L’organisation de la COP22 au Maroc représente un enjeu politique et économique majeur pour les Etats africains, a estimé le chercheur en migrations internationales et Président fondateur de l’ONG « Horizon sans frontières », Boubacar Séye. « La tenue de la COP22 au Maroc représente un enjeu politique et économique pour les Etats africains qui doivent profiter de cette occasion pour prendre des initiatives et des prospectives stratégiques en vue d’une convergence économique, fiscale, sociale et politique sous le leadership de sa Majesté le Roi Mohammed VI », a-t-il déclaré à la presse. Selon Boubacar Séye, «l’organisation de ce grand évènement en terre africaine est une source de fierté pour nous. Elle témoigne que le continent peut aussi être un carrefour d’échanges et un lieu de communication et de convergence sur des sujets aussi complexes et d’actualité que les changements climatiques ». Dans ce sens, il a relevé que les questions de l’évaluation des risques, la prévention et la gestion des crises et des conflits géopolitiques et géo-économiques, les changements de stratégies et l’harmonisation des politiques de gestion de l’environnement, figurent parmi les principaux sujets qui méritent d’être discutés lors de ce sommet, aux côtés des risques de pollution et d’émission de CO2 et de la relation de causalité migration et changements climatiques avec la recrudescence du phénomène des réfugiés climatiques. Selon M. Séye, « les migrations seront une importante variable structurelle d’ici 2050, échéance à la quelle 2 ou 3 milliards d’individus seront attendus sur notre planète. Les effets des changements climatiques se feront sentir et certaines zones ne pourront plus nourrir leurs habitants ». Le succès de la COP22 est tributaire essentiellement de la mise en place d’un cadre de réflexion pointu et approfondi sur ces problématiques, du développement d’une vision commune et altruiste pour l’humanité et les générations à venir et du lancement d’un dialogue sincère entre les peuples et les sommités de cet événement mondial. La COP22 doit inciter le continent à poser les premiers jalons de son unité, d’organiser la résilience de son économie et la préservation de ses ressources naturelles, a-t-il poursuivi, ajoutant que la volatilité des prix du pétrole et les conséquences qui en découlent risquent de faire du continent un dépotoir de déchets toxiques. Par conséquent, a-t-il lancé, la COP22 doit être une occasion de tirer la sonnette d’alarme et de mettre sur pied une stratégie commune de prévention et de gestion des risques liés aux problématiques de l’environnement.
Le forum Oil and Gas Sustainability s’est tenu le 21 octobre à Marrakech. Ce forum international, organisé par l’ONHYM en perspective de la COP22, a réuni les acteurs nationaux et internationaux du secteur pétrolier et gazier, pour discuter de leur implication dans les problématiques de développement durable et de réduction de gaz à effet de serre. Avec 70 % de l’émission de gaz à effet de serre, l’énergie est au cœur du défi pour une transition énergétique sobre en carbone. Les énergies fossiles connaitront certes une baisse de leur part dans le mix énergétique passant de 82% actuellement à 75% en 203O mais continueront à garder une place prépondérante dans le mix énergétique. Le défi actuel pour les industries pétrolières et gazières est de limiter les effets des émissions de CO2. Plusieurs compagnies pétrolières
et gazières se sont engagées dans des politiques de développement durable dont notamment :
* L’accroissement de la part du gaz naturel, énergie propre, dans le mix énergétique
* La réduction des émissions de méthane et du torchage dans la production du pétrole et du gaz.
* Le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
D’ailleurs plusieurs sociétés pétrolières et gazières ont créé en 2014 l’OGCI (Oil Gaz Climate Initiative) pour promouvoir les solutions durables.
Les principales recommandations issues du Forum sont :
* Développement et soutien des énergies renouvelables, à travers notamment l’accroissement des investissements (400 milliards de dollars en 2030).
* Accroissement de l’efficacité énergétique dans tous les secteurs.
* Elimination progressive des subventions aux combustibles fossiles
* Réduction des émissions de méthane provenant de la production de pétrole et de gaz
* Abandon progressif des centrales à charbon les moins efficaces
* Développement de la recherche et de l’innovation pour les technologies à faible intensité de carbone
* Mise en place de mesures dans le secteur du transport (représentant plus de 20% des émissions mondiales de CO2) en déployant l’utilisation des véhicules électriques et les biocarburants
* Accélération des technologies de stockage et de capture de C02.
