axe, M. Belhaj a précisé que le rendement des réseaux de distribution d’eau potable a atteint les 79%, l’une des moyennes les plus élevées du Royaume, relevant que cette performance est due à l’introduction de nouvelles technologies dans la gestion du réseau, à la réparation et au renouvellement des canalisations, ainsi qu’au recours à des équipements pointus de gestion de la pression de l’eau.

Selon lui, Amendis œuvre aussi en étroite collaboration avec le tissu associatif pour la sensibilisation des citoyens à la préservation de l’eau, à travers des ateliers, des campagnes d’information et des activités à l’adresse des écoliers et des jeunes.

De son côté, la responsable du laboratoire de surveillance de la qualité des eaux à Amendis, Aziza Dardar, a mis en avant la mission principale du laboratoire en matière d’analyse de la qualité d’eau depuis sa mobilisation et son stockage jusqu’à sa distribution pour l’arrosage des espaces verts, selon des normes nationales strictes.

Près de 60 paramètres sont analysés à chaque prélèvement, soit quelque 9000 paramètres analysés annuellement.

“Ce sont ces analyses qui permettent de s’assurer de la conformité et de la qualité de l’eau distribuée pour l’arrosage des espaces verts”.

Conformément aux Hautes Orientations Royales, une série de chantiers stratégiques pour répondre aux défis posés par la problématique de l’eau a été lancée dans le cadre du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation (PNAEPI) pour une durée d’exécution allant de 2020 à 2027.

Ces chantiers ont été aussi accompagnés de la mise en œuvre de plusieurs actions urgentes, lancées depuis 2020, visant principalement à sécuriser l’alimentation en eau potable de toute la population du Royaume, notamment la réalisation de plusieurs projets de réutilisation des eaux usées permettant d’atteindre un volume de 37 millions de mètres cubes par an pour l’arrosage de 31 golfs et des espaces verts de 17 villes et le lancement d’un programme complémentaire très ambitieux pour mobiliser 137 millions de mètres cubes à l’horizon de 2027 pour arroser les 19 golfs restants ainsi que d’autres projets à usages notamment agricole et industriel.



La station de dessalement de l’eau de mer située dans la province de Chtouka-Aït Baha est un ouvrage hautement stratégique visant à sécuriser l’approvisionnement en eau potable du Grand Agadir et à remédier au stress hydrique au niveau du bassin hydraulique de Souss-Massa.
D’un coût global de 4,41 milliards DH, dont 2,35 milliards pour la composante irrigation et 2,06 MMDH pour l’eau potable, cette infrastructure hydraulique, représente une alternative innovante pour endiguer le déficit hydrique et offrir une nouvelle solution en matière de ressources en eau.

Permettant de produire de l’eau dessalée, partagée équitablement entre l’eau potable et l’eau d’irrigation, la station assure l’irrigation de 15.000 Ha dans la plaine de Chtouka par le dessalement de l’eau de mer en substitution à l’eau souterraine et profite ainsi à 1.500 exploitations agricoles.

S’inscrivant dans le cadre des efforts de sauvegarde de la nappe phréatique, cet ouvrage hydraulique contribue également à l’alimentation en eau potable du Grand Agadir, eu égard à l’insuffisance de l’offre en ressources conventionnelles.

Cet ambitieux projet, dont les travaux de réalisation ont été lancés en 2017, est le fruit de la mutualisation des efforts et des moyens entre le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE)et les partenaires institutionnels et professionnels ainsi que les autorités régionales et provinciales.

Le chef du service d’exploitation à la Direction régionale du sud de l’ONEE, Khalid Bel Ferda, a souligné que cette installation d’envergure, première du genre en Afrique, alimente la région du Grand Agadir (Agadir Ida-Outanan et Inezgane Ait Melloul) en eau potable et la région de Chtouka Ait Baha en eau d’irrigation.

La mise en service de cette unité de dessalement a permis de produire 275.000 m3/jour à raison d’un débit de 150.000 m3/jour d’eau potable et de 125.000 m3/jour d’eau d’irrigation, a-t-il précisé, faisant savoir que l’ONEE envisage l’extension de la station pour porter sa capacité à 400.000 m³/ à l’horizon 2026.

Pour répondre aux défis posés par la problématique de l’eau, conformément aux Hautes Orientations Royales, une série de chantiers stratégiques a été lancée dans le cadre du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation (PNAEPI) pour une durée d’exécution allant de 2020 à 2027 et un coût initial de 115 MMDH.

