Le « Green Africa Innovation Booster » a connu lors de sa première édition un franc succès et une belle dynamique avec la réalisation de l’ensemble des objectifs fixés en vue de faire de l’Afrique un continent de l’innovation, a relevé le Directeur Général de l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN), Badr Ikken.
« L’Afrique dispose d’un fort potentiel, ainsi le Maroc représente une locomotive en matière de la recherche, du développement et de l’innovation pour notre continent », a déclaré M. Ikken à l’issue de la clôture de la première édition du « Green Africa Innovation Booster » qui s’est tenue les 12 et 13 juillet à Marrakech.
Il a de même exprimé la volonté de continuer sur la même lancée pour encourager l’innovation au sein des startups et des projets de recherche de manière à exploiter les importantes opportunités et potentialités dont regorge le continent africain.
M. Ikken a aussi mis l’accent sur les inventions, projets et startups ayant participé à cette première édition, en présentant des solutions efficaces et efficientes pour le continent à travers des produits verts et durables.
« Lors de cette première rencontre nous avons pu mobiliser plus de 16 pays dont des pays subsahariens avec plus de 70 startups. Nous avons vécu pendant deux jours une belle expérience si enrichissante pour le continent africain », a-t-il noté.
Par ailleurs, la cérémonie de clôture a été marquée par la remise de prix à trois startups les plus innovantes, au meilleur projet de R&D et à deux thèses de doctorat.
Le « Green Africa Innovation Booster » a rassemblé plus de 450 personnes venant d’Afrique, Europe, Asie et d’Amérique, pour encourager l’esprit de créativité verte ainsi que les outils et mécanismes de soutien de la recherche et de l’innovation en Afrique.
Les stratégies et les modèles réussis de l’innovation des quatre coins du monde ont été présentés lors de ce carrefour énergétique mondial, outre un village de l’innovation « Green Tech Village », mis en place pour offrir des espaces d’exposition et permettre aux startups en provenance de plusieurs continents d’exposer leurs produits, services et process les plus innovants dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, la mobilité durable, des réseaux intelligents et de la ville africaine du futur.
La récente annonce du projet d’envergure de l’unité mutualisée de dessalement de l’eau de mer à Chtouka pour l’irrigation et l’alimentation en eau potable de la région Souss Massa, consacre le plein engagement du Royaume en faveur d’un développement durable et respectueux de l’environnement.
Conçu comme étant le plus grand du genre à l’échelle mondiale de par sa capacité de production mutualisée pour les besoins de l’irrigation et de l’eau potable, ce projet intervient dans la foulée de la centrale solaire Noor de Ouarzazate, un autre chantier titanesque de la stratégie marocaine des énergies renouvelables.
Les conventions pour la réalisation de cette unité ont été signées en juin dernier à Rabat, entre le ministère de l’Economie et des Finances, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), des entreprises espagnoles et le groupe BMCE.
Ce vaste projet nécessitera, dans ses deux composantes (eau potable et eau agricole), un coût global de 4 milliards de dirhams, et devrait permettre, à terme, de sécuriser l’approvisionnement en eau potable du Grand Agadir et fournir de l’eau pour l’agriculture irriguée à haute valeur ajoutée de la zone de Chtouka.
Le recours au dessalement de l’eau de mer a été dicté par la nécessité d’accompagner le développement de cette zone, caractérisée par son dynamisme socio-économique, urbanistique et touristique.
Aujourd’hui, le Souss-Massa est alimentée à partir des ressources superficielles à raison de 80% et des ressources souterraines à hauteur de 20%.
Le projet de dessalement de l’eau de mer se veut ainsi une solution incontournable pour sécuriser l’approvisionnement en eau potable du Grand Agadir et fournir l’eau pour l’agriculture, sachant que la région assure notamment 65% de la production nationale d’agrumes et de primeurs, destinée en grande partie à l’exportation.
Il faut rappeler que les apports en eau de surface du Souss-Massa sont caractérisés par l’irrégularité et l’impact des changements climatiques. La zone subit des sécheresses longues et sévères et la pluviométrie moyenne ne dépasse pas 150 mm par an dans les plaines et 600 mm par an sur les sommets.
