Le parc d’expositions de Rimini (nord-est de l’Italie) accueille, du 5 au 8 novembre prochain, la 27e édition du Salon ECOMONDO, l’événement majeur en Europe et dans le bassin méditerranéen pour l’économie verte et circulaire, dans le cadre des objectifs du Pacte vert européen.
Des entreprises tournées vers l’avenir seront les protagonistes du Salon Ecomondo 2024, organisé par l’Italian Exhibition Group (IEG), avec un accent mis sur l’innovation, la technologie et les meilleures pratiques européennes, qui sont au cœur de la transition verte et de la croissance économique actuelle et future.

Après l’édition record de l’année dernière, Ecomondo 2024 se présentera à nouveau avec des chiffres et des projets, le reconfirmant comme l’événement international de référence en Europe et dans le bassin méditerranéen pour les technologies, les services et les solutions industrielles dans les secteurs de l’économie verte et circulaire, relève-t-on, notant que l’offre thématique s’élargit en mettant l’accent sur l’innovation et la technologie pour la prévention et l’atténuation du changement climatique grâce à l’utilisation du Big Data et de l’Intelligence Artificielle.

Le salon s’étalera sur 137.000 mètres carrés de surface d’exposition, comprenant deux nouveaux pavillons temporaires pour répondre à la demande croissante des entreprises. On y attend environ 900 acheteurs et délégations industrielles et institutionnelles des pays de la région des Balkans, de l’Afrique subsaharienne, de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et de l’Amérique latine.

Plaque tournante de la recherche et de l’innovation, Ecomondo sera un espace de partage et de co-conception des politiques du Pacte vert européen, où experts, décideurs, entrepreneurs et professionnels de l’industrie discuteront des défis et des opportunités liés à la politique environnementale et à la transition vers une économie circulaire.

Visant de plus en plus l’internationalisation, des délégations de 120 pays, 60 associations professionnelles internationales sont attendues, ainsi que la création de partenariats avec plus de 100 revues spécialisées étrangères, lors de cette nouvelle édition, afin d’être de plus en plus un lieu de rencontre pour les meilleures pratiques «Made in Europe» et la demande internationale de solutions de transition écologique.

L’événement sera également un lieu de dialogue et de discussion sur les défis de la durabilité et du développement socio-économique «vert» du continent africain, au cœur du Plan Mattei du gouvernement italien.

Les thèmes qui seront abordés au Salon Ecomondo 2024, autour desquels la zone d’exposition et le riche programme d’événements et de conférences seront développés, sont “Big data, intelligence artificielle et systèmes prédictifs pour la transition écologique et la gestion des effets du changement climatique”, “nouvelle économie spatiale pour la surveillance de l’environnement et l’observation de la terre”, “agriculture 4.0 pour maximiser les rendements et protéger les cultures” et “exploitation minière urbaine pour récupérer des matériaux précieux et critiques à partir des DEEE”.

Les six macro-domaines thématiques clés de la nouvelle édition sont complétés et enrichis par : Déchets comme ressources, cycle de l’eau et économie bleue, bioéconomie circulaire et régénérative, bioénergie et agroécologie, restauration des sites et des sols, surveillance et contrôle de l’environnement.

Par ailleurs, l’espace d’exposition se renouvelle et s’élargit. Grâce à la construction de deux nouveaux pavillons temporaires, la surface d’exposition atteindra 137.000 mètres carrés et cinq zones d’exposition sont consacrées à des projets destinés à des industries verticales, notamment la zone Textile, qui fait d’Ecomondo la capitale de la mode éthique, la zone Papier, un lieu de rencontre pour tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement du papier, et la zone Économie bleue, qui vise à minimiser les impacts négatifs sur l’écosystème marin et à favoriser sa résilience et sa régénération.

À celles-ci s’ajoute la zone Innovation, où 30 jeunes entreprises sont attendues dans la zone Start-Up et Scale-Up et le projet Green Jobs & Skills (Emplois et Compétences verts) créera un espace de dialogue entre l’offre et la demande de main-d’œuvre dans les domaines de la durabilité, des possibilités de formation et d’orientation.