Ce programme a concerné, entre autres, la réalisation de 9 nouvelles stations de dessalement d’eau de mer pour une capacité globale de 202 Mm3/an pour sécuriser l’alimentation en eau potable de la population des villes d’Agadir, Safi, El Jadida, Al Hoceima, Laâyoune et le lancement des travaux de 6 stations de dessalement pour une capacité globale de 360 Mm3/an pour sécuriser principalement l’alimentation en eau au niveau de Casablanca, Marrakech, Sidi Ifni, Dakhla, Settat, Berrechid, Khouribga, Ben Guérir et Youssoufia.

De plus, un nouveau programme important de 8 stations de dessalement d’eau de mer d’une capacité globale de plus de 1.130 millions de m3/an sera lancé incessamment pour sécuriser l’alimentation en eau potable et agricole notamment au niveau des Régions et provinces de l’Oriental, Souss-Massa, Tanger, Rabat, Guelmim, Tan-Tan, Boujdour et Tarfaya.



 

La région de Souss-Massa, l’une des zones touchées par les effets du stress hydrique, s’est tournée vers le dessalement de l’eau de mer dans un objectif de sécurisation de l’approvisionnement en eau, particulièrement en milieu rural.

C’est dans cette perspective que la Régie autonome multi-services d’Agadir (RAMSA) a procédé, dans un premier temps, à la réalisation de six stations monoblocs de dessalement d’eau de mer, avec un débit de 35 litres/seconde.

Au total, l’objectif est de mettre en place 24 stations dans la région, pour un débit global de 286 litres/seconde, a indiqué le chef de division d’exploitation de l’eau potable à la RAMSA, Saad Daaif.

La RAMSA a été désignée comme maître d’ouvrage délégué par le ministère de l’Intérieur pour la réalisation de 203 stations monoblocs de dessalement et d’unités mobiles de déminéralisation à travers les 12 régions du Royaume, a-t-il souligné à l’occasion d’une visite à la station monoblocs de dessalement de l’eau de mer de Tamri (préfecture d’Agadir-Ida Outanane).

Ce plan de 203 stations permettra d’assurer un débit de 1.263 litres/seconde, soit entre trois et 50 litres/seconde par unité de dessalement et de déminéralisation, en plus de la connexion de 26 stations au réseau public de distribution d’eau et électricité.

Les stations monoblocs de dessalement de l’eau de mer sont des installations innovantes et efficaces permettant de contribuer à l’amélioration de l’accès aux ressources hydriques au niveau régional et de parer au déficit de cette ressource vitale.

Le processus de dessalement passe par plusieurs phases, à savoir l’extraction de l’eau suivie d’une filtration pour éliminer les particules, algues et débris, avant de procéder au dessalement par osmose inverse, où le sel et les impuretés sont séparés de l’eau à l’aide de membranes. Par la suite, des minéraux sont ajoutés à l’eau pour en améliorer la qualité et le goût, alors que le chlore est utilisé afin de désinfecter l’eau.

Dans le souci de répondre aux défis liés à la problématique de l’eau, conformément aux Hautes Orientations Royales, une série de chantiers stratégiques a été lancée dans le cadre du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation (PNAEPI) pour une durée d’exécution allant de 2020 à 2027 et un coût initial de 115 MMDH.

Cette démarche a impliqué en particulier l’acquisition de 44 monoblocs de dessalement d’eau et de déminéralisation ainsi que le lancement de 219 stations monoblocs pour mobiliser un volume de plus de 70Mm3/an en vue de renforcer la sécurisation en eau potable des localités situées en milieu rural.

Le programme a porté également sur l’acquisition de 1.209 camions citernes et 9717 citernes en plastique, en plus de la mobilisation d’un budget important pour la location des camions citernes en vue d’assurer l’approvisionnement en eau potable d’une population avoisinant les 3 millions d’habitants, notamment dans des zones rurales affectées par la pénurie de l’eau.




La société régionale multiservices (SRM) de Casablanca-Settat est devenue, le 4 septembre, le principal actionnaire de Lydec (Lyonnaise des Eaux de Casablanca).

La clôture de l’opération de cession par le groupe Veolia de l’intégralité de sa participation dans Lydec à la Société Régionale Multiservices (SRM) Casablanca-Settat, est intervenue le 4 septembre 2024″, indique un communiqué de Lydec publié, le 5 septembre, sur le site de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC). 