Devant une forte demande, la gestion de ces ressources demeure une opération complexe. Le déficit en eau estimé à 271 millions m3, s’est accompagné d’une baisse du niveau de la nappe phréatique et une montée des eaux de mer avec des répercussions sur l’environnement et l’économie.
Face à cette réalité, le secteur agricole s’est orienté vers les eaux souterraines qui constituent une part importante du potentiel en eau du bassin de Souss-Massa.
Selon les données officielles, les ressources hydriques de surface et souterraines de la région s’élèvent à 1,271 millions m3 par an, alors que les retenues des huit barrages représentent 765 millions m3 auxquelles s’ajoutent 1,4 million m3 au niveau des barrages collinaires.
Depuis quelques années déjà, une approche participative impliquant les utilisateurs, les planificateurs et les décideurs à tous les niveaux, a été privilégiée pour mobiliser l’ensemble des intervenants.
L’objectif de cette unité est de réduire la pression exercée sur l’eau souterraine qui se trouve dans un état de surexploitation chronique et commence à présenter un réel danger pour la pérennité des investissements déjà réalisés et à hypothéquer le développement de la région, selon l’Agence du Bassin hydraulique Souss-Massa.
Basé sur le scénario de préservation, le contrat de nappe comporte, pour sa part, notamment la reconversion de 50.000 ha en irrigation localisée en mettant un dispositif financier plus motivant avec l’arrêt de l’extension des périmètres irrigués, la suspension de l’utilisation des eaux souterraines au niveau des périmètres irrigués à partir des barrages, ainsi que l’amélioration du rendement des réseaux d’irrigation, ce qui a permis une économie en eau de 144 millions m3 par an.
La rareté des ressources en eau et les menaces que pèsent la surexploitation, la pollution et l’impact des changements climatiques sont une réalité palpable dans cette région.
La réalisation de l’unité mutualisée de dessalement de l’eau de mer à Chtouka vient à point nommé pour répondre aux contraintes liées au déficit hydrique et donner l’élan requis à la dynamique de croissance tirée par des secteurs clés comme le tourisme, l’agriculture, le bâtiment et les industries de transformation.
L’ONHYM vient de signer un contrat de reconnaissance avec ENI Maroc BV, filiale de la société pétrolière italienne ENI.
L’accord porte sur la zone offshore « El Jadida Offshore », située au large de la ville.
Rappelons qu’ENI a déjà noué un partenariat avec l’ONHYM pour la zone de « Rabat Deep Offshore ».
En parallèle, la société britannique, Gulfsands Petroleum, vient d’annoncer l’expiration de sa licence sur le permis de Moulay Bouchta (Fès). Via sa filiale Gulfsands Petroleum Morocco, la compagnie pétrolière avait obtenu une prolongation de son contrat par l’ONHYM en février.
L’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE) et l’association
« Women Engage for Common Future » collaborent pour le renforcement des capacités du réseau associatif féminin marocain sur les solutions et les applications de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables
En déclinaison de leur convention de partenariat, l’AMEE et l’association « Women Engage or Common Future », ont organisé, les 11 et 12 juillet à la Green Platform de l’AMEE à Marrakech, un atelier de formation-sensibilisation sur les technologies et les systèmes d’énergie renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Cet atelier a bénéficié à un groupe d’une vingtaine de participantes, constitué par la WECF et le CNDH, représentant des collectivités territoriales et d’associations nationales et régionales de défense des droits des femmes et environnementales, qui forment un pôle de compétences et d’expertise croisées sur l’égalité de genre, le climat et l’Agenda 2030.
Cette formation a permis aux participants de prendre connaissance des différents aspects techniques et pratiques des applications et des systèmes d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, notamment les méthodes de dimensionnement et les règles d’une utilisation optimale de ces systèmes.
Pour la quinzième année consécutive, le gestionnaire délégué à la distribution d’eau et d’électricité de Casablanca, Lydec participe à l’opération « Plages propres » et parraine la plage Lalla Meryem.
« L’océan, une ressource à préserver » est le thème choisi par Lydec cette année, indique le délégataire dans un communiqué. L’objectif est de sensibiliser les estivants aux enjeux liés à la préservation des océans et de l’environnement, à travers l’organisation d’animations ludiques. Cette action, portée par la Fondation Lydec, a démarré le 3 juillet et se poursuivra jusqu’au 28 août, souligne la même source.
