Les moyens de développer le partenariat et la coopération entre le Maroc et l’Agence française de développement (AFD) en matière d’environnement et de développement durable ont été au centre d’entretiens, le 19 octobre à Rabat, entre la Secrétaire d’Etat chargée du développement durable, Nezha El Ouafi, et le Directeur de l’Agence, Eric Bolard.
Lors de cette entrevue, les deux parties ont également examiné les moyens de déterminer les projets qui pourraient être financés par l’AFD.
A cet égard, Mme El Ouafi a mis en avant les programmes et les priorités du Secrétariat d’Etat relatifs notamment à la mise en œuvre de la Stratégie nationale du développement durable, sur les plans institutionnel et sectoriel, outre la nécessité d’accompagnement des régions dans l’intégration des plans de développement régionaux.
Elle a, par ailleurs, passé en revue les grands axes du Programme national de l’amélioration de la qualité de l’air et de l’orientation du ministère pour le renforcement du programme lié à la valorisation des déchets en vue d’en faire un chantier économique générateur de revenus, outre le programme national d’assainissement liquide en milieu rural.
De son côté, M. Bolard a exprimé sa disposition à accompagner le Secrétariat d’Etat pour la réalisation des objectifs millénaires du développement durable et l’accompagnement du Royaume dans la mise en œuvre de la stratégie nationale du développement durable au niveau régional, outre la consolidation des compétences et la réhabilitation du capital humain dans ce domaine.
L’AFD est une institution financière publique qui intervient dans le financement de nombreux secteurs de développement, notamment en matière d’environnement, d’infrastructures, d’énergies renouvelables et des transports.
Une conférence sous le thème « Biocarburant: Source d’énergie alternative » se tiendra du 5 au 7 décembre prochain à Rabat, à l’initiative de l’Organisation arabe du développement industriel et des mines (AIDMO).
Organisée en partenariat avec le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable, cette conférence a pour objectif de clarifier le concept et les types de biocarburant et les sources utilisées dans sa production dans les pays arabes et étrangers, identifier les aspects économiques, sociaux et environnementaux qui s’y associent et échanger les expériences arabes et internationales en matière de production du biocarburant, indique l’AIDMO dans un communiqué publié sur son site web.
Le but est aussi de mettre en exergue le rôle du biocarburant dans la protection de l’environnement et la réalisation des Objectifs de développement durable et de jeter la lumière sur l’importance de la productivité économique et sociale dans des projets utilisant des biocarburants et les encourager afin d’atteindre plus de développement local et d’opportunités d’emploi, ajoute-t-on.
L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) a organisé, récemment à la Green Platform de l’agence à Marrakech, une session de formation, au profit d’une délégation togolaise, portant sur le développement des compétences dans le domaine de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.
Selon un communiqué de l’Agence, ladite formation, qui s’inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud, a pour but de développer des marchés et de générer davantage d’emplois entre les deux pays. Destinée à une délégation de 11 membres relevant du secteur public, notamment l’enseignement technique et la formation professionnelle, du secteur privé et du secteur associatif, cette session de formation a porté sur différents thématiques, à savoir « l’efficacité énergétique dans le bâtiment et l’initiation à la manipulation du logiciel Binayate destiné au contrôle de la conformité des bâtiments au RTCM », « les chauffe-eau solaires collectifs et individuels » et « les systèmes solaires photovoltaïques pour l’électrification solaire décentralisée ».
Le Maroc oeuvre à l’augmentation de sa capacité électrique qui passera de 8300 Mégawatt (MW) en 2016 à 24800 MW à l’horizon 2030, a souligné, lundi 16 octobre à Rabat, le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah.
En réponse à une question orale présentée par le groupe du Rassemblement constitutionnel à la Chambre des représentants sur « la politique énergétique du Maroc », M. Rebbah a indiqué que le Royaume augmentera ses capacités en matière d’énergies renouvelables d’environ 10.100 MW entre 2016 et 2030.
Pour accompagner l’intégration des énergies renouvelables dans le système électrique national, des centrales de production électrique, à l’aide du gaz naturel, seront créées dans le cadre du plan national de développement du gaz naturel.
Il a, ainsi, rappelé que la stratégie nationale énergétique adoptée en 2009 a commencé à donner ses fruits, sachant que la capacité des énergies éolienne et solaire est passée de 2 % en 2009 à 13 % en 2016 et que la dépendance énergétique a été réduite de 98 % en 2008 à 93,3 % en 2016.
Le succès de cette stratégie a permis d’accélérer le rythme de transition énergétique, a-t-il ajouté, citant, à ce égard, l’annonce de SM le Roi Mohammed VI d’augmenter la capacité de production nationale en énergies renouvelables, de 42 % prévue en 2020, à 52 % à l’horizon 2030.
Répondant à une autre question présentée par le groupe de la justice et du développement sur « le projet d’introduction du gaz naturel liquéfié », M. Rebbah a relevé qu’une station d’importation sera créée pour satisfaire les besoins du Maroc en gaz naturel, estimés à 5 milliards m3 par an, expliquant que dans une première phase les stations de production électrique à Jorf Lasfar seront approvisionnées d’environ 3,5 milliards m3 par an et dans une deuxième phase les industries consommatrices de gaz naturel seront approvisionnées de près de 1,5 milliard m3 par an, ce qui permettra également d’alimenter les villes à long terme.
L’investissement global, estimé à 4,6 milliards dollars, comprend en particulier la construction d’un port réservé aux méthaniers, d’une station de traitement du gaz naturel liquéfié importé, de stations électriques d’une capacités de 2400 MW et d’un gazoduc reliant la station de traitement du gaz naturel liquéfié au gazoduc maghrebo-européen, en passant par les zones de consommation, à savoir Casablanca, Mohammedia, Kénitra et les régions du Nord.
La mise en oeuvre de ce projet a été confié à l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE), compte tenu de son expérience en la matière et de sa grande consommation du gaz naturel, estimée actuellement à 1 milliard m3 dans les centrales électriques Tahaddart et Ain Beni Mathar. Pour ce qui est de la réalisation et de l’exploitation, elles ont été confiées, selon le ministre, à des sociétés nationales et internationales, sélectionnées à travers des appels d’offres.
AFRICAGUA 2017, le Forum international sur l’eau et les énergies renouvelables, sera organisé les 6 et 7 novembre prochain à Fuerteventura, dans l’archipel des Iles Canaries, a-t-on appris mardi auprès de Casa Africa, coorganisatrice de cet événement.
Ce forum, qui se veut une réunion internationale axée sur l’eau et les énergies renouvelables, regroupe les secteurs public et privé pour rechercher et développer ensemble des opportunités en la matière dans les pays d’Afrique de l’Ouest.
Lors de cette réunion internationale, précise-t-on de même source, les entreprises et le secteur public peuvent se renseigner sur les opportunités qui existent en Afrique ainsi que sur les besoins généraux et potentiels dans le domaine de l’Eau et des Énergies Renouvelables.
Dix pays africains participeront à cet événement, qui se veut un point de rencontres pour les organisations internationales, nationales, régionales et locales, ainsi que les autorités de différents pays, en particulier d’Afrique subsaharienne pour débattre des besoins en ressources aquatiques, ainsi que des améliorations et des connaissances technologiques que les pays africains appliquent dans les domaines de l’eau et de l’énergie propre.
Au programme de l’Africagua, figurent aussi des réunions B2B, des ateliers, des tables rondes, des séminaires et des expositions sur les opportunités offertes en Afrique.