Ecomondo accorde également une grande attention au monde de la génération Z, avec la deuxième édition du Prix Lorenzo Cagnoni, qui sera décerné aux trois start-ups les plus innovantes.
En outre, le salon se distingue par un programme de conférences, de séminaires et d’événements de grande envergure, coordonné par les 80 membres du Comité scientifique technique, afin d’explorer les principales innovations technologiques, réglementaires et commerciales dans les principaux secteurs de l’économie verte.

Cette année encore, l’événement accueillera les États généraux de l’Économie verte, organisés par la Fondation pour le développement durable et promus par le Conseil national de l’Économie verte, en coopération avec le ministère italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique.

“La durabilité et la transition écologique sont devenues des domaines stratégiques pour la compétitivité des entreprises italiennes sur les marchés étrangers”. En 2023, les exportations italiennes ont dépassé les 660 milliards d’euros, grâce, notamment, au segment de la durabilité, lequel devrait encore augmenter de 10 % cette année et de 14,1 % en moyenne au cours des deux prochaines années, sous l’impulsion croissante des processus de transition.

Ecomondo 2024 est organisé par IEG avec la collaboration notamment de la Commission européenne, du ministère italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, du ministère des Entreprises et du Made in Italy, de l’Agence ICE – Agence italienne pour le commerce et l’investissement, de la Région Émilie-Romagne, de la municipalité de Rimini et de l’Association nationale des municipalités italiennes (ANCI), ainsi que plusieurs autres partenaires institutionnels.





L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et le Groupe OCP, leader mondial des engrais phosphatés et investisseur majeur dans le développement de l’hydrogène vert, ont rejoint les principaux partenaires du projet “Climate Impulse”, qui devrait aboutir en 2028 à un tour du monde sans escale et sans émissions, à bord d’un avion à hydrogène vert.

La cérémonie de signature de cet accord de partenariat s’est déroulée, le 24 mai à Benguérir, en présence notamment du légendaire explorateur et pionnier, Dr. Bertrand Piccard, président de “Climate Impulse”, qui mène cette initiative ambitieuse, et Dr. Ilham Khadri, PDG de Syensqo, premier partenaire principal du projet.

S’exprimant à cette occasion, M. Piccard a expliqué qu’ «au-delà du premier tour du monde sans escale et sans émissions avec un avion à hydrogène, le but de Climate Impulse est de rassembler des leaders de l’innovation et des acteurs clés de la technologie pour entraîner dans l’action climatique les secteurs économique, industriel, et bien sûr éducatif ».

“L’arrivée du Groupe OCP et de l’UM6P va permettre des avancées significatives pour ce projet, en y associant le plus grand nombre possible d’étudiants, mettant ainsi l’innovation au service de la durabilité”, s’est-il réjoui.

Pour sa part, Mme Hanane Mourchid, Chief Sustainability & Innovation officer à l’OCP a souligné que ce projet constitue “un effort pionnier dans un contexte de nécessité du développement technologique pour contribuer aux solutions de décarbonation”.

“Nous sommes fiers de contribuer à ce projet qui démontre concrètement les opportunités d’avancer vers une économie décarbonée” sur la base d’hydrogène vert, en tant que clé pour la décarbonation, , a-t-elle dit, rappelant l’ambition importante de l’OCP d’être carbone neutral à l’horizon 2040 sur toutes ses activités et d’être particulièrement neutre sur ses émissions directes à l’horizon 2030, des objectifs qui ne peuvent être atteints sans le développement et l’utilisation de l’hydrogène vert.

De son côté, la directrice générale de Syensqo, Dr. Ilham Kadri, a exprimé sa fierté d’accueillir au sein du projet “Climate Impulse” les deux partenaires “d’exception” que sont l’UM6P et le Groupe OCP, fleuron industriel et fortement engagé sur la décarbonation de l’agriculture.

“Leur expertise et savoir-faire viennent parfaitement compléter notre association avec la fondation Solar Impulse et permettra à ce projet climatique, technologique et humain de voir le jour”, a-t-elle poursuivi, se félicitant de la création de cette synergie internationale autour de ce magnifique projet porteur d’espoir.

