Le Maroc dispose d’une politique avancée en matière de gestion des ressources hydriques
L’ambassadeur du Maroc au Panama, Oumama Aouad, a indiqué que le Royaume a adopté depuis des décennies une politique avancée en matière de gestion des ressources hydriques, fondée principalement sur la rationalisation et la préservation de cette denrée précieuse à travers la politique des barrages.
Intervenant lors de la 8è conférence scientifique internationale de la région de l’Azuero, qui a ouvert ses travaux, le 9 septembre à Chitre au Panama, sur la thématique de la centralité de l’eau pour la vie et le développement, Mme Aouad a fait remarquer que cette politique judicieuse avait été initiée par feu Sa Majesté Hassan II à travers le lancement d’une large opération de construction de barrages. Cette politique, a-t-elle ajouté, se poursuit aujourd’hui sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, comme en témoigne les bonnes pratiques dans le domaine de la gestion des ressources hydriques initiées de longue date dans le Royaume.
Elle a noté, à cet égard, que l’importance accordée par le Maroc à ce secteur se reflète dans la Constitution de 2011, qui consacre dans son article 31 le principe du développement durable, de la préservation des ressources naturelles et de l’accès à l’eau et à un environnement sain. La constitution marocaine insiste également sur la responsabilité de l’État, des institutions publiques et des collectivités territoriales dans la mobilisation de l’ensemble des moyens disponibles pour garantir ces droits aux citoyens.
L’ambassadeur a ajouté que ce souci permanent du Royaume de garantir la sécurité hydrique et alimentaire a poussé les pouvoirs publics à trouver des mécanismes et lancer des initiatives pour anticiper les crises potentielles dans ce secteur.
Elle a également indiqué que la politique publique en matière de gestion des ressources hydriques vise à consolider le développement durable et équitable, notant à ce propos que 97 % des habitants du monde rural ont accès à l’eau potable, alors que les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et du tourisme ont tous accès aux ressources hydriques nécessaires à leurs activités, et ce grâce notamment aux 144 grands barrages et autres ouvrages hydrauliques dont dispose le pays, qui seront renforcés par la construction de 12 autres grands barrages.