* Mise en place d’un prix incitatif pour le carbone
Il y a lieu de souligner que le Maroc, grâce à la vision éclairée de Sa Majesté Le Roi que Dieu L’assiste s’est engagé dans une politique de développement durable et de transition énergétique sobre en carbone depuis 2009 avec le développement volontariste des énergies renouvelables (objectif de 52% de la capacité installée en 2030) l’efficacité énergétique, l’introduction plus massive du gaz naturel, la mise à niveau réglementaire avec les lois sur les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, MASEN, l’agence de régulation électrique, la suppression des subventions aux produits pétroliers.
Le Maroc est reconnu comme modèle au Maghreb, dans la région MENA, en Afrique et dans le monde pour sa politique énergétique et son engagement dans le développement durable. Le modèle Marocain montre que la vision, la détermination et les politiques volontaristes peuvent induire le changement.
L’OCP a été sacré plus grande entreprise marocaine en termes de chiffre d’affaires réalisé en 2015, avec plus de 47,6 milliards de dirhams, selon le classement des 500 plus grandes entreprises marocaines, dévoilé le 19 octobre à Rabat par le mensuel économique Economie & Entreprises.
La cérémonie de remise de ce trophée a eu lieu en marge d’une cérémonie tenue à l’occasion de la traditionnelle soirée « Les 500 » qui souffle cette année sa 15e bougie.
Le Top 10 des plus grandes entreprises marocaines est complété par, dans l’ordre Maroc Télécom (34,1 MMDH de chiffres d’Affaires), ONEE (32,5 MMDH), Groupe Renault Maroc (30 MMDH), Afriquia SMDC (20,7 MMDH), SAMIR (15,5 MMDH), Royal Air Maroc (13,4 MMDH), Vivo Energy Maroc (11,6 MMDH), Total Maroc (10,5 MMDH) et Société Marocaine des Tabacs (10 MMDH).
A noter que le chiffre d’affaires global des 500 plus grandes entreprises marocaines ressort à 569 MMDH, accusant une baisse de 6,9% sur 1 an. Et cette chute s’explique en grande partie par la faillite de la SAMIR.
L’objectif de porter la part des énergies renouvelables de 42% de puissance installée, objectif fixé pour 2020, à 52% à l’horizon 2030, de la capacité électrique au Maroc, a été construit par rapport à une logique d’ambition et de chiffrage, a souligné le président de MASEN, Mustapha Bakkoury.
« Nous avons lancé les renouvelables avec l’idée d’en faire un pilier structurel des métiers énergétiques au Maroc. L’idée est d’aller le plus loin et le plus longtemps possible », a-t-il indiqué dans un entretien publié le 25 octobre sur le site français « L’Usine Nouvelle », notant que le Royaume à également ouvert la porte pour explorer d’autres sources d’énergies comme la biomasse ou les énergies marines pour préparer l’avenir.
« Le renouvelable ferait un peu plus de 12 GW en 2030 », a indiqué Bakkoury, expliquant que le Maroc va ajouter 3GW d’ici 2020 et 6GW de 2020 à 2030 au minimum.
« Pour 2020, le plan de marche a été validé. Celui-ci comprend Noor 2,3 et 4, ainsi que le plan éolien qui est déjà bien avancé ».
Un peu moins de 40 milliards de dirhams. C’est le montant de la facture énergétique du Maroc depuis le début de l’année, en baisse de plus de 20%.
D’après des données fournies par l’Office des changes, la facture pétrolière du Maroc durant les 9 premiers de l’année s’est établie à 39,442 milliards de dirhams contre 51,028 MMDH une année auparavant, soit une baisse de 22,7%.
Cette baisse est due à une réduction des approvisionnements en gaz de pétrole et autres hydrocarbures (17,3%) et en houille, cokes et combustibles solides similaires de l’ordre de 13,4%, indique l’Office.
Malgré la baisse de la facture énergétique, les importations, elles, continuent d’augmenter. Durant la même période, le Maroc a importé pour près de 300 milliards de dirhams contre 280 milliards une année auparavant, soit une augmentation de près de 7%.
Le secrétariat de la Convention climat de l’ONU a annoncé, le 26 octobre, le lancement de la chaîne officielle de la conversation des réseaux sociaux mondiaux relatifs à la COP22 ( UN Climate Talks Live) .
