“La gestion intégrée de l’eau pour faire face au stress hydrique dans les zones sèches”, a été au centre d’une rencontre, organisée le 15 mai à Dakhla, à l’occasion des Journées mondiales de l’eau et de la terre.

Initié par l’association “Eau et Environnement” pour la recherche, le développement et la protection du consommateur, cet événement a pour objectif d’examiner les moyens de gestion du stress hydrique et de rationaliser la consommation des ressources en eau.

Cette rencontre a été également l’occasion de mettre en avant les efforts déployés au niveau national et local pour lutter contre le stress hydrique et de faire le point sur les mesures prises pour faire face à la baisse des précipitations.

S’exprimant à cette occasion, la présidente de l’association “Eau et Environnement” pour la recherche, le développement et la protection du consommateur, Aicha Saad, a mis l’accent sur le stress hydrique que subit actuellement le Maroc à l’instar d’autres pays, soulignant l’impératif d’une gestion rationnelle des ressources en eau.

Elle a, dans ce sens, relevé que le Maroc a toujours accordé un intérêt particulier à la mobilisation des ressources hydriques, en mettant en place des comités de vigilance pour assurer un suivi minutieux et responsable de cette question.

Pour sa part, le chercheur en hydrologie à la Faculté des sciences Ain Chock de Casablanca, Fouad Amraoui, a mis l’accent sur les grandes stratégies mises en place par le Maroc, conformément aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, visant à gérer les ressources en eau, garantir la sécurité hydrique et à faire face aux changements climatiques.
M. Amraoui a également passé en revue le programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027, ayant pour objectif d’accélérer l’investissement dans le domaine de l’eau, à travers l’accompagnement de la demande croissante sur les ressources hydriques et la garantie de la sécurité hydrique du pays, tout en limitant les effets du changement climatique.

De son côté, le directeur régional de l’environnement à Dakhla-Oued Eddahab, Jamal Azikou, a jugé nécessaire de conjuguer les efforts de toutes les parties prenantes pour passer de l’étape de la sensibilisation à l’action, à travers notamment la préservation et la rationalisation des ressources en eau, l’encouragement des initiatives destinées à collecter les eaux pluviales, la lutte contre la pollution et la réutilisation des eaux usées traitées.

Ont pris part à cette rencontre des représentants de l’Agence du Bassin Hydraulique Sakia El Hamra et Oued Eddahab, de l’Observatoire national de l’environnement et du développement durable et de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, ainsi que des professeurs et des acteurs de la société civile œuvrant en faveur de la question de l’environnement.



La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, s’est entretenue, le 17 mai à Paris, avec Fatih Birol, Directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

L’entrevue a porté sur le renforcement de la coopération entre le Maroc et cette institution internationale dans le domaine de la transition énergétique, notamment les énergies renouvelables, l’hydrogène vert, la sécurité et l’efficience énergétiques.

Les deux parties ont également abordé la thématique de la gestion des minerais stratégiques, l’appui technique et institutionnel et la coopération triangulaire avec les pays africains.
L’accent a été mis, à cet égard, sur le rôle important que joue le Maroc en tant que passerelle entre l’Europe et le continent africain.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite qu’effectue Mme Benali à Paris pour des entretiens axés sur la coopération en matière de transition énergétique entre le Maroc et la France et avec les institutions internationales et françaises œuvrant dans le domaine de l’énergie. 

D’autres part, a ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, s’est entretenue, également avec le Directeur de l’Agence française de Développement (AFD), Rémy Rioux.

Lors de cette rencontre, les deux parties se sont félicitées de l’action de l’agence française au Maroc, l’un des premiers bénéficiaires de la coopération avec l’AFD.

Mme Benali et le responsable français ont également examiné les perspectives de coopération et d’investissement dans le domaine des énergies renouvelables et de renforcement du réseau d’électrification au Maroc et de l’infrastructure énergétique.