Le leader mondial de l’énergie éolienne « Siemens Gamesa Renewable Energy » a inauguré, mercredi 11 octobre à Tanger Automotive City, sa première usine de pales d’éoliennes en Afrique et au Moyen-Orient, d’un investissement de 1,1 milliard DH devant générer quelque 600 emplois. L’usine de Siemens de Tanger, qui constitue l’une des structures les plus modernes du groupe dans le monde, est ainsi prête à fournir les premières pales d’éoliennes en Afrique et au Moyen-Orient « 100% made in Morocco », tout en étant l’un des fournisseurs leaders de solutions d’énergie éolienne, qui figure dans le top 3 du marché de l’énergie éolienne. Etalée sur 37.500 m2, cette nouvelle usine est stratégiquement située à environ 35 kilomètres du port de Tanger Med et idéalement positionnée entre l’Europe et l’Afrique. Elle sera chargée de la production des turbines SWT-DD-130 (jusqu’à 4.2 MW de puissance nominale), et des pales B63-10 de 63 mètres de long, qui seront destinées à l’exportation vers l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, ainsi qu’à des projets locaux. L’usine est également en mesure de produire d’autres modèles de pales qui peuvent atteindre jusqu’à 75 mètres de long. Ces pales intégrales sont fabriquées en utilisant des technologies concédées et des matériaux composites. S’exprimant lors de la cérémonie d’inauguration, le ministre de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, a souligné que ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la convention de partenariat signée entre le ministère et le Groupe en mars 2016, vient contribuer à l’extension de la base industrielle du Maroc et constitue une dynamique forte pour la croissance économique, notant que ce projet stratégique a nécessité un investissement de 100 millions d’euros (1,1 MMDH) et créé 600 emplois attrayants, outre environ 500 emplois auxiliaires. « Cette nouvelle unité industrielle ambitionne de promouvoir le développement du Maroc et du continent africain, et de renforcer la compétitivité internationale du leader mondial Siemens. Et nous comptons sur une augmentation forte de l’intégration dans le domaine des énergies propres », a assuré le ministre, notant que cette usine a bénéficié d’une place de choix au sein de la zone industrielle de Tanger Automotive City, ce qui est de nature à lui permettre de profiter de la position géographique stratégique et des infrastructures d’envergure mises en place. Ce projet vise également à promouvoir l’émergence de l’industrie des énergies renouvelables et à renforcer davantage le partenariat solide liant le Maroc et le Groupe Siemens, a noté M. Elalamy, notant que « nous allons
essayer de concrétiser au cours des prochains mois cet écosystème ambitieux pour ensuite élargir la palette à d’autres nouveaux projets et activités ». « Nous sommes fiers de mener un projet aussi passionnant qui stimulera le secteur des énergies renouvelables au Maroc et à l’étranger et aura un impact significatif sur le Royaume pendant de nombreuses années », a indiqué, pour sa part, le directeur de l’usine à Tanger, Ralph Sperrazza, notant que cette unité industrielle réunit une main d’oeuvre hautement qualifiée et motivée avec une attitude et un élan formidables. De son côté, le PDG de Siemens Gamesa Renewable Energy (SGRE), Markus Tacke, a assuré que cette usine est bénéfique aussi bien pour le Groupe que pour le Maroc, notant que cette décision d’investissement est motivée par les opportunités d’affaires fortes que présente le Maroc, en particulier l’emplacement géostratégique de Tanger, qui offre un accès direct à certains des marchés les plus importants de demain, que ce soit au Maroc, au