Forum économique Maroc-Mauritanie : Le volet énergétique à l’ordre du jour
Le Maroc et la Mauritanie aspirent à accroitre leurs relations économiques, en témoigne la tenue de la deuxième édition du forum économique entre les deux pays. La tenue de ce Forum a permis l’identification de plusieurs opportunités inexploitables dont le volet énergétique.
Selon le président de la CGEM, la Mauritanie détient un potentiel géographique et climatique adéquats pour réussir sa transition énergétique, couvrir son autosuffisance en énergies renouvelables et réduire ses coûts de production. Les entreprises marocaines sont prêtes à déployer leur importante expérience en Mauritanie, pour construire des unités solaires et éoliennes, mais aussi des projets relatifs à l’hydrogène.
Dans ce sens, le trésorier général de l’Union nationale du patronat mauritanien, « le gaz mauritanien entrera en phase de production en 2023, avec la mise en service du champ gazier Grand Tortue-Ahmeyim (GTA) ».
Il a en effet indiqué qu’un partenariat pourrait être établi avec des acteurs locaux mauritaniens pour construire des unités solaires et éoliennes. Le président de la CGEM considère que la Mauritanie possède un important potentiel en énergies renouvelables, que le pays devrait exploiter au maximum pour assurer sa transition énergétique et répondre efficacement à ses besoins énergétiques.
« La Mauritanie dispose d’un potentiel géographique et climatique adéquat pour réussir sa transition énergétique, couvrir ses besoins en énergies renouvelables et réduire ses coûts de production », a déclaré le président de la CGEM à l’ouverture du Forum.
La Mauritanie a récemment signé des protocoles d’accords avec des entreprises étrangères pour explorer les possibilités de développement de projets d’hydrogène vert dans le pays. Le pays souhaite également augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix.
Par conséquent, l’expérience du Maroc, qui est considéré comme un modèle dans la transition énergétique en Afrique, pourrait être d’une grande utilité pour un pays dont le mix énergétique reste pour le moment dominé par des combustibles fossiles.