Quant à M. Hicham El Habti, président de l’UM6P, il s’est félicité de la contribution à ce projet, soulignant que cette collaboration constitue “une opportunité unique pour nos chercheurs et étudiants de travailler sur des solutions pionnières face aux défis climatiques”, et favorise ainsi le transfert de compétences et de connaissances au Maroc.

Ce projet offrira aussi l’occasion pour les étudiants de travailler sur des projets similaires, surtout dans un domaine aussi innovant que celui de l’hydrogène vert, et dans lequel l’UM6P investit en termes de chercheurs, de doctorants et d’équipements, a-t-il expliqué à la MAP, avant de conclure que “nous sommes déterminés à jouer un rôle clé dans la promotion de la durabilité à travers l’innovation et la recherche”.

Selon un communiqué conjoint publié à cette occasion, le développement de l’avion a commencé en 2022, incluant des recherches, des études de faisabilité et de conception avec le soutien de grands noms de l’industrie.

Depuis 2024 et l’arrivée de Syensqo comme premier partenaire principal, le développement et la construction de l’avion se poursuivent, au sein de l’entreprise 49SUD, dirigée par M. Raphaël Dinelli, ingénieur et co-pilote de Climate Impulse aux côtés du Dr Piccard, souligne-t-on.
Et de poursuivre qu’au-delà d’une percée technologique majeure contribuant à la décarbonation du secteur de l’aviation, “Climate Impulse” est un porte-drapeau du secteur des technologies propres, dont la Fondation “Solar Impulse” met en exergue le vaste potentiel au quotidien.

“Des milliers de solutions existent pour rendre notre monde plus efficient, et cocher la double-case de rentabilité économique et protection environnementale. Cette aventure représente un message fort et puissant démontrant que moderniser et décarboner notre monde est possible, dès aujourd’hui”, ajoute la même source.

La contribution de l’UM6P et du Groupe OCP à ce projet, aux côtés de Syensqo, traduit ainsi leur “engagement envers cette vision et reflète leur détermination à jouer un rôle actif dans l’avancement de l’objectif de développement durable de l’ONU n° 13 relatif à la lutte contre les changements climatiques, ainsi que leur volonté de soutenir des initiatives globales pour un avenir durable”, lit-on dans le communiqué.

Cette collaboration vise à mettre en avant le potentiel du Maroc en tant que leader émergent dans le domaine de l’hydrogène vert, et à démontrer son rôle majeur dans le développement de solutions durables et novatrices, à l’échelle internationale.

A travers cet accord, l’UM6P et le Groupe OCP seront avec Syensqo “des acteurs essentiels dans le processus de résolution des défis techniques associés à Climate Impulse, incluant notamment la gestion des températures extrêmes requises pour maintenir l’hydrogène liquide à -253°C au long des neuf jours de vol estimés”.

De plus, ils seront impliqués dans la conception et la fabrication de réservoirs thermiques adaptés. Outre ces aspects cruciaux, les trois partenaires exploreront et développeront aussi d’autres solutions innovantes pour garantir le succès de ce projet.





L’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) a organisé, le 22 mai à Rabat, un workshop dédié à la dissémination des résultats de deux projets de recherche, “HOLSYS” et “SECRETS”, portant sur la décarbonation à travers la R&D et l’innovation verte.

Ces projets de R&D, financés et accompagnés par IRESEN, ont été menés en partenariat avec l’Université internationale de Rabat (UIR), la plateforme de recherche Green Energy Park, l’École nationale des sciences appliquées de Kénitra (ENSAK) et le bureau d’études en ingénierie Novec. Ainsi, le projet “HOLSYS” a été développé pour répondre au besoin croissant d’innovations durables dans le secteur des bâtiments. Son objectif principal est le développement d’un système de gestion de l’énergie pour les bâtiments intelligents.

Il vise également à renforcer l’efficacité énergétique et l’intégration des technologies renouvelables dans la gestion des bâtiments, tout en assurant une exploitation optimale des ressources énergétiques disponibles.

S’agissant du projet “SECRETS”, il vise à développer et à mettre en œuvre des solutions innovantes pour la gestion des réseaux de distribution d’énergie intégrant un haut niveau de production d’énergie décentralisée, principalement renouvelable.

Il tend à favoriser une meilleure intégration des énergies renouvelables dans les réseaux locaux, outre la réduction des coûts énergétiques pour les consommateurs et l’augmentation de l’autonomie énergétique.

Intervenant à cette occasion, la cheffe de la division efficacité énergétique au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, Aicha Laabdaoui, a souligné l’importance de ces deux projets dans le renforcement de la recherche académique dans le domaine de l’efficacité énergétique.

Elle a, en outre, mis en exergue la dynamique du Maroc pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, notamment à travers la promotion de la décentralisation et de l’offre en hydrogène vert.

Pour sa part, le directeur général de l’IRESEN, Samir Rachidi, a indiqué que les deux projets qui ont nécessité un budget d’environ 7 millions de dirhams, ont pour objectif de travailler sur les réseaux intelligents dans la perspective d’économiser l’énergie et d’être plus efficient.

En termes de résultats, M. Rachidi a cité notamment l’apport de ces projets en matière de publications scientifiques.

Il a évoqué une quarantaine de publications et une dizaine de formations au profit de jeunes chercheurs marocains et africains.

Créé en 2011, IRESEN accompagne la stratégie énergétique nationale à travers la recherche appliquée orientée marché ainsi que l’innovation dans le domaine des technologies vertes.

L’institut intervient sur toute la chaîne de valeur de l’innovation verte, à travers le soutien financier et l’accompagnement humain et technique des chercheurs, des doctorants, des entrepreneurs (startups, PME et industriels) dans tout le processus de développement des projets jusqu’à la mise sur le marché des produits, procédés et services innovants.




Engen et Vivo Energy finalisé la transaction visant à regrouper leurs activités respectives, PETRONAS vendant aujourd’hui sa participation de 74 % dans Engen à Vivo Energy et créant ainsi un champion panafricain de l’énergie.

Le groupe Vivo Energy combiné dispose désormais de plus de 3 900 stations-service et de plus de deux milliards de litres de capacité de stockage sur 28 marchés africains.

Le groupe Phembani, actionnaire B-BBEE de longue date d’Engen, maintient un lien stratégique avec Engen et restera investi en tant qu’actionnaire à 21 % dans l’entreprise sud-africaine. Un nouveau programme d’actionnariat salarié de 5 % est en cours de mise en œuvre et permettra à des personnes historiquement désavantagées de détenir Engen South Africa à 26 %.

Depuis l’annonce de la transaction en février 2023, toutes les parties prenantes ont travaillé sans relâche pour que les approbations réglementaires soient obtenues et que les conditions préalables dans les sept marchés sur lesquels Engen opère soient remplies. Celles-ci sont désormais obtenues, sous conditions.

Dans une annonce commune, Stan Mittelman, CEO du groupe Vivo Energy, et Seelan Naidoo, Directeur général et CEO d’Engen, ont déclaré : « Nous sommes ravis de conclure la transaction et allons maintenant travailler ensemble pour mettre en avant le meilleur d’Engen et de Vivo Energy, en donnant ainsi au nouveau groupe les moyens de réaliser ses ambitions de croissance et de succès dans les années à venir ». 

Le nouveau groupe Vivo Energy effectuera uniquement des changements qui créeront de la valeur, tout en privilégiant une approche « business as usual » préservant la stabilité de la relation avec nos clients, partenaires, fournisseurs et les collaborateurs.

Stan Mittelman et Seelan Naidoo ont ajouté : « Dans le cadre de la transaction, Vivo Energy s’est engagée à investir des montants significatifs en Afrique du Sud afin de maintenir et de développer les opérations d’Engen, entreprise moderne et efficace, au service de la population sud-africaine. Nous nous sommes également engagés à investir massivement dans des projets de production d’énergie renouvelable solaire, contribuant ainsi à la transformation de l’économie et à une transition énergétique juste pour le pays. »

Phuthuma Nhleko, Président et co-fondateur du groupe Phembani, a déclaré : « En tant qu’actionnaire d’Engen depuis 1999, nous sommes heureux de poursuivre notre engagement, en nous associant à Vivo Energy dans le cadre d’un partenariat stratégique pour la prochaine phase de croissance d‘Engen, un acteur clé de l’économie sud-africaine.»

Chris Bake, Président de Vivo Energy, a conclu : « Je souhaite remercier PETRONAS pour sa gestion d’Engen au cours des 25 dernières années. En collaboration avec le groupe Phembani, ils ont fait d’Engen une entreprise citoyenne précieuse. Le regroupement de Vivo Energy et d’Engen pour créer un champion panafricain profite non seulement aux clients d’Afrique du Sud et de tout le continent, mais permet aussi au nouveau groupe de réaliser sa vision : être l’entreprise leader et la plus respectée dans le secteur de l’énergie en Afrique. »





Après la publication de la circulaire par le Chef du gouvernement, conformément aux Directives Royales, «l’Offre Maroc pour le développement de la filière de l’hydrogène vert» franchit une nouvelle étape majeure. 

Masen, en tant que «Point focal et interlocuteur préalable et privilégié» des investisseurs et consortiums, invite les candidats désirant développer dans le Royaume des projets intégrés pour la production d’hydrogène vert et de ses dérivés, à soumettre leur candidature. La date limite de soumission des dossiers est fixée au 31 décembre 2024. 

Les postulants devront notamment démontrer leur expertise technique et financière ainsi que leur vision du projet et les avantages potentiels pour le Maroc.



Cent entrepreneurs africains seront récompensés lors de la 4e édition du Challenge Startupper de l’Année par TotalEnergies, à l’occasion des 100 ans de la compagnie.

“Après le succès des trois précédentes éditions, TotalEnergies lance une nouvelle édition du Challenge Startupper de l’Année, dans 32 pays africains. Une édition spéciale organisée dans le cadre du centenaire de la compagnie qui permettra de récompenser 100 entrepreneurs, sur l’ensemble du continent, au travers de trois catégories de prix”, indique TotalEnergies dans un communiqué.

La même source rappelle que lors de l’édition 2021/2022 au Maroc, TotalEnergies Marketing Maroc avait récompensé trois jeunes créatrices ou créateurs d’entreprise, à savoir “Ikram Ait Kham, Nuwood” pour le prix du meilleur entrepreneur, “Kenza Skiri, Tadwir”, pour le prix de la meilleure start-up de moins de 3 ans et “Meryem Lahcini, Charbon Eco” pour le meilleur projet de création d’entreprise. Cette nouvelle édition permet à TotalEnergies de réaffirmer sa volonté de promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat ainsi que son soutien au développement socio-économique des pays dans lesquels la compagnie est implantée en Afrique. 

Et de noter que grâce à l’appui apporté aux entrepreneuses et entrepreneurs les plus innovants dans la réalisation de leur projet, le challenge contribue en effet au renforcement du tissu social local. Depuis 2015, 365 lauréats ont ainsi été récompensés et accompagnés à travers le monde parmi plus de 40.000 dossiers reçus.

Pour l’édition 2024/2025 du challenge, TotalEnergies soutiendra et récompensera de jeunes entrepreneuses et entrepreneurs résidant au Maroc âgés de 18 à 35 ans et ayant un projet de création d’entreprise ou une startup de moins de trois ans, quel qu’en soit le secteur d’activité.
Un jury local composé d’experts, de personnes issues du monde des startups, de responsables d’entreprises, d’acteurs locaux du développement durable et de représentants de TotalEnergies Marketing Maroc, sélectionnera trois lauréats. Il s’agit du lauréat ou de la lauréate “Innov’Up” pour la/le meilleur(e) entrepreneuse/entrepreneur, du lauréat ou de la lauréate “Cycle’Up” pour le meilleur projet concernant l’économie circulaire et du lauréat ou de la lauréate “Power’Up” pour le meilleur projet concernant les énergies durables et abordables.

Quatre projets supplémentaires seront sélectionnés par un jury international dans la catégorie “Power’Up”. L’ensemble des projets présentés seront évalués au regard de quatre critères, en l’occurrence la réponse aux enjeux du développement durable, le caractère innovant, la faisabilité et potentiel de développement, ainsi que le respect de l’égalité homme/femme et l’inclusion des femmes dans le projet.