Moyen-Orient, en Europe et en Afrique que dans la région méditerranéenne. Ce projet, qui marque un tournant décisif dans l’histoire du Groupe, vise à réduire la dépendance énergétique du Maroc, à promouvoir la production des énergies propres et à réduire la consommation des énergies fossiles, et ce à même de limiter les impacts du dérèglement climatique, a précisé le responsable. Quant au Président du Conseil de surveillance de l’Agence spéciale Tanger-Méditerranée (TMSA), Fouad Brini, a souligné que l’inauguration de cette usine traduit les efforts déployés par le Maroc pour développer des infrastructures routières, portuaires et logistiques aux normes internationales, et ce grâce à la sagesse et la pertinence de la vision Royale en la matière. « Le projet de Siemens Gamesa confirme l’attractivité de l’offre de Tanger Med destinée aux multinationales. Nous sommes ravis de l’exceptionnelle compétitivité de Tanger Med, combinant qualité des infrastructures et le parfait alignement entre zones portuaires et industrielles, répondant ainsi aux attentes de Siemens Gamesa », a-t-il dit. Par ailleurs, un centre de formation de 3.500 m2 a été créé pour faciliter le transfert des connaissances des experts de Siemens Gamesa au Danemark vers Tanger. Le processus d’apprentissage assure le transfert complet des ensembles de compétences techniques et de processus nécessaires pour optimiser le processus de fabrication. Cette nouvelle usine de pales joue un rôle important en contribuant à l’objectif national du Maroc de produire jusqu’à 52% de son électricité à partir d’énergies propres d’ici 2030, dont 20% seront générés par le vent. Le projet de 850 MW qui sera construit par le consortium Siemens Gamesa, Nareva et
ENEL représente une étape importante dans cet objectif. Avant leur fusion, aussi bien Siemens Wind Power que Gamesa ont livré des projets clés d’énergie éolienne pour le marché marocain incluant Tarfaya (300 MW), Tanger (140 MW), Essaouira (60 MW) et Haouma (50 MW). La SGRE est le leader du marché africain avec plus de 15 ans d’existence et 2,1 GW de capacité installée dans des pays comme le Maroc avec 72% de parts de marché, ainsi qu’en Algérie, en Egypte, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Mauritanie, au Kenya et en Ile Maurice.
ABB a annoncé le 11 octobre le rachat de GE Industrial Solutions, branche mondiale de GE spécialisée dans les solutions d’électrification. GE Industrial Solutions bénéficie de solides relations clients dans plus de 100 pays et d’un vaste parc installé bien ancré en Amérique du Nord, premier marché d’ABB. L’entreprise GE Industrial Solutions est basée à Atlanta, en Géorgie, et compte environ 13 500 collaborateurs dans le monde.
En 2016, GE Industrial Solutions a enregistré un chiffre d’affaires d’environ 2,7 milliards de dollars US, avec une marge EBITDA d’exploitation d’à peu près 8 % États financiers de GE Industrial Solutions de 2016 ajustés d’après les définitions financières d’ABB et une EBITA d’exploitation d’environ 6 %1. ABB rachètera GE Industrial Solutions pour 2,6 milliards de dollars US et la transaction aura un effet relutif sur les résultats d’exploitation en un an. ABB pense réaliser ainsi environ 200 millions de dollars US de synergies de coûts annuelles en cinq ans, ce qui constituera un atout clé pour élever GE Industrial Solutions au niveau de performances de ses concurrents. Dans le cadre de cette transaction et de la création de valeur globale, ABB et GE ont convenu d’établir une relation d’approvisionnement stratégique à long terme concernant les produits de GE Industrial Solutions et les produits d’ABB que GE achète aujourd’hui.
