Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, a présidé, le 21 mai à Fès, le Conseil d’Administration de la Fondation en présence de ses membres.

Dans Son allocution, Son Altesse Royale a mis en lumière les principales réalisations et les initiatives phares de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement au titre de l’année 2023.

SAR la Princesse Lalla Hasnaa a rappelé dans ce cadre Son engagement soutenu envers la jeunesse africaine à travers l’initiative African Youth Climate Hub (AYCH) lors de Son discours en ouverture de la première réunion annuelle de Haut Niveau du “Partenariat pour une éducation verte”, organisée par l’UNESCO et le ministère de l’Éducation des Émirats arabes unis, en marge de la COP28.

Dans ce discours, Son Altesse Royale avait mis l’accent sur l’importance d’un partage équitable des données avec les pays du Sud, tout en appelant à des actions concrètes pour réduire la fracture numérique sur le continent africain.

Réaffirmant son rôle de Marraine de l’alliance de la Décennie des Nations unies pour les Sciences océaniques au service du développement durable, initiative chapeautée par la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO (COI- UNESCO), Son Altesse Royale avait annoncé dans ce discours plusieurs projets lancés par Sa Fondation, notamment lors du troisième dialogue des Fondations, tenu à Monaco en juin 2023.

Ces projets, complémentaires aux programmes déjà en place depuis de nombreuses années tels que le programme “Plages Propres” auquel se sont adossés “les Trophées Lalla Hasnaa Littoral Durable” et l’opération “Bharblaplastic”, ont pour objectif de soutenir la communauté des étudiants universitaires africains dans la promotion de la connaissance des océans.

En collaboration avec le Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement, ces projets se traduisent par la création de ressources de formation, principalement en ligne, destinées à être utilisées dans le cadre de la Décennie de l’Océan.

L’engagement de la Fondation dans le domaine de la décarbonation de l’économie nationale a aussi été un point clé du discours de Son Altesse Royale qui a évoqué les formations dispensées aux entreprises partenaires sur l’utilisation de l’outil de calcul du bilan carbone pour mesurer leurs émissions et les formations à la finance climatique destinées aux collectivités territoriales.

Le moment fort de l’allocution de Son Altesse Royale fut l’annonce aux membres du Conseil de l’inauguration du parc historique Lahboul à Meknès, un projet de restauration mené en collaboration avec divers partenaires de la Fondation.

Son Altesse Royale a conclu son allocution en remerciant chaleureusement tous les partenaires pour leur soutien continu et leur engagement indéfectible envers les initiatives environnementales portées par la Fondation, contribuant ainsi à un futur plus durable et équilibré.

Le Conseil d’Administration a arrêté les comptes, après l’avis du commissaire aux comptes qui certifie que les états de synthèse sont réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations des exercices 2022 et 2023.

La Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement a été créée en 2001 à l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, afin de contribuer à la sensibilisation des citoyens aux questions cruciales de l’environnement.

La mission centrale de la Fondation est d’éduquer et de sensibiliser tous les publics à la protection de l’environnement. Elle cible en priorité la jeunesse, depuis le premier âge jusqu’aux étudiants, puis les citoyens, la société civile, les entreprises, l’administration, les collectivités territoriales, l’université et la recherche.

La Fondation dispose d’équipes dédiées à ses nombreux programmes, et du Centre international Hassan II pour la Formation à l’Environnement, son bras académique qui se positionne stratégiquement en accord avec l’approche éducative de la Fondation pour, par et autour de l’environnement, plaçant ainsi l’Education au développement durable au cœur de ses préoccupations.

Elle mène des programmes choisis de protection de l’Environnement pour lesquels elle fédère de nombreux partenaires locaux et internationaux.

Son action se déploie selon cinq axes à savoir “L’éducation au développement durable”, “La protection du littoral et l’océan”, “La qualité de l’air, le climat, et la sauvegarde et le développement de la palmeraie de Marrakech”, “Le tourisme durable” et “La restauration des parcs et jardins historiques”.



Suite à la signature du protocole d’accord stratégique coordonnant les autorités publiques pour la mise en œuvre d’un programme d’infrastructures gazières durables, le Ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable organise le 31 mai à 8h30 à l’hôtel Fairmont La Marina Rabat, une présentation aux acteurs privés internationaux et nationaux actifs dans le secteur de l’énergie.

