Le dessalement de l’eau et le traitement des eaux usées s’imposent comme des solutions optimales au changement climatique
Le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a affirmé, le 6 février à Rabat, que le dessalement de l’eau et le traitement des eaux usées s’imposent comme des solutions optimales pour remédier aux répercussions néfastes du changement climatique et de la sécheresse.
En réponse à une question sur “les effets environnementaux des stations de dessalement de l’eau“, posée par le Groupe socialiste lors de la séance consacrée aux questions orales à la Chambre des représentants, M. Baraka a indiqué que ces choix “s’imposent désormais, au regard notamment du développement constant que connait le Maroc et de l’augmentation des besoins, ce qui nécessite d’assurer la disponibilité des ressources en eau”.
A cet égard, le ministre a souligné l’importance d’identifier les lieux appropriés pour l’implantation des stations de dessalement, afin d’éviter d’éventuel impact négatif de la création de ces stations.
Dans ce contexte, M. Baraka a fait savoir que le Comité de pilotage du programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027 a revu à la hausse les ressources financières destinées à résoudre le problème de l’eau, lesquelles sont passées de 115 MMDH à 150 MMDH aujourd’hui, comprenant principalement le lancement cette année de nouvelles stations de dessalement à Casablanca, Nador, Essaouira, Guelmim, Erfoud et Tiznit.
Pour ce qui est des eaux usées, les quantités qui seront traitées à quatre reprises doubleront pour passer de 25 millions de m3 actuellement à 100 millions de m3, au niveau de nombreuses villes, a-t-il poursuivi, ajoutant que le ministère travaille avec les secteurs concernés pour mettre en place des contrats liés à l’efficience hydrique, afin de dépasser les problèmes actuels et d’adopter une vision à long terme qui permettrait de surmonter les problèmes liés à la rareté de l’eau à l’horizon 2050, dans le cadre du Plan national de l’eau.
Le ministre a également insisté sur l’importance des petits barrages et des retenues collinaires en raison de leur rôle essentiel dans l’apport d’eau d’irrigation et la protection contre les inondations dans le monde rural, soulignant que le nombre de ces barrages s’élève actuellement à 135, alors que 129 nouveaux barrages sont programmés pour la période à venir en partenariat avec les régions, et 150 autres barrages à partir de 2025.