Sterling and Wilson, le groupe indien d’ingénierie et de construction de centrales solaires avec des installations d’une capacité dépassant 1 GW a signé un accord portant sur la construction, au Maroc, d’une installation photovoltaïque d’une capacité de 170 MW, avec le consortium mené par ACWA Power.

Le programme NOOR PVI consistera en trois projets, NOOR Ouarzazate IV, d’une capacité avoisinant  7O MW, NOOR Laâyoune avec ses 80 MW et NOOR Boujdour d’une capacité de 20 MW.

Il s’agit de la première phase d’installation solaire photovoltaïque du Plan solaire NOOR, qui a déjà vu la construction de trois grands projets basés sur l’énergie solaire concentrée (CSP) à Ouarzazate.

Le Maroc vise à produire 52% de son énergie de sources renouvelables d’ici 2030. Il est le seul pays d’Afrique du Nord à ne pas avoir de réserves importantes d’énergies fossiles et importe 90% de l’énergie qu’il consomme.
L’électricité produite par les centrales à technologie photovoltaïque alimentera des milliers de foyers et réduira les émissions de carbone de milliers de tonnes d’équivalents CO2 chaque année de son fonctionnement.

L’étude de faisabilité de l’introduction des technologies de réseaux intelligents « Smart Grid », un levier pour accompagner la montée en puissance des énergies renouvelables, est en cours de réalisation.

La montée en puissance des énergies renouvelables dans le système électrique national nécessite la mobilisation de moyens flexibles de production pour faire face à leur intermittence.

Le démarrage de la plateforme de recherche « Green and smart building park » de l’Institut de recherche en énergies renouvelables et énergies nouvelles (IRESEN) est prévu en janvier 2017, tandis que son bouclage aura lieu fin 2018.

L’annonce a été faite par le président de l’IRESEN, Badr Ikken, en marge de la signature d’une convention avec l’Agence de coopération de Corée du Sud (Koica) et le ministère de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement.

En vertu de cette convention, le gouvernement coréen apporte une participation au financement de cette nouvelle plateforme qui sera installée dans la ville verte de Benguerir et dédiée à l’efficacité énergétique dans les bâtiments et les réseaux intelligents.

Le soutien financier de la Corée du Sud s’élève à 8 millions de dollars, dont 7 millions de dollars dédiés au financement de « Green and smart building park » et un million de dollars pour la conception d’une plateforme de recherche intitulée « Water energy park » à Laâyoune.

Après les premiers résultats encourageant à Tendrara dans l’Oriental, Sound Energy décide de renforcer sa présence dans le secteur de l’exploration gazière, en reprenant 75% des intérêts de la licence de Sidi Mokhtar.

Les premiers résultats de l’exploration gazière à Tendrara, dans l’Oriental, ont convaincu Sound Energy à renforcer sa présence dans le royaume.

C’est ainsi que la société pétrolière vient d’obtenir l’aval des autorités marocaines pour reprendre les participations de Pétro Maroc et Maghreb Petroleum Exploration dans leur license de Sidi Mokhtar.

Cette dernière se  compose de trois permis de gaz terrestre couvrant 2.700 km² dans le bassin d’Essaouira, au centre du Maroc, et intègre la zone de Kechoula où il y a déjà eu une découverte de gaz et où deux puits ont déjà été forés.

A travers cette acquisition, Sound Energy détient désormais 75% des interêts dans ce permis, les 25% restant étant  la propriété de l’Office national des hydrocarbures (ONHYM).

Pour la seconde fois consécutive, Lydec intégre le palmarès Emerging Market 70, publié par l’agence de notation extrafinancière, Vigeo. Réalisé tous les six mois par Vigeo Eiris, ce palmarès regroupe 70 entreprises, dont les démarches de responsabilité sociale sont les plus avancées parmi 850 émetteurs cotés, issus de 31 pays émergents et opérant dans 37 secteurs d’activité.

Les entreprises sélectionnées ont obtenu les scores globaux les plus élevés dans six aspects clés de la RSE, à savoir la protection de l’environnement ; le respect des droits de l’Homme ; le travail décent et la valorisation du capital humain ; la contribution au développement économique et social des territoires d’activité ; ainsi que la gouvernance et l’éthique des affaires.