Le programme d’infrastructures gazières vise à renforcer l’accélération du développement des énergies renouvelables, des projets d’hydrogène vert et de ses dérivés au Maroc, ainsi que l’intégration dans les marchés énergétiques de l’Atlantique et de l’Afrique/Europe.
Le programme prévoit de doter le Royaume de plusieurs points d’entrée pour le gaz naturel liquéfié, ainsi que d’infrastructures de stockage et de transport du gaz naturel.

La présentation sera organisée en format hybride et sera délivrée en anglais et en français.
Le Ministère invite les parties intéressées à s’inscrire en envoyant un courriel à contactmtedd@mem.gov.ma
avec la liste des délégués et leurs adresses électroniques (en indiquant le mode de participation, en présentiel ou virtuel) afin de recevoir les détails de connexion virtuelle.

Les participants à la première édition du “Deep Tech Summit”, ont souligné le 9 mai, à Benguérir, l’importance des innovations de la Deep Tech pour relever les défis liés au développement durable.

Les intervenants à cet événement organisé durant deux jours par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), ont relevé que la Deep Tech représente un levier important de nature à stimuler des secteurs vitaux tels que l’agriculture, la santé, l’énergie, l’infrastructure des technologies de l’information et la biotechnologie entre autres.

Dans ce contexte, la directrice générale adjointe et chef du département des sciences et applications nucléaires à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Najat Mokhtar, a relevé le rôle des innovations de la Deep Tech dans le développement des pays et la promotion du bien-être des individus et des sociétés, soulignant l’importance de cet événement, qui rassemble des scientifiques et des jeunes du monde entier et des startups industrielles pour réfléchir et discuter de la manière d’utiliser la science et les ressources humaines pour résoudre les problèmes liés au changement climatique, à la sécurité alimentaire, à la santé, à l’eau et d’autres défis.

Dans la foulée, elle a mis l’accent sur le rôle du Maroc dans le cadre de la fédération des efforts des penseurs et universitaires autour de la question du développement de l’Afrique et d’accélérer ce processus en répondant aux différentes problématiques dont souffrent encore ce continent.

Pour sa part, Fouad Laroui, professeur à l’UM6P, a mis l’accent sur l’importance d’utiliser correctement la technologie dans de nombreux domaines, étant donné que la technologie a un impact bénéfique sur la société et l’environnement, en fournissant des connaissances et en augmentant la prise de conscience.

Le bon usage de la technologie, a-t-il poursuivi, contribue à améliorer la qualité de vie, à renforcer le bien-être social et à parvenir au développement communautaire durable, faisant remarquer que le monde est appelé aujourd’hui à réfléchir à de nouvelles solutions pour résoudre les problèmes liés à l’eau et sauver la planète en orientant les efforts vers une plus grande durabilité basée sur des solutions favorisées par l’intelligence artificielle.

De son côté, Trixie LohMirmand, le président-directeur général de l’entreprise “KAOUN International”, organisatrice du salon “GITEX Africa”, a souligné l’importance de la construction du capital humain et de la formation dans le domaine de la Deep Tech et de l’innovation, pour faire face aux différents défis au niveau du continent.

Dans ce cadre, Mme LohMirmand a mis l’accent sur les efforts déployés par le Maroc et les réalisations majeures obtenues dans ce domaine en accueillant les acteurs du système technologique et d’innovation en Afrique, pour asseoir sa position de destination incontournable des grandes rencontres et manifestations mondiales.

Cette entrepreneure et experte a évoqué dans ce contexte, le salon “GITEX Africa Maroc”, considéré comme le plus grand événement technologique du continent, qui rassemble les géants de la technologie, les gouvernements, les petites et moyennes entreprises, les startups, les programmeurs, les investisseurs et les universitaires afin de faire progresser l’innovation technologique multisectorielle et la transition numérique du continent.

L’entrepreneur Finian Tan a souligné pour sa part, que la Deep Tech est basée sur la recherche et le développement, qui constituent les fondements les plus importants d’une croissance économique durable, de l’excellence mondiale et du leadership mondial.

Et de relever l’utilité des innovations technologiques dans tous les domaines de la vie, en particulier dans les sciences, mettant l’accent sur l’importance de la recherche et des innovations dans les sciences médicales pour traiter les maladies, dont souffrent encore l’humanité.

La première édition du “Deep Tech Summit”, qui connait la participation de chercheurs, d’étudiants, d’industriels, d’investisseurs et de représentants d’organisations gouvernementales, est axée sur une conférence principale ayant pour thème “La Deep Tech : Prochain jalon de la transformation en Afrique”.

