Le Maroc se veut l’une des locomotives du continent africain dans le domaine des innovations vertes, grâce notamment au nombre croissant de startups innovantes qui se lancent dans le domaine solaire, en relation avec les réseaux intelligents et la gestion de l’énergie, a indiqué, le 12 juillet à Marrakech, le directeur général de l’Institut de Recherches en Energies Solaires et Energies Nouvelles (IRESEN), Badr Ikken.
« Le Maroc est en train de se positionner sur le marché africain des innovations vertes, car il dispose d’un très fort potentiel pour l’entreprenariat. Nous souhaitons que l’Afrique devienne un continent de l’innovation et non pas seulement celui des potentialités, qu’il est déjà », a dit M. Ikken qui s’exprimait à l’ouverture de la première édition du « Green Africa Innovation Booster ». Il a, de même, souligné que cette rencontre constitue une plateforme idoine d’échange et de partage des meilleures expertises et innovations énergétiques durables dans le monde en vue de protéger l’avenir de la planète.
Intervenant par la même occasion, la Directrice de cabinet au ministère ivoirien des Mines, de l’énergie et du pétrole, Fatimata Thès, a relevé que les pays africains doivent consolider leurs efforts en vue d’ancrer cette dynamique d’énergies durables à l’échelle continentale. Même son de cloche chez la représentante du président du Bénin, Mme Modupe Anastasie Christelle Senami Hazoume, qui a appelé à nouer davantage de partenariats et d’accords entre les structures africaines dans le domaine énergétique pour inscrire l’Afrique dans une dynamique de développement durable.
Quant au chancelier de l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques, Mostapha Bousmina, il a plaidé pour la mise en œuvre de stratégies entre les pays du Sud en vue d’ériger un espace d’opportunités, d’échange et de développement tourné vers l’avenir.
Le directeur de la recherche scientifique et de l’innovation au sein du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Abdelhak Mouradi, a, quant à lui, jugé nécessaire le rapprochement des différents réseaux et plateformes et startups œuvrant dans le domaine énergétique de manière à booster une croissance verte en Afrique.
Pour la directrice de l’Innovation de KIC InnoEnergy, relevant de l’Institut européen d’innovation et de technologie, Elena Bou, elle a invité les pays africains à capitaliser les capacités et les opportunités offertes en vue de promouvoir une industrie énergétique durable, aussi bien à l’échelle continentale que mondiale.