Tout au long de cette période, la Fondation déploie un programme varié à la plage Lalla Meryem. Des ateliers sur le changement climatique, l’eau, l’énergie, les déchets et la biodiversité sont organisés chaque semaine par l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre. Les week-ends, des partenaires de la Fondation Lydec, à savoir la Fondation M’jid et les associations Espod, Casa Environnement et Théâtre Nomade, viennent présenter leurs actions et proposer des ateliers ludiques aux estivants. Aussi, une animation axée sur l’environnement, l’océan et l’Afrique, incluant des jeux éducatifs et une radio plage, est assurée tout au long de cette période. Environ 8.000 estivants, notamment des enfants, sont ainsi attendus à l’espace d’animation de Lydec.
Par ailleurs, la Fondation Lydec a mis en place une signalisation et des panneaux d’affichage et a réhabilité les infrastructures nécessaires comme les blocs sanitaires, les rampes d’accès, les tours de surveillance et les abris pour la Protection civile et la Police.
À noter que les eaux de baignade de la plage Lalla Meryem sont de bonne qualité (niveau A). Pour rappel, l’ensemble des plages du Grand Casablanca, dont Nahla et Essaada, est conforme aux exigences de la norme marocaine (NM 03-7-200) de surveillance de la qualité des eaux de baignade, et ce, grâce au Système anti-pollution du littoral Est qui a permis de supprimer les rejets directs en mer et d’atteindre, depuis mai 2015, un taux de dépollution des eaux usées de la métropole de 100%.
La World LPG Association (WLPGA), l’association mondiale pour le développement du GPL (butane/propane) dans le monde organise, du 3 au 5 octobre 2017, à Marrakech, le 30e Forum Mondial de l’industrie du GPL (World LPG Forum). Cet événement, d’envergure internationale et unique en son genre, est le premium évènement annuel de l’industrie du GPL (butane/propane) dans le monde. Le World LPG Forum regroupe chaque année et dans différentes villes du monde, des acteurs institutionnels et du secteur privé de 1er plan, ainsi que l’ensemble des intervenants de la chaîne de valeur de l’industrie du GPL, pour échanger autour des dernières évolutions du secteur, de ses potentiels de croissance à long terme, ainsi que de l’établissement de nouvelles relations d’affaires. A noter que plus de 2 000 personnalités et experts des métiers du GPL, en provenance de 115 pays, sont attendus dans la ville ocre.
Bilan d’étape pour les programmes engagés par le ministère de l’énergie, des mines et du développement durable dans la région de Marrakech-Safi.
Aziz Rabbah a mis ainsi le point sur l’état d’avancement des projets menés dans cette région. Le ministre fait ainsi savoir que 10.234 douars ont été électrifiés. Le taux d’électrification rurale est ainsi estimé à 99,40% et ce moyennant un investissement de 6,9 MMDH.
Et ce n’est pas tout puisque 290 douars supplémentaires sont programmés actuellement en vue d’atteindre un taux d’électrification de plus de 99,80%. La région a également bénéficié de projets phares dans le secteur de l’électricité et des énergies renouvelables.
Citons dans ce sens la centrale à charbon propre de Safi. Les travaux de réalisation de cette centrale dont la mise en service est prévue en 2018 vont bon train. Dotée d’une puissance de 1.386 MW, la centrale porte sur un investissement de 24 MMDH.
Le ministre a également fait savoir que la région verra la réalisation de projets solaires en bout de ligne, d’une puissance de 200 MW, nécessitant un investissement de 2,5 MMDH.
S’agissant de la filière éolienne, en plus du parc d’Amagdoul d’une puissance de 60 MW mis en service depuis 2007, d’autres projets éoliens verront le jour dans la région portant sur une puissance cumulée de 410 MW et un investissement dépassant 9 MMDH.
Une station d’ElectroMobilité a été inaugurée, jeudi 27 juillet à l’Université Ibn Tofail (UIT) à Kenitra, pour en faire une première « Smart University » à l’échelle nationale.