Cette rencontre a permis aux acteurs de la Deep Tech de joindre leur force et partager une vision commune pour se projeter dans une Afrique qui fait de la Deep Tech un levier additionnel pour exploiter pleinement son potentiel d’innovation et de création de valeur à travers la science et la technologie.

Au menu de cet événement figuraient également des panels de discussion, des conférences et des ateliers devant aborder des thèmes en rapport avec l’attractivité des écosystèmes technologiques, notamment pour les femmes et les membres des diasporas cherchant à se lancer dans l’entrepreneuriat.

La Deep Tech désigne l’ensemble des entreprises et projets développant des produits ou des services disruptifs basés fortement sur la R&D, les technologies avancées, et souvent issus de laboratoires de recherche.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et l’Alliance de la durabilité de l’hydroélectricité (HSA – Hydropower Sustainability Alliance) ont signé, le 7 mai à Casablanca, un protocole d’accord visant à renforcer la durabilité des ouvrages hydroélectriques au Maroc, particulièrement les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP).

Signé par le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, et le directeur général de HSA, Joao Costa, ce partenariat a pour objectif de mettre en œuvre un programme de renforcement des compétences marocaines en particulier, et africaines en général, dans le domaine de la durabilité des ouvrages hydroélectriques, y compris les STEP, ainsi que l’accompagnement de l’ONEE dans la certification à la norme de durabilité de l’hydroélectricité de projets STEP.

Ce protocole d’accord, qui comprend également la réalisation d’une étude d’impact climatique des sites hydroélectriques, permettra le déploiement d’un programme d’environ 14 mois à partir de juin 2024, précise la même source. En vertu des termes de ce protocole d’accord, HSA contribue au financement de ce programme à travers un fonds dédié au projet par le Secrétariat d’État à l’Economie Suisse (SECO) afin de soutenir des initiatives de promotion de l’hydroélectricité durable au Maroc, dans le Maghreb et en Afrique francophone.

De son côté, l’ONEE apportera l’appui local nécessaire à la réalisation du projet à travers, notamment, la mise à disposition des ressources humaines et l’appui logistique nécessaire.

L’Alliance de la durabilité de l’hydroélectricité est un organisme de normalisation indépendant et multipartite, basé au Portugal, qui supervise le système de certification HS (Hydroélectricité Durable) et qui gère la mise en œuvre de la norme HS. 

Son objectif est de soutenir les projets hydroélectriques dans des écosystèmes sains, des communautés prospères, des infrastructures résilientes et une bonne gouvernance.

Ce partenariat illustre l’engagement profond de l’ONEE envers un avenir énergétique plus durable et résilient visant à relever les défis de la transition énergétique. En collaborant étroitement avec des partenaires stratégiques, l’Office aspire non seulement à optimiser ses propres pratiques énergétiques, mais également à influencer positivement l’ensemble du secteur énergétique sur l’échelle régionale et continentale.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et l’Union arabe de l’électricité (UAE) ont tenu, le 7 mai à Casablanca, une conférence sous le thème “Développement des ressources humaines et durabilité”, présidée par Abderrahim El Hafidi, directeur général de l’ONEE et président de l’UAE.

Organisée les 07 et 08 mai en partenariat avec Namae Group, Holding en charge de la gestion des opérations et de la fourniture des services de l’électricité, de l’eau et de l’assainissement au Sultanat d’Oman et de l’Académie de gestion des études et du développement administratif au Royaume Hachémite de Jordanie, cette conférence vise à promouvoir le développement durable tout en mettant l’accent sur l’innovation dans la formation et le développement des ressources humaines dans le secteur électrique.

Cette rencontre connait la participation de plusieurs membres de l’UAE, intervenants et experts de différents pays du monde arabe.

Dans son discours d’ouverture, M. El Hafidi a souligné que l’investissement dans des programmes de formation continue et de développement des ressources humaines contribue de manière directe à accroître l’efficacité, améliorer la productivité et renforcer l’adaptation des institutions et entreprises aux défis environnementaux et sociaux ainsi qu’aux changements économiques rapides.

Il a également mis en lumière les stratégies et projets structurants de l’Office visant à améliorer et développer son capital humain et son investissement efficace dans le développement personnel et professionnel des collaborateurs.

Par ailleurs, M. El Hafidi a félicité l’UAE pour son engagement à développer des outils de gestion des ressources humaines pour relever les défis de la durabilité imposés par le secteur électrique dans le monde arabe.

