Le Maroc ambitionne de disposer d’une industrie énergétique
Le Maroc à l’instar des pays en développement et émergents veut une transition de simple producteur de l’électricité à partir de l’énergie renouvelable à un partenaire de pays et de grandes compagnies internationales disposant de l’industrie énergétique, a indiqué le 12 janvier à Abou Dhabi, Abdelaziz Rabbah, ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement.
Ainsi, il est indispensable d’impliquer la recherche scientifique et la création de l’industrie des équipements énergétiques en partenariat avec les pays en développement, a souligné M. Rabbah lors de 10ème Assemblée Générale de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA), mettant en avant la politique tracée par le Maroc en la matière.
Et d’ajouter que le Royaume mobilise un million de dollar pour la recherche scientifique dédiée aux énergies renouvelables, notant que le Maroc abrite dans le cadre de partenariats avec des pays et compagnies internationales des centrales énergétiques telles que les panneaux éoliens et solaires.
M. Rabbah a passé en revue les efforts entrepris par le Maroc pour l’amélioration du climat d’investissement dans les énergies renouvelables, à travers notamment la réforme de la législation et la fiscalité ainsi que la simplification des procédures administratives.
Par ailleurs, le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement a fait observer que l’énergie connait, à la lumière des tensions mondiales, une transition qualitative qui nécessite la mise en place d’une plateforme logistique internationale, faisant part de l’engagement du Maroc d’œuvrer dans ce sens avec ses partenaires européens et africains.
L’AG de l’IRENA qui connaît la participation de 1500 personnalités de haut niveau dont des chefs de gouvernement, des ministres, des directeurs d’organisations internationales et régionales et des établissements financiers et de sociétés du secteur privé, sera marquée par l’organisation de trois réunions ministérielles.
Ces réunions portent sur le financement des mesures de lutte contre le changement climatique, en parallèle avec la mise en place de politiques climatiques, l’hydrogène propre et son rôle dans l’éradication du carbone dans des secteurs tels que les transports et l’industrie et l’énergie hydroélectrique.