Le Comité stratégique de développement durable adopte la révision du décret portant sa création
Le comité stratégique de développement durable, réuni, le 22 février à Rabat sous la présidence du chef du gouvernement Saâd Dine El Otmani, a adopté la révision du décret portant sa création pour comprendre des représentants des régions, du secteur privé, de la société civile et des établissements publics œuvrant dans ce domaine.
La réunion du comité a été sanctionnée par plusieurs recommandations portant sur la nécessité de renforcer la présence des concepts du développement durable dans le système de l’éducation, de l’enseignement et de la formation.
Pour mettre en œuvre la stratégie nationale de développement durable (SNDD), le comité a aussi recommandé de charger le comité de pilotage de mettre en place un système de suivi et d’évaluation des indices d’exécution de la SNDD et de préparer un rapport sur le bilan d’activités menées pour la réalisation de cette stratégie au titre des années 2017 et 2018 par le comité de pilotage avec la contribution de tous les départements concernés, et ce avant fin mai 2019.
Le comité a également souligné l’importance d’intégrer les techniques de l’économie d’énergie et de chauffe-eaux solaires dans les cahiers de charge du bâtiment et de créer un prix annuel de l’administration exemplaire.
Le comité stratégique a décidé l’adoption du pacte de l’exemplarité de l’administration en matière de développement durable et du guide méthodologique pour l’élaboration de plans ministériels y afférents.
Il a en outre décidé de déterminer les mesures à prendre pour la mise en œuvre de ce chantier structurant, à travers notamment la réalisation de l’audit environnemental des bâtiments de l’administration centrale et territoriale en 2019-2020 et l’élaboration d’un plan propre à chaque ministère afin d’exécuter le pacte de l’exemplarité de l’administration pour la période 2019-2021.
La mise en œuvre de ce chantier requiert également l’adoption progressive du transport durable dans les administrations, en consacrant pas moins de 10% des acquisitions au parc automobile vert à partir de 2019.
Au début de cette réunion, M. El Otmani a mis l’accent sur la nécessité de mettre en œuvre toutes les composantes de la SNDD, adoptée par le conseil des ministres tenu le 25 juin 2017 sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI. Il a jugé nécessaire que cette stratégie soit être mise en œuvre par tous les départements ministériels et territoriaux concernés, conformément à une vision intégrée et harmonieuse qui prend en considération sa dimension africaine.
Le chef du gouvernement a mis en exergue l’importance du développement durable et l’adhésion du Maroc aux efforts internationaux visant l’instauration de la durabilité du système.
Le Royaume a déjà adhéré aux efforts de réalisation des Objectifs du développement durable (ODD) tels que définis par l’Assemblée générale de l’ONU en 2000 et adhère actuellement à la réalisation des ODD 2015-2030, en exécution des Hautes instructions royales.
Il s’est également réjoui de l’élaboration de 21 plans sectoriels de développement durable, du pacte de l’exemplarité de l’administration en matière de développement durable et du guide méthodologique.
M. El Otmani a appelé les administrations à donner l’exemple en matière de rationalisation des ressources naturelles, d’économie d’eau, d’efficacité énergétique, d’utilisation des énergies renouvelables, de mobilité durable et de gestion durable des déchets.
Pour sa part, la secrétaire d’Etat chargée du développement durable, Nezha El Ouafi, a rappelé le contenu et les objectifs de la SNDD ainsi que les réalisations accomplies jusqu’à la tenue de ce comité.
Elle a aussi présenté les détails du pacte de l’exemplarité de l’administration et les perspectives stratégiques de son application.
Cette réunion s’est déroulée en présence des départements ministériels membres du comité, du président directeur général de MASEN et du directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique.
Elle a aussi connu la présence du directeur général de la Société d’investissements énergétiques, du directeur général du Groupement professionnel des banques du Maroc, ainsni que des représentants du Haut-commissariat au plan et du Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification.