Lisbonne : Focus sur l’expérience marocaine en matière d’énergies renouvelables
La présidente de la Délégation parlementaire du Maroc auprès de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), Salma Benaziz, a souligné l’expérience marocaine en matière de changement climatique, d’énergies renouvelables et de développement durable, lors du 29ème Forum de Lisbonne.
Le Maroc est considéré comme l’un des pays pionniers qui ont agi précocement pour faire face aux conséquences du changement climatique, notamment en lançant le programme des barrages hydroélectriques, en vue de préserver les ressources hydriques, produire de l’énergie et irriguer les terres agricoles, a-t-elle indiqué lors de ce forum, organisé les 16 et 17 octobre sous le thème “Droits de l’homme, environnement et crimes économiques: les jeunes en première ligne“.
S’agissant des changements climatiques, Mme Benaziz a relevé que le Maroc figure parmi les pays à faibles émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’échelle mondiale (moins de 0,2%), ajoutant que le royaume reste exposé à certaines répercussions dues aux changements climatiques, telles que la sécheresse et les inondations.
À cette occasion, elle a mis en exergue la prééminence du développement durable au Maroc, tel que consacré par la Constitution de 2011, qui reconnaît le droit de vivre dans un environnement sain, passant en revue les diverses stratégies nationales mises en place dans ce sens.
Lors de la deuxième partie du débat, Mme Benaziz a abordé le rôle des jeunes dans le développement durable, mettant en relief l’expérience des jeunes marocains en la matière, à travers leur participation active au sein du comité du nouveau modèle de développement, qui a élaboré de nombreuses propositions liées au climat, à l’agriculture et aux énergies renouvelables.
La présidente de la Délégation parlementaire du Maroc auprès de l’APCE a également souligné le rôle des jeunes dans la lutte contre divers phénomènes, facteurs et pratiques qui menacent l’avenir de l’humanité, tels que les conflits, les perturbations climatiques, les crimes économiques et les violations des droits de l’homme.
Dans ce contexte, elle a appelé à “fournir les ressources nécessaires pour encourager les jeunes à contribuer à la construction de sociétés solidaires, en les engageant dans des initiatives plus profondes et sérieuses, en les incitant à utiliser la technologie de manière positive et stratégique, tout en les encourageant à adopter des valeurs positives et à contribuer au développement et à la construction du pays.”
Le Forum de Lisbonne a reconnu que ces questions dépassent les frontières géographiques et requièrent une coopération à l’échelle mondiale. Le conclave offre une plateforme de discussion et de réflexion réunissant des représentants d’organisations internationales, de gouvernements nationaux, de parlements, d’autorités locales et régionales, de la société civile, d’organisations de jeunesse, d’établissements académiques, d’institutions et de médias du monde entier.
Cet événement a été organisé dans le cadre du projet “Tous ensemble, tous concernés” du Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe, avec le soutien du Programme Sud V, une initiative conjointe entre l’Union européenne (UE) et le Conseil de l’Europe.