Ainsi, après y avoir été intégré pour la première fois en juillet 2016, Lydec maintient sa présence dans le palmarès Emerging Market 70, aux côtés de cinq autres entreprises marocaines: BMCE Bank, BMCI, Maroc Telecom, Managem et SMI, et ce en reconnaissance à sa démarche RSE avancée et son engagement continu pour le développement durable.

La confirmation de cette distinction est une reconnaissance supplémentaire de notre engagement durable en faveur de la RSE. Un engagement que Lydec a renforcé tout particulièrement dans le domaine du changement climatique, en amont de la COP22.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a annoncé, le 7

décembre, la réalisation d’un nouveau laboratoire d’essai, d’étalonnage et de contrôle des performances des compteurs d’eau de petits calibres de diamètre 15 à 40 millimètres (mm) au sein de l’office de Aïn Bourja-Casablanca. Equipé d’un matériel certifié de nouvelle génération répondant aux normes de métrologie nationale et internationale en vigueur, ce laboratoire permettra à l’ONEE de mener à bien les opérations d’étalonnage et de contrôle des compteurs d’eau de ses clients dans les villes et centres gérés par l’Office, indique l’ONEE dans un communiqué.

Ce projet, d’un coût de 5 millions de DH, s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’Office pour l’amélioration des performances des ouvrages de production et de distribution ainsi que d’économie d’eau.

L’expertise du Maroc dans le domaine des énergies renouvelables pourrait constituer un axe potentiel de la coopération avec les partenaires africains qui souhaitent bénéficier de cette expertise, a affirmé, le 5 décembre à Diamniadio (près de Dakar), M. Said Moufti, directeur de recherche et coordinateur de programme d’études « relations extérieures du Maroc » à l’Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES).
« L’expertise que le Maroc est en train d’acquérir dans le domaine des énergies renouvelables, notamment le solaire, pourrait constituer un axe potentiel de la coopération avec les partenaires africains qui souhaitent bénéficier de cette expertise », a-t-il dit, lors de son intervention dans un panel tenu dans le cadre de la 3è édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, sous le thème « répondre aux menaces environnementales et humanitaires : quelles politiques ? ».
« Le Royaume, qui attache une grande importance au renforcement de ses liens de coopération avec les partenaires africains, est activement engagé en faveur du développement de l’Afrique, comme en témoigne sa contribution à la mise en œuvre de projets d’électrification du monde rural au profit des pays partenaires de notre continent, de renforcement des capacités dans le domaine agricole et sanitaire et l’accompagnement des partenaires en matière de mise en place de projets de développement socio-économique, en s’appuyant sur l’expérience de l’Initiative natioale du développement humain », a-t-il dit.
Le Maroc a également mis en place une politique migratoire à visage humain qui a permis la régularisation de la situation de plus de 16.000 émigrés subsahariens, a-t-il noté.
Rappelant que la tenue au Maroc du Sommet Africain de l’Action, en mage de la COP22 à Marrakech en novembre 2016, avait pour objectif de permettre au continent de s’exprimer dans une seule voix pour harmoniser ses politiques de lutte contre le changement climatique et renforcer son pouvoir de négociation en termes d’exigence de justice climatique et de mobilisation de moyens de financement nécessaires, il a indiqué qu’au-delà de la coopération au développement, le partenariat du Maroc avec l’Afrique pourrait s’appuyer sur la multiplication des joint-ventures entre entreprises marocaines et africaines.

World Future Energy Summit est la plus grande conférence et exposition sur les énergies renouvelables et l’avenir des solutions, des innovations, la politique et la vision.

Elle sera la plus grande réunion de personnalités influentes au sein de l’industrie de l’énergie renouvelable et présente des solutions énergétiques de demain et les possibilités d’investissement. C’est l’occasion de faire du réseautage avec des entreprises et des professionnels pour élaborer des solutions, des idées et des occasions d’affaires.

La World Future Energy Summit aura lieu en 4 jours de lundi 16 janvier à jeudi 19 janvier 2017 à Abou Dabi.