Plusieurs axes sont abordés lors de la conférence tels que le rôle de la formation continue dans la réalisation des objectifs du développement durable et la productivité, l’usage de l’intelligence artificielle dans l’évaluation des programmes de formation, la digitalisation et les impacts de la transformation numérique sur les performances professionnelles, les stratégies de conception et de développement et l’importance de la recherche scientifique dans la promotion de la culture de l’innovation.

Au cours de leurs interventions, les participants ont souligné l’importance du développement des ressources humaines et leur rôle dans la durabilité au sein de toute organisation, élément clé qui stimule l’innovation et le progrès technologique, environnemental, social et économique.

En se concentrant sur le développement des compétences et des capacités, et en améliorant la sensibilisation et la connaissance des pratiques de travail durables, les institutions et entreprises peuvent préparer les futurs dirigeants et collaborateurs à être plus efficaces dans la mise en œuvre des stratégies de durabilité.

Pour rappel, l’UAE est composée d’institutions énergétiques arabes dont l’objectif est de promouvoir la coopération dans le domaine de l’énergie.

Depuis son accession à sa présidence, M. El Hafidi a guidé l’Union vers la réalisation de ses objectifs stratégiques de restructuration et de promotion de la durabilité dans le secteur électrique dans les pays arabes. Sous sa présidence, l’UAE aspire au développement et au partage des expertises, à la promotion des investissements dans les énergies renouvelables afin de répondre aux aspirations de croissance et de développement du monde arabe.

L’ONHYM a reçu, le 25 avril, une importante délégation du MEDEF International, conduite par M. Loïc HUBER-JAEGERT, Directeur régional Afrique du Nord, ENGIE et Co-président du groupe de travail Infrastructures et Energies vertes du Club de Chefs d’entreprise Maroc-France et par M. Gérard WOLF, Président de BRICS Access et Président de la Task force Ville durable de MEDEF international, en visite officielle au Maroc à l’occasion du Forum économique Maroc-France du 26 avril 2024.

Les discussions ont porté sur les opportunités d’investissement dans le domaine des mines, de l’hydrogène, du stockage ainsi que dans le Projet Stratégique du Gazoduc Africain Atlantique Nigéria Maroc.

Le Cluster ENR a lancé, lundi, l’appel à projets pour le programme d’accompagnement du “Green Business Incubator” 2024 qui est dédié aux startups innovantes opérant dans le domaine des énergies renouvelables (EnR), CleanTech et GreenTech.

Lancé en partenariat avec le ministère de l’Industrie et du Commerce et Tamwilcom, cet appel à projets, dont la date limite est fixée au 03 juin prochain, vise à sélectionner 20 startups innovantes afin de bénéficier d’un programme d’accompagnement d’une durée de 12 mois renouvelable comprenant plusieurs services (hébergement, renforcement des compétences, financement et mise en relation & networking), indique le Cluster ENR dans le règlement de cet appel à projets.

En outre, un maximum de 12 startups pourra éventuellement bénéficier du financement “Tech Start” au titre du “Fonds Innov Invest” (FII), ajoute la même source, précisant qu’un minimum de 20% du programme d’investissement à financer devra être engagé par la startup comme autofinancement préalable au décaissement du financement au titre du FII.

Pour être éligible, la startup doit être basée au Maroc, avoir moins de 5 ans d’ancienneté, et présenter un projet innovant, fait savoir le Cluster ENR, notant que l’accès éventuel au financement “Tech Start” prend la forme d’une contribution financière pouvant atteindre 400.000 DH pour les startups disposant de brevets d’invention et pouvant couvrir jusqu’à 80% des dépenses liées à la réalisation du projet innovant.

Et de rappeler que le processus de sélection pour l’intégration du “Green Business Incubator” se déroule en 5 étapes clés, à savoir “la réception des dossiers de candidatures”, “la pré-sélection”, “le Bootcamp” (programme de formation de 48 heures animé par des experts et coachs pour accompagner les candidats présélectionnés à compléter et détailler leurs projets, accélérer leurs processus de développement et préparer leurs pitch), “le Pitch” (passage des candidats devant le comité de sélection pour défendre leur projet) et “la sélection et l’intégration du programme d’incubation”.

Lancé en 2014 par le Cluster ENR et le Centre Marocain d’Innovation Climatique (MCIC – Moroccan Climate Innovation Center), le “Green Business Incubator” a pour mission de soutenir et d’accompagner le développement des startups opérant dans le secteur des énergies renouvelables, des Green Technologies et de l’environnement pour un impact positif et durable sur le développement socio-économique du Maroc.

Le Cluster ENR est une association à but non lucratif qui vise à diffuser la culture de l’innovation et de l’entrepreneuriat à tous les niveaux de la chaine de valeur des technologies vertes. A cet effet, le Cluster fournit une panoplie de services d’accompagnement aux entreprises innovantes, aux startups et aux porteurs de projets de création d’entreprises dans le secteur des énergies renouvelables.

Pour ce qui est du MCIC, il a pour ambition de devenir un hub d’affaires pour les entreprises marocaines et régionales dans les technologies propres, et cela, en soutenant les entrepreneurs dans les filières vertes et en favorisant le transfert des technologies modernes. Ce centre a pour but de contribuer au développement de solutions d’affaires novatrices adaptées aux défis liés au changement climatique.

OLA Energy Maroc, une entreprise énergétique de premier plan au Maroc et un acteur énergétique majeur en Afrique, a annoncé, le 6 mai, un nouvel accord avec ExxonMobil Petroleum & Chemical BV, pour mélanger des lubrifiants de la marque Mobil au Maroc.

Cette initiative s’appuie sur un accord existant avec Ola Energy Maroc et apporte de nouveaux outils du mélange de lubrifiants dans la région.

Située au cœur industriel de la zone “les Roches Noires” de Casablanca, l’installation à la pointe des nouvelles technologies d’OLA Energy Maroc est sur le point de devenir le centre névralgique du mélange des lubrifiants Mobil au Maroc, positionnant le Royaume comme un centre de production pour le Nord, l’Est et l’Ouest de l’Afrique, fait savoir la même source. Profitant de la position géographique stratégique du Maroc en tant que porte d’entrée vers les marchés africains, OLA Energy Maroc est bien positionnée pour capitaliser sur le riche potentiel du paysage industriel marocain.

“Cette opportunité de mélanger des lubrifiants de marque Mobil est un témoignage de la confiance et de la satisfaction envers OLA Energy. Ensemble, notre engagement est de stimuler l’innovation, l’excellence et la croissance durable dans l’industrie des lubrifiants”, a déclaré Fayed Altwair, PDG d’OLA Energy.

La décision de mélanger localement des lubrifiants de marque Mobil s’inscrit naturellement dans l’extension d’un accord existant avec OLA Energy Maroc et témoigne des capacités d’OLA Energy Maroc, ainsi que des avantages stratégiques de la situation géographique du pays.
L’accord synergique entre OLA Energy Maroc et ExxonMobil Petroleum & Chemical BV ouvre la voie à de nouveaux segments et marchés inexplorés, débloquant des opportunités inexploitées et renforçant leur présence collective à travers l’Afrique. Avec le savoir-faire et la compétence locale d’OLA Energy Maroc et l’expertise d’ExxonMobil Petroleum & Chemical BV, ce partenariat offre des perspectives significatives.

“Nous sommes enthousiastes quant aux opportunités infinies qui se profilent à l’horizon”, a dit M. Altwair. “En collaboration avec ExxonMobil, nous sommes prêts à stimuler la croissance, à offrir de la valeur à nos clients et à avoir un impact durable sur l’industrie des lubrifiants en Afrique et au-delà”.

Ce nouvel accord nouvellement conclu entre OLA Energy Maroc et ExxonMobil Petroleum & Chemical BV établit une étape importante dans le paysage énergétique marocain et africain.
Au-delà de renforcer le leadership régional d’OLA Energy Maroc, cette collaboration ouvre de nouveaux horizons prometteurs et garantit aux consommateurs de toute la région un approvisionnement fiable en lubrifiants de haute qualité de la marque Mobil.

Le président de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE), M. Abdellatif Bardach, a plaidé, le 2 mai à Fès, en faveur de la mise en place d’un réseau “robuste” d’interconnexion électrique transfrontalier en Afrique au service du développement durable du continent.

Intervenant lors d’un atelier régional de haut niveau organisé par l’ANRE sous le thème “La régulation et l’intégration énergétique régionale pour un avenir durable et prospère”, M. Bardach a affirmé que les efforts conjugués des régulateurs africains permettraient d’exploiter les complémentarités des pays, en mariant notamment les atouts du Maroc et de la République Démocratique du Congo (RDC) en énergie renouvelable avec les potentiels gaziers mauritaniens et sénégalais et les besoins croissants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Une telle synergie, a souligné le président de l’ANRE, permettra de répondre à la demande énergétique tout en promouvant un mixte sobre en carbone.