L’entrevue a porté également sur l’appui technique et institutionnel, la recherche scientifique et la coopération triangulaire avec le continent africain.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite qu’effectue Mme Benali à Paris pour des entretiens axés sur la coopération en matière de transition énergétique entre le Maroc et la France et avec les institutions internationales et françaises œuvrant notamment dans le domaine de l’énergie.

Le renforcement de la coopération entre le Maroc et la France dans le domaine de la transition énergétique a été au centre d’entretiens entre la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, avec plusieurs ministres français.

Mme Benali s’est ainsi réunie, le 16 mai, avec le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, le ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger, Franck Riester, ainsi qu’avec Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Énergie.

Ces entretiens ont été l’occasion de se féliciter de la nouvelle dynamique des relations bilatérales et du rôle incontournable du Maroc en tant que corridor entre l’Afrique et l’Europe.
Ils ont permis également de discuter des opportunités de partenariats, notamment dans les domaines des énergies durables, de l’hydrogène vert, de l’économie circulaire, de la durabilité des événements sportifs et culturels, de l’intégration des marchés énergétiques et carbone. Il a également été question lors de ces entretiens des problématiques de certification et de standards, ainsi que des minerais critiques.

Une importance particulière a été accordée à la recherche et l’innovation ainsi qu’au développement du capital humain.

La ministre a également été l’hôte d’une rencontre au sein de l’Institut français des relations internationales (IFRI) organisée en partenariat avec la fondation “Paris Energy club” sur le thème de “la transition énergétique au Maroc et l’intégration régionale”.
Cette rencontre, à laquelle ont pris part notamment des experts du climat et de l’énergie, des chefs d’entreprises et des diplomates, a été l’occasion pour Mme Benali de mettre en avant les orientations stratégiques du Royaume en matière de transition énergique et leurs perspectives dans le contexte des évolutions économiques et géopolitiques que connait le monde.



Le Maroc est un “acteur majeur” et un partenaire “privilégié” pour l’Allemagne en matière des énergies renouvelables et de la transition énergétique, a souligné l’économiste allemand et directeur général de l’association économique Allemagne-Afrique “Afrika-Verein”, Christoph Kannengiesser.

“Le Maroc se distingue parmi les acteurs majeurs de l’investissement en Afrique, avec des investisseurs de premier plan sur le continent. Le pays dispose d’un capital substantiel qui soutient une variété d’initiatives d’investissement à travers l’Afrique”, a déclaré M. Kannengiesser, en marge du 17e forum germano-africain de l’énergie, qui s’est tenu les 15 et  16 mai à Hambourg. Selon lui, cette assise est renforcée par un réservoir de compétences diversifié, constituant ainsi un atout stratégique pour le développement économique dans la région.

L’économiste a jugé important de capitaliser sur les conditions naturelles propices présentes dans des pays tels que le Maroc et d’autres nations africaines, afin de stimuler la production d’énergie renouvelable. Cette initiative ouvrirait la voie à l’exportation d’énergie verte vers des pays européens, en particulier l’Allemagne.

Le Maroc se distingue parmi les pays bénéficiant de conditions extrêmement propices à la production d’hydrogène vert, a souligné l’expert. “En tant que l’un des pays sur lesquels nous nous concentrons sur le continent africain, il offre un potentiel significatif pour devenir un acteur majeur dans ce domaine”.

“La coopération entre le Maroc et l’Allemagne dans le domaine de la politique énergétique s’étend à divers projets, qu’ils soient axés sur l’élaboration de législations favorables à la réalisation des objectifs en matière d’énergie renouvelable ou sur le soutien financier. Cette collaboration est caractérisée par son intensité et sa durabilité”, a poursuivi M. Kannengiesser. Et d’ajouter que le Maroc se positionne comme l’une des destinations les plus attrayantes pour les entreprises allemandes, rappelant à cet égard que le gouvernement allemand a décidé d’améliorer les conditions de crédit public pour plusieurs pays africains, dont le Maroc.