Cette plateforme sera en ligne le 7 novembre et fournira des informations en direct jusqu’à la fin de la conférence le 18 novembre, précise un communiqué du secrétariat onusien, précisant que le widget correspondant peut être téléchargé gratuitement à partir du lien : www.climatetalkslive.org et inséré aux sites web des médias d’information, blogs et des organisations intéressées.
Le site affichera les données de la conversation Twitter mondiale relative à la COP22 en temps réel. Il rassemblera et visualisera les tweets du monde entier, en indiquant aux visiteurs les tweetos proéminents, les tendances clés de la conversation de l’instant et les statistiques pertinentes.
En 2015, UN Climate Talks Live de la COP21 avait attiré plus de 1,2 million de visiteurs et analysé plus de 3,5 millions de Tweets.
Des organisations représentant des centaines de fonds d’investissement ont incité les constructeurs automobiles à définir des stratégies pour répondre aux défis posés par le changement climatique, comme le développement de véhicules à faibles émissions. Cet appel intervient à l’approche de la COP22 sur le climat. Ainsi, les entreprises automobiles doivent développer des modèles commerciaux plus résistants qui s’adaptent aux problématiques du changement climatique et à des règles environnementales plus strictes. Les organisations appellent les fabricants d’automobiles à la «transparence» sur les questions climatiques en publiant annuellement un bilan de leur stratégie en la matière.
La « Moroccan Agency for Sustainable Energy » (MASEN) a assuré, mardi 18 octobre, qu’elle est devenue l’acteur central et intégré des énergies renouvelables au Maroc, et ce suite à l’adoption de la loi n°37-16, « La loi redéfinissant les prérogatives de MASEN, qui a été adoptée par le parlement le 2 août 2016, annonce une reconfiguration profonde du secteur, considéré comme stratégique par le Maroc, qui se prépare à accueillir la prochaine conférence internationale sur le climat (COP 22) du 7 au 18 novembre 2016 », précise l’agence dans un communiqué.
En vue d’exprimer ses nouvelles ambitions, l’Agence annonce avoir adopté « une nouvelle identité puissante et qui porte en elle les symboles forts de sa mission ».
En tant que structure unique pour de meilleures synergies, MASEN est en charge désormais des énergies solaire, éolienne et hydraulique, et de toute autre énergie renouvelable susceptible d’être développée dans le Maroc. A cet effet, la société a conservé son acronyme, MASEN et a été rebaptisée « Moroccan Agency for Sustainable Energy ».
Ce regroupement de compétences, explique l’agence, permet au secteur national des énergies renouvelables de se renforcer en s’appuyant sur les synergies potentielles et sur la consolidation de la relation MASEN-ONEE tant sur le plan institutionnel qu’opérationnel, ajoutant que cette nouvelle configuration clarifie les périmètres d’action de chacun des acteurs et offre une meilleure visibilité et une coordination facilitée sur l’ensemble des projets.
Le président du Directoire de MASEN, Mustapha Bakkoury a mis en avant le nouveau rôle dont jouit l’Agence, en tant que partenaire de développement, de financement et de gestion de tous les projets d’énergie renouvelable du Royaume, faisant savoir que la société sera présente sur l’ensemble de la chaîne de valeur, allant de l’évaluation des ressources au développement de projets, en passant par les activités de renforcement de compétences, de R&D et de conseil.
« Tout en gardant le nom de MASEN, nos nouvelles responsabilités centralisées permettront au Maroc d’atteindre ses nouveaux objectifs d’ici à 2030 et de développer ses relations énergétiques vers et à l’international », a-t-il précisé, soulignant que l’Agence travaillera de concert avec l’ONEE, qui s’avère un « partenaire privilégié ».
Cette nouvelle loi met en œuvre la décision de SM le Roi Mohammed VI de renforcer la cohérence des politiques publiques liées aux énergies renouvelables et permet de confirmer le leadership continental et mondial du Royaume en matière de transition énergétique, relève la même source, soulignant que MASEN mettra en œuvre l’ensemble des ressources et des moyens pour concrétiser les ambitions nationales en matière d’énergies renouvelables.
Et de rappeler que le Maroc s’est fixé comme objectif de porter leur contribution à 42 pc du mix énergétique national en 2020 et à 52 pc en 2030. Au niveau national, MASEN met toutes ses forces au service des objectifs ambitieux de transition énergétique du Royaume, en s’appuyant sur plus d’une centaine d’ingénieurs et d’experts aux compétences transversales. Ses activités concernent la production énergétique, mais aussi le soutien de la R&D, et l’appui au développement des compétences humaines et industrielles liées aux énergies renouvelables.