Une convention visant le déploiement d’une technologie baptisée « STOR-H » permettant de produire de l’énergie zéro carbone grâce à l’hydrogène, a été signée, mardi 3 octobre à Marrakech, entre la société franco-suisse « Aaqius » et quatre acteurs locaux. Signé par le président de la région Marrakech-Safi, Ahmed Akhchichen, le Maire de la ville de Marrakech, Mohamed Larbi Belkaid, le directeur général de l’Institut de Recherche en Energie solaire et en Energies nouvelles (IRESEN), Badr Ikken et le président de l’Université Cadi Ayyad, Abdellatif Miraoui, d’une part et le président de la société Aaqius, Stéphane Aver, d’autre part, cet accord vise le lancement d’une étude technico-économique pour l’implantation de la solution « Stor-H » et son éco-système industriel. La technologie « STOR-H » est une solution qui remplace le carburant par une pile à hydrogène contenue dans une cartouche permettant d’assurer un déplacement des véhicules sans pollution. En vertu de cette convention, signée en présence du ministre de l’Energie, des Mines et du Développement Durable, Aziz Rabbah, la société « Aaqius » fournit l’ensemble technologique STOR-H, avec notamment la pile à combustible et le système de cartouche de stockage d’hydrogène pour un déploiement unique sur le continent africain. « Avec STOR-H qui est une clé technologique, Aaqius va permettre à la population de pouvoir se déplacer avec une mobilité zéro carbone à partir de l’hydrogène stocké dans des cartouches », a souligné M. Stéphane Aver, qui intervenait à cette occasion. « C’est un changement très important dans la manière de regarder la mobilité de la population en leur offrant la possibilité de se déplacer sans pollution produite par les quatre et les deux roues », a-t-il précisé, notant que la société vise le déploiement entre 20.000 à 30.000 véhicules à Marrakech. Pour leur part, les autres intervenants ont souligné l’importance de cette
technologie de nature à conforter le développement des énergies renouvelables au Maroc, réitérant leur engagement en faveur de la mobilité verte et durable en apportant leur soutien à ce projet important à travers leur implication, l’accompagnement et la formation des jeunes. Cette cérémonie de signature a été marquée par la présence de plusieurs personnalités et responsables locaux, notamment le Consul Général de France à Marrakech, M. Philippe Casenave. « AAQIUS » est un groupe spécialisé dans le développement de technologies de rupture « vertes » et « low CO2 » pour le transport et l’énergie. La croissance d’AAQIUS repose sur un business model unique « R&B » (Research & Business), qui allie expertise technique en projets innovants et capacité à développer ces projets, tout en assurant leur financement et leur profitabilité, afin d’activer leur accès au marché et garantir leur succès.
Vivo Energy Maroc renouvèle son engagement avec le Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation (CNPAC) à travers la signature d’une convention de partenariat d’une durée de trois ans.
Cette convention de partenariat a été signée à l’occasion de la 6é conférence de l’IRTAD (International Road Traffic and Accident Database) et en présence du Ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau Abdelkader Amara.
La société poursuit ainsi son implication avec le CNPAC qui se matérialise chaque année à travers des campagnes de sensibilisation des automobilistes en périodes de pic de trafic routier et des actions éducatives en milieu scolaire ainsi que des séminaires de formation et de sensibilisation au profit des collaborateurs de Vivo Energy Maroc et de ses partenaires. Un engagement qui vise à faciliter un changement culturel dans les comportements liés à la sécurité routière dans la population en général, et chez les enfants en particulier.
« La sécurité routière est au cœur des priorités de Vivo Energy Maroc, car nous nous soucions avant tout du bien-être de nos collaborateurs, de nos partenaires, de nos clients et du grand public. C’est pourquoi nous avons mis en place un programme intégral en la matière en étroite collaboration avec le CNPAC. Cette nouvelle convention de partenariat nous permettra de poursuivre notre action à leurs côtés en faveur de la prévention et de l’éducation à la sécurité routière », a déclaré M. Asaf V Sasaoglu, Président Directeur Général de Vivo Energy Maroc.
« Vivo Energy Maroc confirme son engagement de longue date à améliorer le niveau de sécurité routière dans notre pays. Cette collaboration renouvelée de trois ans confirme l’efficacité de notre stratégie de partenariat public-privé pour une meilleure synergie des efforts des différents intervenants dans le domaine de la sécurité routière », a poursuivi Benacer Boulaajoul, Secrétaire permanent du CNPAC.
Cette signature se fait également en marge de la Journée de la Sécurité de Vivo Energy Maroc. Un événement qui traduit la volonté de l’entreprise d’inclure la santé, la sécurité et la sûreté, dans la gestion quotidienne de ses activités. Elle vise à promouvoir le développement d’une culture de prévention en matière de sécurité et de santé associant toutes les parties prenantes. M’hamed Cherqaoui, Directeur HSSE de Vivo Energy Maroc a indiqué à ce propos : « Cette journée de la sécurité est surtout l’occasion de
faire une réflexion pour davantage de prévention dans nos activités et la réalisation de notre Objectif Zéro Accident ».