“Tant l’Allemagne que le Maroc peuvent tirer profit de cette coopération en renforçant leurs économies respectives et en favorisant une croissance durable”, a-t-il conclu.



Une délégation marocaine de haut niveau, conduite par la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, a pris part au Sommet mondial de l’hydrogène 2024, qui s’est tenu du 13 au 15 mai à Rotterdam (Pays-Bas).

Cet événement d’envergure internationale, organisé par le Conseil de l’énergie durable en partenariat avec le gouvernement néerlandais et d’autres opérateurs locaux, a rassemblé des leaders mondiaux de l’énergie et des représentants gouvernementaux pour promouvoir l’hydrogène vert et accélérer la transition énergétique mondiale.

Prenant part à la 2e table-ronde de haut niveau du Forum international du Commerce de l’Hydrogène (IHTF), tenu en marge dudit Sommet, Mme Benali a mis en exergue l’expérience du Maroc dans le secteur des énergies renouvelables, évoquant les investissements réussis dans les infrastructures énergétiques et les avantages géostratégiques du Maroc en tant que corridor entre l’Europe et l’Afrique.

Mettant l’accent sur l’offre spécifique d’hydrogène vert du Maroc, la ministre a souligné l’importance d’un cadre réglementaire solide et de partenariats internationaux gagnant-gagnant de long terme pour stimuler le développement commercial dans ce domaine.

Mme Benali a également pris part au panel de l’IHTF aux côtés de Rob Jetten, vice-premier ministre néerlandais et ministre du Climat et de la politique énergétique, Leonore Gewessler, ministre fédérale autrichienne de l’Action pour le climat, de l’environnement, de l’énergie, de la mobilité, de l’innovation et de la technologie et Yoshinori Kanehana, président du conseil d’administration de Kawasaki Heavy Industries Ltd. et coprésident du conseil de l’hydrogène, ainsi que David Burns, vice-président de Linde, représentant du conseil de l’hydrogène et Boudewijn Siemons, directeur général du port de Rotterdam.

Lors de cette session, Mme Benali a passé en revue les initiatives et projets marocains dans le domaine de la transition énergétique pour développer le secteur de l’hydrogène, à même d’avoir incité le Maroc à adhérer au Forum international du commerce de l’hydrogène.

Elle a notamment cité le développement de projets d’hydrogène vert et de leurs dérivés à l’horizon 2030, ainsi que la fourniture aux investisseurs d’une vision claire sur l’avenir des projets d’infrastructure du Royaume, les futurs gazoducs et hydrogénoducs, les ports stratégiques que le Maroc aspire à réaliser, ainsi que les moyens de les étendre et de les connecter et de décarboner divers secteurs vitaux, appelant à répandre la culture de la coopération internationale conjointe.

Dans le même cadre, la ministre a participé aux travaux de la Session “Country Spotlight : Maroc” du Forum Africain de l’Hydrogène, aux côtés de Tarik Hamane, Directeur général délégué de MASEN.

Dans son intervention, Mme Benali a mis en exergue l’engagement du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, à accélérer la transition énergétique dans le Royaume et dans le monde en tant que choix politique délibéré depuis plus de 15 ans.

Elle a souligné, à cette occasion, la spécificité de l’expérience marocaine en matière d’accélération des projets de transition énergétique et de développement de l’offre marocaine dans le domaine de l’hydrogène vert, notant que l’Afrique et l’Europe sont appelées dans les 18 prochains mois à prendre les mesures nécessaires pour accélérer le développement d’un hydrogène vert moins cher et plus compétitif.

En marge de ce Sommet, la ministre a eu des entretiens avec ses homologues de plusieurs pays amis, en l’occurrence le sous-secrétaire du ministère de l’Energie et des infrastructures pour les affaires énergétiques et pétrolières aux Émirats arabes unis, Sherif Al Olama, puis avec Mme Leonore Gewessler, pour discuter des opportunités de renforcement de la coopération entre le Maroc et l’Autriche dans les domaines d’intérêt commun, notamment en matière d’énergie bas carbone et d’hydrogène vert.