Chaque lauréat(e) deviendra “Startupper de l’Année par TotalEnergies” et bénéficiera d’une dotation financière d’un montant de 76.227,38 dirhams, d’un accompagnement personnalisé et d’une communication dédiée pour donner de la visibilité à son projet. En outre, les lauréats auront l’opportunité de porter haut les couleurs de leur projet à l’occasion d’un événement de célébration dont les modalités seront précisées ultérieurement.
Les inscriptions sont ouvertes à compter du 30 avril 2024 et accessibles directement en ligne sur le site “http://startupper.totalenergies.com“. Les candidats auront jusqu’au 18 juin 2024 pour remplir leur dossier de candidature.



L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a procédé, récemment, à la mise en service du projet de renforcement et de sécurisation de l’alimentation en eau potable du centre Bab Berred à partir de la nappe Bouhmed (province de Chefchaouen).

Cette mise en service, réalisée le 04 mars 2024, représente 48% d’un projet structurant, dont le coût global s’élève à 305 millions de dirhams (MDH), financé conjointement par l’ONEE (287 MDH), à travers un prêt de la Banque Kreditanstalt für Wiederaufbau (KFW), et la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (18 MDH), qui concerne également la desserte en eau potable de 63 douars relevant des communes Bab Berred, Bni Salmane, Bni Saleh, Aounnan et Bni Rzine dans la province de Chefchaouen, bénéficiant ainsi à une population globale de plus de 44.000 habitants.

Ce projet structurant, qui s’inscrit dans le cadre du Programme de réduction des disparités territoriales et sociales (PRDTS) et le Programme de développement des communes relevant du Cercle Jebha, comprend la réalisation de 310 km de conduite de diamètre 60 à 400 mm, la construction et l’équipement de 5 réservoirs d’une capacité totale de 2.300 m3 et de 9 stations de pompage avec bâches d’une capacité globale de 3.500 m3, ainsi que des bornes fontaines et des ouvrages annexes.

Il est à noter que les travaux du réseau de distribution d’eau potable, qui permettra de desservir les douars restants, ont atteint 85% avec une mise en service progressive prévue à partir de l’été 2024, précise la même source. Ce projet d’envergure contribuera à l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires et au développement socio-économique et touristique de la région.



Une rencontre dédiée à l’accompagnement de la décarbonation des entreprises de la région Marrakech-Safi, particulièrement celles engagées dans les chaînes de valeur exportatrices et désireuses d’adopter une démarche bas carbone, a été organisée, le 14 mai dans la Cité ocre, en présence d’acteurs institutionnels et d’un parterre d’experts.

Initiative de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement et la CGEM, en collaboration avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et l’Union européenne, cet événement, qui intervient dans le cadre d’une série de rencontres similaires, organisées dans plusieurs régions du Maroc, vise à expliquer aux entreprises les étapes d’une stratégie axée sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), avec des exemples concrets à l’appui.

Ainsi, Après Rabat-Salé-Kénitra, Fès-Meknès, El Jadida-Sidi Bennour, Settat Berrechid, et Tanger- Tétouan-Al Hoceima, les partenaires unissent ainsi leur force en faveur d’entreprises décarbonisées dans la région de Marrakech-Safi et leur accompagnement vers une stratégie efficace de réduction des émissions de GES, tout en améliorant leur compétitivité.
S’exprimant à cette occasion, le président de la CGEM Marrakech-Safi, Youssef Mouhyi, a expliqué que compte tenu des effets du réchauffement climatique, la décarbonation “n’est plus une simple obligation morale, mais devenue une réponse nécessaire et urgente à cette crise”, ce qui nécessite une “véritable démarche de transformation de nos modes de production et de consommation”.

“Les entreprises se trouvent très concernées par la décarbonation de leurs activités, et menées à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en adoptant des politiques intégrant des actions à même de réduire ces émissions”, a-t-il poursuivi, ajoutant que pour tirer profit des avantages et opportunités liés à une démarche de décarbonation, les entreprises sont appelées à porter un intérêt particulier à la réduction de leurs émissions GES.
L’accompagnement peut prendre différentes formes (conseils, expertises techniques, financements et subventions, formations, échanges entre pairs, labels et certification), a-t-il fait savoir, relevant que c’est dans cette optique qu’intervient cette rencontre afin d’informer et d’inciter les entreprises à adopter une démarche favorisant la réduction de leurs émissions, sachant que cette problématique n’est pas seulement d’ordre technique, surtout avec les barrières non tarifaires pour l’accès à certains marchés, notamment européen, mais il s’agit aussi d’une question humaniste car sans décarbonation aujourd’hui la vie sur terre sera compliquée, voire impossible.

Pour sa part, le directeur du Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, Ayman Cherkaoui, a insisté sur l’importance de cette rencontre qui traite d’une thématique cruciale, mettant en avant les efforts et les multiples actions, menées dans ce sens, par la Fondation, avec un focus sur les activités entreprises au niveau de cité ocre, en tant que territoire pilote.

Le responsable a également mis l’accent sur l’intérêt particulier accordé par la Fondation à l’éducation et développement durable ainsi qu’à la formation à fort impact, soulignant que la durabilité constitue un élément fondamental de l’action de la Fondation, tout en tenant compte des autres aspects sociaux et économiques.

De son côté, le représentant de la BEI au Maroc, Adrien De Bassompierre, a mis en exergue l’importance de ce genre de rencontres pour échanger autour des exigences de la transition énergétique et s’adapter aux enjeux climatiques et environnementaux du futur, mais aussi pour saisir les opportunités économiques et financières liées à cette transition.

Quant à la cheffe de la section compétitivité économique, infrastructures et environnement à la délégation de l’UE au Maroc, Matilde Ceravolo, elle a mis l’accent sur l’ampleur de l’enjeu posé par la décarbonation qui “n’est pas une option mais une exigence”, se félicitant de la vision commune partagée entre le Maroc et l’Union européenne pour atteindre une économie à bas carbone.

A son tour, Abdelkhalek Toumi, de la Commission de l’économie verte de la CGEM Marrakech-Safi, a expliqué que cette rencontre tend à sensibiliser les entreprises locales à intégrer cette démarche de décarbonation dans leurs activités, et partant, à contribuer à une réponse commune aux problématiques qui menacent la planète.

Le point d’orgue de cette rencontre a été la présentation du Guide digital de la décarbonation, lancé en mai 2023 par la CGEM avec le soutien de la BEI et de l’UE. Il s’agit d’un outil précieux pour les entreprises cherchant à comprendre et à implémenter des stratégies de décarbonation efficaces.

Au menu figuraient deux panels avec la participation d’un parterre d’acteurs institutionnels et d’experts: le premier a exploré les étapes clés du parcours de décarbonation, depuis la compréhension des enjeux jusqu’à l’investissement dans des technologies propres et la certification, avec un focus sur les différents outils mis à disposition des entreprises, notamment l’Outil Bilan Carbone, développé par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement et ses partenaires, adapté au contexte marocain.

Le second panel a été dédié au partage des expériences et aux témoignages sur la décarbonation, illustrant l’impact tangible de ces initiatives sur leurs opérations.

Selon les organisateurs, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’engagement continu du Maroc en faveur de la lutte contre le changement climatique et illustre la collaboration pérenne pour renforcer la compétitivité du secteur privé et faciliter son adaptation aux normes environnementales internationales.





La production de l’énergie électrique, au niveau national, s’est accrue de 5,7% au terme du premier trimestre (T1) 2024, au lieu d’une baisse de 2,6% un an auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). 

Cette performance revient à la bonne tenue de la production privée (+8%) et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 (+42,8%), en dépit d’une contraction de la production de l’ONEE de 9,9%, indique la DEPF dans sa récente note de conjoncture

S’agissant des échanges du secteur de l’énergie électrique avec l’extérieur, le volume importé a diminué de 5,4% à fin mars 2024, après une augmentation de 211,7% un an plus tôt.
Quant au volume exporté, il s’est raffermi de 74,5% (après -64,2%) et ce, dans un contexte d’accroissement du volume de l’énergie appelée nette de 4,2% (après +3,5%).