Web : www.worldfutureenergysummit.com

 

Organisateur
Reed Exhibitions Middle East
Office No. 1001, 10th Floor, Al Rotana Complex Bldg
Abou Dabi, EAU
Tel: +971 (0)2 4917615
Fax: +971 (0)2 4917612
www.reedexpo.com

Le Solaire Expo à Casablanca est une foire pour la technologie solaire et l’un des salons les plus importants de son genre au Maroc. Exposants nationaux et internationaux ont la possibilité de présenter leurs produits plus récents et innovants. Les visiteurs professionnels peuvent échanger des idées sur le spectacle avec des collègues et de faire de nouveaux contacts commerciaux. Ils peuvent également obtenir des informations auprès de nombreuses discussions sur les dernières tendances pour l’industrie.

Des exposants et visiteurs se rencontrent pour la 6e fois à la Solaire Expo en 3 jours de mardi, 21.02.2017 jusqu’à jeudi, 23.02.2017 à Casablanca.

 

Organisateur
Aicom Events
3, Aboussalt Andaloussi street, Karam residence
Casablanca, Maroc
Tel: +212 (0)522 994585
Fax: +212 (0)522 994857
Web : www.aicomevents.com

Les accords de financement du projet éolien « Aftissat » au sud de Boujdour, qui permettra d’alimenter en électricité l’équivalent de 1,5 million d’habitants et d’éviter l’émission de 700.000 tonnes de CO2/an, ont été signés le 8 décembre, selon selon un communiqué du groupe Nareva.
Ce projet labellisé COP22, dont le coût s’élève à 4 milliards DH, porte sur le développement, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance d’un parc éolien d’une capacité de 201,6 MW, ainsi que la construction d’une ligne électrique de 400 kV de 250 km pour raccorder le parc éolien au poste de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable de Laâyoune en passant par la ville de Boujdour.
Cette ligne électrique permettra le renforcement des infrastructures électriques des provinces du Sud du Royaume et contribuera, en particulier, au raccordement de la ville de Dakhla au réseau électrique national.
Le financement de ce projet est assuré par un apport en fonds propres des actionnaires d’EEM, dont 75% est versé par Nareva, 25% par la CIMR, ainsi que par une dette bancaire apportée par le consortium bancaire marocain composé d’Attijariwafa bank et de la Banque Centrale Populaire.
Le taux d’intégration industriel du projet, dont la mise en service est prévue en décembre 2018, sera de l’ordre de 60%, faisant ainsi participer plusieurs entreprises marocaines à sa réalisation, a précisé le groupe spécialisé dans le secteur de la production d’électricité à partir des énergies renouvelables, ainsi que dans le développement des projets sur toute la chaîne de l’eau, que ce soit le dessalement des eaux de mer, de transport de l’eau ou d’irrigation.
Ce parc éolien participera, dès le coup d’envoi de sa construction et tout au long de sa période d’exploitation, à la dynamique de développement économique et social des provinces du Sud, notamment en termes de création d’emplois. Ainsi, au moins 900 emplois directs et indirects seront créés pendant la phase de construction et une centaine d’emplois directs et indirects pendant la phase d’exploitation.
« C’est un projet structurant à double titre, puisqu’il répond à deux objectifs importants : le premier étant la réalisation d’un parc éolien contribuant au développement de la région et à l’atteinte de l’objectif de 2.000 MW éolien à l’horizon 2020 et le deuxième est le renforcement des infrastructures électriques des provinces du Sud du Royaume, à travers la réalisation d’une ligne 400 kV de 250 km qui va contribuer au raccordement de la ville de Dakhla au réseau national d’électricité », précise Ahmed Nakkouch, PDG de Nareva.
Il s’agit de la cinquième réalisation de Nareva dans le cadre de la loi 13-09 qui a libéralisé la production et la commercialisation de l’électricité produite à partir des énergies renouvelables et qui portera la puissance totale installée par Nareva, dans le cadre de cette loi, à 505 MW.
La production de ce projet est destinée à des clients industriels raccordés au réseau national haute tension, dont LafargeHolcim Maroc, OCP, Sonasid, Ciment du Maroc, Managem, la SNEP et Air Liquide Maroc, et contribuera à l’atteinte des objectifs fixés par la stratégie énergétique nationale à l’horizon 2030, à savoir un mix énergétique dont 52% de la puissance installée est à base d’énergies renouvelables.