De même, une réunion trilatérale de Mme Benali avec son homologue hollandais M. Jetten et le directeur général et représentant du ministre fédéral des Affaires économiques et de l’action climatique de l’Allemagne, Christian Maas, a été l’occasion pour les trois pays de discuter les moyens de développer un cadre de coopération trilatérale dans les domaines de l’énergie renouvelable et de l’hydrogène vert, en particulier dans les industries des engrais, du transport maritime et de l’industrie d’acier.

A noter que lors de ce Sommet mondial, Mme Benali et M. Jetten ont apposé leurs signatures sur un plan d’action dédié aux énergies renouvelables et à l’hydrogène vert pour la période 2024-2025.

Ce plan établit une feuille de route pour la coopération bilatérale, mettant l’accent sur le renforcement du partenariat au niveau gouvernemental, le partage des connaissances sur les stratégies et la législation, ainsi que la promotion de la collaboration entre les entreprises afin de développer des projets communs favorisant la transition énergétique et la chaîne internationale d’approvisionnement en hydrogène.

Cette approche structurée et collaborative découle de la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre les participants le 21 juin 2023.

La participation marocaine lors de ce Sommet a été distinguée à travers le Pavillon Maroc, qui a regroupé plusieurs acteurs majeurs, parmi lesquels le Cluster Green H2 Maroc, l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), l’Agence marocaine de l’énergie durable (MASEN), INNOV’X, TMSA, l’Agence nationale des ports (ANP), et l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN).

Le Sommet Mondial de l’Hydrogène a réuni plus de 2.000 participants de haut niveau, parmi lesquels des représentants gouvernementaux et des acteurs du secteur privé, qui ont partagé les dernières évolutions de leurs projets et annonces sur les moyens à même d’étendre le déploiement de cette future source d’énergie à travers le monde.

Ainsi, plus de 15.000 professionnels du secteur ont rencontré plus de 500 entreprises exposantes pour définir l’agenda mondial du déploiement de l’hydrogène.





Le Maroc a réalisé des progrès remarquables durant les dernières années en matière de développement économique durable, ce qui en fait un exemple à suivre pour les autres pays africains, a indiqué le 16 mai le directeur du Think Tank sud-africain «DEVAC Invest Africa», Richard Morrak.

«A travers le partage de connaissances et le transfert des technologies, le Royaume est capable d’apporter une aide inestimable aux pays africains pour relever les défis de développement auxquels ils sont confrontés», a déclaré à la MAP M. Morrak, en marge du Sommet des infrastructures en Afrique, qui se tiendra les 15 et 16 juin à Johannesburg.

Mettant l’accent sur l’importance de renforcer la collaboration entre les pays africains en vue de contribuer de manière plus efficace au développement du continent, il a rappelé que la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) offre une opportunité majeure pour le développement des échanges intra-africains.

De même, M. Morrak a signalé que l’Afrique doit investir davantage dans les énergies renouvelables, telles que l’hydrogène vert, l’énergie solaire et éolienne, afin de diversifier son mix énergétique et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.

A cette occasion, un mémorandum d’entente a été signé entre le Centre de Développement Méditerranéen (MEDEV-Maroc) et le DEVAC Invest Africa, visant à approfondir la coopération et l’échange des connaissances, à promouvoir le développement durable et à faire progresser les aspirations collectives des peuples africains.

Dans un communiqué conjoint, les deux parties ont souligné qu’«à travers ces actions concrètes et des initiatives collaboratives, nous nous engageons à exploiter le potentiel de notre partenariat pour relever les défis communs, saisir les opportunités émergentes et contribuer de manière significative à la transformation socio-économique de notre continent».

«Au cœur de notre partenariat, se trouve un engagement envers les valeurs du panafricanisme, une philosophie qui prône l’unité, la solidarité et l’action collective entre les nations africaines», indique-t-on.