En conséquence, les actionnaires se sont réunis en Assemblée Générale Ordinaire afin de prendre acte de la démission des membres du Conseil d’Administration et la désignation de nouveaux actionnaires, constituant le nouveau Conseil d’administration.

“M. Youssef Ettazi est nommé Président du Conseil d’Administration de Lydec. Il assumera ses fonctions à compter du 4 septembre 2024”.



L’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) a développé une plateforme électronique mise à la disposition des investisseurs dans le domaine de l’hydrogène vert au Maroc, a indiqué, le 29 août à Rabat, son Président-Directeur Général, Tarik Moufaddal.

“L’Agence, qui constitue un point central dans l’offre Maroc en hydrogène vert, a développé une plateforme électronique pour les investisseurs dans ce domaine”, a-t-il souligné dans une déclaration à la presse à l’issue de la réunion du comité de pilotage chargé de “l’Offre Maroc” pour l’hydrogène vert, tenue sous la présidence du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

Il a également précisé que 40 investisseurs marocains et étrangers ont présenté des demandes de projets pour investir en hydrogène vert, ajoutant que “plusieurs régions du Royaume ont intéressé ces investisseurs”.

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch avait présidé une réunion du comité de pilotage chargé de “l’Offre Maroc” pour l’hydrogène vert, en application des Hautes Directives de SM le Roi Mohammed VI, appelant à entreprendre la mise en œuvre rapide et qualitative de cette offre, de manière à valoriser les atouts dont dispose notre pays en la matière et à répondre au mieux aux projets portés par les investisseurs mondiaux dans cette filière prometteuse.

Un communiqué du département du Chef du gouvernement a fait savoir que conformément aux Hautes Directives Royales, le Comité a examiné l’état d’avancement de la mise en œuvre des différents chantiers relatifs à l’opérationnalisation de l’Offre Maroc, pour l’hydrogène vert, notant dans ce cadre l’examen de la méthodologie qui sera adoptée pour l’évaluation et la sélection des projets à travers une définition rigoureuse des critères.



Le secteur des voitures électriques augure de perspectives prometteuses de coopération entre le Maroc et la Chine, a affirmé l’ambassadeur du Royaume à Pékin, Abdelkader El Ansari.
Dans un entretien accordé à l’Agence de presse chinoise – Xinhua, à l’occasion du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), M. El Ansari a souligné que le Maroc vise à consolider sa position en tant que hub régional et international de fabrication des voitures électriques, à travers la coopération avec des sociétés chinoises pionnières en la matière.
Il a, à cet égard, indiqué que le Maroc dispose de matières premières et de compétences, ainsi que d’atouts nécessaires pour drainer davantage d’investissements étrangers dans l’industrie automobile électrique, notant que des conventions ont été signées récemment entre des sociétés marocaines et chinoises pour la fabrication de batteries, qui représentent la pierre angulaire de l’industrie des véhicules électriques.

Le Royaume aspire à réaliser un nombre important de projets dans le cadre de cette initiative, notamment dans les secteurs agricole et industriel, en phase avec les programmes locaux de développement et destinés à raffermir les relations commerciales et économiques entre la Chine et les pays africains.

El Ansari a, dans ce sens, expliqué que les projets conjoints entre les deux pays faciliteront la circulation des biens et des personnes, et le transfert de la technologie, de manière à consolider le développement économique au Maroc et dans d’autres pays africains.

Pour ce qui est du FOCAC, l’ambassadeur a estimé que cet espace a pour objectif de renforcer la coopération dans les domaines de développement économique et social, de la paix et de la sécurité, notant que des visions et des stratégies sont mises en place afin de consolider la stabilité et favoriser un développement durable dans le continent africain.

D’autre part, M. El Ansari a souligné que les préparatifs engagés par le Maroc dans la perspective d’abriter la Coupe du Monde 2030, avec l’Espagne et le Portugal, constituent une occasion idoine pour développer davantage l’infrastructure, ajoutant que le gouvernement marocain vise à impliquer les sociétés chinoises dans la réalisations d’un nombre de projets liés à cet événement sportif.

L’ambassadeur a également exprimé son souhait de voir les sociétés chinoises contribuer à la réalisation de projets relatifs au logement, à l’énergie et au transport, en vue de renforcer les capacités du Maroc à organiser d’un tel événement international d’envergure sous les meilleurs auspices et générer des retombées économiques et sociales positives et concrètes.
Quant à l’échange culturel, l’ambassadeur a affirmé que les liens dans ce domaine consolident la compréhension mutuelle et confortent les relations ancestrales entre les deux pays, relevant que les périples d’Ibn Battouta en Chine dans le 14è siècle et le thé marocain connu mondialement et importé de Chine, en sont une preuve, étant donné que le Royaume est le premier importateur du thé vert chinois.