Concernant la consommation de l’énergie électrique, elle s’est accrue de 2,7% au titre du premier trimestre 2024, après une hausse de 5,4% il y a une année, portée par l’augmentation des ventes de l’énergie de basse tension de 13,2%, de celles de moyenne tension de 6,7% et de celles adressées aux régies de 3,2%.



Des chercheurs nationaux et internationaux et des décideurs ont appelé, le 15 mai à Rabat, à la mise en place d’un cadre institutionnel et réglementaire de conservation et de protection des sols au Maroc afin de répondre efficacement aux impératifs de développement durable et de sécurité alimentaire dans le Royaume.

Intervenant dans le cadre d’un atelier co-organisé par l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA), les participants ont débattu des différentes mesures clés à intégrer dans les politiques nationales en vue de garantir une gestion durable spécifique aux sols.

S’exprimant à cette occasion, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Redouane Arrach, a passé en revue les différents facteurs impactant la qualité des sols au Maroc, rappelant que le Royaume veille à intégrer la question du sol dans l’ensemble de ses plans nationaux de développement agricole.

Toutefois, M. Arrach a fait remarquer que la question du sol est mentionnée de manière générale dans les différentes lois relatives à l’environnement, appelant à fédérer les efforts dans le but d’aller vers une législation spécifique relative à la question du sol, particulièrement dans l’optique de garantie de la sécurité alimentaire.

Il a souligné ainsi la nécessité d’établir un cadre règlementaire qui soit en mesure de donner aux terres leur vraie vocation, tout en tenant compte des particularités du contexte marocain et des pressions liées notamment aux effets du changement climatique.

Pour sa part, le directeur de l’INRA, Faouzi Bekkaoui, a fait savoir que cet atelier, a pour principal but de partager les résultats de la consultation nationale sur le cadre institutionnel et réglementaire de la conservation et de la protection des sols au Maroc.

Cet événement vise aussi à initier un dialogue entre chercheurs et décideurs pour sensibiliser aux défis urgents liés à la dégradation des sols au Maroc en plus de finaliser les détails pratiques dudit cadre institutionnel et réglementaire, en tenant compte des besoins spécifiques du Royaume en la matière.

Bekkaoui a également mis en avant les axes de recherche menée par l’Institut portant sur la caractérisation, la préservation et la valorisation des ressources naturelles, particulièrement le sol, notant que des actions se poursuivent, en partenariat avec les différents partenaires concernés, en vue d’améliorer la cartographie et la qualité de cette ressource naturelle non renouvelable.

De son côté, le représentant de la FAO, Jean Senahoun, a mis en relief l’importance du sol comme élément vital de l’environnement naturel dont est issue la majeure partie de notre alimentation, outre son rôle crucial dans la régulation de l’eau et du climat ou encore dans la conservation de la biodiversité.

Après avoir souligné les engagements forts pris par le Royaume à l’échelle internationale en matière de développement durable et de protection de l’environnement, M. Senahoun a mis l’accent sur la nécessité de mettre en place une gestion intégrée et durable des ressources naturelles productives, en particulier les sols.

A cet effet, cet atelier, a-t-il précisé, est une occasion de se réunir dans le cadre d’un projet de coopération technique initié par la FAO pour accompagner les efforts du Maroc dans son processus de développement d’outils nécessaires à une gestion efficace des ressources en sols.

Lors de cet atelier, les différents participants ont dressé un état des lieux sur l’état des sols au Maroc, les principaux processus de leur dégradation et déperdition, ainsi que sur la législation nationale en vigueur.

Les résultats du rapport national sur le cadre réglementaire et institutionnel de conservation et de protection des sols au Maroc font notamment ressortir que 30% de la superficie totale des sols est plus ou moins “caractérisée”.

Le rapport souligne également l’impératif d’une stratégie au niveau national qui soit en mesure d’atténuer la dégradation des sols et d’augmenter la productivité de manière durable, à la faveur d’une agriculture raisonnée assurant une alimentation durable pour les générations futures.