Les deux think tanks ont de même rappelé que le panafricanisme, fondé sur la conviction que les destins des peuples africains sont liés, incite à transcender les frontières, à combler les fossés et à travailler ensemble vers une vision commune d’une Afrique dynamique, prospère et interconnectée.





La ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Leila Benali, a plaidé, le 24 mai  à Salé, pour la mise en place d’un écosystème intégré et agile pour favoriser le développement des e-carburants au Maroc. 

Intervenant lors d’une conférence internationale sur les e-fuels, la ministre a souligné l’importance d’instaurer un environnement propice incluant la recherche et le développement, l’innovation, les infrastructures, et le capital humain nécessaire, d’accélérer les processus de certification et de normalisation pour éviter les goulots d’étranglement ainsi que de réduire les risques liés au commerce des e-carburants face aux mécanismes d’ajustement carbone. 

“Le Maroc, grâce à sa position géographique stratégique, peut jouer un rôle clé dans les chaînes de valeur mondiales des e-carburants, notamment à travers son offre en matière d’hydrogène vert, de développement de projets renouvelables et le partenariat avec le secteur privé”, a-t-elle précisé.

De son côté, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a insisté sur l’importance cruciale du coût dans la viabilité des e-carburants, notant que, même avec des réglementations et des soutiens appropriés, les coûts prévus doivent être réalistes pour que ces technologies puissent être adoptées à grande échelle.

Abordant les défis logistiques liés au transport et au stockage de l’hydrogène et la nécessité de captation du CO2 pour produire des e-carburants, le ministre a insisté sur l’importance de l’intelligence collective pour trouver des solutions durables. Pour le président du Green H2 Cluster, Mohammed Yahya Zniber, il est revenu sur les besoins en infrastructures pour générer, transporter, stocker et distribuer l’électricité nécessaire à la production de grands volumes de e-carburants, insistant sur l’importance d’élaborer des textes réglementaires pour le déploiement de cette industrie. 

Pour sa part, le PDG de Royal Air Maroc (RAM), Abdelhamid Addou, a souligné l’importance des carburants durables d’aviation (CDA), un élément clé dans la feuille de route de la RAM pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

“Le Maroc est bien placé pour produire des CDA de manière compétitive, et la RAM soutient cette initiative, ambitionnant de faire décoller des avions du Maroc avec du CDA 100% fabriqué localement dans les cinq prochaines années”, a-t-il ajouté dans une allocution lue en son nom par le vice-directeur de la transformation au sein de la RAM, Tarek Chbourk.

De son côté, l’ambassadeur des Pays-Bas au Maroc, Jeroen Roodenburg, a affirmé que le Maroc, grâce à ses avantages comparatifs, peut devenir un producteur et exportateur majeur d’hydrogène et de ses dérivés, rappelant le rôle de la diversification des sources d’énergie renouvelable dans la décarbonation de l’industrie.

Quant au directeur général délégué de l’Agence Marocaine pour l’Énergie Durable (MASEN), Tarik Hamane, il a mis en avant le potentiel considérable du Royaume en matière d’énergie renouvelable, et son infrastructure de classe mondiale, entre les ports, les pipelines et les lignes de transport, qui faciliteront l’acheminement de l’hydrogène vert vers les marchés européens et au-delà.

S’agissant du vice-président de la Commission économie verte et décarbonation à la CGEM, Omar Alaoui M’hamdi, il a mis en exergue l’importance d’un cadre fiscal “robuste”, qui favorisera le développement de projets d’énergie renouvelable, tout en réduisant les risques de production.

Organisée par le Cluster Green H2 sous l’égide du ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, cette conférence a constitué l’occasion de discuter des avancées dans le domaine des e-fuels et des efforts visant à positionner le Maroc parmi les pays à fort potentiel dans le domaine de l’hydrogène vert.