Au niveau international, MASEN souhaite devenir le partenaire privilégié de tous les pays qui font des énergies renouvelables une priorité de leur développement économique. Il a lié des partenariats de développement avec des pays africains, et s’engage dans les négociations avec l’Union européenne (UE) pour exporter des énergies renouvelables. Grâce à de nouveaux moyens et des prérogatives étendues, MASEN a pour objectif de faire des énergies renouvelables une priorité de la COP22.
La CGEM a organisé, dans le cadre de son programme d’activités pour la COP22, un Business Dialogue sur le thème de l’Agriculture et de l’Adaptation en Afrique (Triple A), le 12 octobre 2016 à Nairobi, au Kenya, au Centre régional de Ressources de l’Afrique de l’Est de la Banque Africaine de développement (BAD).
Cette rencontre est organisée en partenariat avec le Ministère Marocain de l’Agriculture, la Banque Africaine de Développement, l’Office Chérifien des Phosphates, le Crédit Agricole du Maroc ainsi que la KEPSA – l’alliance patronale Kenyane.
Cette troisième édition du Business Dialogue, portant sur la thématique « AAA », concerne principalement les secteurs suivants : Agriculture, agroalimentaire, élevage, eau, fertilisants, finance climat.
Vivo Energy Maroc, entreprise en charge de la distribution et de la commercialisation de carburants et de lubrifiants de marque Shell au Maroc reconduit pour la 14e année consécutive son opération de distribution de vélos et de cartables en faveur des écoles du Royaume qui en ont le plus besoin.
Cette initiative déployée annuellement en partenariat avec les associations l’Heure Joyeuse et le Rotary Club de Casablanca Mers Sultan a pour objectif de lutter contre l’abandon scolaire causé essentiellement par la distance séparant l’école du domicile parental de l’enfant.
Pour cette nouvelle rentrée scolaire, l’opération prend une dimension nouvelle avec un lancement simultané à Mohammedia et El Jadida. Le coup d’envoi a été donné en présence des autorités locales à l’école Zerktouni et au collège Marwa de la commune rurale de Chellalate (préfecture Mohammedia) et dans la commune rurale de Tnine Chtouka à l’école Sabir Fatimi (province El Jadida), avec une distribution aux écoliers de vélos et de cartables, ainsi que de kits de sécurité. Des ateliers pratiques de sensibilisation à la sécurité routière offerts par le CNPAC (Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation) ont été réalisés en marge de cette distribution.
- Asaf Sasaoglu, Directeur Général de Vivo Energy Maroc a souligné l’importance de cette action pour Vivo Energy Maroc en déclarant « qu’en distribuant des vélos et des cartables aux enfants défavorisés issus de toutes les régions du Royaume, nous nous mobilisons pour la cause de l’éducation qui est une priorité absolue dans notre politique de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise et en ligne avec la priorité nationale. Notre objectif principal est d’améliorer les conditions d’apprentissage de nos jeunes concitoyens, et de les encourager à compléter leur cycle d’éducation, afin qu’ils puissent découvrir leur potentiel et se préparer à construire le Maroc de demain.»
Les études statistiques relatives aux retombées de cette opération illustrent d’ailleurs son succès avec un taux de réussite scolaire supérieur à la moyenne. Ainsi pour la précédente édition, 98% des élèves bénéficiaires de l’opération ont réussi et aucun abandon n’a été enregistré durant cette période.
« Ce chiffre démontre que cette opération de distribution de cartables et de vélos avec Vivo Energy Maroc est un succès. Cette action citoyenne basée sur le principe d’égalité des chances et dont les objectifs sont l’amélioration de la qualité de l’enseignement débouche sur des résultats probants » a pour sa part commenté Mme Leila Cherif, Présidente de l’association l’Heure Joyeuse.
Au-delà de la distribution de cartables et de vélos Vivo Energy Maroc s’est depuis toujours engagé en faveur de l’éducation. Au cours de ces dernières années, l’entreprise a délivré un programme de lutte contre l’exclusion sociale en facilitant l’intégration des jeunes dans le monde professionnel à travers des formations et un accès aux métiers présents en station-service, et a également contribué à l’initiation de collégiens et lycéens à l’entreprenariat.
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