L’engagement de Vivo Energy Maroc de mener une politique d’information et de sensibilisation permanente visant à réduire les accidents de la route et d’appliquer et de maintenir les normes internationales les plus strictes en matière de Santé, Sûreté, Sécurité et Environnement est au cœur de sa vision stratégique. Elle s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue de toutes les activités de l’entreprise.
Ouarzazate a abrité, lundi 9 octobre, la cérémonie de remise des diplômes aux lauréats de la formation assurée par l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) et le groupe privé d’ingénierie et de technologie « Sener ». Cette première session de formation, initiée du 3 juillet au 16 septembre, a permis de former 42 étudiants aux métiers liés à l’énergie solaire thermique à concentration (CSP). Inscrite dans la continuité des actions visant le développement des compétences, cette formation soutenue par Masen est dispensée par des experts Sener et des formateurs de l’OFPTT. « Cette formation est la concrétisation de l’engagement de Masen pour le développement des compétences, l’un des piliers de notre démarche
intégrée », a souligné le président de Masen, Mustapha Bakkoury, lors de la cérémonie, notant qu’à l’issue de cette première session, 69 % des lauréats pourront intégrer les équipes de suivi de l’exploitation et de la maintenance des centrales Noor Ouarzazate II et III. « Ils s’ajouteront, dit-il, aux 2541 nationaux déjà en fonction à Noor Ouarzazate II et III, dont la moitié est originaire de Ouarzazate et de Ghassate ». L’équipe de formateurs de l’OFPPT ont eux-mêmes été accompagnés, avant le lancement de la session de formation, par des experts Sener, contribuant ainsi à la création de nouvelles compétences et favorisant le transfert de savoir-faire sur les technologies thermo-solaires aux établissements de formation locaux. Les lauréats sont formés pour des postes d’opérateurs et techniciens, sur la base de 16 modules théoriques ainsi que des visites pratiques au complexe Noor Ouarzazate afin de les familiariser avec les centrales solaires. Dans le cadre du partenariat liant Masen, Sener et l’OFPPT, une seconde session de formation sera organisée début 2018 au profit de 50 étudiants. Cette formation est une occasion pour mettre l’expertise de l’OFPPT au profit des opérateurs économiques nationaux et internationaux. Il s’agit d’une approche au coeur de sa stratégie de développement basée sur l’écoute des attentes des professionnels et le déploiement d’une offre de formation adaptée. Noor Ouarzazate II aura recours, tout comme Noor Ouarzazate I, à la technologie thermo-solaire à capteurs cylindro-paraboliques, indique le communiqué, précisant que le projet aura une capacité de production brute de 200 MW avec stockage. Selon la même source, Noor Ouarzazate III « introduira une nouvelle sous-technologie thermo-solaire, dite CSP Tour, qui aura une capacité de production brute autour de 150 MW avec stockage également ». La mobilisation des financements nécessaires aux investissements des deux projets a été assurée par Masen pour un montant d’environ 17 milliards de dhs. La livraison de ces projets est prévue courant 2018. Masen est le groupe chargé de piloter les énergies renouvelables au Maroc. Les programmes de développement de projets intégrés portés par Masen visent notamment à développer une puissance de production électrique propre additionnelle de 3000 MW à l’horizon 2020 et de 6000 MW à l’horizon 2030, et ce dans le but de contribuer à l’objectif national, à l’horizon 2030, d’un mix énergétique, dont 52 pc est d’origine renouvelable. Acteur central dédié à la valorisation des ressources renouvelables, Masen transforme l’énergie naturelle en énergie de développement. Le modèle intégré créé à cet effet vise à instituer des écosystèmes viables et rentables.
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