  1. Bardach a ainsi invité les pays africains à explorer ces pistes prometteuses de coopération régionale en bâtissant un “réseau robuste d’interconnexion électrique transfrontalier et en harmonisant nos cadres de régulation énergétique”.

“Ensemble, nous attirerons les investissements indispensables pour financer notre transition commune vers un avenir durable, prospère et accessible à tous”.

Cet atelier, qui s’inscrit dans le cadre des initiatives de l’ANRE pour promouvoir la coopération Sud-Sud, a rassemblé les présidents des régulateurs de l’énergie de plusieurs pays d’Afrique, y compris la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, le Sénégal, et la Mauritanie.

Les discussions de l’atelier ont porté sur des thèmes essentiels tels que les interconnexions électriques régionales. Ces échanges ont mis en lumière la nécessité de renforcer les infrastructures régionales pour répondre à la demande croissante en énergie tout en intégrant des solutions renouvelables et innovantes pour assurer une transition énergétique durable.

En marge de cet atelier, l’ANRE et l’Autorité Nationale de Régulation du Secteur de l’Électricité de la Côte d’Ivoire (ANARE-CI) ont signé un mémorandum d’entente dans le domaine de la régulation énergétique.

Signé par M. Bardach et le Directeur Général de l’ANARE-CI, M. Amidou Traoré, ce mémorandum d’entente symbolise un engagement renforcé, véritable exemple de partenariat fructueux entre deux nations africaines, incarnant la vision stratégique de SM le Roi Mohammed VI, pour une Afrique prospère qui s’entraide et se développe.

“Nous considérons cet accord comme un élément très fort du renforcement de la coopération qui existe déjà depuis plusieurs années entre le Royaume du Maroc et l’État de Côte d’Ivoire”, a indiqué, dans une déclaration à cette occasion, M. Traoré.

Enracinée dans des relations historiques, culturelles et économiques de plus de six décennies, cette collaboration bilatérale vise à promouvoir la régulation énergétique des deux pays.

Cet événement marque une étape significative dans la mise en œuvre de politiques énergétiques harmonisées, favorisant le développement durable et la prospérité économique à travers l’Afrique. En développant une compréhension mutuelle et en renforçant les capacités régulatrices, l’ANRE s’engage à soutenir cette dynamique régionale en promouvant une transition énergétique inclusive.

Le potentiel de la région Dakhla Oued Eddahab en matière d’énergies propres et le rôle de premier plan qu’elle est en mesure de jouer dans la stratégie de décarbonisation mondiale ont été mis en lumière, le 30 avril à Londres, lors du Forum “Innovation Zero”.

La région de Dakhla Oued Eddahab occupe une place de choix au sein de ce Forum, à travers un stand de plus de 80m2 qui met en avant les solutions proposées par les provinces du Sud du Royaume, ainsi que les opportunités d’investissement dont elles disposent.

“Notre présence à ce grand rendez-vous témoigne de l’importance dévolue à Dakhla au niveau mondial dans les domaines des énergies renouvelables et de la neutralité carbone’’, a indiqué le président du Conseil de la région Dakhla-Oued Eddahab, El Khattat Yanja, précisant que le rôle de la région est appelé à croître, notamment après l’achèvement du port atlantique.

Dakhla, qui sera également un acteur central en matière d’hydrogène vert, est prédisposée à être une destination privilégiée pour les investisseurs, a assuré M. Yanja.

De plus, la région est dotée d’atouts naturels qui en font déjà une plaque tournante de l’énergie éolienne et solaire, a-t-il souligné, notant que grâce au modèle de développement pour les Provinces du Sud, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Dakhla Oued Eddahab ne peut que s’ériger en producteur et en exportateur d’énergies propres.

“À travers notre stand, nous aidons les investisseurs étrangers à découvrir tout le potentiel de la région et sa capacité à relever les défis de la décarbonisation”, a ajouté M. Yanja, qui a notamment échangé au stand de la région avec le président du Forum, le député conservateur Liam Fox.

Innovation Zero est le plus grand forum britannique consacré à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cet événement de deux jours met en relation les innovateurs, investisseurs, décideurs politiques et entreprises de multiples secteurs afin d’accélérer la mise en place d’une économie à faibles émissions de carbone, dans le but d’atteindre la neutralité carbone.