Le renforcement des infrastructures dans le domaine des énergies renouvelables constitue une priorité majeure dans le plan d’investissement du fonds panafricain Africa 50, selon le directeur général de cette institution, Alain Ebobissé.
Dans une déclaration à la presse en marge de l’assemblée générale de ce fonds tenue à dernièrement Casablanca, Ebobissé a souligné que Africa 50 a beaucoup d’ambition pour mettre en place et financer un grand nombre de projets d’infrastructures bancables sur le continent dans le domaine énergétique sur la base d’une discipline commerciale rigoureuse et de principes d’investissement solides.
Le fonds panafricain dédié aux infrastructures en Afrique est résolument opérationnel et dispose d’un plan de projets qui est en cours d’élaboration par ses équipes qui, vu le besoin énorme enregistré en matière des énergies dans le continent africain, a reçu une priorité capitale notamment les infrastructures en énergie solaire et éolienne mais aussi de gaz, a-t-il ajouté, relevant que les actionnaires étatiques ont capitalisé la société avec des montants importants outre un objectif à court terme à fin décembre de lever le fonds à 1 milliard de dollars à travers l’implication du marché privé.
De son côté, le ministre d’Etat, ministre de l’économie, du développement industriel et de la promotion du secteur privé de la République du Congo Brazzaville, Ondongo Gilbert a affirmé que, de par sa vocation, les projets prioritaires du fonds panafricain concernent principalement le domaine des infrastructures notamment l’énergie, le transport et les télécoms.
S’agissant des projets qui seront lancés prochainement, le ministre a fait savoir que le fonds contribuera à la réalisation de la grande centrale solaire du Maroc qui se positionne en 2e place en terme d’actions avec 10.000 actions, ajoutant que le Congo qui vient en tête avec 18.666 actions bénéficiera aussi d’un grand projet dans le domaine énergétique à travers la construction d’un barrage très puissant sur la côte ouest du pays qui pourra développer jusqu’à 1500 mégawatt.
Outre la BAD qui a fourni 100 millions de dollars, le fonds compte 22 pays africains en tant qu’actionnaires : le Maroc, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, Djibouti, l’Égypte, le Gabon, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Nigeria, le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone, le Soudan, la Gambie et le Togo. Le Maroc avait souscrit 100 millions de dollars.