Le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, accompagné du ministre de l’Équipement et de l’Eau Nizar Baraka, a procédé, le 29 mai à Bali (Indonésie), à la remise du 8e Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau, décerné cette année à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Retenue parmi 84 candidatures reçues par le secrétariat du Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau, la FAO a reçu un chèque d’une valeur de 500.000 dollars américains lors de la cérémonie d’ouverture de la 10ème édition du Forum mondial de l’Eau, qui se tient jusqu’au 25 mai au Centre de conventions Nusa Dua à Bali, pour son engagement en faveur de “la sécurité des ressources en eau pour la souveraineté alimentaire et le partage de la prospérité “.

Dans une allocution de circonstance, M. Akhannouch a indiqué que le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau rend hommage à Feu SM Hassan II pour les actions du défunt Souverain en matière de politique et de développement durable de l’eau, notamment à travers la construction de barrages et de réseaux d’irrigation.

Ce prix rend également hommage à SM le Roi Mohammed VI, qui a engagé un programme ambitieux de l’ordre de 14 milliards de dollars dédié à la durabilité de l’eau, visant le maintien de la construction des barrages d’eau, le transfert d’eau de bassin à bassin et la construction de plusieurs unités de dessalements de l’eau de mer dans de grandes villes marocaines comme Casablanca, Agadir et Tanger, a ajouté le Chef du gouvernement.

Créé en mars 2002, le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau est une initiative conjointe du Conseil mondial de l’Eau et du Royaume du Maroc, en mémoire de Feu Sa Majesté Hassan II et en hommage aux efforts que le défunt Souverain a déployés en faveur du développement de la coopération internationale et de la solidarité pour la gestion durable des ressources en eau et leur préservation.

Le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau est attribué tous les trois ans à l’occasion de chaque édition du Forum en récompense aux initiateurs de projets ayant accompli une importante contribution dans les domaines du développement et de l’utilisation des ressources en eau, au niveau tant scientifique qu’économique, technique, environnemental, social, institutionnel, culturel ou politique.

La FAO, une organisation intergouvernementale des Nations unies, créée en 1945 à Québec et dont le siège se trouve à Rome depuis 1951, a reçu la 8ème édition de ce prestigieux prix en reconnaissance de son engagement envers l’agenda mondial de l’eau et de la sécurité alimentaire.

La FAO a également été primée pour ses efforts visant à améliorer la disponibilité de l’eau pour la production agricole et à atteindre la sécurité alimentaire et améliorer les revenus, et en hommage à toutes les initiatives et projets qu’elle a mis en œuvre sur le terrain.

En outre, cette organisation a été sacrée pour son rôle important dans le soutien technique, politique et stratégique qu’elle apporte à de nombreux pays à travers le monde, face aux défis liés à la sécurité hydrique et alimentaire.

La cérémonie d’ouverture du 10e Forum Mondial de l’Eau a été marquée par la projection d’un film institutionnel sur la politique du Royaume du Maroc en matière de gestion des ressources hydriques, grâce à la politique sage de Feu SM Hassan II et de SM le Roi Mohammed VI.

Akhannouch, accompagné de M. Baraka, préside la délégation officielle marocaine qui participe à la 10ème édition du Forum mondial de l’Eau qui se tient sous le thème “L’eau pour une prospérité partagée”.

La délégation marocaine prenant part à ce Forum est composée de hauts responsables relevant des secteurs ministériels concernés, ainsi que des partenaires institutionnels et des acteurs et experts du secteur de l’eau.





Plus de 18.000 jeunes africains ont bénéficié de l’initiative “African Youth Climate Hub” (AYCH), depuis son lancement en 2019 par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, a indiqué, le 21 mai, Kenza Khallafi, chargée de l’Entité Partenariats à la Fondation.

“Plus de 18.000 membres sont inscrits jusqu’à l’année 2023 à AYCH, cette plateforme de la jeunesse africaine pour le climat avec 20 projets incubés dans 12 pays africains”, a précisé Mme Khallafi dans une déclaration à la MAP, en marge du Conseil d’administration de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, tenu à Fès sous la présidence de SAR la Princesse Lalla Hasnaa.