« La station est le résultat d’un projet de fin d’étude de deux étudiants de l’école nationale des sciences appliquées de Kenitra, toute la conception, le dimensionnement, le cahier de charge et le suivi a été fait par nos étudiants », a indiqué dans une déclaration à la presse, le président de l’UIT, Azzedine El Midaoui.
Ce concept ancré dans les pays anglophones consiste à produire de l’électricité pour charger les vélos électriques, mais également pour alimenter la présidence de l’université, a fait savoir M. El Midaoui, ajoutant que dans les quatre prochaines années, 60% des besoins énergétiques de l’université seront couverts.
Il a également relevé l’importance de ce projet, qui constitue un instrument de formation aux étudiants ingénieurs, soulignant que l’université n’est pas simplement un lieu de formation et de recherche mais veille également à accompagner les grands projets du pays.
L’université constitue également, selon lui, une plateforme de transfert technologique, qui est l’un des piliers pouvant faire basculer un pays vers l’industrialisation, comme c’est le cas dans plusieurs pays, notamment le Japon.
La construction d’une station d’épuration qui va servir au recyclage des eaux usées pour l’arrosage des espaces verts figure également parmi les projets prévus par l’université.
La station, inaugurée à l’occasion du 18è anniversaire de l’Intronisation de SM le Roi Mohammed VI, s’inscrit dans une politique visant la réalisation d’un projet innovateur qui met l’accent sur trois grands axes dans le monde de l’Energétique, à savoir l’Autoconsommation, l’Electromobilité et l’Efficacité Energétique.
L’électromobilité est une notion assez nouvelle dans le domaine du transport, consistant à s’orienter vers l’utilisation de véhicules électriques (voitures, vélos, …). Ces véhicules rechargeables s’approvisionnent en électricité via des bornes de recharges alimentées par le réseau ou par des installations de production à base des énergies renouvelables.
Le « Green Africa Innovation Booster » a connu lors de sa première édition un franc succès et une belle dynamique avec la réalisation de l’ensemble des objectifs fixés en vue de faire de l’Afrique un continent de l’innovation, a relevé le Directeur Général de l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN), Badr Ikken.
« L’Afrique dispose d’un fort potentiel, ainsi le Maroc représente une locomotive en matière de la recherche, du développement et de l’innovation pour notre continent », a déclaré M. Ikken à l’issue de la clôture de la première édition du « Green Africa Innovation Booster » qui s’est tenue les 12 et 13 juillet à Marrakech.
Il a de même exprimé la volonté de continuer sur la même lancée pour encourager l’innovation au sein des startups et des projets de recherche de manière à exploiter les importantes opportunités et potentialités dont regorge le continent africain.
M. Ikken a aussi mis l’accent sur les inventions, projets et startups ayant participé à cette première édition, en présentant des solutions efficaces et efficientes pour le continent à travers des produits verts et durables.
« Lors de cette première rencontre nous avons pu mobiliser plus de 16 pays dont des pays subsahariens avec plus de 70 startups. Nous avons vécu pendant deux jours une belle expérience si enrichissante pour le continent africain », a-t-il noté.
Par ailleurs, la cérémonie de clôture a été marquée par la remise de prix à trois startups les plus innovantes, au meilleur projet de R&D et à deux thèses de doctorat.
Le « Green Africa Innovation Booster » a rassemblé plus de 450 personnes venant d’Afrique, Europe, Asie et d’Amérique, pour encourager l’esprit de créativité verte ainsi que les outils et mécanismes de soutien de la recherche et de l’innovation en Afrique.
Les stratégies et les modèles réussis de l’innovation des quatre coins du monde ont été présentés lors de ce carrefour énergétique mondial, outre un village de l’innovation « Green Tech Village », mis en place pour offrir des espaces d’exposition et permettre aux startups en provenance de plusieurs continents d’exposer leurs produits, services et process les plus innovants dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, la mobilité durable, des réseaux intelligents et de la ville africaine du futur.
Marrakech, du 30 novembre au 1er Décembre 2017
EnergyNet is pleased to announce that the annual Africa Renewable Energy Forum (ARF) will return to Marrakech from 30th November-1st December 2017. Following the first Africa Renewable Energy Forum in November 2016, this meeting will once again bring together the public and private sector to drive forward the development of renewable energy projects across the continent.
Lien : 2017 www.energynet.co.uk
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