Le diplomate marocain a rappelé que le Royaume a été parmi les premiers pays africains à établir des relations diplomatiques avec les Chine depuis les années 1950, lesquelles se sont développées notamment au cours des dernières années, soulignant la forte croissance du nombre de touristes chinois suite à l’exemption de visa appliquée en 2016.

Par ailleurs, il a mis en avant l’engouement des jeunes marocains pour l’apprentissage de la langue chinoise, grâce au développement des relations économiques et à l’intérêt porté par ces jeunes au travail dans le secteur touristique en raison de la croissance prévue du tourisme chinois au Maroc, outre la volonté des jeunes chinois d’apprendre la langue arabe.

Le nombre d’étudiants marocains en Chine est en constante hausse, en particulier dans les secteurs techniques et technologiques, ce qui renforce la coopération bilatérale dans le domaine de l’éducation et de la recherche scientifique.



Le Royaume offre un climat d’investissement attractif, à la faveur de son infrastructure moderne et des avantages fiscaux et douaniers.

Les relations sino-marocaines connaissent un développement significatif à tous les niveaux, notamment dans les domaines de coopération économique et d’échange culturel, a fait observer M. El Ansari, relevant que le partenariat stratégique entre les deux pays, renforcé par la signature de la convention de partenariat stratégique en 2016, ambitionne de réaliser un développement global au service des deux pays.

S’agissant de l’initiative “la Ceinture et la Route”, il a relevé que le Maroc, qui jouit d’une position géostratégique privilégiée en tant que porte sur l’Afrique, pont vers l’Europe et voie d’accès au continent américain, a été parmi les premiers pays à signer un mémorandum d’entente à ce sujet.



Le Maroc et la République démocratique du Congo ont signé, le 27 août à Rabat, un mémorandum d’entente (MoU) pour renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de l’environnement et du développement durable.

La signature de ce mémorandum s’inscrit dans le cadre de la mission de travail officielle au Maroc effectuée par la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, pour faire le point sur l’état d’avancement de l’opérationnalisation de la Commission du climat du bassin du Congo (CCBC) et du Fonds bleu du Bassin du Congo (F2BC), les préparatifs pour l’organisation d’une table ronde des bailleurs de fonds et du 4e Sommet des chefs d’états et de gouvernement de la CCBC, ainsi que la participation de la CCBC à la COP29.

Signé par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali et Mme Soudan-Nonault, également secrétaire exécutive de la CCBC, ce mémorandum d’entente vise à renforcer la coopération entre les deux pays dans les domaines d’intérêt commun notamment la gouvernance environnementale.

Il porte également sur l’évaluation environnementale et stratégique, la lutte contre les effets du changement climatique, particulièrement les contributions déterminées au niveau national, la gestion des ressources, la biodiversité et l’économie verte et bleue, l’assainissement liquide et la gestion intégrée des déchets.

A cette occasion, Mme Benali a indiqué, dans une déclaration à la presse, que cette rencontre marque une étape importante dans l’opérationnalisation de l’échange d’expériences et de stratégies entre les deux pays dans les domaines de l’environnement et du développement durable, notamment en matière de financement climatique pour attirer davantage de financements au continent africain, et notamment au Maroc et au Congo.
Et de poursuivre que cette entrevue a été l’occasion aussi de travailler sur divers dossiers de recyclage de déchets, d’économie bleue et verte, notant qu’il s’agit de projets importants pour le développement durable des deux pays.

Mme Benali a, en outre, souligné que les partenariats entre les pays africains permettent d’élaborer des projets de renforcement de la transition énergétique et de leur parcours de développement.

De son côté, Mme Soudan-Nonault a affirmé que ce mémorandum contribuera à renforcer davantage la coopération avec le Maroc dans les domaine de l’environnement et du développement durable, notant qu’il porte sur plusieurs domaines d’intérêt commun, tels la lutte contre les effets du changement climatique, la biodiversité et l’économie verte et bleue.
Cet accord constitue l’opérationnalisation effective du travail de la Commission du climat du bassin du Congo et marque une étape structurante dans notre travail commun pour préparer la COP29.