Mme Khallafi a relevé, dans ce sens, que ce Conseil a été l’occasion pour SAR la Princesse Lalla Hasnaa de mettre en lumière les principales réalisations de 2023, une année particulièrement “riche” pour la Fondation.

Son Altesse Royale a réaffirmé Son engagement pour la jeunesse africaine, à travers les initiatives “African Youth Climate Hub” (AYCH) et “African Green Universities and Youth Education Network” (AGUYEN).

“En ce qui concerne AGUYEN, nous sommes à 31 universités membres du réseau sur 10 pays africains”.

S’agissant des programmes phares d’éducation et de développement durable, elle a noté que plus de 3 millions d’élèves sont inscrits au programme éco-école et 40.000 à celui de Jeunes Reporters pour l’Environnement (JRE) depuis leur lancement.

“Ce succès illustre vraiment une importante évolution pour les programmes éco-écoles et JRE qui célèbrent respectivement, en 2023, leurs 17ème et 22e éditions”.

Le programme “Plages propres” a bénéficié jusqu’à présent à 109 plages avec 27 pavillons bleus, un label international et 4 marinas également pavillon bleu.

Quant à l’opération “Bharblaplastique” (plages sans plastiques), elle a reçu une distinction spéciale de la Décennie des Nations unies pour les sciences océaniques au service du développement durable.

Ce programme onusien ambitionne de soutenir les efforts visant à inverser le cycle de déclin de la santé de l’océan et de rassembler les parties prenantes du monde entier derrière un cadre commun qui garantira que les sciences océaniques peuvent pleinement aider les pays à créer de meilleures conditions pour le développement durable de l’océan.

Pour ce qui est du pôle “Air Climat”, la Fondation a dispensé plusieurs formations au niveau national sur la décarbonisation et l’utilisation de l’outil bilan carbone de la Fondation au profit des entreprises partenaires.

La responsable a précisé qu’en termes de finance climat, la Fondation a dispensé des formations au bénéfice des collectivités territoriales qui ont pu créer 12 projets climatiques au niveau des 12 régions du Royaume.

“Ces réalisations et ces initiatives démontrent l’engagement de la Fondation depuis deux décennies sous les directives de SAR la Princesse Lalla Hasnaa avec un partenariat collaboratif, co-construit avec nos partenaires, que ce soit au niveau du secteur public que privé, au niveau national ou international”.

La Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement a été créée en 2001 à l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, afin de contribuer à la sensibilisation des citoyens aux questions cruciales de l’environnement.

La mission centrale de la Fondation est d’éduquer et de sensibiliser tous les publics à la protection de l’environnement. Elle cible en priorité la jeunesse, depuis le premier âge jusqu’aux étudiants, puis les citoyens, la société civile, les entreprises, l’administration, les collectivités territoriales, l’université et la recherche.





Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, a inauguré, le 21 mai, le parc historique Lahboul de Meknès, ayant fait l’objet de travaux de rénovation.

A cette occasion, SAR la Princesse Lalla Hasnaa a dévoilé la plaque commémorative avant de suivre des explications sur le patrimoine du parc principal de Meknès qui a retrouvé toute sa splendeur après une rénovation complète coordonnée par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement dans le cadre d’un partenariat avec la Commune urbaine de Meknès, la Direction générale des Collectivités Territoriales, la Préfecture de Meknès, le Conseil régional de Fès-Meknès et l’Agence Nationale des Eaux et Forêts.

Son Altesse Royale a également suivi des explications sur la fontaine et la séguia, la fontainerie, système d’irrigation ancestrale de la ville de Meknès et du bassin des nénuphars, et les espèces d’oiseaux de la volière, l’espace sportif et l’espace réservé aux jeux d’échecs, ainsi que les modules “Fontaine-Eau”, “l’histoire des colonnes”, “Enigme des écosystèmes”, “Ecosystèmes/Plantes aromatiques”, “Biodiversité végétale”, et l’application mobile Lahboul consultable via le lien https://jardinlahboul.ma/ Fondé en 1906, le parc Lahboul, dans lequel les habitants de Meknès retrouveront le plaisir de se promener et de se reposer, est un large espace de cinq hectares au cœur de la ville, ombragé par des arbres et des palmiers centenaires, avec de magnifiques terrasses créées sur les pentes de l’oued Boufekrane, qui lui donnent un air de parc suspendu.

La dernière terrasse, en son point le plus bas, offre sur 400 mètres de long une vue plongeante sur le vallon au fond duquel s’échappent les eaux de l’oued.

La réhabilitation de ce parc, qui se veut un espace inclusif offrant également une plateforme pour les activités sportives, s’est faite dans le respect de l’un des principes essentiels de la Fondation dans ses rénovations : respecter l’histoire du lieu et les intentions de ses créateurs. Aussi, l’ordonnancement soigné des terrasses a-t-il été respecté et renforcé. Leur alignement cohérent s’étage parallèlement au cours de l’oued et rappelle de manière étonnante l’implantation de la terrasse de Meudon, de longueur similaire, édifiée en 1690 par André Le Nôtre, jardinier de Louis XIV.

Cette disposition permet d’apprécier la pleine longueur du vallon tout en offrant en diagonale vers le Nord une vue sur un grand paysage et la plaine du Saïs.

Pour cet ensemble remarquable de la ville dont le Sultan Moulay Ismaïl fit sa capitale, les travaux de réhabilitation concernent le réaménagement des allées du parc, l’installation des fontaines et des bassins, la réhabilitation des gradins en plein air, l’aménagement des volières, la réhabilitation des plantations, les murs et grilles d’enceintes.

Les parcs et jardins sont toujours, dans l’esprit de la Fondation, des lieux de sensibilisation à la protection de l’environnement. Un chemin pédagogique a été mis en place à cet effet. Il est constitué de points d’information et de sensibilisation dont la conception a fait l’objet d’un concours d’idées, lancé par la Fondation dans le cadre de sa mission de sensibilisation et d’éducation au développement durable, auprès des étudiants de l’École Nationale d’Architecture (ENA) de Fès.

Cette initiative fédératrice de la Fondation, s’inscrit dans un processus d’expérimentation et d’évaluation du potentiel créatif des jeunes étudiants de l’ENA, tout en concrétisant leur engagement en faveur de l’environnement et du développement durable.

C’est ainsi que plus de trente architectes en herbe ont proposé des projets de modules innovants et interactifs pour enrichir cette démarche éducative.

Les modules du chemin pédagogique concernent plusieurs thématiques en l’occurrence “Histoire du jardin”, “Histoire des colonnes romaines”, “Fontaine-Eau”, “Enigme des écosystèmes” et “Ecosystèmes/plantes aromatiques”, ainsi que “Biodiversité végétale”, “Ombrière” et “Hôtel à insectes”.

Dans l’objectif de sauvegarder ce site à haute valeur patrimoniale, culturelle et historique, la Fondation a initié, avec ses partenaires, l’inscription du parc Lahboul en tant que site classé au patrimoine national.

A titre de rappel, le parc Lahboul est le 6e à être réhabilité par la Fondation dans le cadre de son programme de restauration des parcs et jardins historiques.

La Fondation a entamé ce programme par la réhabilitation en 2005 à Marrakech de l’Arsat Moulay Abdeslam, un magnifique jardin princier de huit hectares à proximité de la Koutoubia, puis, l’année suivante, les Jardins exotiques de Bouknadel (2005) et ses quatre hectares de luxuriants jardines, Jnane Sbil à Fès (2010), jardin pluriséculaire, L’Hermitage à Casablanca (2011) et ses douze hectares, Ghabat Chabab à Marrakech en 2022, un espace de 140 hectares au cœur de la ville.

La Fondation mène également depuis 2007 le programme de sauvegarde et de développement de la Palmeraie de Marrakech.